Titre: Pétage de Mythes.

Auteur : SweetheartSlavery.

Résumé: Série d'OS mettant en scène nos héros dans des situations autant improbable que comiquo-dérisoire.

Couple: Possibilité de discret Royed. Mais très discret.

Disclaimeur : Beuwah, aucun personnage n'est à moi. Par contre, la connerie sans limite, c'est une possession personnelle, mais j'hésite encore à savoir si je peux m'en vanter.

Note (1) : Cette fiction n'est qu'un caprice au combien personnelle de ma part pour tenter de redonner des couleurs à la vie d'un certain bout de paradis, qui, malheureusement ne se confie jamais assez, et comme on ne peut pas forcer les gens, je convertie mon inutilité en talent pour tenté d'édulcorer un peu ses tourments. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et je n'ai que ce que j'imagine.

Note (2) : Risque de légers spoilers. Je préfères prévenir, on sait jamais.

« Il n'est pas de plus grand plaisir que d'écrire, quand on la bon destinataire. » [Catherine Cusset]


Blond, de taille, disons moyenne pour éviter le mot interdit, les cheveux attachés en queue de cheval, les mains dans les poches, triturant sa montre-gousset gravé à l'écusson de l'armée, le FullMetal, bien que n'ayant plus que de métal sa jambe droite, se hâtait de rentrer chez lui.

Chez lui, c'est-à-dire, à l'appartement qu'il partager avec son homme depuis à peu près deux ans, appartement dans lequel son homme était seul depuis deux heures, et il ne savait pas pour qui ou quoi il craignait le plus : l'humain ou l'immeuble.

Parce que oui, son homme, le sien et certainement pas le vôtre, était du genre catastrophique. Ça, peu de personne le savaient, et Edward Elric pouvait se vanter d'en faire parti, voyez-vous. Car bien que décoré pour service rendu à la nation, ayant tué pas moins de deux homonculus, ayant vu la vérité sans rien de perdre qu'il n'ai récupéré, ayant pris du grade en moins de temps qu'il en avait fallu à Edward pour achever sa croissance, avec une prestance et un charisme sans limite, une chevelure toujours coiffé dans un style saut-du-lit-après-nuit-d'amour-torride , deux onyx profondément sensuel en guise d'yeux, des lèvres fines et tout un tas d'autres attributs distribué a la pelle par les dieux, il semblait que Roy Mustang avait aussi hérité de la case « pas aidé de ses dix doigts » par une vil sorcière, qui à la réflexion faite, avait carrément et certainement due lui renverser la marmite de potion « je ne serait pas doué pour autre chose que claqué des doigts ou tenir un stylo pour signé des papiers» sur la gueule.

En résumé, Roy Mustang, le grand le beau, le fort, le quasi indestructible Roy Mustang, était un boulet, un pure, un vrai, un cent pour cent et certifié origine contrôlé, le cachet de la poste faisant fois et figurant sous la date de péremption à consommé avant le : voir date indiqué sur la fesse gauche, en dessous du tatouage « Hello Kitty ».

Comprenez donc que le jeune Elric avait peur de deux choses l'une : devoir amener le brun à l'hôpital se faire recoller un morceau, ou bien recoller les morceaux de l'appartement. En espérant bien sur que les deux ne se produisent pas, car il aurait été véritablement peu pratique de devoir chercher un morceau de Roy parmi la diversité et la variété des morceaux d'appartement. Après avoir monté les marches quatre à quatre, et ce malgré les trois étages, il arriva devant une porte, intacte.

Au moins, il n'a pas fait péter l'appartement. Enfin, pas encore.

Il ouvrit la porte et constata que tout semblait « normal ». Pas de d'objets insolites à des places improbables dans l'entré, pas de guerre civile de coussins en rébellion contre l'état-major canapé haut gradé du chef-lieu salon, par d'orgie de couette et d'armoire dans la chambre. Pas d'inondation non plus, quoi que Roy était un peu comme un chat, se décrasser, c'est bien, les cochonneries sous la douche, dans le bain, d'accord, mais il n'était pas du genre à restait se prélasser sous la douche. L'eau était son ennemie celle qui faisait toujours arriver le mot interdit dans la conversation.

Il ne restait donc que la cuisine. Et avant même d'avoir poussé la porte, Edward Elric fut pris d'un sentiment de panique. Et son sentiment ce confirma quand il ouvrit enfin celle-ci.

Edward Elric fit un tour de la pièce du regard, puis un autre, et encore un autre, croyant rêver devant le sort de sa belle et précieuse cuisine, refit un énième tour d'horizon en se pinçant vigoureusement le bras. Mais non, toujours le même spectacle de désolation qui s'offrait a lui.

Ce qui devait être à l' origine de la création de cette apparemment une cuisine, tenait désormais plus d'un centre d'expérimentation culinaire qu'autre chose. La majorité pour ne pas dire la totalité des placards et tiroir étaient ouverts et leur contenu dispersé comme au grès non pas du vent mais plutôt d'une tornade, occupant sans mal l'espace du plan de travail et du sol ou toute surface sur laquelle ne serait-ce qu'une petite cuillère pouvait tenir.

Si le bordel c'était résumé a un éparpillement d'ustensiles culinaire, encore, ça aurait était, mais il semblait que ceux-ci avait invité des amis ingrédients a l'orgie dont était victime la cuisine. Ainsi le lait rencontrait le jus d'orange, dans un coin un triple homicide sur la personne de trois tomates avait eu lieu, un massacre qui aurait fait pâlir le brave Scar dans sa période la plus sadique et irrationnelle tant les pauvres légumes avait était éparpiller ça et là, baignant dans leur jus.

Une espèce de patte gluante et affreusement répugnante dégoulinait de l'évier s'étalant un peu par terre, et le peu de farine qui n'avait pas donner « vie » à la chose visqueuse reposait en petit tas sur le plan de travail, entourait d'une mer de soda sur laquelle naviguait pas moins d'une bonne douzaine de navire de coquille d'œuf vide, leur contenu jaunâtre eux même reposant dans un saladier à quelque miles de cela.

Et au milieu de ce carnage sans nom, ce qui devait être son amant se tenait les bras ballants avec un petit sourire d'excuse. Un peu de la pate visqueuse occupant désormais l'évier avait atterrie par l'opération du saint esprit dans ses cheveux, et un peu sur sa joue gauche.

Son tee-shirt sûrement bleu avait fait la guerre culinaire, lui aussi, tant est si bien qu'on pouvait presque y lire la liste de ce qui devait et aurait dû être dans le frigo. Quant à son pantalon noir, c'était un lointain souvenir tellement la farine occupait le tissu.

« - euh, j'ai essayé de faire à manger. »

Edward se plaqua la main contre le front. On ne pouvait pas être Roy Mustang, Générale de Brigade à temps perdu, Beau gosse a temps partiel, petit ami d'Edward Elric à plein temps ET savoir faire la cuisine.