Coucou tout le monde ! Je dois vous avertir que cette fic est assez inhabituelle dans le sens où il n'y a pas d'histoire, c'est plutôt une suite de réflexions sur cet univers que nous aimons tant, celui d'Harry Potter. J'ai longuement hésité à la poster, je ne savais pas si ça pouvait intéresser des lecteurs de fanfics ou pas, je vous laisse juges.

Bonne lecture !


J'ai toujours vu la pensine de Dumbledore comme une métaphore de l'écriture. Quand il a un trop plein d'idées en tête, l'auteur les couche sur le papier. Le stylo c'est la baguette, l'encre les pensées.

Je trouve ça presque dommage que les Sorciers aient recours aux pensines, en tout cas d'un point de vue littéraire. Un esprit tel que celui du directeur, fourmillant d'idées plus brillantes et farfelues les uns que les autres, aurait pu être à l'origine d'œuvres plus que colorées.

Mais peu d'imagination chez les Sorciers. Quelle place reste-t-il au Rêve lorsqu'on vit au sein même d'un rêve, d'un monde littéralement magique ?

Les Sorciers sont naturellement blasés, rien ne leur paraît incroyable car tout leur semble possible. Les Sorciers sont rarement émerveillés.

Par contre je suspecte certains auteurs moldus d'être en réalité des nés-moldus. Un né-moldu n'a pas été élevé dans cette ambiance de conte de fées, il a donc pu apprendre à les aimer. Je crois que j'en suis un bon exemple, Hermione encore plus.

Un né-moldu est avide de connaissances, de magie. Cette avidité est positive, car si son essence est de prendre, elle nous amène à produire, créer. Nous nous donnons totalement à ce monde, comme un auteur se livre entièrement quand il écrit.

Toutefois cela n'empêche pas les sorciers, Luna en est le meilleur exemple : fille de deux Sorciers qui brillent par leur originalité et leur soif de découvertes ! Si nous connaissons Xenophilius il ne faut pas perdre de vue que la mère de Luna est morte à cause d'une de ses expériences qui a mal tourné.

Au contraire Ron, même si je l'adore, est totalement dépourvu d'imagination. Oups j'espère qu'il ne lira jamais ça !

Ce manque est un mal répandu chez les Sorciers si j'en juge par la pauvreté du rayon romans de la bibliothèque de Poudlard. De la même façon nous n'avons aucune matière littéraire, hormis l'Histoire de la Magie.

L'enseignement à Poudlard est très scientifique, les Potions s'apparentent à de la chimie, l'Étude des Runes à des maths, en dehors de ça nous étudions la Botanique, l'Astronomie… Encore et toujours des Sciences.

Personnellement je trouve que ça manque, nous perdons quelque chose d'important : à travers l'étude de la littérature nous étudions le monde qui nous entoure, la société. Mais bien sûr on en revient au point de départ, sans littérature sorcière, quelle littérature étudier dans une école de sorcellerie ?


Bon. J'ai très très peur que vous me preniez pour quelque d'hyper prétentieux, qui divague complètement. Ce n'est pas du tout le cas, je vous rassure ! :D

Je vois cette mini-fic comme une digression d'Harry. L'aspect décousu est venu naturellement mais c'était voulu, Harry écrit son journal en suivant le fil de ses pensées, il note ses réflexions comme elles lui viennent. Cette fic m'a également permis de mettre au clair certaines réflexions que je m'étais faites sur le monde d'Harry Potter, tout est parti de la pensine.

D'ailleurs je crois que finalement mon point de vue n'est pas aussi noir que celui d'Harry, qui est très pessimiste sur la capacité d'invention des Sorciers, au contraire ça m'a permis de vraiment réaliser que peu importe la vie qu'on mène, il y a toujours de la place pour l'imagination. Mon Dieu je n'en reviens pas d'avoir écrit une phrase aussi niaise x)