Bonjours à tous!

Voici une des histoire que j'ai modifier. Au départ, c'était sensé être un One-Short, mais j'ai décider qu'il y aurais plus de chapitres, mais je ne sais pas encore combien. Ceci dis, j'espère sincèrement que vous allez appréciez et n'oublier pas de me laisser des commentaire afin que je puisse savoir si cette histoire vous plait ou si vous avec des choses à éclaircir. Je ne sais pas si mes histoires vaut la peine que je mettes beaucoup de temps dessus afin de vous faire passer un bon moment.

Sinon, je vous souhaite une bonne lecture!


Quand le courage s'évapore, il ne reste plus que le désespoir...

Il était une fois... Non, trop cliché! Par une belle journée ensoleillée. Non plus! Bon je vais faire simple alors, je vais me présenter à vous. Je suis un jeune homme de 20 ans, répondant au nom d'Iruka Umino. J'étudie en ce moment pour être instituteur personnalisé. Les enfants, c'est ma passion. Je sens fier de ce travail et je vais me servir de mon expérience de vie pour aider les adolescents qui n'ont pas une vie facile. Dans la vie, j'ai tout pour être heureux, même si ça n'a pas toujours été facile. Bref, physiquement, je me qualifierais de quelqu'un ayant une cote de beauté bien normale. Mes yeux couleur chocolat y apparaissant quelque goutte de doré. Je les aime bien mes yeux. Mes cheveux aussi, ils sont bruns, mi- longs, s'arrêtant un peu plus bas que mes épaules. Je les rattache souvent en haute queue de cheval, laissant quelques mèches plus courte filer devant mes yeux. Les traits fins de mon visage feraient penser à ceux d'une fille, mais je ne m'en plains pas, je me trouve beau comme ça. Du reste, je dirais que mon corps a été, comme le dirait une certaine personne, gâté par la nature. Par contre, on ne peut pas dire que ma vie a toujours été une partie de plaisir et je vais vous la raconter :

J'ai grandi avec mes deux parents dans une jolie maison qui se situait dans un joli village en bord de mer. Nous vivions une vie normale, nous étions une famille normale qui mangeait des crêpes au sirop le dimanche matin. Ma mère me gâtait beaucoup. Mon père travaillait souvent mais je ne le blâmais pas puisqu'il était mon héros. Il était fort et fier. Lorsqu'il revenait tard de travailler, il passait toujours un petit quinze minutes pour s'amuser avec moi. Mais tout ce petit tableau se brisa le jour de mon douzième anniversaire. Il pleuvait ce jour-là et ma mère avait insisté pour aller en ville voir un film. Mon père n'était pas d'accord mais ma mère avait vu mon enthousiasme pour aller au cinéma. Je n'y vais presque jamais parce que mes parents n'ont pas beaucoup d'argent puisque seul mon père travail. Mon père avait une grosse grippe alors il ne nous a pas accompagné.

J'ai passé une soirée mémorable avec ma mère. Elle avait les yeux qui brillaient et je crois que je vais m'en rappeler tout ma vie. Son regard, son sourire et sa voix. Le film était bon et j'étais bien triste au moment de rentrer. J'aimais bien les instants seuls avec ma mère. Seulement, entre temps, la température c'était aggravé. La pluie c'était transformer en véritable tempête. Elle n'arrivait pas à bien voir la route et j'étais très inquiet. Même ma mère avait un regard qui en disait long sur la peur qu'elle ressentait, mais ce fut pire encore lorsqu'un grand flash de lumière m'apparut en plein visage. Je ne voyais plus rien au-delà de mes propres mains devant mes yeux. Mon cœur battant vite et je ne savais pas ce qui allait ce passer. Tout ce dont je me rappelle de cette funeste soirée, c'est le dur freinage de la voiture de ma mère, sa douce main sur ma poitrine pour empêcher le choc brutale des deux voitures de fracasser ma tête contre le devant de la voiture. Le bruit du crissement des deux voitures qui se percutaient ne me quittera jamais. J'ai ressenti une énorme douleur traversé mon corps à ce moment-là, mais pas autant que la suite des évènements. J'eus de la chance d'avoir survécu à cet accident selon les ambulanciers, mais ma mère n'en eut pas autant. Elle est morte sur le coup.

