Bonjour ! Je suis très contente de vous présenter le premier chapitre. C'est court, y'a pas de grande nouveauté, mais c'est histoire de mettre dans l'ambiance ! C'est la première fois que je décide de poster ma fanfiction sur ce site, alors j'espère que ça vous plaira ! C'est pas top, y'a sûrement des fautes, mais j'écris avant tout avec plaisir et je me corrige comme je peux.
A propos de la fanfic: Je ne vais pas suivre à la lettre le livre, je vais essayer de m'en éloigner bien sûr, le but c'est que je vous fasse découvrir ma version de l'histoire. Je vais m'inspirer des livre mais aussi des films (oui parce que il y a quand même beaucoup de changements entre les deux, je trouve) !
DISCLAIMER: L'univers du Labyrinthe appartient à James Dashner, ainsi que ses personnages. Tout ce qui m'appartient c'est mon OC !
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Je me réveille soudainement, haletante. Je m'étouffe avec de l'eau et je le recrache avec peine sur une sorte de grillage. J'ai les yeux rivés sur celui-ci, et je me rends compte que j'étais en mouvement. Bon sang, où est ce que je suis ? Il fait noir et je n'entends que le son d'un grincement de métal insupportable. Je suis trempée de la tête au pied. Puis des lumières sont apparus sur des parois. Je suis enfermée dans un ascenseur... Sans souvenir. C'est perturbant, mais j'ai l'impression de ne jamais avoir vécu, comme si je venais de naître. En même temps que des lumières rouges avaient commencer à clignoter, quelqu'un inspira soudainement et s'étouffe tout comme moi quelques secondes plus tôt. Je cris tandis que je tentes de distinguer le visage de la personne. Il cligna plusieurs fois des yeux, sûrement encore un peu sonné, et je parviens à apercevoir ses traits dans la pénombre. C'est un garçon, brun, de mon âge peut-être, et lorsqu'il me vit, il sursauta et se plaqua contre une grille opposée à moi. Il devait vraiment être dans les vapes pour ne pas m'avoir entendue hurler. Une alarme retentit et l'espèce de boîte métallique accélère. Je croise le regard du garçon et je me rends compte que tout comme moi, il tremble. Nous sommes apeurés. Il semble un peu suspicieux, alors je tente de le rassurer.
- Je... Je ne sais pas ce que je fous là... dis-je en m'efforçant de garder une voix posée. Il semble se détendre un peu. Qu'est ce qu'il a cru ? Que j'allais le tuer là-dedans ?
Je lève la tête et j'aperçois un plafond. Jusque-là, j'avais l'impression que nous arrêterons jamais de monter. Cependant, on ne ralentit pas. Il tente de monter sur quelques caisses et de pousser la plaque, mais rien ne se passe et il retombe lourdement sur le sol. Je m'approche de lui, cherchant un peu de réconfort et nous restons côte à côte jusqu'à l'arrivée. Tout s'arrête dans une violente secousse qui me fait tomber en arrière. Ma tête percute lourdement le métal. Je pousse une plainte tandis que mon crâne est douloureux. Je m'en remettrais, mais sur le coup c'est insupportable. Je n'entends qu'un sifflement et ma respiration, les choses sont devenues flous.
Il y eu quelques secondes de silence pendant lesquelles le jeune brun me lance un coup d'œil, sûrement pour vérifier que je vais bien. Puis un bruit retentit et des trappes s'ouvrent, laissant les rayons du soleil s'infiltrer dans l'ascenseur (ou la cage, ou je ne sais quoi d'ailleurs, peu importe). Nous papillonnons des yeux pour s'adapter à la luminosité et j'entends quelqu'un faire un bond et descendre. Les grilles que le brun avait tenté de pousser plus tôt se sont (enfin) ouvertes. Il me semblait que plusieurs personnes nous regardent de haut, mais je perçois mal les choses. Je tente de me relever en me retenant à une caisse. Je poussais un grognement tandis que des pointillés multicolores me brouillaient la vue. C'est pas le moment de tomber dans les pommes, idiote.
- Ramenez-vous, ils sont deux !
Une voix rauque vient de retentir. Dieu merci ils ne parlent pas une langue extraterrestre, mais où suis-je tomber ? Ou plutôt devrais-je dire monter.
- Et... Il y a une fille.
Il doit parler de moi. Pourquoi il dit ça ? Je veux dire, il y a des filles et des garçons, c'est la vie. Je ne me rappelle rien de mon existence et pourtant je sais ce genre de choses. Le brun qui était avec moi est toujours assis, il semble tout aussi perdu que moi. Je me retiens comme je le peux avec une boîte en carton. Le garçon qui a ouvert la trappe se laisse tomber à nos côté et me jette un coup d'œil avant de se pencher vers mon compagnon de cellule (je trouve que ce surnom colle magnifiquement bien à la situation).
- Aller le bleu, je vais t'aider à monter. J'suis Gally.
Il le relève sans difficulté et le soulève, tandis que d'autres tendent les bras pour l'attraper.
Des rires s'élèvent alors qu'il s'écrase lamentablement contre le sol. Je sens quelque chose couler contre ma joue. J'y glisse mon doigt et je découvre du sang. Super, j'adore cette situation. Se retrouver dans l'inconnu, déjà quasiment inconsciente avec une blessure provoquée bêtement. Je m'assois sur une caisse et souffle quelques secondes avant de me relever. Les rires semblent s'arrêter tandis que le dénommé Gally se tourne vers moi. Je lui jette un regard noir, méfiante. Il me prend par la taille et je me retiens de le frapper, mieux vaut que je sois hors de ce machin qui m'a amenée ici avant d'essayer de fuir ou je ne sais quoi. J'arrive à ne pas m'étaler en arrivant au sol et je m'assois, épuisée.
