Auteur : Suck-mii-Style

Genre : Voyage Temporel, Romance, Aventure, Suspens...

Disclamers : Les personnages de J.K.Rowling ne sont pas à moi, par contre les autres si ! Je tiens beaucoup à mon Chris !!!

Note de l'auteur : Fic abandonnée il y a un an, reprise aujourd'hui, lundi 25 février 2008 pour je ne sais combien de temps. Correction des chapitres et de petites erreurs, un nouveau chapitre ne devrait pas tarder, quand aux autres il faut que je prenne mon courage à deux mains et que je réécrive.

Coup de coeur : Retrouve moi de Lunapix, Slash Harry/Drago et Ron/Blaise.

Chapitre 1 : Les révélations de Tante Pétunia

Un matin, alors qu'Harry, le regard vitreux et le visage triste, se promenait dans le parc de Magnolia Crescent, il vit qu'un des arbres portait une inscription qu'il n'avait pas vu l'été dernier. Il s'en approcha et essaya de déchiffrer ce qu'il y était écrit : Amélia T. Dudley D. entouré d'un coeur. Harry crut halluciner : se pouvait-il que Dudley aime enfin quelqu'un dans sa vie ? ou bien était-il aimé d'une fille qui lui déclaré tout simplement sa flamme ? Non, c'était impossible ! Et pourtant l'écriture sur l'arbre était une preuve. Après tout il pouvait bien s'agir d'un autre Dudley même s'il n'en connaissait pas d'autres à ce jour. Décidant que ce n'était pas ses affaires, il fit demi-tour pour rentrer au 4, Privet drive. Harry habitait chez son oncle et sa tante Mr et Mrs Dursley et ayant pour cousin un garçon très enveloppé. Il habitait chez eux car ses parents étaient morts en voulant le protéger d'un puissant sorcier. Harry n'était pas un simple garçon mais il était un être hors du commun. On le nommait "le survivant" dans le monde de la sorcellerie car c'était la seule personne qui avait pu résister à l'un des sorts -L'Avada Kedavra, le sortilège de mort- que lançait le plus grand mage noir de tous les temps : Voldemort. Quand ce dernier lui avait lançait le sort, il n'avait fait que rebondir sur Harry et se retourner contre le tueur. La seule marque qui restait à Harry était une cicatrice en forme d'éclair. En tirant un coup de pied dans un caillou, il crut apercevoir une tâche orange qui défilait à une vitesse entre deux buissons. Il sortit sa baguette et la pointa sur le buisson, s'en approcha et un cri l'arrêta :

- Tu es fou ! Range ça et vite ! Il se retourna pour voir qui l'interpellait et découvrit que c'était la vieille Mrs Figg.

- Mrs Figg ? Heu... oui d'accord ! Harry rangea sa baguette dans son pantalon en jean.

- Non mais ça va pas ? Qu'est-ce que tu essayais de faire avec ta baguette ? T'attirer des ennuies ?

- Non, non, c'est juste j'avais cru voir une tâche orange mais... ce n'est pas grave !

- Une tâche orange ? Sa devait être ce maudit chat que je vois traîner partout dans les poubelles à la recherche de quelque chose à manger. Je te cherche depuis que tu es rentré chez ton oncle et ta tante mais à chaque fois que je vais sonner chez eux ils me disent que tu es partis ! Ce n'est pas bon pour toi de sortir de chez eux avec le retour de Tu-Sais-Qui !

- Mais pourquoi me cherchez-vous ?

- Oh, je veux simplement savoir comment tu vas depuis... tu sais depuis... ce qui c'est passé il y a un mois.

- Ah ! et bien je vais très bien merci, il est temps que je rentre chez mon oncle, je n'ai toujours pas pris mon déjeuner et ils doivent certainement m'attendre.

- Inutile de les chercher, ils sont partis il y a trente minutes environ.

- Partis ? Où ?

- Je ne sais pas mais ils m'ont dis qu'il fallait que je m'occupe de toi.

- Ah bon ? et pour combien de temps ? Harry s'inquiétait de plus en plus. Il espérait qu'il n'allait pas passer toute la journée avec Mrs Figg qui n'allait faire que de le mettre mal à l'aise. Il n'aimait pas trop cette vieille femme qui à chaque fois qu'il allait chez elle, lui montrait les photos de ses chats.

- Ils reviendront vers 15h, donc je présume que je dois aussi te donner à manger. Est-ce que tu aimes les saucisses grillées au barbecue ?

- Heu oui ! Je n'avais jamais vu de barbecue chez vous ! Depuis quand en avez-vous un ?

- Depuis le début des vacances. Alors ça te dit des saucisses au barbecue avec du lard ?

- Oui ! Harry espérait seulement qu'elle n'allait pas lui parler de Dumbledore car à chaque fois qu'il y pensait il ne pouvait retenir ses larmes et il ne souhaitait pas se donner en spectacle.

- Bien, alors rentrons chez moi ! Ils marchèrent ensemble en silence jusqu'à la petite maison toute délabrée qu'appartenait à Mrs figg. Quand ils arrivèrent devant la porte, Mrs Figue tourna la clef, poussa la porte et fit entrer Harry. En entrant, il sentit l'habituelle odeur de chou qui régnait dans la pièce. Puis il stagna sur place ne sachant quoi faire.