Mon père est arrivé à mon chevet quelques heures plus tard, le temps que les policiers fassent leur travail. Il était hystérique et n'arrêtait pas de pleurer. Au début, il n'osait pas me parler, mais après quelques paroles échanger avec le docteur, il m'a pris dans ses bras et là, il n'a pas voulu me lâcher pendant un moment.

Mon père et moi avions fait notre deuil et on c'est quelque peu éloigner. Je fus surprit, j'aurais crus qu'il m'en aurait voulu. Après tout, c'est moi qui avais voulu y aller, ma mère avait seulement voulu me faire plaisir. Il devait aussi se sentir coupable, mais pas autant que moi. Je n'aurais jamais cru que je m'en remettrais. Deux années passa dans le genre de situation ou mon père ne me parlait que pour le nécessaire, pas plus. Mais il n'avait jamais eu de geste déplacer envers moi, enfin j'étais bien loin de me douter de ce qui m'attendait.

L'anniversaire de mes 14 ans, j'eu droit à un anniversaire spécial. J'étais très surpris lorsque mon père m'a amené au même cinéma que l'on est allé le jour de sa mort. Ensuite, nous sommes allés lui parler au cimetière et ce fut un moment très agréable. Je sentais que je partageais quelque chose de fort, nous avions perdu tous les deux un être cher. Puis, nous sommes retournées à la maison. Après être rentré, je suis allé me coucher car il était assez tard. Malgré l'absence de ma mère, j'arrivais à avoir une vie à peu près normale. J'avais une pensée pour elle à chaque jour. Finalement, j'étais bien loin de me douter que mon cauchemar allait commencer.

J'étais quelqu'un de prude, avant. Seul, très souvent. Tout en revenait à mes études. J'étais si fidèle à mes habitudes. Je n'avais pas beaucoup d'ami. Pas un seul, en fait. Par choix peut-être? Je ne sais pas. Je n'ai jamais su m'accrocher aux gens tellement j'étais dans mon petit monde. Bien sûr, à l'école, il m'arrivait de parler à des gens, je n'avais pas le choix. Mais je ne tenais pas particulièrement à me faire réellement des amis. J'avais peur, je cois. Ma mère avait toujours été là pour me protéger, maintenant, j'avais droit à un père souvent absent.

J'avais 15 ans quand je t'ai vu pour la première fois. Je crois même que mon cœur avait cessé de battre. C'est idiot de penser comme ça, mais c'est vraiment ce que j'ai ressentis à ce moment-là. Tu brillais sous le soleil, un véritable ange. Tu étais nouveau et j'étais ravi de constater que tu étais dans la même classe que moi, malgré le fait que je n'arrivais toujours pas à te parler. En fait, je me contentais de te regarder.

Ce n'est pas peu dire que je te regardais souvent. Peut-être même que tu as fini par le remarqué car je voyais ton meilleur ami me regarder étrangement. Je ne savais pas ce qu'il me voulait jusqu'à ce qu'il me tabasse dans la toilette. J'eus très mal cette journée-là. Je ne comprenais pas pourquoi mes simples petits regards lui avaient donné envie de me frapper de cette façon. À vrai dire, je ne comprenais rien. Puis, il m'a laissé la, meurtrie et en larmes. J'étais totalement humilié, mais moins que le soir ou mon père à décider qu'il était temps pour moi de devenir un homme.

Et puis, j'ai entendu des pas dans la salle. J'ai cru qu'il était revenu pour me cogné encore, mais c'est toi qui m'as trouvé. Par gentillesse, ou pitié, tu m'as aidé. Tu voulais savoir qui m'avait fait ceci, alors je te l'ai dit, mais tu ne m'as pas cru. J'ai été terriblement blessé que tu ne me crois pas. Tu disais qu'il ne ferait jamais une telle chose, du moins, pas sans raison. Tu appréciais trop ton ami pour croire qu'il m'avait fait tu mal intentionnellement alors tu es partis en me laissant seul, comme je l'ai toujours été.

Je suis retourné chez moi, pensant soigner mes blessures, sans penser que mon père m'attendait patiemment à la maison. Son regard ne laissait présager rien de bon et c'est en tremblant que j'allai vers lui. Il remarque tout de suite mes blessures et en conclu que je m'étais battu. C'est qui n'étaient pas faux. Seulement, j'omis de lui dire que je n'avais pas pu me défendre. Il me prendrait pour quelqu'un de faible, mais la vérité est que je suis réellement faible. Alors pourquoi mentir sur quelque chose qui est une évidence. Mon père était en colère. Pas contre la personne qui m'avait fait ça, mais contre moi. Alors, il défit lentement sa ceinture et me frappa lui aussi. Il pensait m'endurcir en faisait ça, mais ce fut tout le contraire.

