Bonjour à vous!

C'est une sorte de prototype. Je voulais m'essayer à une chose nouvelle et -même si cela ne parait pas-, je n'ai pas l'habitude d'écrire de cette façon.
ça peut paraitre en vrac et mélangé mais, ça ressemble exactement à ce que je voulais faire.
Ensuite, je ne sais pas si ça sera vraiment palpitant mais, ça faisait un moment que j'avais envie d'écrire quelque chose comme ça et si c'est pour Free, c'est encore mieux!

Donc, j'espère que ça plaira. Les pairing sont assez diversifié même si, j'en ai gardé un -pour moi exclusivement- et qu'ils ne sont pas tous -tout de suite- présent.

Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent pas.

Sur ceux, j'espère que vous apprécierez la lecture!


01_ Différentes versions.


_ Pourquoi est-ce qu'il l'a trompé !? Tu penses que c'était prémédité !?

_ J'pense pas que ce genre de chose le soit. On le fait, c'est tout. …Même si je ne comprends pas pourquoi. Ils étaient bien ensemble c'est deux-là, non.

_ Oui, je le croyais moi aussi. …Est-ce que tu as de ces nouvelles !? Tu penses que c'est ma faute !? Parce que je leur ai dit de bien s'entendre !?

_ Non. Et évidemment que non. Peut-être que..., j'en sais rien de ce qui a pu se passer.

Se fixant l'un et l'autre, ils réfléchissent à la dernière phrase prononcée.
Puis quelques secondes plus tard, une tête se dépose sur une épaule accueillante et connue de ses sens.
Il respire ce parfum apaisant, frotte son nez à ce cou offert et fixe cette peau qu'il aime gouter.

_ Tu as déjà pensé me tromper !?

Son souffle chatouille son compagnon.
Sa question n'est pas malveillante, elle est juste curieuse. Curieuse de tout et de rien.

_ J'crois pas que ce soit une chose à laquelle on pense, Rin. Et puis pour être honnête, je n'ai pas le temps de penser à ce genre de truc puisque la plupart du temps, c'est ta tête que j'imagine.

_ …Moi, je ne veux pas que ça nous arrive. Comment je ferais sans toi, moi maintenant !?

_ Comme tu faisais avant, tu t'en sortais très bien non.

Se relevant et passant à califourchon sur son amant, il attrape le visage de son vis-à-vis entre ses mains.
Sourit tendrement –ce qui n'arrive pas souvent- et cogne leurs fronts.
Sentant les mains de son compagnon sur ses hanches, un incroyablement apaisement se joue en lui et pinçant sa lèvre, il reprend la conversation.

_ Pas vraiment. C'est toi qui m'as tendu la main quand ça n'allait pas. Tu m'as laissé rester dans le club à Samezuka et si je m'en suis sorti, c'est un peu grâce à toi. …Ne me trompe jamais, Sei'.

Un baiser se montre. Simple et platonique.
Un sourire vient ensuite et attrapant à son tour les joues légèrement rougit de son requin-chaton, Mikoshiba entame une réponse.
Il est sûr de ne jamais pouvoir faire un truc de ce genre. Il a mis beaucoup trop de temps à l'avoir et il ne veut plus perdre de temps. Pas pour des conneries !

_ D'accord, de toute façon ça n'a jamais été dans mes projets. Alors toi, n'essaie jamais de vivre sans moi.

_ Comment je pourrais. J'ai tellement pris l'habitude d'être avec toi, que quand tu n'es pas là au bout de 20 minutes j'te cherche partout comme un imbécile.

_ Y'a des fois comme là, où tu te rends pas compte des choses mignonnes que tu me dis. Je t'adore.

.

_ Sousuke-san, je-

_ Tais-toi. Ce qui s'est passé ne se reproduira pas. On a fait une connerie, j'ai fait une connerie et il faut que tu oublies ça.

Observant son ainé, il ne sait pas quoi dire.
Dans ce petit café ou le monde n'est pas, il se retrouve à table avec…., avec celui pour qui il est tombé amoureux.
Comment aurait-il pu lui résister. Grand. Brun. Les yeux bleus. Le sourire ravageur. C'est sûr, jamais il n'aurait pu lui résister.
Et ce qu'il entend lui brise le cœur.

