Heu… Bonjour tout le monde ? Pas taper !
Je sais, ça fait littéralement DES MOIS que je n'ai pas donné signe de vie. Mais je suis là maintenant ! Pour tout vous dire, cette fic est la raison de cette absence. Lorsque j'ai commencé à l'écrire, je me suis rendue compte que le site m'avais déconnecté. Alors comme une abrutie je me fais : "Puisque c'est comme ça, je ne me reconnecte pas temps que je n'ai pas fini Fuir L'Oppression !"… Et nous voilà là parce que ça m'a prit beaucoup plus de temps que je ne pensais. Ne vous inquiétez pas, je vais répondre à mes messages sous peu ! (c'est déjà fait au moment ou vous lisez ces lignes)
Bon, et pour ceux que ça n'intéresse pas, je vous fous un disclaimer à Amano Akira qui nous fournit ce merveilleux manga et précise que comme la fic est à lire en une fois (si possible) et que le découpage des chapitres est plus scénaristique qu'autre chose, c'est la seule fois que je parle hors du chapitre (il y a juste quelques phrases à la fin du dernier).
Donc, bonne lecture !
Chapitre 01 : Oppression
Ce soir-là, Dixièmes Générations Vongola et Shimon étaient restées tard au collège pour préparer un projet de groupe. Reborn leur donnait un coup de main mais, en ce jour de Février, la nuit et la température tombaient vite.
- Tsuna, on ne doit pas être en retard pour le dîner ! Déclara l'Arcobaleno.
- Dîner ? Fit son élève en levant le nez vers l'horloge de la classe. HIIII ! Désolé les gars, je dois vous laisser !
Sur ces mots, le petit châtain se leva, attrapant ses affaires avant de partir en courant. Il entendit à peine ses amis lui dire bonsoir et fila à travers les couloirs, son professeur sur l'épaule. Il faillit reverser une jeune femme, châtain, la vingtaine, qui rangeait le matériel d'entretien dont elle était responsable.
- Hii ! Désolé ! Cria le jeune boss en traçant sa route.
- Et bien… Soupira la jeune fille quand Tsuna disparu à l'angle du couloir.
Une ombre bien connue du collège apparue derrière elle, la faisant se retourner.
- Natsumi…
- Kyôya ! Tu as fini ?
- Oui.
...0.0.0
- Reborn, je t'ai déjà dit que je ne serai pas le prochain boss !
- Tu ne peux plus reculer après tout ce qu'il s'est passé !
- Je n'ai rien demandé de tout ça ! Je voulais juste protéger mes amis, un point c'est tout !
- Tu oublie que tu n'as pas le choix, Dame-Tsuna !
Maître et élève étaient en train de se disputer dans la chambre de ce dernier, encore. C'était de plus en plus fréquent en ce moment. Et de plus en plus violent aussi. Excédé par le comportement du bébé maudit, Tsuna claqua la porte de sa chambre et sortit de la maison. Nana se demanda où pouvait bien aller son fils à une heure si tardive, mais se laissa rassurer par les habituels mensonges des autres habitants de la maison.
Tsunayoshi déambula un long moment dans les rues de Namimori. Il ne retournerait pas chez lui. Pas temps que Reborn ne comprendrait pas que c'était à lui de commander sa vie, et pas à son tuteur démoniaque. Dans quelques mois, les élèves de Nami-chuu devraient rendre leurs vœux pour le lycée. Mais entre l'arrivée de l'Hitman, la Varia, les évènements du futur, tout ce qu'il s'était passé avec Enma et les autres ainsi que la Bataille des Représentants, le petit châtain n'avait pas eu le temps d'y réfléchir. Il ne savait même pas ce qu'il voudrait faire plus tard ! Le jeune garçon se laissa tomber sur un banc, au pied d'une villa, et commença à réfléchir pendant plusieurs minutes. Il avait froid, et le givre commençait déjà à recouvrir les voitures qui dormaient dehors, mais qu'importe ! Il ne rentrerait pas chez lui. Tsuna resta ainsi un long moment, ses interrogations partit se perdre dans les méandres de son esprit, jusqu'à ce qu'une voix le fasse sursauter.
- Herbivore ?