Le lendemain, je dus quand même aller à l'école. Mon père m'y obligeait. Alors tu as vu. Tu as vus que j'avais d'autres blessures qui n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais la veille. Tu t'es approché et m'a demander qui m'a fait ça. Seulement, j'avais peur que tu ne me crois pas de nouveau, alors je n'ai rien dit et je suis parti. Tu m'a d'abord suivi, voyant mes larmes ravagé mon visage, mais je me refusais de me faire rejeter a nouveau. Je me rappelle encore le regard que tu avais à ce moment-là, il était si triste.

Mais je n'ai rien dit, encore une fois. A la fin des cours, mon père m'attendait encore. Mais il ne fit rien, à mon plus grand soulagement. J'avais mal partout alors je suis monté dans ma chambre, pensait y être tranquille un bon moment, m'enfuir sous mes draps afin que rien ne m'arrive. Mais cette fausse sécurité ne dura qu'un temps lorsque mon père pénétra dans ma chambre. Il savait qu'il n'avait pas le droit, mais depuis mes quatorze ans, il dit qu'il a besoin de moi pour ne plus souffrir, mais va-t-il un jour pensé à ma douleur. Celle qui me suis chaque jour de ma vie, qui parcoure mes veines. De savoir et sentir mon propre père se servir de moi et me jeter une fois ses pulsions assouvies. Je tremblais sous les couvertures à sa venue.

La souillure. Le mal. Mon père ne voulait pas me lâcher même quand je criais. Je pleurais car j'avais mal, autant physiquement que mentalement. Ce n'est pas normal qu'un père aime son fils de cette façon. Il me le disait toujours une fois qu'il en avait fini de moi. Mais c'était toujours comme ça. Il me tuait de l'intérieur et moi je me taisais. Qui me croiraient de toute façon? Personne. Même pas toi. Alors je ne disais rien et souffrais en silence en attendant que ce soit fini, mais il n'arrêta pas. J'ai toujours voulu croire qu'il changerait un jour, qu'il me laisserait enfin tranquille. Mais ce ne fut pas le cas. Alors, je continuais d'encaisser.

Le jour de mon anniversaire, j'étais seul à la maison. Mon seizième anniversaire allait encore se passer dans la terrible solitude. Mon père n'étais jamais la en ce jour. Il disait que je ne méritais pas qu'on me fête. Il partait toujours cette journée-là. Ca me faisait encore plus mal. Alors je me dis que je n'avais pas ma place dans ce monde aussi je décidai d'en partir. Le jour de mon anniversaire. Pathétique non? Bref, j'allais alors dans ma salle de bains, pris le rasoir de mon père. Pour l'effet je crois. Voir son fils mourir de sa propre lame, de quoi le faire réfléchir. Peut-être même qu'il se sentira un peu coupable, mais je crois que ça ne va pas lui faire grand-chose. Peu importe. Je fais couler un bain. Je me suis dit, autant mourir propre. Non, j'étais sale et je le resterai surement même à ma mort. Mais je laisserais ma honte ici. Je retirai mes vêtements et entra dans l'eau. Lentement et douloureusement, je m'entaillai les veines plusieurs fois pour ne pas me manquer. J'avais mal. La douleur emprisonnais mon corps et ne voulais pas lâcher prise. Je voulais juste que tout s'arrête. Qu'il arrête. Mes larmes ne voulaient pas couler. J'en suis incapable. Je suis faible et j'en avais assez de tout prendre sur mes épaule. Je me coupai une autre fois, mais plus profondément cette fois-ci. La douleur que celle-ci engendra fut bien plus forte que les autres tant que je poussai un long gémissement. Ma respiration était entrecouper et le sang coulait dans l'eau qui se teintait de rouge. Je me dis que les gens pourraient bien me juger, mais ils ne savent pas, ils ne comprennent pas que la pire des souffrances, selon moi, est celle dont on ne peut se cacher.

Mais, voulais-je vraiment mourir pour mon père?

