Bonsoir à tous, chers Enfants de la Mère Impie. Notre Mère Adorée a entendu vos prières, et se chargera de tuer qui vous voulez, de la façon qui vous enchante le plus ! Le but de cette fic est simple : laissez un sacrement noir par reviews, et je m'arrangerais pour que les personnages de Skyrim de votre choix trouve une mort qui vous amusera le plus.

Vous avez 3 assassins au choix : Nazir, Babette, et mon propre personnage Anoïa.

La Mère de la Nuit attends vos prières, et sachait que même l'Enfant de Dragon est un personnage que vous pourrez tuer, si ça vous intéresse.

Pour des précisions, n'hésitez pas à m'envoyer un mp.


« - Qui êtes-vous ? demanda Astrid à la personne qui l'avait devancé dans la mort de Grelod la Douce.

La silhouette encapuchonné éclata d'un rire presque hystérique et fit tomber sa capuche, dévoilant des traits elfiques, proche de ceux d'un dunmer. À la différence que la fille, parce qu'il s'agissait d'une demoiselle de tout juste vingt ans, dans l'opinion de la Chef de la Confrérie Noire, donc à la différence des dunmers, cette personne avait une peau couleur caramel, semblable à celle des rougegardes. Quant à ses yeux, c'était deux orbes d'or pur brillant de quelque chose qui fit frissonner la femme.

- Qui je suis ? Je porte bien des noms, mais vous pouvez m'appeler Anoïa, la personnification de la démence, la Folie faîte femme… Je suis la fille de Sheogorath. »


La mission la plus stupide qui soit...

Très sérieusement.

Par Sithis ! Elle était celle qui avait tué l'Empereur Titus Mede II ! L'Oreille Noire de la Confrérie Noire !

Anoïa se massa le nez.

Quand elle aurait reçu le paiement de la mission, elle tuerait le commanditaire, tant pis si la Mère de la Nuit n'était pas contente.

Elle allait devoir trouver un moyen de tuer Ulfric Sombrage avant que Tullius l'exécute.

Comme elle n'avait pas de plan à ce sujet, elle avait dû improviser.

Résultat : Sa cible était juste en face d'elle, mais elle était bien partie pour être exécutée, elle aussi.

Le chariot de prisonnier passa les portes d'Helgen. Un sourit blasé étira les lèvres de la jeune elfe. Le billot était là, prêt à accomplir son office.

« Sithis, me détestez-vous tant que ça ? » s'interrogea-t-elle.

Le chariot s'arrêta et bientôt, tous les prisonniers descendirent. Elle porta une main à sa bouche et recracha le plus discrètement possible une lame de rasoir qu'elle avait caché là. On fit l'appel des prisonniers, et son tour arriva.

Elle se félicita d'avoir songé à se peinturluré sa peau avec de la cendre, parce que sinon, elle aurait eu droit à touuuuuuuuut un tas de question dérangeante.

- Vous avez pas l'air d'être sur la liste, qui êtes-vous, et d'où venez-vous ? fit le légionnaire devant elle.

- Anoïa, de la maison Telvanni ! Dunmer originaire de Morrowind ! Je devais rejoindre le prestigieux maître Neloth à Solstheim, quand je me suis fait attaqué par vos confrères au niveau de Faillaise, et accusé de façon honteuse de revendre du skooma et du sucre lune !

- Maison Telvanni ? fit Tullius, curieux.

- Je porte quoi, d'après vous !? L'armure de la Morag Tong ?

Tout le monde regarda l'étrange robe qu'elle portait. En rentrant, elle devrait penser à remercier Babette pour le cadeau, décidément, c'était utile d'avoir la robe des mages de la maison Telvanni entre ses mains, à cet instant précis, parce qu'on la détacha.

- Hmph ! Puisse les Cathartes vous maudire pour ce que vous m'avez fait ! siffla Anoïa en s'éloignant, malgré les excuses du général de guerre impérial.

Au détour d'une rue, elle se cacha. Utilisant une sort d'invisibilité, elle se camoufla ainsi des yeux de tout le monde, et revint au pas de course vers les sombrages sur le point d'être exécuté. Elle se glissa derrière Ulfric, toujours invisible. Elle se redressa et souffla à l'oreille de sa future victime :

- La Mère de la Nuit réclame ton sang, Ulfric Sombrage.

Avant qu'il ne puisse donner l'alerte, Anoïa lui trancha la gorge.

Le corps du prisonnier tomba sans vie à ses pieds.

On allait l'attaquer, quand un rugissement fendit le ciel.

Baoum !

Par Sithis ! C'était quoi ce truc, sur la tour !? Ce ne pouvait toute de même pas être un dragon !?