Le châtain se retourna et leva la tête vers le premier étage de la villa. Là se trouvait Hibari Kyôya, chef suprême du Comité de Discipline, penché à une fenêtre. SA fenêtre, devina le Sawada.
- H-Hibari-san ? Renifla ce dernier en frottant ses yeux d'un revers de la main.
Il avait pleuré sans s'en rendre compte.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda le brun.
- Je…
Tsuna hésita. Devait-il réellement ennuyer son aîné avec ses soucis ? Mais que pouvait-il faire d'autre ? Il n'aurait qu'une seule chance.
- Je me suis engueulé avec Reborn, au sujet de la mafia. Et je ne veux plus rentrer…
Le châtain se tut. Il sentait déjà les larmes remonter. Le Nuage referma la fenêtre et disparu, laissant le Ciel dans son désespoir. L'autre soupira. A quoi il s'attendait ? Soudainement, la porte d'entrée de la grande maison s'ouvrit sur le brun qui rejoignit le plus petit avec une couverture qu'il posa sur ses frêles épaules.
- Entre, dit-il simplement.
Le petit boss resta interdit un moment. Son "Gardien", comme disait Reborn, s'était assis à côté de lui, le fuyant du regard en rougissant légèrement ? La basse lumière des lampadaires lui jouait certainement des tours.
- Merci… Souffla le petit herbivore en resserrant la couverture sur ses épaules.
Ils finirent par se lever et entrer dans la bâtisse.
- Kyôya, qu'est-ce que tu faisais dehors ? Oh ! Un invité ? Bonsoir, salua une jeune femme en débarquant dans l'entrée.
Tsunayoshi la salua d'un signe de tête, ce qui lui valu un regard interrogateur de la part de Kyôya. Le châtain avait déjà vu cette fille, mais ne se souvenait plus de qui elle était. L'autre adolescent reporta son regard sur elle.
- Il a un souci apparemment.
- Je vois… Le dîner est prêt, tu te joins à nous ?
- Heu… D'accord, répondit le Vongola tandis qu'une lumière s'allumait dans sa tête. Ah, Hibari-san, pourquoi la femme de ménage du collège est chez toi ?
- Natsumi, ma grande sœur, présenta le solitaire.
- Ravie de te rencontrer ! Chantonna celle-ci. Tu me permets de t'appeler Tsuna ?
- Oui, bien sûr. Enchanté, Natsumi-san. Et pardon de t'avoir bousculé tout à l'heure.
- Ça va, c'est oublié. Bon, à table !
Les deux garçons la suivirent jusqu'à la salle à manger. Le plus jeune était étonné par la différence entre les deux Hibari. Il observa discrètement le grand brun à ses côtés. Il semblait plus détendu que d'habitude. Pendant qu'il prenait place à table, la grande sœur sortit un couvert en plus du placard et le donna à Tsuna.
- Désolé du dérangement.
- Tu ne dérange pas. Umi-nee prépare toujours trop de nourriture de toute façon, contra Kyôya.
L'invité pouffa malgré lui.
- Quoi ?
- Rien. C'est juste que je n'aurais jamais imaginé Hibari-san utiliser ce genre d'expressions.
- Ah, oui…
- Kyôya m'a toujours appelé comme ça, intervint Natsumi. Disons qu'il était plus… Bavard, étant petit.
- Je vois.
Ils commencèrent à manger en silence. Tsuna n'avait plus très faim après avoir dîné en rentrant du collège, mais décida de faire honneur aux plats de ses hôtes. Le brun fini par interpeller son "boss".
- Herbivore, raconte-nous.
- Kyôya ! Tu n'es pas obligé d'en parler si tu ne veux pas, Tsuna.
- Si, j'ai besoin de me confier à quelqu'un de toute façon, déclara le-dit herbivore. Mais Hibari-san, je peux en parler devant Natsumi-san ?
- Hn.
- La Mafia, tu veux dire ? Ricana celle-ci.
- D'accord, tu le sais déjà, soupira le Decimo.
- Je suis dans le renseignement pour les Yakuza, et pour Kyôya. Et il me raconte tout.
- Vraiment ?
- Herbivore, ton histoire, grogna le Préfet.
