Bonjour tout le monde !

Voici une nouvelle fic que je suis entrain d'écrire (trois chapitres d'écrit pour le moment -ah non- le troisième est en cours)

History : Les scènes se déroulent à notre époque. Un virus mortel s'est propagé dans la planète, les Hommes se transforment en zombies.

Vous l'aurez compris, je reprends le thème de "The Walking Dead" mais avec les personnages de "Supernatural".

Les perso ne m'appartiennent pas -hélas- et, non, pour le moment l'apparition des perso de "TWD" n'est pas prévue au programme.

Aparté : Le personnage principal, et vous le verrez très vite, c'est mon Dean chéri. Cependant, je vous préviens de suite, le but de cette fic ne se concentre pas sur le virus en lui même... (Bon, j'avoue encore ne pas avoir d'idée précise sur la suite - vous verrez bien en même temps que moi, nàh). Mais, je peux d'ores et déjà vous dire qu'il y aura du Destiel (Forcément !).

Bref, des reviews ne font jamais de mal (que du bien) et me permettra de -pourquoi pas- envisager la suite selon vos dires !

Bonne lecture,


:...: PROLOGUE :...:

La nuit était tombée depuis plus d'une heure.

Tout était calme, trop calme pour que les survivants se sentent en sécurité.

Aucun chant d'oiseaux ou de hiboux pour éclairer la lune noire de la sombre soirée.

Ils s'emmitouflèrent dans un coin, se réchauffant au mieux durant cette rude saison d'hiver.

Dans ce lot, un homme châtain, au visage carré, svelte et musclé, se tenait contre le mur guettant le moindre bruit suspect. Puis, il se laissa aller au sommeil, oubliant un instant le monde qu'est devenu un vrai merdier.


- Dean ? murmure une rousse en se penchant vers l'homme.

- Mmh ?

- Il fait jour, nous devrions reprendre la route.

Le fameux Dean se lève en étirant ses muscles endoloris par sa position. Puis, il jette un coup d'oeil à travers la seule fenêtre du bâtiment et empoigne une dague en se tournant vers ses congénères.

- Bien, Charlie et Sam, vous faites le tour de la bâtisse.

La rousse, Charlie, hoche la tête en serrant le bras d'un homme grand aux cheveux longs, Sam, et ils s'éloignent armés vers la porte blindée.

- Jo, as tu eu le temps de faire un tour dans ce hangar ?

- Nope' mais Ellen s'en charge en ce moment à l'étage. répond une jeune fille blonde.

Dean balance sa tête de haut en bas et porte son attention sur l'homme le plus âgé de la troupe.

- Bobby, peux tu emballer les affaires ? On part dans vingt minutes.

- J'le peux, gamin.

- Ash, tu viens avec moi, on fouille le rez de chaussé. Jo, tu rejoins Ellen, je ne veux pas que l'un de nous se retrouve seul, ok ?

Les survivants présents hochent la tête et s'affairent à leur tâche tandis que Ash, un homme maigrichon au style rockeur, et Dean scrute la pièce adjacente. Une ancienne cuisine composée de tables et de chaises renversées, une vraie désolation.

- Tu as une idée sur notre prochaine destination ? demande Ash.

- Le camp de réfugiés à Washington.

- T'en es sûr, mec ? Voilà plus d'un mois qu'on arpente les routes et on a croisé, quoi, une vingtaine de vivants tout au plus.

- T'as une autre idée ?

- Non mais Washington comporte 650 000 habitants alors imagine le nombre de bouffeurs de chairs qu'on risque de croiser.

Dean pose une boite de conserve vide et entreprend de fouiller les placards. Ash s'attaque aux cartons posés à même le sol.

- Je sais, Ash. Mais si il y a un camp de réfugiés alors ils les auront détruits.

- Bon sang, Dean, on vient de quitter Atlanta parce qu'ils n'ont pas su protéger le camp. Pourquoi crois tu que ce sera différent ?

- Parce qu'ils étaient incompétents !

Dean ferme le dernier placard en maugréant et s'installe près du rockeur pour fouiller les cartons. Ce dernier en sort une BD "Boule et Bill" et la dépose sur une table tenant encore debout.

- Je te l'accorde mais je ne veux pas me jeter dans la gueule du loup. Putain, 650 000, vieux !

- Je. Sais. Tu crois que ça m'enchante, moi ? On n'a pas le choix, Ash. On ne peut pas continuer notre chemin, un jour ou l'autre, ces bouffeurs seront trop nombreux et on périra.