Je regarde autour de moi, et c'est là que je me rends compte que je suis la seule fille. J'écarquille les yeux. Jusqu'à maintenant tout était flou dans ma tête, mais la réalité me saute aux yeux. Je ne réfléchis pas une seconde de plus et je tends la main à mon « compagnon de cellule », avant de lui lancer un regard plein de sous entendus. Il semble me comprendre et il pousse brusquement les quelques garçons qui nous barrent le chemin, tout en attrapant ma main : nous nous lançons alors dans une course effrénée. Je ne sais pas comment j'arrive à tenir un rythme aussi rapide, c'est sûrement l'adrénaline et la peur. Je lui lâche la main, le laissant prendre un peu d'avance car je sais qu'il allait être plus rapide mais je m'étonne en arrivant à me maintenir à ses côtés. Je n'écoutes pas les protestations de la foule dernière nous et je cours à en perdre haleine. Je tente de jeter un regard autour de moi, et je suis frappée par le choc. Quatre murs, immenses, nous encerclent. Nous sommes dans un endroit où il y a des cabanes, des sortes de plantations, des arbres... Je ne prends pas le temps d'observer en détail ce qui m'entoure, trop occupée à fuir. Ce sont ces énormes murs qui m'impressionnent. Des lianes se baladent sur leurs parois. Nous nous ne pouvions pas voir au-delà des murs, mais ce sera sûrement bientôt possible étant donné que nous nous dirigeons vers une grande ouverture. Il me semble qu'il l'a aussi remarqué car il accélère la cadence. Je presse le pas moi aussi, mais quelques secondes plus tard il s'étale sur le sol. Il roule quelques mètres avant de s'arrêter. Je le rejoins, inquiète, et voyant les autres commencer à courir, je décide de continuer. Je lui lance un regard désolé avant de foncer. Je lui ai donner ma confiance très rapidement car nous étions dans le même pétrin, mais je dois penser à moi. Ma survie.
Je ne suis plus qu'à quelque mètres de la liberté quand un poids lourd s'étale sur moi. Je me percute violemment au sol en poussant un cri de douleur (oui, encore...c'est pas ma journée). On ne me laisse pas le temps de reprendre les esprits qu'on m'attrape par le col. Je frappe dans le vide avec rage.
- Espèce de brute, lâches moi ! m'écriai-je
- Calmes-toi, on va rien te faire ! Toi, tu vas avoir besoin d'un petit recadrage. Ainsi que ton copain d'ailleurs.
Je le regarde avec haine. Il lâche lentement mon t-shirt avec précaution, veillant à ce que je ne m'échappe pas. Le garçon qui m'a attrapée est asiatique. Il me dévisage quelques secondes puis empoigne mon bras. Je grogne et je lance quelques protestations, sachant que ça ne servirait à rien. Mon compagnon de cellule est retenu lui aussi, par un garçon à la peau foncé, et aux traits durcis par la colère. Il se dirige vers moi et me parle avec un ton qui me donne des frissons. C'est pas qu'il me fait de l'effet, mais il me fait incroyablement flippé ce grand gaillard.
- Écoutes la petite nouvelle, le fait que tu sois une fille ça te fou déjà dans une mauvaise posture, et en plus t'as déjà enfreint une règle, et quasiment une autre en essayant de te battre, alors tiens toi tranquille et fais-toi oublier quelques heures.
- Elle n'a pas vraiment franchi la limite, intervient quelqu'un dans la foule.
- Elle allait le faire.
Je soutiens son regard, lui montrant qu'il ne pourra pas toujours me dire que faire. Il fini par détourner les yeux et les posent sur l'asiatique.
- Minho, on les emmène au gnouf histoire de les calmer.
Qu'est ce que c'est que ça ? Ça sonne comme une sorte de salle de torture. Minho me pousse soudainement et je manque de tomber. Je lui lance un regard noir puis je suis les garçons. Un groupe s'était formé autour de nous, et ils nous dévisagent avec inquiétude ou enthousiasme. J'avoue que ça me met assez mal à l'aise d'être la seule fille, je me sens bizarre, comme oppressée. Ils doivent être une cinquantaine à me dévisager. Je garde mon sang-froid et pose tout un tas de questions auxquelles je n'ai pas de réponse. Ils nous jettent dans une sorte de prison et je me retrouve de nouveau enfermée (pour changer, tiens). La porte, faite de bois, ne me permet pas de voir grand choses à travers les trous. Alors c'est ça le gnouf ? Je m'assois sur la terre, adossée à un mur de pierres et je réfléchis. Comment se fait-il que je me souvienne de rien ? J'ai paniqué tout à l'heure, et la peur n'est pas beaucoup retombée.
- Tu te rappelles de quelque chose ?
Le brun m'a surprise. Je tournes la tête vers lui, distinguant un peu son visage à travers un trou dans le mur. Je plonge dans mes pensées, fouillant dans les moindre recoins de mon cerveau un quelconque souvenir. Une seule chose me vient en tête. «Katherine»
- Je sais juste que je m'appelle Katherine... Et toi ? demandai-je.
- Thomas. Je ne sais rien d'autre.
Je soupire. Alors, il nous est arrivé la même chose. Mais quoi ?
- On est mal barrés, lançai-je.