- Assieds toi mon garçon et regarde la télé le temps que je dresse la table dehors et que je fasse griller les saucisses et le lard et tu pourras venir manger.

- Vous ne voulez pas que je vous aide ?

- Tu fais comme tu veux et pour tout avouer c'est vrai qu'un peu d'aide serait le bienvenue !

- OK, heu... par quoi je commence ?

- Va donc chercher les assiettes, les couverts et les verres et dépose-les sur la table blanche que tu vois dehors !

- D'accord ! Pendant qu'Harry s'exécutait, Mrs Figg sortit du frigo la viande ainsi que le déjeuner de ses chats. Elle prit la boîte d'allumettes et alla dehors allumer un feu. Elle y déposa la viande et fut interrompu par Harry, qui essayait de ne pas faire tomber les verres :

- Excusez moi Mrs Figg...

- Appelle moi Arabella ! Qu'est-ce que tu voulais me dire ?

- Heu oui, il ne faudrait pas passer un petit coup de chiffons sur la table, elle est toute sale !

- En effet, tu as raison ! Mrs Figg sortit sa baguette de son pantalon et récita : "récurvite". La table prit instantanément feu.

- Oh non ! Aguamenti ! L'eau qui sortait de sa baguette éteignit le feu. Satanée Arabella ! Bon et bien je crois que nous allons manger à la cuisine. Désolé Harry, mais tu dois tout remporter.

- Ce n'est pas grave ! Harry rebroussa chemin et installa la table. Puis, il s'assit. Pendant que la viande cuisait, Mrs Figg donna à manger à tous ses chats et elle alla chercher le repas de midi. Elle servit Harry et ils commencèrent à manger en silence. Quand ils arrivèrent au désert, aucun mots n'étaient sortis de leur bouche.

- Alors Harry, tu vas faire quoi cette année à Poudlard ? Dit enfin la vieille femme.

- Je ne me suis pas encore posé la question mais je ne compte pas y rester longtemps, expliqua-t-il.

- Et pourquoi ?

- C'est top secret, ça concerne Dumbledore... et moi. Harry se sentit mal à l'aise quand il prononça le nom de son ancien directeur. Mrs Figg le ressentit.

- Harry...

- Si vous comptez me parler de Dumbledore je vous arrête tout de suite, je n'ai rien à dire à ce sujet.

- Tu es sur ? Ouvrir ton coeur à une personne ne pourrait te faire que le plus grand bien.

- Peut-être, mais pourquoi je devrai me confier à vous ? Harry avait dit sa sur un ton cassant. Il regretta aussitôt ses paroles quand il vit une lueur de peine dans les yeux de la dame.

- Parce que je suis quelqu'un qui partage ta peine ! Puis le silence reprit place. Harry n'osait regarder Mrs Figg. Elle se leva et sortit du frigo le dessert : un gâteau au chocolat. Elle en servit un bout à Harry dans une assiette, se servit à son tour et mangèrent.

- C'est de ma faute ! Dit Harry dans un souffle.

- Pardon ? Demanda Mrs Figg.

- C'est de ma faute, j'aurais du être plus fort et...

- Non Harry, ce n'est pas de ta faute.

- Si !

- Harry écoute moi ! Dumbledore s'est condamné tout seul, il a laissé sa vie pour te protéger et il le voulait sincèrement, j'en suis certaine. Tout le monde sait que tu étais son préféré, qu'entre toi et lui il y avait beaucoup plus qu'un lien Elève-Professeur. Il a toujours tout fait pour te protéger, seulement la dernière fois, il n'a pas réussi à sauver sa peau... mais quoi que tu penses, ne croit pas que c'est de ta faute sinon tu te perdras. Ne te laisse pas abattre ! D'accord ?
Harry aquiesça d'un signe de tête.

- Bien ! Allez, aide-moi à débarrasser la table et à faire la vaisselle ! Harry s'exécuta. Ils firent la vaisselle et voyant qu'il était 14h30 passé, Harry rentra chez lui. Il monta dans sa chambre et se figea quand il reconnut une boule de poil roux assis sur son lit.

- Pattenrond ! S'exclama-t-il. Pattenrond était un gros chat à la robe rousse ébouriffée qui avait une tête de lion , mais avant tout il était l'animal de compagnie de sa meilleur amie : Hermione. Hermione était-elle aussi avec lui ?

- Hermione ? Pas de réponse. Hermione ! Hermione ! Criait-il depuis sa chambre. Personne ne répondait. Il la chercha dans tout l'étage supérieur et descendit au rez-de-chaussé, cherchant la moindre trace de son passage. Il ne trouva rien. Il remonta donc dans sa chambre, s'assit sur son lit et caressa le chat.

