Salut ! Une nouvelle fic à chapitres (oui, je sais, j'en ai d'autres en attente mais ne vous en faites pas, j'achève toujours ce que je fais ) sur une histoire qui dors depuis longtemps dans mes cahiers. J'alternerais les flash-back et le temps présent afin de raconter deux histoires en une seule, le passé et le présent du couple. Plusieurs évènements seront vu par deux regard différent et interpreté de différente façon, chose que je signalerais avec des étoiles ().

Attention, c'est un slash et mention de Mpreg alors pour ceux que ça concerne, oust !


La prétention de l'aimer.

Je vais vous raconter mon histoire. La mienne, aussi banale qu'elle puisse être. Comme la plupart, elle commence mal mais divers évènement en feront ce qu'elle en est aujourd'hui.

Mon nom ? Draco Seraphin Malfoy. J'ai 17 ans et je suis un mâle veela. Comment est-ce possible, me direz-vous ? De part mon père, veela également.

Notre particularité nous différenciant des autres veela : notre lignée, celle des Altamoÿs est bien plus pure et beaucoup plus puissante qu'un veela normal. Ce qui fait que pour moi, mon adolescence s'est résumé à regarder les autres vivre la leur car j'étais dans l'impossibilité d'avoir le moindre contact humains hormis avec celui ou celle qui serait ma moitié. Certains jours étaient plus rude que d'autre. Heureusement que mes amis furent d'une aide précieuse.

Pardon ? Est-ce que je l'ai trouvé ?

Oui. Tout ce temps, il était face à moi, sous mes yeux. Il me haïssait alors que tout ce que je souhaitais, c'était qu'il me donne l'opportunité de montrer mon vrai moi. Hélàs, il était déjà prit et je fus obligé de rester seul. Ma sixième année fut horrible car malgré mon attraction que je n'arrivais pas à contrôler, lui semblait en être immunisé. On m'a prêté un tas de liaison cette année, toutes fausses !

J'aurais pu le lui faire savoir par le biais de Dumbledore mais au lieu de ça, j'ai continué à m'acharner sur lui, si ce n'est plus. Les voir tout les deux me brisait le coeur, c'était ma façon à moi d'exorciser mon amour. Il semblait bien avec elle et moi, je restais seul...

...avec ma prétention de l'aimer. De loin.

Chapitre 1. Un mal pour un bien !

- Draco ?

Celui-ci fit volte-face pour attendre Pansy. Zut ! Songea-t-il. Il avait bien faillit griller sa couverture mais heureusement qu'elle l'avait vu avant qu'il ne commette l'irréparable. Draco tourna de nouveau son regard vers le couple qui s'isola dans une salle de classe vide. Il n'en croyait pas mes yeux : alors "il" avait raison !

- Draco ? Demanda Pansy. Alors ?

- La rumeur était vrai, dit-il distraitement. Non seulement, elle le trompe mais en plus, avec tout ce qui bouge.

Le blond ne pensait qu'à lui et à la peine qu'il aurait en l'apprenant.Il aurait voulu que tout soit différent mais réstait impuissant face aux évènements. Se détournant finalement, il suivi Pansy jusqu'à la grande salle pour prendre son déjeuner. Il était là, assis avec ses amis et riait sans se douter de rien. Draco avait mal pour lui car personne ne semblait être assez honnête pour lui dire comment se comportait sa petite amie derrière son dos.

- Yo Drake, dit Blaise, le tirant de ses réflexions. Mange ou ça va refroidir.

- Ca va, je vais bien.

- Oui mais comprend qu'on s'inquiète, renchérit Millie. Après tout...

- C'est bon ! Draco s'énerva. J'ai surmonté ma dépression, tout va bien !

- Ok, ok...

Il attaqua son assiette, les yeux toujours rivés sur son âme soeur. Ses amis se regardèrent, inquiet : l'obsession qu'il nourrissait depuis l'année précédante atteignait des sommets ces derniers temps. En fait, depuis qu'il avait apprit la traîtrise de celle devant laquelle il s'était effacé, pensant à tort qu'elle saurait en prendre soin. Depuis, ses accès de rage jonglait avec des état quasi euphorique, comme lorsqu'il les avait surprit se disputant au détour d'un couloir.

