Note de l'auteur:
Cours texte écrit dans le cadre de la nuit du Fof du 06/04/19 pour le thème Pyramide.
Le gardien de la pyramide
Comme souvent quand il explore un nouveau pays, il tend l'oreille, attentif à la moindre histoire étrange. De cette façon, il peut découvrir des créatures fantastiques en liberté, ou non, et leur venir en aide, voir simplement les observer pour rassembler de la matière afin de rédiger son ouvrage qui les présentera toutes. Actuellement, l'Égypte incarne son nouveau terrain de recherche et au bout d'à peine une semaine à résider là, il entend parler d'une légende urbaine comme quoi la pyramide du dernier pharaon était gardée par le dieu Râ lui-même et que les plus chanceux peuvent l'apercevoir les jours d'orage. Il comprend immédiatement quel genre de créature peut être impliqué là-dedans et décide de se rendre sur les lieux. Emportant avec lui baguette et mallette, il se faufile en pleine nuit sur les lieux. Il du se fondre dans les ombres pour ne pas être repéré par de drôles de gardes qui traînaient dans le coin. Quand il fini par entrer dans la pyramide, il découvre des tentes dressées en son centre ainsi qu'un gigantesque oiseau tonnerre couvert de blessures et enchaîné. Pendant une seconde, il ne bouge pas, figé, tant il est écœuré par les traitements infligés à la bête. Il parvient heureusement à se ressaisir vite et s'approche sans bruit de l'animal qui ne réagit même pas à son approche, étant totalement inconscient. Il neutralise le plus discrètement possible les gardiens de la créature et en trouve d'autres un peu partout dans le camp. Il détermine alors qu'il se trouve en plein dans une planque de contrebandier et se dépêche de rassembler ses affaires, le coeur battant à tout rompre et lui semblant sur le point d'exploser. Il fut très difficile pour lui de faire rentrer l'oiseau dans sa valise magique mais il y parvient et se sauva en vitesse avant de se faire prendre. Il quitte l'Égypte quelques temps plus tard et gagne la sécurité de sa maison où il prit soin de son nouvel ami. Après un long moment pour acquérir une confiance mutuelle, il le nomma Frank et se jura de le ramener un jour dans son habitat naturel aux Etats-Unis.