- Dis-moi Pattenrond, comment es-tu arrivé ici ? C'est Hermione qui t'a amené ? Où es-t-elle maintenant ? Demanda Harry au chat. Toute les portes étaient fermées, elle a du utiliser la magie pour amener Pattenrond. Non, elle n'a pas le droit d'utiliser la magie. Comment s'est-elle débrouillée ? se demanda Harry. Mais un autre problème lui envahit l'esprit : comment cacher Pattenrond des Dursley ? Il ne pouvait tout de même pas enfermer le matou sous la lame de parquet, c'était trop petit et il en mourrait. Harry entendit une voiture s'arrêter dans l'allée devant la maison : les Dursley rentraient et Harry n'avait toujours pas trouver le moyen de cacher Pattenrond. Il posa le chat par terre et sortit de sa chambre en claquant bien la porte pour que le chat ne puisse pas le suivre. Il descendit et entra dans le salon. Aucun des Dursley ne fit attention à lui. Il alla s'asseoir devant la télé à côté de Dudley.

- Atchouuumm ! Dudley éternua si fort qu'il fit sursauter sa mère. Atchoum, atchoum, atchoum ! Dix minutes plus tard, Dudley n'avait cessé d'éternuer au point que la tante Pétunia commença à s'inquiéter :

- Qu'est-ce qui t'arrive Duddy ? Pourquoi tu ne fais que d'éternuer ? Tu te sentais pourtant bien tout à l'heure ! Elle s'approcha de son fils qui éternuait toujours autant et posa sa main sur le front de son fils.

- Duddynouchet tu as du attraper froid ! déclara son père.

- Oh oui, en plein mois d'août ! En plus il n'a pas de fièvre ! réplique sa mère. Ça doit-être les allergies !

- Mais je ne suis allergique qu'aux chats ! D'ailleurs, vous ne sentez pas cette odeur bizarre ?

- C'est vrai ! avoua l'oncle Dursley. Il se tournait déjà vers Harry. L'oncle Vernon le regarda sous toutes les coutures et il s'écria :

- Chérie ! Regarde Harry ! Il est couvert de poils de chats ! Tu as fais exprès de te couvrir de poils de chats, c'est ça Harry ? Tu le sais très bien que Duddy est allergique. Tu l'as fait exprès mon bonhomme !

- Non ce n'est pas vrai je n'ai pas fait exprès !

- Alors comment expliques-tu que tu sois couvert de poils de chats ? Harry réfléchit à tout allure. Il ne pouvait quand même pas dire à son oncle qu'il y avait un chat dans la maison.

- J'étais chez Mrs Figg et l'un de ses chats est venu se poser sur moi tout à l'heure : expliqua-t-il. Après tout pourquoi ne pas porter la faute sur les chats de Mrs Figg ? C'était la seule explication plausible qu'il eut trouvé.

- Très bien, alors va de suite prendre une douche, que Dudley arrête d'éternuer ! Harry ne se lui fit pas dire deux fois, il monta en courant les escaliers, prit des affaires de rechange dans sa chambre et s'enferma dans la salle de bains. Après vingt minutes de relaxation dans le bain, Harry sortit et se sécha en enfilant ses affaires propres. Au moment où il sortait, il n'eut pas le temps d'empêcher la tante Pétunia de rentrer dans sa chambre avec une corbeille à linges sous le bras.

- NON ! Cria Harry.

- AAAAAAHHHHHHHHHHH ! UN CHAT ! Hurla la tante Pétunia en lâchant sa corbeille. Lorsque Harry allait entrer dans la chambre, il vit Pattenrond sautait par la fenêtre. Vernon Dursley avait accouru au premier en entendant sa femme crier :

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-il en poussant Harry pour rentrer dans la chambre.

- UN CHAT, UN CHAT ÉTAIT DANS LA CHAMBRE D'HARRY ! Ne cessait de crier la tante Pétunia.

- Où est-il ? L'oncle Vernon s'agitait de plus en plus, il regardait de tous les côtés.

- Il a sauté par la fenêtre. L'oncle Vernon passa la tête par la fenêtre. La tante Pétunia en tremblait encore.

- Partis ! Il est partis ! Dit l'oncle de Harry. Harry essaya de se volatiliser quand il fût rattraper par son oncle :

- Non mon garçon tu n'iras nul part, reviens ici ! Harry revint sur ses pas.

- Alors ? explications ? L'oncle Vernon paraissait furax. Ce n'est pas le moment de lui faire un sourire ! Pensa Harry.

- Heu...et bien heu... ; bégaya-t-il.

- Oui ?

- Je pense que c'est le chat d'une de mes amis de P...

- Donc tu le connais ! et comment est-il arrivé ici ? Ne me dis pas que ton amie se cache sous ton lit.

- Non ! et j'ignore comment il est arrivé !

- Mais par la fenêtre bien sur ! dit une autre petite voix. Les parents Dursley firent volte-face. Harry regarda qui venait de parler et ils découvrirent un petit homme assis sur le rebord de la fenêtre.

- AAAHHHHH ! Tressaillit la tante Pétunia.

- Qu'est-ce qui se passe maman ? Cria Dudley de l'étage inférieur.

- Rien Duddy ! Lui répondit son père. L'oncle Vernon ne pouvait s'empêcher de lancer des regards noirs à l'homme.

- Qui êtes-vous ? Tempêta l'oncle Vernon. Que faîtes-vous dans ma maison ?

