Avril 2012
Gackt, habillé en prince son épée à la main, combattait un ennemi au visage difforme. Pris dans son combat, il ne remarqua pas tout de suite que son téléphone portable sonnait. Un homme cria « coupé » . Gackt se tourna vers lui.
Gackt : Pourquoi as-tu coupé? Il y avait quelque chose qui clochait dans notre prestation?
Homme : Gackto-san, n'as-tu pas vu que ton téléphone sonnait ? D'ailleurs j'aimerais bien que tu le coupes, s'il te plait, autrement on ne va pas y arriver.
Gackt alla vers son portable, il allait l'éteindre quand il vit le prénom affiché sur l'écran. On lui avait laissé un message. Il appela le numéro de messagerie et mit lentement son portable à son oreille comme si il était plus lourd que la pierre. Il écouta le message. Chaque mot qu'il entendait, avait pour effet de le faire trembler au plus profond de lui-même. Après avoir entendu son message, il laissa tomber son portable et courut en direction de sa voiture comme si sa vie en dépendait. Tout le staff lui demanda où il allait comme cela, qu'il fallait qu'il revienne. Mais il n'avait qu'une chose en tête, partir loin. Sur son joli visage déformé par la douleur, des larmes firent leur apparition, brouillant de plus en plus sa vue. Dès qu'il ne put plus conduire, il s'arrêta au bord de la route et continua à pieds, en courant à travers la forêt, tombant de temps en temps, déchirant un peu son costume par-ci par-là. Il arriva sur une plaine puis se laissa tomber, au bord d'une falaise, à genoux. Il pleura toutes les larmes de son corps et de son cœur. Tapant de rage et de douleur sur le sol, répétant sans cesse « non, je ne peux pas ». Qu'est-ce qui avait pu autant briser cet homme? Pour cela il faut revenir quelques années en arrière...
Avril 2008
Gackt était en train de se promener dans une petite forêt, il aimait aller dans ce genre d'endroit. Seul, il pouvait alors trouver un coin tranquille pour s'y assoir et laisser l'énergie de mère nature rentrer en lui, le ressourçant d'énergie positive, créatrice. A chaque fois, il cherchait alors une rivière pour pouvoir s'y plonger, et se ressourcer de son énergie magique. Oui Gackt était sur que depuis qu'il avait failli mourir en se noyant, il avait hérité de pouvoirs surnaturels. Donc il continua à chercher cette rivière quand il entendit de l'eau puis une voix qui chantait. Il se rapprocha doucement, et se cacha derrière un arbre pour voir qui chantait avec une voix si douce et si pure, qu'on aurait dit celle d'un ange. Ce qu'il vit lui coupa le souffle. Il y avait des moments tellement beaux, parfaits, divins dans la vie qu'on les appelait des moments de Grâce. Pour Gackt à cet instant,s' en était un. Devant lui, se déroulait le spectacle le plus merveilleux qu'il lui eut été donné de voir. Une jeune femme, aux longs cheveux châtains et aux yeux verts émeraudes, chantait dans la langue des dieux romains. Elle avait pour spectateurs des oiseaux qui la regardaient sur une branche à côtés d'elle. Gackt pensa alors que c'était peut-être une dryade. La chansons prit fin et Gackt s'avança doucement, les oiseaux s'envolèrent et elle se retourna surprise de cette intrusion. Elle se releva. Et ils restèrent à se regarder quelques instants. Gackt prit la parole.
Gackt : Êtes-vous une dryade? Ou un ange peut-être?
Elle se mit à rigoler. Gackt en eut de nouveau le souffle coupé. Même son rire était pur comme le cristal. Elle lui lança un regard tendre.
Femme : Non, je ne suis qu'une humble humaine, mais c'est le plus beau compliment qu'on est pu me dire. Comme j'aimerais que vous ayez raison Gackto-san.
Gackt: Oh vous me connaissez? Pourtant vous ne ressemblez en rien à une asiatique.
Femme: Oui, je suis Française, je suis venue faire mon année sabbatique au Japon. Je suis fan de vous, j'aime toutes vos chansons, votre voix est magnifique et envoutante.
Gackt: Je suis extrêmement heureux que mes chansons aient pu toucher un ange.
Ils se mirent tous les deux à rire.
Femme: C'est moi qui devrait dire cela, vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait d'entendre la personne que vous admirez le plus, vous dire que vous êtes un ange.
Gackt: Et bien mademoiselle.... je viens de penser que je ne connais toujours pas votre prénom.
Femme: Mon prénom est Cassandre.
Gackt : Enchanté Cassandre, donc, je disais que je suis honoré que vous soyez honorée que je vous complimente.
Ils rigolèrent, à chaque fois qu'ils se regardaient, ils repartaient de plus belle. Puis Gackt s'arrêta tout à coup, et lui demanda.
Gackt : Euh, maintenant que j'y pense comment se fait-il que les oiseaux n'avaient pas peur de vous? Les avez-vous dressés?
Cassandre: Non, en fait je ne sais pas pourquoi, à chaque fois j'en suis étonnée. Il parait que les animaux ressentent si quelqu'un est gentil ou pas. Je pense qu'ils ne voient pas en moi une menace.
Gackt : Ah bah alors si les animaux le disent, je pense que je ne risquerais rien à vous offrir un verre?
Elle éclata de rire, et dit d'une voix gaie et enfantine.
Cassandre: Bien sur que non, je suis aussi inoffensive qu'un nouveau né.
Après cet échange, ils rebroussèrent chemin et allèrent jusqu'à la voiture de Gackt. Il passèrent la fin de la journée ensemble. Parlant de tout et de rien, de leurs passions respectives mais surtout pas de leur passé quelque peu douloureux.