_ Je…, je suis tombé amoureux de toi Sousuke-san.

_ J'aime Haruka, tu le sais. Je suis désolé mais, je ne veux pas le quitter. Tu comprends !? On a fait une erreur… .

Serrant fortement son jeans, ses phalanges blanchissent et son regard s'embue.
Il se fait cruellement jeté et sans une once de regret. Sincèrement, il ne pensait pas avoir la moindre chance mais, jamais il n'aurait cru être si peu important pour ce noiraud.
…Non, en vrai il espérait avoir une chance, une infime petite chance pour que son amour soit partagé mais en une phrase, tout s'est éteint.
Et puis, ça veut dire quoi « une erreur » !? Est-ce qu'il est l'erreur ou est-ce le fait qu'ils ont partagé le même lit, qui est l'erreur !?
Il est blessé, il a juste mal mais il ne dit rien. Il ne peut rien dire. Après tout, c'est de sa faute non !? C'est lui qui est tombé amoureux d'une personne déjà prise. C'est lui qui a volontairement couché avec un homme déjà prit.
Face à lui, le Yamazaki termine sa boisson et regarde ailleurs. Il ne veut plus être là. Il perd son temps, il en est sûr mais, il faut que tout soit clair. Qu'il ne soit plus gêné par ce roux avec qui il a eu le malheur de coucher juste par envie.

_ Oui. Est-ce qu-

_ J'ai pas envie qu'on se revoit. Pas tout de suite en tout cas. Tu comprends, si je veux qu'Haruka me pardonne, je ne dois plus te voir. Alors, ne m'appelle plus Momo.

Un simplement acquiescement se fait.
Là, le roux n'arrive plus à parler, à ne souffler ne serait-ce qu'un mot. Sa gorge étouffe, sa voix est morte.
Et il dit « oui » à tout, comme le parfait idiot qu'il est en ce moment. En vrai, il a juste le gout de pleurer –un peu, voir beaucoup-. D'oublier –énormément-. Et de partir d'ici.
Le cadet des Mikoshiba sent que son cœur ne va pas tenir. Il part en miette et, il est désolé. Désolé d'être tombé sous le charme de cet ébène.

_ J'vais y aller. Tiens, j'te laisse ça pour le café. Souhaite-moi bonne chance !

Levant son regard doré vers ce corps large qui s'éloigne déjà, il ne peut croire ce qu'il entend. Comment pourrait-il lui souhaiter bonne chance !? …C'est, cruel.
Prenant une profonde inspiration, frottant son visage qui peut le lâcher à tout moment, il paie et se retire aussi de ce café qu'il connait bien.
A l'extérieur, attrapant son chandail, il enserre son cœur mort. Fixant le sol gris et mouiller, il est un peu –beaucoup- désorienté et mal en point.
En réalité, il n'a rien demandé, il a juste cru que son coup de cœur avait été partagé mais il n'en fut rien, il a juste reçu un coup. Un coup de plus. Un coup de trop. Un coup qui l'écorche gravement.

.

_ Momo' !? …Qu'est-ce que tu fais ici ?! Entre.

Laissant un passage plus grand pour l'invité surprise, Rin attend qu'un pas se fasse. Pas qui s'avance lentement pour laisser une tête percuter un torse.
Étonné, le mauve referme la porte et relève ce roux qui n'a pas l'air en forme et pour cause, des larmes se tracent déjà un chemin sur ses joues.

_ C'est rien, calme-toi. …Suis-moi.

Attrapant cette tête contre lui, il le guide jusqu'au salon et s'asseyant avec lui dans le canapé, il lui laisse son épaule pour pleurer.
C'est vrai, le cadet des Mikoshiba en profite un peu –même si sa peine est grande- mais, tout le monde sait qu'il a toujours eu un faible pour la famille Matsuoka.
Appelant le grand-frère à la rescousse –qui prépare le diner- le violet essaie d'atténuer ces pleurs qui lui enserrent le cœur.
Voir Momotarou Mikoshiba dans cet état est inhabituel et triste.

_ Qu'est-ce qui s'est passé !? …Dis-moi, le temps que ton frère arrive.