- Mais je suis Pattenrond, le chat ! s'exclama le petit homme. Harry ouvrit les yeux comme des soucoupes, tandis que la tante Pétunia posait sa main droite sur la bouche.

- C'est une plaisanterie ? Vous ne pouvez pas être un chat, vous êtes un homme.

- Si, il le peut s'il est un animagus ! déclara Harry.

- Un quoi ?

- Un animagus ! répéta Harry.

- Et c'est quoi ça, un animagus ?

- Un sorcier capable de se transformer en animal ! Dit Harry.

- Très bien ! Prouvez que vous êtes un chat et pas un de ces défroqueurs comme il y a deux ans, Dudley en fait encore des cauchemars après ce qu'il a cru voir ! Lança Vernon. Cette remarque attira l'attention d'Harry. Qu'est-ce que Dudley avait pu voir en présence des détraqueurs il y a deux ans ?

- Si vous insistez ! Dit l'homme qui se changea aussitôt en chat. C'était bien Pattenrond, il n'y aucun doute sur le sujet. L'oncle Vernon eût un haut-le-coeur.

- C'est bien lui ! dit Harry. Puis l'animal reprit une forme humaine et l'inconnu prit la parole :

- Cependant je ne suis pas un chat, je suis une créature magique proche de l'animagus !

- Un Kneazle ! dit la tante Pétunia dans un souffle.

- Exactement ! Le fait que la tante Pétunia puisse avoir raison sur un sujet dont il ne fallait parler chez elle étonna Harry et encore plus son oncle d'après l'expression de son visage.

- Quoi ? C'est quoi un Kneazle ? Et comment tu sais ça ? Demanda Harry. Tout d'un coup la tante Pétunia rougit et essaya de se faire toute petite mais en vain.

- Un Kneazle est une personne qui peut se transformer en animal et qui est là pour guider un jeune apprenti sorcier. Il arrêtera de guider le sorcier quand celui-ci sera apte à se débrouiller tout seul ; expliqua Pattenrond. Le plus souvent ont devient un Kneazle quand au moins une personne de notre famille a des pouvoirs et que nous, nous en soyons dépourvu. Si le voeux de posséder des pouvoirs est plus fort que tout, il se peut que l'on devienne un Kneazle ; expliqua Pattenrond. Il existe plusieurs cas différents, les sorciers peuvent aussi devenir un Kneazle mais pour cela il faut qu'ils le souhaitent vraiment quand ils se sentent menacer par une personne extrêmement forte. Nous avons eu beaucoup de cas au temps où Voldemort faisait régner un sentiment de peur il y a longtemps et encore ces temps-ci des sorciers rejoignent notre communauté. Cela permet aux sorciers désireux de devenir Kneazle de pouvoir transférer un peu de leur énergie dans un objet appelé "Suxen". Ainsi, si jamais un jour le sorcier se sentait trop menacé il pouvait se cacher en activant le suxen qui prendrait forme humaine et qui prendrait sa place. Cependant, le sorcier ressent la douleur qui parcoure le suxen lorsque ce dernier est attaqué.

- D'accord mais comment expliquer le fait que tu saches ce qu'est un Kneazle, et ne me fais pas le coup de : Je les ai attendu en parler Elle et Lui ! Dit Harry à sa tante.

- Mais c'est elle aussi un... commença Pattenrond.

- Ne dis rien ! Le coupe la tante Pétunia. Mais bon, c'était évident qu'il était trop tard, Pattenrond en avait trop dit. Tout le monde avait compris ce qu'il avait essayé de dire.

- Quoi ? Toi aussi tu es un Kneazle ? s'étrangla Harry.

- Oui ! dit Pattenrond tout joyeux.

- Tu vas te taire ! Beugla Pétunia.

- C'est vrai Pétunia ? Tu es un Knaze ? Demanda calmement Vernon ce qui était plutôt rare les jours où une personne ou un animal magique rentré chez lui.

- Non ! Il dit des bêtises, je ne suis pas un Kneazle.

- Tu as raison, tu n'es pas un Kneazle, Pétunia, mais tu l'étais ! Affirma Pattenrond.

- NON, NON, NON !

- Si je ne me trompe pas, tu es la soeur de Lily Potter. C'est toi qui avait tourné le dos à "Dave", n'est-ce pas ?

- Qui est Dave ? demanda Harry.

- C'était le plus grand des Kneazle. Le chef de notre tribu.

- Pourquoi parlez-vous de lui au passé ?

- Pétunia l'a tué !

- NON arrête je t'en supplie ! Pétunia s'effondra par terre et commença à pleurer. Tu crois que je n'ai pas assez souffert de cette histoire ? Tu crois peut-être que je vais laisser un Kneazle dévoiler qui j'étais vraiment après toutes ces années où j'ai essayé de me cacher ? Dave l'avait mérité. Il ne voulait pas que je me marie avec Vernon m'expliquant qu'un Kneazle et un humain n'avaient rien à faire ensemble. Je ne supportais plus ses menaces de morts alors je l'ai tué. J'étais un Kneazle je l'avoue, mais je n'en suis plus un. J'ai tourné définitivement le dos à ces pourritures depuis la mort de Dave.