- A-ah, o-oui… Ce n'est pas très passionnant… Depuis le début de toute cette histoire, je ne crois pas avoir vraiment pu donner mon avis. Je ne veux pas faire partie de la Mafia, du moins, je crois. En tout cas, c'est ce que j'ai toujours dit. C'est mon avenir et j'aimerais pouvoir choisir seul ma voie. Mais Reborn ne semble pas comprendre ça.
- Et aujourd'hui ?
- On s'est encore battu à ce sujet. C'est très courant en ce moment. Trop, même. Alors je suis partit. Et je ne rentrerais pas chez moi tant qu'il n'aura pas comprit ça. On a tellement tous été blessé par nos différentes batailles, parfois gravement ! Même vous-autres, Reborn vous a choisi puis lancé dans la Bataille des Anneaux sans que vous ayez le choix. Je ne veux pas de tout ça, mais je ne vous aurez pas tous rencontré sans Reborn, et c'est pour cela que j'hésite vraiment. Devenir le Vongola Juudaime… Je ne peux pas y réfléchir sérieusement dans un environnement où on ne me parle que de ça.
Le frère et la sœur échangèrent un regard entendu, puis se tournèrent vers Tsuna.
- Tu peux rester ici le temps qu'il te faudra ! L'invita la jeune fille.
- Je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité…
- Tu reste, reprit le carnivore. Je ne vais pas te laisser repartir par un temps pareil.
Comme pour lui répondre, une bourrasque de vent vint taper aux carreaux.
- Merci, soupira le châtain.
- La seule condition, c'est que tu aide aux tâches ménagères.
- Compte sur moi, Natsumi-san.
- Ravie de l'entendre.
- Umi-nee, tu iras chercher des affaires chez lui demain. Discrètement, ordonna son petit frère.
- Yep.
- Ça ira ? S'inquiéta le châtain.
- Pas de problème, je suis une pro de l'infiltration, sourit la jeune femme. Si je profite d'un moment où Reborn n'est pas chez toi, c'est les doigts dans le nez ! Même avec le Scorpion Vénéneux.
- Comment tu sais que Bianchi est chez moi ?
- Renseignement, fit en chœur la fratrie.
Évidemment. Le petit boss soupira.
- Je suppose que tu n'iras pas au collège non plus, réalisa Kyôya.
- Désolé, je sais que cela te tiens à cœur mais il est plus prudent que je reste ici la journée.
- Je comprends. Je m'informerais des cours que tu es sensé suivre et je te les ferais réviser à la maison.
Tsuna soupira. Il avait droit à un nouveau professeur particulier, et pas des moindres ! Tous les trois finirent de manger et débarrassèrent la table.
- Bon, ça vous dit une soirée film ? Proposa Natsumi.
- Hn, acquiesça son frère.
- OK, approuva à son tour le châtain.
- Alors montez tous les deux, je vais faire du pop-corn ! Chantonna la jeune fille.
Elle repartit vers la cuisine et les deux garçons montèrent au premier étage, dans une chambre que le brun désigna comme étant la sienne. Le petit châtain semblait commencer à se détendre face à son aîné, et à accepter sa situation.
- Donc, où est-ce que je vais dormir ?
- Il y a une chambre d'ami juste en face, à côté de l'escalier, désigna le Préfet en voyant son invité se pencher à la porte pour voir de quelle pièce il s'agissait. On ne peut pas dire qu'on manque de place ici. La chambre de Umi-nee est à côté de la mienne et la salle de bain est au bout du couloir, sur la droite.
Kyôya sortit enfin le nez de sa commode pour présenter une jaquette de film à Tsuna.
- Ça te va ?
- Oui, ça a l'air sympa.
C'était un remake d'un film populaire au Japon à la fin des années 90. Au moins, ce n'était pas un film d'horreur.
- Elle en met un temps… Râla le jeune Hibari. Installe-toi, je vais voir en bas.
Il quitta la pièce sur ces mots, laissant le Sawada sur place. Il descendit à la cuisine pour y trouver sa grande sœur devant le micro-onde.
- Umi-nee, qu'est-ce que tu fabrique ?
- Le paquet de maïs qu'on avait ici était presque vide, j'ai dû aller en chercher un autre au cellier. J'ai prit des boissons aussi. Un peu de tout vu que je ne savais pas ce que vous voulez.