Mais comment le lui faire comprendre ? A chaque fois qu'il les voyait se réconcilier, il tentait d'attenter à sa vie. S'ensuivait une période de déprime et Draco n'aurait pas réussi à se relever si Rogue n'était parvenu à le sortir de sa dépression. Le maître des potions s'acharna particulièrement sur Potter, lui faisant payer l'état de son neveu.

Draco ne se doutait pas que de l'autre côté, l'objet de tout ses désirs n'ignorait rien de la situation.

- Alors, quand va-tu la plaquer cette...

- Ron ! Coupa Hermione, l'évitant ainsi de s'étendre plus. Inutile d'aller jusque là.

- Quoi ? Cette garce trompe mon pote et je ne dois rien dire ? Depuis le temps que je te disais de lâcher cette morue !

- Je sais, souffla Harry. Mais je dois avouer qu'elle m'a servi.

- Pour ce que t'as fait avec, ricana Weasley. Même moi, j'en aurais profité.

- Ron, tu ne crois pas que c'est déplacé de ta part ? Hermione le foudroya du regard.

- Attend ! S'insurgea le rouquin à grand renfort de gestes. Elle est canon, bon côté cervelle y a rien mais on peut faire de bonnes choses avec un corps comme le sien.

La brune coula un oeil vers Harry pour le voir acquiescer.

- Et toi, t'est d'accord avec lui ? Vociféra-t-elle.

- Ben...elle est conne mais...

- N'en dit pas plus. Non mais, j'hallucine...

Les deux garçons éclatèrent de rire devant son visage renfrogné. Hermione et sa croisade anti Lavande ! Combien de fois s'étaient-elles accroché dans la salle commune ?

- Pourquoi être resté aussi longtemps avec si tu ne l'aimais pas ?

- Disons que j'avais besoin de cette couverture pour éloigner les indésirables, dit tranquillement Harry. Lavande m'a permis d'être tranquille pour m'entraîner sans avoir à supporter les admirateurs et tout le reste. Et puis, j'en avais rien à faire qu'elle aille voir ailleurs.

- Mais Harry, tu n'a pas envie d'aimer et d'être aimé ?

- Si, comme tout le monde mais pour l'instant, avec Voldemort -ses deux amis frissonnèrent- c'est plutôt compromis.

- Tu sais...Ron, ne mange pas la bouche ouverte !

- Quoi ? Dit ce dernier, offrant une vue imprenable sur celle-ci..

Harry éclata de rire tandis qu'Hermione grimaçait de dégoût. Draco lui était heureux : Harry souriait, c'était l'important. Soudain, son regard croisa celui, émeraude de son unique amour. Réprimant un frisson d'excitation, il se concentra sur lui en essayant de ne pas trop rougir. Bizarrement, Harry ne le foudroya pas ; au contraire, il semblait plutôt songeur. Cela dura longtemps avant qu'un corps ne s'interpose, brisant ainsi le contact visuel.

- Lavande, dit Harry à sa petite amie. Où étais-tu ?

- Oh...je devais voir le professeur Mac Gonagall et...

- Ca fait bien une heure qu'elle est à la table des professeurs, persifla Hermione.

- Tu prétend que je mens ? S'insurgea la blonde plantureuse.

- C'est plus qu'évident, dit alors Ron avant de mordre dans une cuisse de poulet.

- Harry ! Geignit aussitôt Lavande. Défend-moi !

- J'en ai pas envie.

Le ton polaire du sauveur refroidit considérablement l'atmosphère. Tétanisée sur place, Lavande ne savait plus comment agir. Devait-elle se laisser aller à faire une crise publique et s'humilier ou attendre de se retrouver seule avec son mec pour mettre les point sur les i ?

- Je vois, maugréa-t-elle en s'éloignant. Je vais manger avec Parvati puisque ma présence n'est pas désiré.

- Et elle ne le sera plus jamais, rajouta Ron cependant suffisamment doucement pour que seul Harry et Hermione entendent.