- Quoi ? Depuis toutes ces années vous me traitez comme un chien parce que je suis un sorcier alors que toi-même tu faisais partis du monde de la sorcellerie ? S'emporta Harry. La tante Pétunia ne répondit pas mais elle pleura. Pour la première fois depuis un moment l'oncle Vernon parla :

- Pétunia as-tu vraiment arrêté de travailler pour le compte des Klaze ? L'oncle Vernon n'arriverait dont jamais à prononcer un mot du monde de la sorcellerie correctement ?

- Oui je te le jure Vernon !

- Très bien ! Allez lève toi et viens avec moi ! Vernon aida sa femme à se relever et ils sortirent de la chambre tous les deux. Harry n'en croyait toujours pas ses yeux mais maintenant il se demandait bien pour quelles raisons Pattenrond était venu ici.

- Pourquoi êtes vous revenu après vous être sauvé par la fenêtre ? demanda-t-il.

- Parce que ma mission est aussi de protéger tout sorcier du danger donc je suis revenu pour te sauver ; expliqua Pattenrond.

- Mais je n'étais pas en danger !

- Si, en quelques sortes ! Si je te laissais seul avec ton oncle et ta tante tu allais être puni alors que tout était de ma faute donc je suis revenu pour arranger ça.

- Arranger ? mais vous avez empiré la situation ! A cause de vous ma tante pleure et mon oncle et complètement déboussolé.

- Oui c'est vrai, je suis désolé.

- Sinon, que faîtes-vous ici ? C'est Hermione qui vous envoie ? Comment êtes vous venu ?

- Je suis venu en marchant depuis le terrier où se trouve actuellement Hermione qui m'a envoyé pour vous remettre ceci ; dit-il en tendant à Harry une lettre.

- Et vous me la donnez que maintenant ?

Harry lui prit la lettre des mains et l'ouvrit. En effet, c'était bien l'écriture de son amie. Il lut la lettre :

Cher Harry,

Comment te portes-tu ? Comment se passe tes vacances ? Moi tout va bien, je suis partis en vacances en Bulgarie chez Viktor Krum c'était absolument génial, je te raconterai quand nous nous verrons. Sinon il faut absolument que tu viennes au terrier avant la date de ton anniversaire. Et puis, il faut que tu assistes aux mariages de Lupin et Tonks et de Fleur et Bill. Envoie nous ta réponse le plus vite possible si tu es d'accord pour que nous venions te chercher le 30 juillet à 16h par la poudre de cheminette.

Tu me manques.

Hermione

P.S : Il faut absolument que tu m'envoies une mèche de cheveux qui t'appartienne.

Les derniers mots qu'il lut sur la lettre le surprit tellement qu'ils lui firent rougir les joues. Cela ne ressemblait pas à Hermione de dire à Harry qu'il lui manquait, d'habitude elle finissait ses lettres avec "amitiés". Même si elle aussi elle lui manquait, il ne lui avait jamais dit. Mais Harry avait un autre problème en tête : comment réagiraient les Dursley en apprenant que ses amis viendraient le chercher par la cheminée. Il y a trois ans, les Weasley avaient complètement ravagé le salon de la famille Dursley et l'oncle Vernon avait juré que plus jamais quelqu'un ne passerait par cette maudite cheminée. Harry prit un morceau de parchemin sous son lit et écrivit à Hermione pour accepter l'invitation. Puis il se coupa quelques cheveux à l'aide d'un ciseau. Il plia le parchemin en quatre et donna la lettre à Pattenrond qui s'était mis à gratter les pieds du lit. Pattenrond reprit sa forme animal et sauta par la fenêtre. Harry descendit les escaliers pour apprendre à son oncle et sa tante qu'il partirait dans quelques jours. En passant la porte de la cuisine, les vieux Dursley le fixèrent : il remarqua que la tante Pétunia n'avait cessé de pleurer et que l'oncle Vernon avait lui aussi les yeux bouffies. Ils étaient tous les deux assis l'un en face de l'autre tandis que Dudley se tenait à l'écart dans le salon en jetant des coups d'oeil à travers les vitraux de la porte de la cuisine. Voyant qu'aucun Dursley ne faisait rien d'autre que de le regarder il prit la parole :

- Je suis désolé pour ce qu'il vient de se passer... commença-t-il mais un léger "Pfft" venant de son oncle l'interrompit puis il reprit : ...vraiment ! Mais ne vous faîtes pas de soucis, mes amis viendront me chercher dans une semaine et se sera la dernière fois que vous me verrez car après le 31 juillet le jour de mes 17 ans, je serais majeur et il sera vital que j'aille habiter ailleurs.

Ce qu'il disait était vrai, il devait s'en aller de chez eux dès qu'il aurait atteint sa majorité car le bouclier qu'avait créé sa mère avant de mourir protégeait Harry contre Voldemort mais ce sort prendrait fin le jour de sa majorité c'est-à-dire à ses 17 ans car dans le monde des sorciers on ne devenait pas majeur à 18 ans mais à 17. Mais le problème c'était qu'il ne savait toujours pas où il irait se réfugier. Il avait pensé rester à Poudlard mais les professeurs ne le permettraient pas et puis l'attaque contre l'ancien directeur en juin dernier démontrait que l'école n'était plus un endroit sûr. De toute façon, il avait décidé de ne pas y rester toute l'année mais de partir à la recherche des Horcruxes et de les détruire. Mr et Mrs Weasley lui demanderait sûrement de rester chez eux comme il le considérait comme un fils mais c'était trop dangereux pour eux si l'envie prenait à Voldemort de lui rendre visite. Il ne lui restait sûrement plus que Square Grimmaurd, l'ancien quartier général de l'ordre, devenu maintenant sa propriété.