- Hn… A propos de Tsunayoshi, tu sais, je…
- Je sais Kyôya, je le vois. Qu'il vive ici sera une bonne chose. Pour lui comme pour toi. Mais essaye d'y aller en douceur, d'accord ? Il a besoin de calme pour le moment.
Le silence s'imposa entre eux, jusqu'à l'arrêt du micro-onde. Natsumi sortit le plat de pop-corn et le laissa refroidir un peu sur le plan de travail. Son cadet attrapa les canettes et les posa sur un plateau pour les emmener. Ils montèrent à nouveau l'escalier et le plus jeune poussa la porte de la chambre pour trouver un Tsuna endormi sur le lit.
- Bon, je crois qu'on aura pas de film ce soir, fit tout bas l'aînée Hibari. Donne, je vais ranger tout ça. N'en profite pas trop.
- H-hé ! Pour qui tu me prends ? S'indigna le brun.
- Chut ! Lui rappela sa sœur. Bonne nuit.
Elle tourna les talons après avoir arraché le plateau des mains de son frère. Le Nuage regarda la forme endormie de son boss sur le lit deux places de la chambre, soupira puis entra. Il aurait pu porter le jeune garçon jusqu'à sa nouvelle chambre, mais était plus tenté par "profiter" un peu de la situation. Il s'allongea lui aussi sur le lit et s'endormit rapidement.
...0.0.0
- HIIIIII !
Le cri du Vongola réveilla toute la maisonnée, en particulier le brun couché à quelques centimètres de là. Il se releva et darda un regard meurtrier sur le criard.
- Herbivore…
- D-d-désolé, c'est juste que tu m'as surpris… Bégaya Tsuna en rougissant.
- Dîtes les garçons, il est 5h du mat' ! Si vous pouviez éviter de crier... Fit la voix lointaine et ensommeillé de l'adulte de la maison.
- P-pardon Natsumi-san, c'est de ma faute ! S'excusa le petit châtain. Je me suis endormi pendant que tu étais partit, c'est ça ?
- Hn, acquiesça l'autre. On s'est dit que tu avais besoin de repos.
- Merci. Je crois que je vais aller…
- Tu peux rester là, si tu as envie, le coupa Kyôya.
Il avait attrapé le poignet de Tsunayoshi par pur réflexe. Ce dernier fit quelque chose qui étonna le carnivore. Le jeune garçon se laissa retomber contre la poitrine de son Gardien en lâchant un soupir à fendre l'âme.
- C'est pour quoi ça ? Le soupçonna le Nuage.
- Je me disais juste… C'est plutôt étrange que je sois ici, avec toi. Mais le pire, c'est que je commence déjà à m'y faire et que je suis sûr que ça va résoudre mes problèmes.
- J'espère bien ! Sinon à quoi ça sert ?
Le Ciel regarda le jeune homme. Même s'il ne la connaissait pas depuis longtemps, ça ressemblait plus à quelque chose que Natsumi pourrait dire. Un nouveau soupir lui échappa.
- Ouais, tu as raison…
- La dépression est vraiment un truc d'herbivore, hein ?
L'autre tiqua. Est-ce qu'il était si mal que ça ? Peut-être, oui. Kyôya se laissa tomber en arrière sur le matelas, entraînant le châtain avec lui.
- On devrait dormir, même moi je ne me lève pas aussi tôt, fit le brun.
- D'accord.
Quand Tsuna se réveilla au petit matin, il était seul dans la chambre. Il jeta un coup d'œil au réveil posé sur la table de nuit. Les cours avaient commencé depuis presque une heure déjà. Le petit châtain était rassuré de ne pas devoir y aller. Il entendit au loin le bruit d'un aspirateur et décida de descendre à la cuisine. Il trouva la responsable du bruit dans le salon et cria pour se faire entendre.
- Bonjour, Natsumi-san !
La jeune femme coupa l'appareil et se retourna.
- Oh, bonjour Tsuna ! Bien dormi ?
- Oui… Rougit le garçon en repensant à ce qu'il s'était passé plus tôt.
- Je t'ai réveillé ?
- Non, c'est bon. Je ne l'ai entendu qu'après.