- Plaque-là ! Dit Granger d'un ton catégorique.

Portant son verre à ses lèvres, Potter retourna à sa contemplation du prince des serpentard. Depuis quelques temps déjà, il ne pouvait empêcher ses yeux de glisser sur la silhouette plus que parfaite de Malfoy. Il se plaisait à le suivre du regard chaques fois qu'il passait près de lui jusqu'à tourner la tête pour suivre le balancement de ses hanches, les yeux rivés sur sa croupe. Harry ne comprenait pas ce qui lui arrivait : en temps normal, il sauterait à la gorge de ce petit prétentieux, abreuvant son visage de coups. Mais dernièrement, il avait vu son attirance pour le prince croître à une vitesse effrayante. Seulement, on prêtait à ce mec une bonne centaines de liaisons éphémères. Une nuit et rien de plus, chuchotait-on sous le couvert. De quoi changer de partenaires chaques soirs avec l'assurance d'avoir toujours quelqu'un pour tenir chaud dans son lit.

Harry était jaloux. Oui, car lui aussi aurait voulu posséder ce corps à damner un saint au moins une nuit. Il lui avait fallut du temps pour se l'avouer et hélàs, jamais Draco ne lui donnerait ce privilège. De toute manière, mieux valait ne pas monter de plan sur la comète. Décidant qu'il n'avait plus faim, Harry se leva et quitta la grande salle suivi par trois regard, deux franchement amusés de ses amis et un autre, noir de colère d'une blonde à forte poitrine.

Draco le vit sortir du coin de l'oeil puis retourna à son repas après s'être assuré que Lavande ne le suivait pas.

- Eclesias, tu n'as rien à me dire ?

Un garçon brun aux yeux bleu de glace hocha la tête sans quitter son assiette.

- Comme je l'avais dit, elle cherche ailleurs ce qu'elle ne peut avoir avec lui. Visiblement, il n'aurait jamais franchit le pas avec elle, seulement quelques baisers. Chose que je ne comprend pas d'ailleurs, je dois avouer qu'elle est vraiment excitante mais cruche comme pas deux. Et elle hurle trop fort, limite casse oreille.

- Dis-tu vrai ? Draco était pendu à sa bouche, ardent. Alors comme ça, Harry n'avait jamais couché avec cette garce de Lavande ? Difficile à croire mais Eclesias tenait cette info de la source elle-même alors ce devait être vrai.

- Sais-tu pourquoi ?

Le garçon secoua la tête.

- Elle pense qu'il a un problème ou peut-être qu'il est complexé par son engin.

- La salope ! siffla Draco, les yeux luisant de colère. "Mon" harry est bien monté, j'en suis certain.

- Maintenant que tu sais, dit Blaise, fonce et cale-lui le tien dans le derch.

- Blaise ! Pansy grimaça. Quel language !

- Ce que j'en dis, répondit le bel italien. J'y peux quoi s'il n'a rien d'autre que de la merde à la place de la cervelle.

- Modère tes paroles mon vieux, rétorqua Draco en le gratifiant d'un de ses regard.

- Ok ! Blaise leva les deux mains en signe de soumission.

- C'est pas tout ça, dit alors Eclesias, mais je dois voir Lavande. Ezechiel ?

Son frère assit non loin, aussi blond qu'il était brun leva les yeux dans sa direction.

- Mm mm ?

- Alors, toujours ok pour le plan à trois ?

Du coup, les deux frères Jons eurent toute l'attention de la maison serpentard. Il était de notoriété à serpentard que les deux frères Jons étaient le duo le plus redoutable de Poudlard. Et maintenant qu'ils sévissaient en dehors de leurs maison commune, la rumeur allait en enflant qu'ils étaient les meilleurs coups. Après Draco, bien sûr même si ce dernier se serait bien passé de cette réputation. Elle ne servait qu'à nuire à son image aux yeux d'Harry. Décidant qu'il était temps d'approcher son âme soeur, Draco quitta la grande salle avec élégance avant de courir à perdre haleine sitôt après avoir franchit les portes.

Il cru l'avoir perdu lorsque, au détour d'un couloir il percuta violemment un corps et serait tombé si deux bras ne l'avait retenu.