- Tu veux dire que l'on ne te verra plus jamais ? Demanda sa tante.

- Jamais ! Vous pourrez enfin vivre en paix et dire à tous vos voisins que je me suis enfuie ou bien que je suis mort.

- Tu es sûr que tu veux vraiment partir ?

- Sûr ! Pendant toutes ces années je n'ai rêvé que de ça : partir à jamais de cette maison où j'ai du connaître les moments les plus malheureux de ma vie.

- Donc tu ne reviendras pas aux vacances de Noël ? lui demanda son oncle.

- Attendez ! Ne me dîtes quand même pas que je vous manque déjà ?

- Absolument pas ! répliqua Vernon. Nous sommes même très content que tu partes pour de bon !

- Très bien ! Je crois que nous n'avons plus rien à nous dire ! Harry tourna les talons et en posant son pied sur la première marche de l'escalier il se retourna et ajouta :

- J'ai oublié de vous dire que l'on viendra me chercher par la poudre de cheminette c'est-à-dire par la cheminée.

- Quoi ? Explosa l'oncle Vernon. Un sourire narquois sur les lèvres, Harry gravit le reste des marches et partit s'allonger dans sa chambre. Il pouvait entendre son oncle criait qu'aucun sorcier ne passerait par la cheminée pour rentrer dans sa maison pendant que la tante Pétunia essayait de le faire taire de peur que les voisins l'entendent. Ce n'est que quelques minutes plus tard quand le silence revint que Harry prit conscience qu'il allait enfin quitter les Dursley, quitter la maison qu'il avait tant haïs depuis tout petit.


Quatre jours plus tard, Harry était en train de déjeuner quand le téléphone sonna. La tante se leva de table et alla répondre :

- Oui ? Qui est-ce ? Ah ! Oui, attendez deux secondes je vous le passe ! Dudley ? Appela-t-elle. C'est Amélia Turce ! Harry faillit s'étouffer en buvant son verre : Serait-ce l'Amélia dont le nom était gravé sur l'arbre du parc qui téléphonait ? Donc si c'était bien cette Amélia cela signifiait que le nom : Dudley, inscrit sur l'écorce était celui de son cousin ? Il n'en revenait pas : Dudley était amoureux. Dudley sortit de table les joues rouges, prit le combiné du téléphone et monta avec dans sa chambre. Harry aurait eu très envie de suivre son cousin dans sa chambre pour écouter la conversation mais ce n'était pas ses affaires. Il sortit de chez lui et partit se promener. Il alla se balancer sur une balançoire. Un groupe d'enfants de son âge vinrent dans le parc : c'était les fidèles amis de Dudley. Comme il ne voulait pas s'attirer des ennuies avec eux, Harry préféra partir. En passant vers un grand buisson, il entendit des gloussements. Il le contourna et ce qu'il vit l'estomaqua : une fille rigolait et un Dudley regardait la fille rire, un sourire sur le visage, une main sur sa hanche gauche. Puis la fille se rapprocha de Dudley et l'embrassa. Elle se mit de nouveau à rire. Harry ne fit pas attention et marcha sur une brindille qui craqua sous son poids. Dudley et sa copine se retournèrent et les yeux de Dudley s'écarquillèrent en voyant que Harry l'espionnait et qu'il avait certainement vu qu'ils se bécotaient.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Gronda Dudley.

- Pas la même chose que toi, on dirait ! plaisanta Harry mais Dudley ne prit pas la blague en rigolant.

- Dégage, ou je te jure que je te tue !

- Faudrait peut-être qu'avant tu arrives à me courir après avec tes gros bourrelets ! Rigola Harry. Dudley fulminait et essaya de se jeter sur Harry mais il manqua son coup. Il courut après Harry et au bout de quelques secondes s'arrêta essoufflé.

- Alors Duddy, tu es fatigué ! Il faudrait peut-être t'arrêter de t'empiffrer comme un goret ! Ricana Harry.

- Oh toi si je t'attrape...!

- Mais soit réaliste, le temps que tu maigrisses et que tu m'attrapes je serai déjà partis tu sais où !

- Mon chéri, tu m'as laissé planté comme un poireau ! Ce n'est pas gentil ! Dit sa copine qui arriver en marchant vite.

- Désolé ! Il fallait que je lui règle son compte...

- Mais tu n'as pas réussi ! Quand je raconterai ça à tous mes amis de Poudlard, ils seront tellement mort de rire que... Mais Harry s'arrêta net, Dudley avait un comportement étrange tout d'un coup.

- Dudley ? s'inquiéta sa copine qui avait elle aussi remarqué que Dudley semblait tétanisé.

