Auteurs : SarkLoed et Zazalo
Disclaimers : Nous certifions que les personnages, hormis Sark et Zaza, appartiennent à Eiichiro Oda, de même que les personnages cités dans ce premier chapitre appartiennent à Masashi Kishimoto. D'éventuelles chansons peuvent être citées, nous ajouterons les références à chaque chapitre.
...
Il était une fois un petit angiosperme malheureux, et pis paf l'ovule.
Non, en vrai, il était une fois un petit Doudou qui essayait de manger une tarte aux pommes.
C'est risible.
Risible petit Doudou.
La tarte aux pommes, vicieuse et endurcie dans sa vie en boulangerie derrière la vitrine du comptoir, à la vue des gros papys qui emportaient jours après jours ses frères et sœurs, avait développé une apparence des plus troublantes et visqueuses afin de dissuader ses prédateurs. Ainsi, le Doudou mordait dans la chair dorée avec une expression de petit mammifère en bas de la chaîne alimentaire, à 2cm de la table, afin de ne point se tartiner de substance caramélisée.
Risible petit Doudou en cours de cycle de la vie.
La phagocytose dans sa splendeur.
- Oui, commente-t-elle entre deux bouchées bruyantes. Hmm ! s'exclame-t-elle en lisant cette phrase.
Outre la vision d'un Doudou vociférant la bouche pleine pendant que la prof observe qu'elle ne voit pas au tableau de dermatome mais un tube neural modifié de façon étrange, penchons-nous sur une toute autre histoire, une histoire toute aussi stupide, mais néanmoins vraie.
Aussi vraie que les tartes aux pommes.
Chapitre 1 : À l'aube d'une grande aventure
- ZAZAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !
- Huf huf huf huf huf huf huf…
- TU T'EN TIRERAS PAS COMME CA BLONDASSE DE MES DEUUUUUUUX !
- Niiiiiiih !
La silhouette se faufile entre les fourrés, esquive les racines et les branches, saute un ruisseau ou deux et finit par s'engouffrer au cœur d'un bosquet.
Le cœur battant, elle attend.
Au bout de quelques secondes, une rouquine surgit dans la clairière, à deux pas d'elle, visiblement peu contente.
- Mon pitit Zouzou d'amouuuur… Mon Doudou… où te caches-tu ? ~
Ledit Doudou retient sa respiration. Soudain, avec panique, elle sent monter en elle une tentation cruelle due à sa position. De toutes ses forces, elle s'efforce à penser à autre chose tout en serrant les dents, mais lorsque sa poursuivante effleure le feuillage à quelques centimètres de son visage, c'est la fin.
Petit pet dans le vent. ~
- Ah nan mais t'es sérieuse…
- Miiiihiiihiiiihiiii, pleure la cible. Pourquoaaaaa… Ne me tue pas, j't'en supplie !
- Je préfèrerais te planter la tête la première dans mon jardin pour t'arroser tous les matins mais bon… Sans rire… SANS RIRE, ZAZA.
- J'suis désolééééée…
- C'était parfait, il allait m'inviter et… et pis tu débarques, comme une déménageuse, et tu lui mets un gros coup de caisse en bois dans le crâne, mais alors le beau marron, hein ! T'es vraiment…
- J'suis désolée, Sark, je t'assure ! Je t'ai vue sur ce banc, j'avais justement besoin que tu me files un coup de main, et j'ai couru, j'ai commencé à perdre l'équilibre et…
- … Et par malheur il était assis en-dessous. Ouais ouais, j'en ai pas raté une miette, figure-toi.
- Pardon… Mais justement, je devais vous apporter, toi et ce machin, à la salle du conseil ! Le Hokage nous demande !
- Ah ouais ? Ben il était temps de me le dire ! T'as laissé ta caisse et Shikadai pour mort là-bas !
- Ah ! Mais c'est vrai !
- …
- Bon, ben allez !
Les deux jeunes filles trottinent hors des fourrés, en direction de la cour des Nara désertée depuis peu.
- Il est parti…
- Ah, voilà la caisse ! Hmmmpf…
- Mes chances sont dès lors réduites à zéro…
- Roooh, mais ça vaaaa ! T'auras d'autres occasions ! Allez, maintenant, on file chez le Hokage-samaaaaa
- C'est vrai que comparé à tes fantasmes à toi… Naruto-sensei a un peu l'âge de nos parents, je te signale !
- Eh ben ? Qu'est-ce que t'as contre les hommes mûrs ?..
- Je sais même pas pourquoi je te parle.
- Parce que je suis mignonne
- …
- Allez, en route, là !
- Il a fini par prendre la mer, commente Makino. Nous allons tous nous ennuyer maintenant qu'il est parti…
- Devenir pirate… C'est une honte pour tout le village ! grommelle le Maire.
Souquant avec vigueur, Luffy s'éloigne du rivage de son île natale, adressant un dernier au revoir au loin, avant de se tourner avec détermination vers l'étendue bleue.
- Ah ! Aujourd'hui, les conditions sont idéales pour prendre la mer !
Soudain, le Pétain de sa mère [ouh la vieille censure] de serpent des mers fait son apparition entre les flots, celui-là même ayant causé quelques misères au célèbre pirate Shanks Leroux il y a dix ans de cela… 'fin, quelques misères… Ouais ben c'est bien le Pétain de sa mère la théière de Serpent des Mers !
- Oh ! Voilà le monstre du Loch Ness ! Désolé mon gars, tu vas rester sur ta faim ! Tu vas me dire ce que tu penses de mon coup. Ça fait dix ans que je le travaille ! Chewiiiiiiing… PUNCH !
Le monstre marin fait quelques vrilles avant de s'écraser au cœur des vagues, terrassé. Le bras de Luffy, s'étant miraculeusement étiré à une vitesse folle, reprend sa forme initiale.
- T'as compris la leçon, petit poisson ? Bon ! s'exclame-t-il. Il faut commencer par recruter un petit équipage ! Dix hommes seraient un minimum ! Ensuite, on hissera le drapeau !
Non loin de là, un petit bateau à voile progresse avec difficulté sur la mer pourtant calme comme un bol de soupe.
- Mais tu vas arrêter de t'emmêler les pieds dans les cordes, oui ? C'est quoi ce bordel ?!
- Ah, ça va, hein ! T'as qu'à mieux ranger ! Bordel toi-même !
- Tu veux passer par-dessus bord ?!
- Et toi ?!
- Allez ! C'est parti ! fait une voix de mec au loin.
- Hein ?
- JE VAIS DEVENIR LE ROI DES PIRATES !
- …
- C'est qui, lui ?
- Ah ! Héhoooo !
- Ah ben il nous fait signe.
- Une splendide journée, pas vrai ?! continue l'hurluberlu sur le ton de la conversation.
- Euh…
- Je le sens pas, ignorons-le.
- Quel dommage que nous fonçons sur un tourbillon !
- De quoi ?
- SAAARK ! Un troubillon !
- Quoi, un troubillon ?
- UN TOURBILLON !
- Whaaa !
- Mais c'est pas vrai ?! D'où ça sort ?!
Les deux embarcations, prises dans le courant infernal, disparaissent rapidement dans les eaux sombres.
...
By Sark !