- Où cours-tu comme cela, Malfoy ?

- Ha...Potter ? Balbutia Draco, tout les sens en éveil. Lâche-moi, veux-tu ?

Au lieu de s'exécuter, Harry resserra son étreinte. Quel bonheur de le sentir contre lui !

- Tu n'as pas dit les mots magique.

- Hein ?...Bon, lâche-moi, s'il te plaît !

Etonné, Harry baissa les bras et recula d'un pas. Depuis quand Malfoy obéissait-il ?

- Tu sembles pressé.

- Je..., Draco cherchait une raison valable sans la trouver. Je voulais te parler de ton amie.

- Ha ! Harry se renfrogna aussitôt. Et que veux-tu me dire que je ne sache déjà ?

- Je sais que ma parole n'a aucune valeur à tes yeux mais franchement Potter, cette fille n'est pas pour toi.

- Ah oui ? Et qui ferait mieux l'affaire, d'après toi ?

Moi ! hurla l'esprit de Draco mais il se garda bien de le dire à voix haute. Devrait-il encore longtemps regarder son âme soeur au côté d'une personne aussi malveillante et infidèle, incapable de lui rendre tout l'amour dont il aurait droit ? Lavande avait passé sa chance, il était temps que Draco entre en scène. Avec finesse !

- Quiconque ferait mieux l'affaire. Bon sang Potter ! Une main sur la hanche, tête penché sur le côté, Draco incarna une vision de rêve pour Harry qui retint à temps un gémissement.

"C'est une vrai marie couche-toi là. Ne t'en es-tu pas rendu compte ?"

Sa réponse le surprit, n'étant pas celle à laquelle il s'attendait.

- Si ! Et je sais aussi que je m'en fiche.

- Hein ? Draco resta bouche-bée. Comment était-ce possible ? Potter ne pouvait pas tolérer un tel comportement. Puis la lumière se fit. L'aimait-il à ce point pour pouvoir supporter tout ça ? Alors, c'était peine perdu. Jamais ô grand jamais il n'aurait sa chance avec lui. Si seulement il avait eu le courage d'essayer avant...

- Tu sais..., Harry se rapprocha. Je me fiche de Lavande, elle n'était qu'une couverture. Un moyen de repousser les gens trop entreprenant.

- ...Oh...et...

Draco recula jusqu'à ce que le mur derrière lui l'empêche d'aller plus loin. Pétrifié, il regarda Potter s'approcher, plaquer ses mains de part et d'autre de sa tête et se pencher vers lui, son regard émeraude rivé sur ses lèvres.

- Et puis, mes goûts son à l'opposé de ce qu'on peut bien penser.

Draco déconnecta lorsque deux lèvres happèrent les siennes,

Fin flash back

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- Chéri, lève-toi !

Le blond roula sur le côté pour s'enfouir plus sous les couvertures. Dieu qu'il détestait lorsque ce jour arrivait. Si seulement il était moins excité, il connaissait milles et une façons bien meilleures de se réveiller !

- Allez, debout mon coeur !

- Cinq minutes, râla la forme.

- Bon, je vais à la douche tout seul alors !

- Hein ?

Se redressant d'un bond, Draco s'extirpa des draps pour se dandiner vaillamment jusque dans la salle de bain. Pendant cinq minutes, il prit le temps de contempler son mari détendu sous le jet brûlant, un sourire tendre sur les lèvres. Qui aurait dit qu'après ce jour-là, il serait alors l'homme le plus heureux du monde ?

Tout n'avait pas été simple. Suite à cet évènement, il leur avait fallut de l'obstination pour imposer leur couple et si les amis de son homme et les siens avait étés favorables, d'autres ne rêvait que de détruire leur bohneur. Tout ça était loin maintenant mais il y pensait souvent ces derniers temps.

- Mon coeur, dit son époux lorsqu'il entra dans la cabine. Tu sais que je t'aime ?

- Oui amour, répondit Draco. Je t'aime aussi, Harry.

Le brun promena ses mains sur son ventre proéminant avant de l'entraîner dans un baiser à couper le souffle.