_ Je lui ai dit que j'étais amoureux de lui mais, …je sais que je n'avais qu'une infime petite chance pour qu'il accepte mes sentiments mais- Je…, c'est nul ce que j'ai fait, Haruka-senpai est quelqu'un de bien et je suis désolé mais…il a dit que j'étais une erreur. Je…, c'est ma faute mais-

_ Chut…, ça va aller.

Frottant le dos du rouquin, Rin essaie de calmer un peu sa douleur. Il ne dit pas que ce qu'il a fait est bien, de toute façon il n'était pas seul à décider ce soir-là mais…, le voir aussi mal lui donne envie de le protéger.
Levant les yeux vers Seijuurou, celui-ci se pose face à eux –sur la table basse- et tapotant les cheveux de son petit-frère, ça l'énerve. Là, tout de suite, il a juste envie de frapper le Yamazaki.

_ Oni-chan~

Seul ce mot réussi à faire comprendre une chose impossible. Attrapant son cadet, il le pose entre ses bras et le resserre fortement.
Là, d'autres pleurs arrivent. Des sanglots qui ne soulagent pas mais qui aident. Il a besoin d'évacuer toute cette souffrance que son cœur a reçu.
Agrippant le t-shirt de Seijuurou, ses plaintes réussissent à fendre l'âme des deux ainés, c'est deux mêmes ainés qui ne savent pas comment réparer le Momotarou « cassé ».
A l'instant, même Rin trouve que Sousuke a été trop abrupte avec lui, même s'il ne connait pas les mots qu'il a eus pour le rouquin. Il le connait assez pour dire que parfois ces mots sont trop durs.
En vrai, le Matsuoka ne sait pas quoi faire. Il y a Momo –ami et frère de son copain-, ensuite il y a Haruka –son meilleur ami- et il y a Sousuke –son autre meilleur ami-.
Entre ces trois-là, il est partagé et si chacun des trois rejettent la faute sur l'autre, Rin est persuadé que tous sont en tort.

_ J'en ai ma-rre de… d'être celui qui…- ai le cœur bri-sée. Je… …ça fait mal d'être re-jeté~

_ Je sais mais tu peux compter sur moi, sur nous d'accord !? On va pas te laisser tomber. …Ils ne te méritaient pas, Momo'.

_ Mais Gou-san était gentille et- …Sou-suke-senpai aussi~ …Je…, j'suis qu'un con !

Il est vrai que sa première déception amoureuse fut avec Gou Matsuoka, celle-ci l'avait rejeté préférant un Tachibana plus avenant et plus viril.
Resserrant sa prise sur son frère, un coup à la porte se fait au même moment.
Et alors que Seijuurou propose –invite- son cadet pour la nuit, Rin passe affectueusement une main dans les mèches oranges avant d'ouvrir à l'inconnu.
Prenant une profonde inspiration, le mauve ouvre la porte en espérant qu'il ne s'agisse d'aucune personne non-désiré –comme Yamazaki ou Nanase, car là, la bataille serait inévitable- et penchant le visage, il soupir.
Pourquoi est-il ici celui-là !? Il n'a pas été invité. Au contraire, il est toujours « évité » mais c'est pour le bien de tous.

_ Que fais-tu ici, Kisumi !?

_ Eh bien je passais dans le coin et comme il est heure de diner, j'me demandais s'il n'y avait pas une petite place à votre table.

Étirant un rictus reconnaissable, Rin pousse ce rose à l'extérieur de l'appartement et referme la porte derrière lui.
Sur le palier, un petit cliquetis se fait et observant son ami tout guilleret, il a envie de le frapper.
C'est simple, à chaque fois qu'il le voit, il a envie de le frapper simplement parce qu'il sourit trop et pour rien.

_ Désolé mais tu vas devoir aller autre part, chez toi par exemple. Là, c'est pas le meilleur moment pour t'avoir à notre table.

_ Oh, une dispute !? Qu'est-ce que tu as fait !?

Arquant un sourcil, IL n'a rien fait et pousse son ami pour cette insinuation dérangeante.
Pourquoi cela serait de sa faute si une dispute éclaterait entre eux !? C'est ridicule.

_ Non, c'est son petit-frère. Il n'est pas bien et il a besoin de nous. Pas d'un abruti que ne fait que dire des conneries en longueur de temps.