Ça, c'était une bonne question. Même si j'en avais assez, mourir de cette façon n'était pas des plus digne et c'était ainsi que l'on allait ce souvenir de moi. Le pauvre Iruka qui c'est étouffer dans son sang dans le fond de sa baignoire. Quoi de plus ridicule? Je savais que je n'aurais pas assez de courage pour aller jusqu'au bout. Je me trouvais soudainement idiot d'avoir cru un seul instant que je serais assez fort pour me sortir de cet univers sombre et pénible. Ne verrais-je jamais un jour cette foutu lumière au bout du tunnel? Je sais que ça peut paraitre idiot de penser que cette lumière existe, mais j'ai besoin de croire qu'un monde meilleur m'attend ailleurs. En riant de ma propre faiblesse, je sorti précipitamment de la baignoire en faisait fit du tournis qui m'assaillit. Je pris des serviettes en en enroulait mes deux bras. Je pris la peine de nettoyer tout le sang dans la salle de bain malgré tout et alla me réfugier dans ma chambre, en tentant de ne pas trop penser à ma tentative complétement raté.

Je me couchais dans mon lit et je m'endormis sans trop de difficulté. Avec la quantité de sang que j'avais perdu, ce n'en était même pas étonnant. Lorsque mon père arriva plus tard, je me réveillai aussitôt, guettant le moment où il monterait dans ma chambre, mais il n'en fit rien. Il ne remarqua absolument rien et je fus heureux lorsqu'il partit directement se coucher. J'en profitai, une fois que je l'entendis ronfler, pour sortir et reprendre le chemin de la salle de bain afin de voir les dégâts que j'avais consciemment causé à mes deux bras. Les deux serviettes étaient imbibées de sang, mais je fus soulagé de constater que je ne saignais plus. Je pris soin de me désinfecter malgré l'angoisse que je ressentais. Je ne voulais plus vivre mais je n'avais pas assez de courage pour y mettre fin. La douleur que je ressentais par contre était bien réelle et elle risquait bien d'être pire le lendemain.

Heureusement, mon père refait régulièrement sa trousse de premier soin pour toute les fois où je mange des coups par sa fautes, je suis bien habitué à me soigner tout seul. Je mis des bandages que je serrais fort pour être bien sûr que le sang ne s'échapperait pas de nouveau et je refermais le tout pour remonter directement dans ma chambre. Mon ventre me dit qu'il avait faim mais ma tête lui disait de se taire. Jamais je n'aurais pu avaler quoi que ce soit avec ce qui venait de se passer. Je me donnais envie de vomir tant je me trouvais stupide. Je fini par m'endormir avec l'idée que peut-être un jour je pourrais quitter cette terre en paix.

Le lendemain, mon père me réveilla en frappant fort contre ma porte. Il n'avait plus envie que je dorme. Pourtant, il n'était que huit heures, et d'habitude, il ne se soucie pas de moi la fin de semaine. Je me lève donc, la peur au ventre et alla lui ouvrir la porte avant qu'il ne décide de la défoncer à coups de poings. Aussitôt que cela fut fait, il pénétra dans ma chambre en colère.

-Peux-tu bien me dire ce que ça faisait dans les poubelles?

Je pris peur immédiatement. Il tenait dans sa main les deux serviettes que j'avais utilisées pour bander mes bras striés de blessures. Je ne savais pas où les mettre et la seule chose que j'ai pensé était de les jeter, jamais je n'aurais cru qu'il les trouverait puisque le je avais enfoncé dans le fond et mis des déchets par-dessus. Comment a-t-il fait pour les voir? Il reprit de plus belle, le visage rouge de colère.

-Montre-moi!

-Je…, pleurais-je.

-C'est un ordre!

Il avait haussé le ton. Je me dépêchai donc de retirer mon haut à manche longue et il darda son regard mauvais sur mes bras ballant. Je savais que je le dégoutais. Il se mit à rire, mais pas un rire libérateur après une situation cocasse. Non, un rire de mépris.

-Tu es tellement faible, mon fils. As-tu vraiment tenté de te tuer?

Je n'osais pas répondre à ça. Il était tellement imprévisible que cela pouvait toujours mal tourner avec lui. Voyant que je ne répondais pas, il commençait à perdre patience.

-Tu vas me répondre, oui?

-Je n'ai pas…

-Tu n'as pas eu quoi? Assez de courage?