- Tu... tu... ; bégaya Dudley, tu as osé dire le nom de ton école. Mince, c'était vrai, Harry ne s'en était pas rendu compte. Comment avait-il pu se rendre aussi bête.

- Hein ? S'étonna Amélia. Qu'est-ce que tu dis ?

- Rien ! Quand maman saura ça...

- Dit une seule chose à ta mère et je lui répète ce que tu fais avec ta... petite copine ! Ça me fait bizarre de dire ça, je n'aurai jamais pu imaginer que je te le dirai un jour !

- OOOOHHHH TOI ! Hurla Dudley.

- Alors ?

- Très bien, mais ne vient plus me déranger !

- O.K. ! Dudley prit sa copine par l'épaule et ils partirent ensemble. Harry les regardait, décidément il allait de surprises en surprises. Il se félicita lui-même d'avoir berné son cousin. La journée commençait plutôt bien ! Il partit en direction de chez lui, entra et s'assit devant la télé. La tante Pétunia et l'oncle Vernon ne lui avait plus reparlé depuis le dernier incident.
Le lendemain en fin d'après-midi, il lava la cage d'Hedwige et rassembla quelques affaires. Il faisait déjà nuit quand il eut fini, et lorsqu'il se pencha à travers la fenêtre pour respirer un peu d'air frais, le froid le glaça. Pourquoi fait-il autant froid en plein été ? se demanda Harry. Il referma sa fenêtre et descendit dans la salle à manger pour dîner. Ils mangèrent ensemble dans le silence quand tout à coup, le verre de la tante Pétunia éclata en morceaux.

- Pourquoi mon verre s'est-il cassé ? Demanda la tante Pétunia.

- Demandons à Harry, peut-être qu'il pourra nous répondre ; dit l'oncle Vernon.

- Ce n'est pas moi ! Je vous jure ! Je casse les verres quand je suis de mauvaises humeurs et aujourd'hui, on peut dire que je suis de très bonne humeur, pas vrai Dudley ? Rigola Harry. Dudley ne répondit pas mais lui jeta un regard noir. L'oncle Vernon et le tante Pétunia les regardèrent, l'air soupçonneux. Quelques secondes plus tard, la salle à manger se refroidit à une vitesse alarmante et Dudley cria :

- Maman, papa ! Ça recommence ! Les images dans ma tête ! Ca recommence ! J'ai peur !

- Duddy ! Cria Pétunia. Harry comprit ce qui se passait : les détraqueurs ne revenaient quand même pas à Privet Drive ? Et pourtant l'air de la nuit glacial, le verre qui éclatait, la pièce qui se refroidissait, Dudley qui revoyait des images qui lui faisait peur, ces indices ne pouvaient que confirmer sa crainte. Harry sortit sa baguette de sa poche.

- Range ça tout de suite mon garçon ! Lui cria l'oncle Vernon.

- Mais tu ne vois pas que les détraqueurs sont dans notre rue, Vernon ? Répliqua la tante Pétunia.

- Non, c'est impossible !

- Si, Vernon ! Harry sert toi de ta baguette contre eux !

- Je ne peux pas ! Sinon je vais être renvoyé de Poudlard ! Lui dit Harry.

- Mais pourquoi l'as-tu sorti alors ?

- C'est un réflexe.

- Il va falloir se servir des vieilles et bonnes méthodes : Vernon va me chercher de l'eau et fais en sorte qu'elle ne gèle pas !

- Pourquoi ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Demanda l'oncle Vernon.

- Ne pose pas de questions ! Harry va me chercher le sel ! Et prends un marqueur dans le salon ! Tous s'exécutèrent, la peur les empêchant de se poser trop de questions sur Pétunia. Harry courrut chercher le marqueur noir dans le salon qui servait habituellement à entourer sur le journal les annonces pour trouver un emploi à la tante Pétunia quand on frappa à la porte. Un coup sourd et un coup plus fort retentirent, la porte allait bientôt céder si le visiteur continuer à taper si fort. Harry courût à la cuisine prendre le sel sur le micro-onde et fonça vers la table du salon où sa tante essayait de faire en sorte que l'eau dans le bol ne gèle pas.

- Donne moi le marqueur et verse la salière dans l'eau ! Ordonna la tante Pétunia. Harry versa le contenu de la salière dans l'eau et recula.

- Qu'est-ce que tu comptes faire ? Demanda son mari.

- Nous débarrasser de ces détraqueurs une bonne fois pour toute ! Je sais que tu n'aimes pas la magie Vernon mais si tu veux vivre plus longtemps je vais être obligé d'en abuser ! Elle traça une étoile à cinq branches au centre de la nappe avec le marqueur et posa le bol au centre de l'étoile et écrivit une incantation sur la nappe.

- De la magie ? Mais tu n'es pas une sorcière ?

- Si mes anciens pouvoirs s'unissent avec ceux d'Harry, nous avons une chance de nous en sortir.

- Mais es-tu sûr de ce que tu fais ?

- Vernon ?

- Oui ?

- Crois-tu en moi ?

- Oui mais... Mais l'oncle Vernon ne put entendre la réponse car la porte d'entrée céda. Harry vit un détraqueur passait la porte depuis la salle à manger. Dudley tomba dans les pommes mais la tante Pétunia avait trop à faire pour s'occuper de lui.