Anoïa ne chercha pas à en savoir plus !

Profitant de la panique et de la confusion, elle quitta Helgen sans demander son reste.


- Ehehehehhe !

Anoïa retira son manteau de voyage et respira l'air glacial du nouveau Sanctuaire de la Confrérie Noir. Le rire de Cicéron, le gémissement des quelques prisonniers, Nazir et Babette racontant leurs derniers assassinat.

- Je dois aiguiser ma lame... la rendre brillante, éclatante et si... meurtrière...

- Cicéron, si tu ne fermes pas ce moulin à parole qui te sert à parler, j'utiliserais ton sang pour huiler le cercueil de la Mère de la Nuit ! gronda Anoïa en avisant l'impérial en train de raconter des inepties devant un cercueil de métal.

- Ouuuh ! Bon retour au Sanctuaire, Oreille Noir ! Cicéron serait ravi d'en apprendre d'avantage sur votre dernier contrat !

- Quiconque prononcera le nom d'Ulfric Sombrage aura ma dague en travers de la gorge.

- Hmph... Vous êtes de méchante humeur, Oreille Noir.

- Et tu ne fais rien pour l'arranger, toi, le Bouffon de Sithis !

- Cicéron n'est que l'humble gardien fou de notre Mère adorée !

Anoïa ferma les yeux, compta jusqu'à trois et respira profondément, avant d'aller vers le cercueil de métal, et posa un genou devant.

- Je vous écoute, Mère Impie, souffla-t-elle.

« Reposes-toi mon enfant, je n'ai entendu aucune prière, pour l'instant. » fit la voix décomposée d'une femme dans sa tête.

Anoïa embrassa le bas du cercueil, puis se leva.

- Je vais me coucher. Et si je t'entends rire, je te coupe la langue, Cicéron, soupira l'elfe en se tournant vers le gardien du cercueil de la Mère de la Nuit.

Cicéron eut un rire discret, et Anoïa prit ça en un assentiment.

En descendant l'escalier, elle trouva un rougegarde dans une tenue typique des guerriers et une petite bretone aux yeux étrangement brillants.

- Ah ! Oreille Noire ! On regrette d'avoir laissé Cicéron en vie ? fit le rougegarde avec un sourire. C'est pour ça que je déteste les amuseurs de bas étages... surtout les Bouffons comme lui...

- Contrairement à toi, Nazir, j'aime les fous. Et Sheogorath ne me l'aurait pas pardonné si je l'avais tué, soupira Anoïa.

- Tu es l'Oreille Noire, une apôtre de Sithis... et pourtant, tu embrasses la cause d'un deadra... ma chère Anoïa, j'adore ta façon de servir notre Mère adorée ! sourit la gamine.

- Depuis combien de siècles est-ce que tu embrasses la non-vie que tu mènes, cadeau aux mortels de Molag Bal, Babette ?

- Je ne suis qu'une pauvre enfant sans défense, oh décadente fille de Sheogorath ! fit innocemment la petite.

- Et Nazir faisait de la danse du ventre à Sentinelle avant de rejoindre la Confrérire Noire !

- He ! Je te permets pas ! s'offusqua le guerrier.

Les deux femmes lui tirèrent la langue.

- Je vais aller chasser, je commence à avoir faim. Bonne soirée, les jeunes ! salua Babette en se levant.

- On se voit demain, Babette, chasse bien, saluèrent les deux autres.

Et la petite bretone s'en alla en chantonnant.

- Soit de retour avant l'aube, c'est mauvais pour ta peau de rester trop longtemps au soleil. Et je crois que la dernière fois, tu as quelques peu énerver les Volkihar, avertit Nazir.

- Je ne suis qu'une pauvre petite fille, qui songerait à m'accuser de quoique ce soit ! répliqua Babette avant de passer la porte du Sanctuaire.

Anoïa eut un petit rire et salua Nazir avant d'aller au lit.


Dans sa chambre, elle se débarrassa de ses vêtements et pénétra dans le bain d'eau glacial dans la pièce attenante, afin de se débarrasser de la cendre.

Une elfe avec la peau aussi sombre que celle d'un rougegarde, ça faisait toujours louche, et elle avait eu toujours des soucis à cause de cela, se faisant traité de tous les noms au moindre coin de rue.

Elle n'y pouvait pas grand-chose, elle était telle que son père Sheogorath l'avait faîte.

Elle n'était qu'Anoïa, la fille du Prince de la Folie.

- Oh... j'ai envie de fromage... marmonna-t-elle brutalement.

Elle joua un instant avec ses dreadlocks, profondément perdu dans ses pensées et haussa les épaules.

- Le fromage attendra demain.