Ash frappe le dernier carton d'un coup de pied avant d'emprisonner le livre dans ses bras.

- Monde de merde, j'me demande pourquoi est ce qu'on se bat encore…

- T'es sérieux ? ASH ! Regarde moi ! On se bat parce que le monde va changer, on reprendra le contrôle, on bousillera ce satané virus de mes deux et on retrouvera une putain de normalité dans ce monde de merde, ok ?

Ash hoche la tête et s'éloigne vers une autre pièce. Dean se relève et le suit en soupirant. Un ancien garage. Ash sourit et s'approche d'un véhicule.

- Putain, un 4x4, mec ! On pourrait s'en servir, non ?

- Si t'arrives à le démarrer.

Ash fouille et s'attelle à la tâche. Dean suit son exploration en cherchant dans des boîtes à outils. Il trouve une petite masse et l'accroche à sa ceinture.

- Y'a rien d'intéressant ici, j'espère que tu vas réussir à démarrer ce machin.

- C'est un Land Rover, mon vieux. Un sport en plus.

- Tu te démerdes avec mais je veux qu'il roule. Je vais chercher Bobby, il va t'aider.

- D'accord, patron !

Dean s'éclipse et rejoint Bobby qui termine de boucler le dernier sac.

- Bobby, Ash a trouvé un véhicule, vas l'aider. Je veux que vous le mettiez en marche, ce sera plus rapide que l'espace.

- On abandonne l'Impala aussi ?

- Ca va pas non. On ne touche pas à mon bébé.

Bobby lève les bras en souriant avant de disparaître à l'endroit que Dean vient de quitter. Sam et Charlie apparaissent à nouveau. Sam laisse son pistolet sur la table avant de le rejoindre à grandes enjambées.

- Rien d'inquiétant à l'extérieur. Tu veux qu'on élargisse nos recherches ?

- Non, c'est bon. Ash et Bobby essayent de faire démarrer un 4x4, on le remplacera contre l'espace.

- Washington alors ?

Dean hoche simplement la tête, Sam en fait de même.

- Dean-o, où est Jo ?

- En haut avec sa mère, va les rejoindre. Dès que le véhicule sera en marche, on se barre, ok ?

- D'accord !

Charlie monte les escaliers et Dean et Sam se retrouvent seuls. Ce dernier s'installe sur la seule chaise de la pièce et entreprend de nettoyer son arme à feu, une belle Beretta 92, pistolet semi-automatique silencieux. Dean entreprend la même chose mais sur son Desert Eagle 357 magnum. Une belle bête.

- Tu es persuadé que c'est la bonne solution Washington ?

- Merde, Sammy, tu as une autre idée ? Parce que je suis preneur sinon !

- C'est juste, bon sang, tu te rends compte qu'on se jette dans une ville qui possède plus de 500 000 habitants ? On va droit vers la mort si tu veux mon avis.

Dean lui jette un regard noir et cesse tout mouvement.

- On va droit vers la mort à chaque pas ! Bob m'a dit qu'un camp de réfugiés se situait là-bas, alors on tente. A moins que tu veuilles continuer à errer ?

- Tu es prêt à croire un vieux alcoolique aigri ?

- Je suis prêt à croire toutes personnes vivantes, Sam. Son groupe allait dans cette direction, je veux prendre la même.

- Ca n'a rien à voir avec Emilie ?

- Emilie ?

- La belle brune qui les accompagnait ? Tu sais, la fille avec qui tu as couché ?

- Ah ! Elle. Non, rien à voir.

Sam lève un sourcil tout en souriant. Dean murmure dans sa barbe tout en nettoyant avec délicatesse le canon.

- Ecoute, p'tit frère, ce que je veux, c'est sauver la vie de notre groupe et je reste persuadé que Washington est notre meilleur chance, ok ?

- Ok, Dean. J'ai confiance en ton instinct.

- Mais c'est vrai que ça ne me déplairait pas de recroiser la belle Emilie.

- J'm'en doutais ! Cochon va !

Ils rigolent en remontant leur arme et un silence agréable s'installe entre eux.

- Nous avons trouvé de quoi manger et de quoi nous tenir chaud. déclare Ellen en descendant les dernières marches.

- Une vraie mine d'or là haut. avoue Jo en prenant la main de Charlie.

- C'est parfait.

Dean se lève en plaçant l'arme dans son étui sur sa ceinture et empoigne sur son épaule les sacs que Bobby vient de remplir.

- Je remplis la voiture et…

Le bruit d'un moteur emplit l'air et Dean sourit.

- Allez, hop', on se barre de ce trou !