_ Un genre de réunion familiale en quelque sorte ! Ok alors je vous laisse. J'repasserais plus tard. Bonne soirée Rin-Rin !

Un poing percute un estomac et une porte claque.
Un rosé reste dans le couloir à se tordre de douleur tandis que Rin s'exaspère de ce surnom horrible qui le poursuit depuis l'enfance. …Un jour, il se promet de lui faire payer !
Barricadant l'appartement, son froncement de sourcil fait sourire le rouge sans qu'il ne le voie et quand la voix de celui-ci s'élève, il le fusille du regard –alors qu'il n'y est pour rien-.

_ Cet abruti de Shigino, un jour j'vais le tuer. …On passe à table, Momo oublie Sousuke de toute façon il n'était pas fait pour toi, t'es trop gentil.

Les deux frères acquiescent pour des raisons différentes et s'il essuie ses joues trempées de larme, il récolte aussi l'un des rares sourires de Rin.
Pourquoi !? Surement pour lui dire que tout va bien aller. D'ici quelques temps, ça sera de l'histoire ancienne et dans un espoir fou, le Matsuoka espère que tout rentrera dans l'ordre.
Recevant une fois de plus ce roux dans ses bras, il redevient maladroit dans ces cajoleries mais il sent également que ce roux en profite. Pourquoi toujours se frotter contre son torse !?
Sérieusement, ce garçon à un problème.

_ Arrête ça, abruti ! Éloigne-toi et va t'assoir.

_ Rin-senpai~ c'est si confortable.

Ça ne manque pas, un autre coup de poing est distribué. Il vient s'écraser sur le crâne du pauvre Momotarou et s'il masse sa tête endoloris, cela dessine également un sourire sur son visage.
Un sourire qui manque et qui ne peut pas être disputé.

_ Mikoshiba, garde ton frère en laisse. Il est encore plus chiant que toi !

_ J'vais prendre ça comme un compliment. Allez, asseyez-vous et Rin arrête de ronchonner t'es mignon.

_ La ferme ! Pose les plats et va te jeter par la fenêtre !

Un rire se montre alors –discret mais sincère- et si tous les deux fixent leur cadet, c'est parce qu'ils ont peur qu'il devienne fou.

_ Hé hé…, merci de m'accueillir, j'aime rester avec vous. Oni-chan te laisse pas faire !

.

Sa façon d'être stoïque est déroutante.
Il reste là. Ne bouge pas. Fixe un point inconnu.
On ne sait pas à quoi il pense, s'il réfléchit. On ne sait rien puisqu'il ne fait et ne dit rien. Il…, il a cette faculté de ne pas montrer ses émotions quand il le peut.
On a l'impression que rien ne le touche alors que c'est faux. Il a juste du mal à s'exprimer. Du mal à se faire comprendre mais pas pour tout le monde.

_ Bordel, dit quelque chose ! Je suis désolé, tu sais. Tellement. Je sais pas ce qui m'a pris et j'recommencerais plus jamais alors Haruka, dis-moi ce que j'dois faire pour que tu m'pardonnes.

Si le silence était une réponse alors cet ébène serait chanceux, malheureusement, ce n'est pas le cas.
Face l'un à l'autre, ils ne font que se scruter. S'étudier.
Puis attrapant les épaules du Nanase, il resserre sa prise comme si sa vie en dépendait. Comme s'il avait peur de voir disparaitre ce noiraud.

_Parle ! J'peux pas deviner. Dis-moi, comment faire pour que tu m'fasses de nouveau confiance.

_ … … . Commence par ne plus le voir.

_ C'est déjà fait ! J'lui ai dit que je voulais qu'il nous laisse tranquille. J'lui ai dit que c'était toi que j'aimais.

_ Tu as une drôle de façon de le prouver.