Bizarrement, la voix de mon père était douce. Il avait raison alors je baissais la tête, mais le son de sa voix me laissait présager que peut-être cette fois-ci il me laisserait tranquille. C'était une erreur de parcours, on fait tous des erreurs, même si moi j'aimerais vraiment ça en finir. Mais pour l'instant, tout ce que je pouvais faire, c'était de souhaiter que mon père ne me frappe par encore car je ne sais pas si je pourrais le supporter. J'ai déjà de la difficulté à rester debout devant lui tant mon corps était faible. Puis, je relevais la tête subitement en entendant les pas de mon père ce rapprocher de moi. Il leva sa main et je me crispais en fermant mes yeux fortement. Je m'attendais à un coup, mais certainement pas à ce qu'il pose délicatement sa main sur ma tête et la glissa dans mes cheveux.

-Tu dois être bien désespérer pour vouloir en arriver là.

Je n'osais rien dire, mais j'ouvris quand même les yeux pour m'apercevoir qu'il souriait de toutes ses dents. Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il me voulait mais je sentais que rien de bon n'allait en ressortir. Et je sus que j'avais raison lorsque je sentis sa douce poigne sur mes cheveux devenir plus dure. Il me tira hors de ma chambre toujours en me tenant par les cheveux. La brulure sur ma tête faisait couler mes larmes et je me maudis de toujours me laisser aller de cette façon. Mon père, d'ailleurs, de s'empêcha pas de se moquer de moi, comme toujours.

-Si tu n'as pas eu assez de courage pour aller jusqu'au bout, je devrais peut-être t'aider. Je ne suis pas égoïste comme toi.

-Égoïste? Je ne…

-Tais-toi! C'est à cause de ton égoïsme que ta mère est morte ce soir-là. Je l'avais avertis de ne pas sortir, que c'était dangereux, mais toi tu voulais tellement voir ce film, ça ne pouvait pas attendre au lendemain. Elle est morte par ta faute et si tu veux mourir alors je vais t'y aider. Parce qu'en plus de m'enlever ta mère, tu veux me laisser seul en te tuant. Tu vois à quel point tu es égoïste?

Un coup au cœur. Il avait raison sur toute la ligne. Toute ma vie je n'ai pensé qu'à moi et à moi seule. Je ne suis pas une bonne personne mais je ne peux pas faire tout ce dont j'ai envie car je dois penser à mon père. Je l'ai tellement déçu que rendu là, je ne sais pas quoi faire pour me racheter. Tout est de ma faute.

-Je suis dés…

Je n'ai pas pu finir ma phrase qu'une petite quantité d'eau s'infiltra dans ma bouche. Alors que les larmes brouillait mon regard et la voix de mon père qui m'empêcher de me concentrer sur quoi que ce soit d'autre, je ne m'étais pas aperçu qu'il avait rempli le lavabo de la cuisine. Il avait plongé ma tête dedans tellement fort que ma tête cogna contre le fond de l'évier. Je tentais de sortir de là, mais mon père avait toujours une poigne solide sur mes cheveux. De plus, mes bras endoloris m'empêchaient de bien m'appuyer dessus afin de me pousser hors de l'eau. Je retins mon souffle aussi longtemps que je le pus pensant vraiment que mon père ne me tuerait pas mais plus mon air me manquais et plus ma peur montait. J'allais commencer à suffoquer d'un moment-là l'autre et mon père me maintenant toujours la tête sous l'eau froide.

Mes poumons commençaient à vouloir expulser l'aire que je voulais garder en moi. Je ne voulais pas finir ma vie comme ça. Je n'ai pas choisi. Encore une chose dont on me prive. Ma gorge me brulait et je voulais tellement que ça s'arrête. Finalement, j'expulsais mon dernier souffle de vie, pensant vraiment que tout allait se terminer. J'eau commençait à infiltré ma bouche pour poursuivre son chemin vers mes poumons, je crus ma dernière heures arrivée. Par contre, je ne vis pas ce long tunnel de lumière puisque mon père me sortis de l'eau, toujours en me tirant par mes cheveux. Je recrachais immédiatement l'eau pour espérer pouvoir reprendre une respiration normale, cependant, je n'eus le loisir de reprendre mon souffle qu'une seule fois puisqu'il me replongea la tête encore une fois dans cette eau meurtrière.