- Tant mieux alors. Il reste du riz prêt dans l'autocuiseur et d'autres trucs dans le frigo et sur le bar, sers-toi.
- Merci.
Il continua son chemin et commença à déjeuner. Il fut rejoint quelques minutes plus tard par la maîtresse de maison.
- Je m'occuperai de la vaisselle, Natsumi-san, fit le châtain en la voyant tourner la tête vers l'évier.
- Merci Tsuna. Du temps de nos parents, on avait un lave-vaisselle. Il ne nous a pas servi depuis longtemps mais on l'a gardé et rangé au cellier. Je me demande si on ne ferait pas mieux de le ressortir…
- C'est une idée. Il leur est arrivé quoi ?
- Nos parents ? Morts renversés par un chauffard, c'était il y a sept ans, expliqua la jeune fille.
- Je vois, désolé.
- Pas de problème. Ne pas parler d'eux ce serai comme… Un peu les oublier.
- Peut-être. Dis, quand tu iras chez moi, tu pourras laisser quelque chose à ma mère de ma part ?
- Bien sûr, j'y vais en fin de matinée.
- Je me dépêche alors !
Chacun retourna à ses occupations et, à l'heure du départ, Tsunayoshi tendit un bout de papier à la jeune femme.
- Laisse-le à un endroit où seule ma mère pourra le voir. La table de la cuisine par exemple. Je ne veux juste pas qu'elle s'inquiète… Indiqua-t-il.
- D'accord. Ça va aller, ne t'en fait pas.
- Oui, je suppose que tu as l'habitude…
- Pas tant que ça mais je maîtrise. Allez, à plus tard, rit-elle en attrapant un sac de sport vide. Je reviens dans une heure environ.
- Comprit. Bonne chance.
Quand l'adulte eue quitté la maison, le châtain retourna à la cuisine et commença son labeur. Quand Natsumi revint, effectivement une heure plus tard, il était en train de préparer le déjeuner. Ils mangèrent tous les deux puis Tsuna partit ranger ses affaires dans sa nouvelle chambre. Franchement, comment avait-elle fait pour mettre autant de linge dans ce sac ? Un truc de voleur sûrement. Elle avait même pensé à prendre ses livres d'école.
Il était 20h passé quand Kyôya pointa le bout de son nez à la maison. Il s'assit dans le canapé et bailla sans ménagement (c'est contagieux !). Le brun retira son manteau puis fit craquer son cou et ses épaules. Leur nouveau colocataire, qui mettait la table pour le dîner, le regarda faire.
- Ça va Hibari-san ?
- Hn, pas de problème.
- On mange dans cinq minutes, annonça la jeune femme.
Le jeune se leva en s'étirant à nouveau. Le petit châtain devina que ses journées devaient être bien plus épuisantes qu'il ne le laissait croire. Au cours du repas, le Préfet avoua que le petit groupe de mafieux était sur le qui-vive, recherchant leur boss. Reborn était même venu lui demander s'il avait des informations. Bien sûr, il ne s'était pas dénoncé. Donc comme il le pensait, il était dangereux pour l'herbivore en chef de mettre le nez dehors. Ce qui ne rassura en aucun cas Tsunayoshi, mais il comprenait. Il ne pouvait certainement pas mettre la fratrie en danger. Quand ils eurent terminé, les deux garçons allèrent à l'étage pour faire leurs devoirs. C'est comme ça que le châtain apprit que son Gardien était familier avec les notes allant de 60 à 80. Il semblait gêné de ses résultats, mais Tsuna trouva la parade.
- Tu n'as pas à avoir honte ! Franchement, c'est bien mieux que les miennes.
- Certainement. Mais tu sais, les professeurs sont sympa avec moi, vu que le collège a appartenu à notre promoteur de père. Ils ferment les yeux sur mon absentéisme et rajoute quelques points aux contrôles.
- C'est quand même mieux que mes zéros à répétition !
- Hn.
- C'est pour ça que tu t'investis autant dans la sécurité du collège ? Parce qu'il est à vous ?
- Hn, acquiesça le brun. Bon, et si on retournait à l'arithmétique maintenant.
Ils se quittèrent bien plus tard dans la soirée pour aller se coucher.