- Harry, vite donne moi la main et récite cette formule ! Harry prit la main de sa tante et voyant qu'elle commençait à réciter, il se joignit à elle :

"Que cette maison devienne clôturée,
Empêchant ainsi quiconque d'y pénétrer,
Et d'y poser le moindre pied,
Nous laissant ainsi à l'abri du danger.
Nord, Sud, Est, Ouest,
Eau, Terre, Feu, Air,
Réagissez !"

Quand ils eurent fini de réciter les rimes, la tante Pétunia attrapa le bol, y plongea ses mains et jeta par petites poignées l'eau salé sur les détraqueurs. Harry contempla le résultat : l'eau brûlait les détraqueurs comme l'acide rongeait la peau. L'oncle Vernon s'évanouit, Harry se sentait de plus en plus mal. Il prit lui aussi de l'eau dans le bol et en jeta sur le reste des détraqueurs comme faisait sa tante. Ils en éliminèrent six. Harry fut pris de panique quand il découvrit qu'il ne restait plus d'eau salé et qu'il restait deux détraqueurs à détruire.

- Harry ! Je vais te demander une faveur : ne répète jamais à ton oncle et à Dudley ce que je vais faire : supplia Pétunia. Harry fit "oui" de la tête. Elle leva alors les mains au ciel et dit :

"Que la haine du creux de mon coeur,
Se change en bonheur.
Et leur offre en douleur,
Ce que je garde en rancoeur."

Une lumière blanche traversa le plafond et toucha les mains de la tante Pétunia. C'était comme si elle absorbait la lumière ; pensa Harry. Quand tout redevint noir, les détraqueurs avaient reculé jusqu'au perron de la maison. La tante Pétunia s'avança vers eux et lança sur le détraqueur le plus proche une boule de lumière. Il explosa. Elle fit de même pour le deuxième. Ils étaient enfin débarrassé de ces monstres abjectes. La tante Pétunia s'écroula par terre, essoufflée.

- Harry ! Tu vas bien ? Demanda-t-elle.

- Oui ; dit-il.

- Alors va chercher tout le chocolat que tu trouveras et donnes-en à ton oncle et Dudley.

- D'accord ! Il retourna dans la cuisine, ouvrit le frigo et prit les deux tablettes de chocolats restantes. Il alla dans la salle à manger où Dudley et son père étaient inanimés. Il mit de légères claques à son oncle et lorsqu'il reprit connaissance il lui donna le chocolat. Il fit de même pour son cousin et retourna dans l'entrée où sa tante avait peine à rentrer. Il lui mit du chocolat dans la bouche et lui prit la taille pour pas qu'elle ne tombe à terre.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda l'oncle Vernon.

- Aucune importance ! Lui dit sa femme.

- Maman ! Appela Dudley.

- Oui ?

- J'ai revu ces abominables souvenirs !

- Je sais, moi aussi j'en ai vu ! Nous avons tous dû en voir.

- Mais pourquoi c'est toujours les même ?

- Car il s'agit sûrement des souvenirs les plus malheureux que tu es eu.

- Juste une question : qu'est-ce que vous avez vu ? Interrompit Harry.

- Le soir où le détraqueur a enlevé sa cagoule et qu'il a approché son visage du mien : dit Dudley allongé par terre.

- Moi, le jour où mon père est mort devant mes yeux quand il a essayé de monter à l'échelle et qu'il est tombé ; continua son père assis sur une chaise les mains devant ses yeux. Harry pensait que la tante Pétunia allait prendre la parole mais elle ne pipa mot.

- Tante Pétunia ? Interrogea-t-il.

- Le jour où ta mère est morte, Harry ! Le coeur d'Harry fit un bond dans sa poitrine. Le pire souvenir de sa tante était le jour où elle avait appris que sa mère était morte ? C'était impensable ! Elle qui disait tout le temps qu'elle détestait sa soeur !

- Tu sais Harry, j'ai toujours était jalouse de ta mère et de ce qu'elle accomplissait mais le jour où elle est morte, je me suis sentis seule...

- Et toi tu as vu quoi ? Coupa Dudley.

- Moi ? J'y ai vu toutes les années de ma vie passées ici. Il regarda les Dursley tour à tour : ils avaient tous la tête baissé. Harry décida de monter dans sa chambre. Il fit quelques pas, contourna la table de la salle à manger quand la tante Pétunia l'arrêta :

- Harry...

- Pour une fois dans ta vie, s'il te plaît, laisse moi ! L'interrompit Harry, les yeux fermés. Il continua son chemin et monta dans sa chambre, s'allongea sur le lit et repensa aux derniers évènements qui s'étaient produits. Qu'est-ce que les détraqueurs venaient faire ici ? Se demanda-t-il. Voldemort envoyait-il maintenant ces fidèles même chez les moldus ? Si c'est le cas, il ne doit certainement plus avoir peur de rien et il doit être prêt à se battre contre moi ! L'heure du combat dernier doit être désormais proche ! Après avoir tourné et retourné toutes ces questions dans sa tête, il s'endormit.