Il me refit le coup plusieurs fois, je n'ai pas eu le courage de compter. Mes poumons n'en pouvaient plus. J'avais l'impression qu'on avait allumé un feu à l'intérieur de mon corps et chacune de mes respirations étaient sifflante. De plus, avec toute l'eau que j'avais avalée, j'en avais assez pour pleurer des nuits entières. J'ai vraiment cru qu'il allait me tuer cette fois-là. Après ça, qui pourrait avoir envie de continuer. S'il y a bien une leçon que j'ai apprise, c'est que je n'ai aucun droit, même sur ma mort.

-Si tu recommences, la prochaine fois, ne te manque pas.

C'était ce qu'il m'avait dit d'un ton méchamment dur avant de m'enfermer dans ma chambre. Je me rendais bien compte qu'il me tuerait la prochaine fois. Je me suis mis en boule sur mon lit et j'y passai la journée. Il ne revint qu'en après-midi pour m'apporter un simple sandwich, mais j'avais la gorge tellement nouée que je ne pus qu'en prendre qu'une bouché. Je me remis sur mon lit et contempla le plafond. Quelle sera ma vie dans cinq ans? Serais-je toujours ici? Qu'est-ce qu'une personne comme moi peu apporter au monde? Je ne méritais certainement pas ma place ici. Au bout d'une heure, je fini par m'assoupir en espérant que demain sera un jour un peu moins noir que celui qui venait de passer.

Le lundi suivant, mon père me sorti de force de ma chambre pour que je puisse prendre mon petit déjeuner avec lui. Il était rare qu'il désire ma présence le matin. Les seule fois qu'il le tolérait, c'était lorsqu'il avait quelque chose d'important à me dire et c'était rarement quelque chose de positif.

-J'ai décidé qu'il serait temps pour toi d'amener de l'argent pour aider à payer les factures. Il y a trop longtemps que tu profites de ma générosité.

Moi, travaillé? Je suis tellement maladroit. Je ne sais faire que des gaffes. Et puis, je n'ai même pas l'âge légal pour travailler ou que ce soit, comment mon père espère-t-il me faire gagner de l'argent? Je n'ai pas le temps de lui poser la question, je n'aurais jamais osé d'ailleurs, qu'il continua sur sa lancé.

-J'ai un ami qui a une librairie et il accepte de t'engager pour faire le ménage et trier ses livres. Tu travailleras trois soirs après tes cours et toute la journée le dimanche. Bien sûr, toutes tes paies m'iront directement afin que tu le la dépense pas en des choses inutiles que les jeunes de ton âge adore.

Je ne sais pas quoi en penser. D'accord, il voulait que je travail, mais pourquoi garder toute l'argent. J'aurais bien besoin de m'acheter quelques nouveaux vêtements, juste pour la forme. Ils étaient tous défraichit et certains était même troués. Puis, je me dis que je devais cesser d'être égoïste. Mon père avait probablement plus besoin de cet argent que moi alors je devais juste me taire et accepter ce qu'il me disait de faire. Il devait comprendre ce qui se passait dans ma tête car il me fit un regard satisfait.

-Je savais que tu comprendrais. Il t'attend dès ce soir, tu iras après tes cours. Voici un plan pour t'y rendre de ton école.

Il me déposa un plan sur le bout de la table, mais j'attendis qu'il ait quitté la pièce avant de le prendre et de le mettre dans ma poche. Je me sentais nauséeux et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Je me dis que c'était peut-être la faim qui me tenaillait ainsi et comme j'avais cours, je me dépêchais de me faire un bref petit déjeuner.

Je redoutais toujours les lundis matins car j'avais un cour d'éducation physique avec Gai, ton ami que tu crois gentil. Il ne cesse de me regarder avec ce regard mauvais et je ne peux m'empêcher de trembler. Le cour semblait interminable et surtout, douloureux. Toute la période, Gai n'avait pas arrêté de me lancer des ballons en pleine tête lorsque le professeur avait le dos tournée. J'en avais marre, mais que pouvais-je faire d'autre. Rien en mon sens ne pouvait rendre cette journée plus désastreuse qu'elle ne l'était déjà, mais je me trompais lourdement.