Le rictus qui se dessine à cette phrase est presque malsain, tellement il est terrifiant.
A ces simples mots, Yamazaki ne sait plus quoi répondre.
Il a joué au con. Il a invité par caprice Momo dans un petit bar, pour s'amuser –pour rire un peu- et finalement, il l'a amené dans un Love Hôtel. C'est arrivé comme ça.
Seulement quelques heures... .
Il avait voulu oublier une journée de travail et un message emmerdant. Il a donc appelé un ami qui craqué pour lui.
Maintenant, il s'en veut. Maintenant, il sait qu'il a fait la pire des conneries et il veut réparer tout ça.
Il a déjà reçu les sermons de tout le monde –ou presque- de Makoto surtout et ces paroles restent encrées.
« Tu l'as trahi par simple pulsion. Tu as joué avec tout le monde et tu t'demandes pourquoi il ne veut pas te voir !? T'es qu'un gros con. Haru ne mérite pas ça et tu ne mérites pas qu'il te pardonne ».
Il veut donner tort au Tachibana. Il veut garder Haruka. Il veut se faire pardonner son erreur d'une nuit.

_ Je sais… . Ça fait trois semaines que tu t'es réfugié ici, tu crois pas qu'il serait temps de rentrer chez nous !? Tu me manques, Haruka. J'ai besoin de toi… .

_ Tu me manques aussi mais qui me dit qu-

_ Jamais ! Jamais ! J'veux plus jamais te revoir pleurer.

Pour une fois qu'il parle, Sousuke le coupe.
Ayant trouvé refuge chez son meilleur ami, Haruka se traine depuis trois semaines, c'est vrai.
Il se lève, va à son travail, rentre, mange et se couche. Il ne fait rien d'autre. Ne parle pas. Ne se confie pas ou très peu.
En vrai, il a mal et a vraiment envie de se mettre en colère –même s'il l'a déjà fait-, envie de lui rendre la pareille mais…, lui contrairement à Sousuke, ne peut pas.
Il l'aime. Encore malgré ce qu'il lui a fait. Il a mal au cœur quand il s'imagine Yamazaki avec un autre que lui mais, d'une certaine manière, il est aussi soulagé de le voir revenir vers lui.
Il se dit que peut-être…, peut-être que c'est « je t'aime » sont encore sincère, eux.
Dans les bras du brun, sa tête reposant sur cette large épaule, Haru ne bouge pas. Ne fait aucun geste et pourtant, il retrouve un certain réconfort là. Une certaine chaleur qui lui manque.
Serré au maximum, il va étouffer mais, le brunet n'a pas l'intention de le laisser partir. Pas encore une fois. …Ce soir, il veut le ramener chez lui. Chez eux.
Ce soir, Yamazaki veut fermer cette parenthèse qu'il a lui-même ouvert. Il veut récupérer ce qu'il ne veut pas perdre.

_ D'accord mais…, il me faudra un peu de temps.

_ Tout ce que tu veux. Je suis un gros connard et j'te promets de ne plus te faire souffrir.

_ Ne promet rien et arrête d'en parler si vraiment ça ne comptait pas et si tu veux que j'oublie.

Un signe de tête accepte gentiment la proposition et si Sousuke garde précieusement ce visage entre ses mains, c'est parce qu'il a eu peur de le perdre.
Et parce qu'il a envie de l'embrasser. Envie de gouter à ces lèvres faites pour lui.
Doucement, il se penche, approche de cette bouche tentante et s'il effleure ces deux bouts de chairs, le Nanase s'éloigne exprès.
Il ne veut pas lui donner une victoire facile. Ça ne le sera pas et il veut lui faire comprendre.

_ On rentre mais avant laisse-moi le dire à Makoto.

De nouveau un hochement de tête se fait et si Sousuke n'a pas réellement envie de voir s'éloigner cet ébène, l'autre ne lui laisse pas le choix.
Quittant le salon, Haruka retrouve un couloir puis une cuisine. Là, il observe les deux personnes chez qui il a trouvé refuge et s'asseyant près d'eux, il leur explique avec des mots simples et des phrases courtes.
Il dit « au revoir ». Il dit « merci ». Il dit « je l'aime ». Et si Gou le soutien, Makoto –lui- doute de la sincérité du brunet.
Plus jamais il ne veut revoir son meilleur ami souffrir autant !

[…]


Fini.

Alors, que pensez-vous de ce projet!? De la mise en page!? De la manière de voir les choses!? Si des zones de "flous" se montrent, c'est normal aussi.

Si des questions vous viennent n'hésitez pas, je n'ai encore jamais mordu -enfin si mais jamais méchamment-. Les pairing!? -Je sais, ce ne sont pas les plus connus-

Dite-moi vos appréciations, et ce que vous attendez peut-être de la suite des événements.

L.