Une fois dans le vestiaire, je me mis dans un coin le plus reculer afin que personne ne fasse attention à moi, mais c'était sans compter la ténacité de Gai de faire de moi son souffre-douleur. Ses amis et lui s'amusait souvent à me lancer des piques pour bien m'écraser, mais cette fois-ci, ils usèrent de leur imagination. Je venais tout juste de retirer mes vêtement afin d'entrer dans la douche. Bien sûr, j'ai toujours un petit maillot sur moi, je déteste être complétement nu, je me trouve si laid. C'est là que je les ai entendus rire derrière moi. Je me retournais pour voir les quatre garçons qui avaient tirés le rideau de la douche. Ce fut Gai qui prit la parole en premier.

-Dommage que Kakashi soit absent aujourd'hui, tu n'as pas pu le reluquer.

Les autres si mirent à rires fortement tandis que je tentais de me faire tout petit. Il en vrai que j'ai tendance à regarder dans sa direction lorsqu'il se change, mais ce n'est pas intentionnelle. Je n'arrive juste pas à regarder ailleurs, il est tellement beau lui. Je ne sais pas s'il sait que je le regard, mais si ses amis sont au courant, il doit l'être lui aussi. J'ai mal au ventre subitement. Il n'y a plus un son dans le vestiaire et cela me laisse présager que je suis seul avec eux dans ce petit espace et surtout, je suis à demi-nu. Que vont-il me faire?

Je tentais de refermer le rideau mais ils étaient bien plus forts que moi et je ne parvins qu'à les faire rire bien plus fort. Le froid commença à s'insinuer dans la cabine et je pouvais voir les frissons parcourir ma peau. Je n'osais pas trop regarder la chevelure ébène, ni les yeux noir de Gai tant j'avais peur et il le savait bien.

-Qu'est-ce que vo…vous me voulez?

Je grelottais. Ma peau encore mouiller de ma précédente douche était complètement froide et même si me frottais les bras avec mes petites mains, je ne parvenais pas à me procurer un tant soit peu de chaleur. Après quelques secondes qui me parurent interminable, Gai continua :

-Personne ne veut de toi, ici.

-Ouais, les personnes dans ton genre sont dangereuses pour notre sécurité à nous, les gars normaux, fit un petit brun à lunette.

-En quoi je suis…

Ils ne me laissèrent pas terminer ma phrase que Gai me poussa dans le fond de la cabine. Mon dos alla rencontrer la poigné de l'ouverture de la douche et j'émis un douloureux râle. Je m'effondrais lamentablement dans le fond, sur le carrelage encore plus froid.

-Je ne t'autorise pas à me parler, minable. T'es dégueulasse. Une chance que Kakashi soit indulgent parce qu'à sa place, je me serais arranger pour que tu ne sois même plus capable de me regarder.

Les trois autres se mirent à rire. Mon père me donnait des coups, m'humiliait, mais au moins, il faisait ça dans le confort de la maison ou je pouvais aller me réfugier dans ma chambre. Ici, je me retrouvais coincé et je n'avais nulle part où aller. Puis, le petit brun à lunette disparu un moment avant de revenir avec quelques choses de mou dans les mains. Je fus horrifié lorsque je constatai que c'était mes vêtements. Je me relevais vite pour aller les récupérer mais Gai me poussa une fois de plus dans le fond de la cabine.

-Rendez-moi mes vêtements!

Le petit brun me regarda d'un air dégouté et prenant mes vêtement entre ses doigts tout en les éloignant de lui.

-Des vêtements, ça? Des guenilles plutôt. Et tu sais où vont les guenilles trop sale pour servir?

Non, pas ça. Ils ne pouvaient tout de même pas le laisser ici et partirent avec ses vêtements. Ils observèrent encore une fois mon visage terrifier avant de partir en rigolant, fières de leurs coups. Je recommençais a respirer rapidement lorsque j'entendis la porte du vestiaire se refermer dans une bruit lourd, alors que je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais retenu ma respiration. Je sentais mon cœur battre à tout rompre et je me suis surpris de souhaiter qu'il explose. Encore une fois, mes larmes décidèrent toutes seules qu'il était temps pour elles de faire une apparition. J'étais lassé de tout ça. Je n'en pouvais plus. Quand est-ce que l'on va me laisser tranquille. Rien n'allait dans ma vie. Je me détestais aussi de ne pas avoir eu le courage de mettre fin à ma vie, au moins, je n'aurais pas vécu ça. Je me promis que la prochaine fois, comme mon père l'a dit, je ne me manquerai pas.


J'espère que ce n'était pas trop lourd et que c'était bien.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensé.