Harry Potter.

Titre : 'Embrasse moi'
Auteur : Coco
Type : Yaoi/Romance et p'être un soupçon d'un triangle amoureux...
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Ils sont l'œuvre de J.K Rowling
Couple : …
Résumé : Un sort qui rate… Une fenêtre ouverte… Un Potter qui passe… Qui se transforme… En un petit garçon… Dès la nuit tombé… Seul le baiser du sorcier au sort raté… Peut lui redonné sa taille original… Es tu prêt à jouer le jeu ? Toi ? Le prince des Serpentard ?



Chapitre I : Toi, mon ennemis, aide moi.


C'était une nuit sans lune, sans étoile, sans bruit, sans vent, où seul le chuchotement d'un voix grinçante et traînante, retentissait dans l'obscurité d'un ruelle humide. De ses paumes apparurent une minuscule boule brillante de mille feux, qui éclaira deux autres ombres. L'une d'entre elle redressa la tête, cachée par une large capuche noire et planta son regard dans deux yeux invisible qui le fixait. La boule de lumière devint aussi grosse qu'un poings et éclaira de sa vive lumière deux yeux à l'éclat métallique ainsi qu'une peau diaphane. Son regard resta ancré à quelque chose qui semblait invisible, mais que lui seul pouvait voir. Puis il leva le bras et referma ses longs doigts fins sur la sphère. Un sourire naquit sur ses lèvres. Puis un onde de force magique s'échappa de la sphère, relevant les capuches, dévoilant leurs visage… Puis plus rien. Plus aucune lumière n'éclairait c'était nuit sans lune, sans étoile, sans bruit, sans vent… Sans chuchotement…

Harry se réveilla en sursaut. Son cœur semblait faire le marathon et battait furieusement contre sa poitrine. Passant une main sur sa cicatrice, il gémit et prit sa tête entre ses mains. Une migraine lui sciait les tempes ainsi que la nuque. Prit d'une soudaine nausée, il se leva brusquement, chancelant dangereusement lorsque ses pieds touchèrent le sol et se rendit dans les toilettes du premier étage. S'abaissant devant la cuvette, il vomit son maigre dîner. Après deux violents spasmes, il redressa la tête et s'appuya contre le mur de la salle de bain, tirant d'une main tremblante, la chaîne. Il soupira et ferma les yeux. Son tee-shirt lui collait à la peau et ses cheveux étaient trempés. Il se redressa après cinq longues minutes, but un verre d'eau et retourna dans sa chambre et s'effondra sur son lit. Ne pouvant pas retenir un larme solitaire, il s'enroula dans son drap bleu indigo et ferma quelques instants les yeux, avant de les rouvrirent brusquement. Il s'assit sur son lit et resta un long moment les yeux grands ouvert. Ses yeux… Ils les avait déjà vu quelques part. Ainsi que se sourire arrogant. Secouant la tête, il se rallongea, l'esprit confus.

Il eut un mal fou à se lever ce matin là. Sa nuit agité, lui avait laissé de profondes cernes sous les yeux. Etant d'un geste brusque son réveil, il s'allongea sur le lit, écoutant son ventre crier famine. Après deux minutes, il se leva enfin et se dirigea d'un pas traînant vers son armoire et en sortit de vielles affaires, qu'il enfila. Edwige pilla dans sa cage et déploya ses longues ailes. Pourtant Harry ne lui adressa pas un regard et descendit dans la cuisine pour préparer le petit déjeuné des Dursley. L'esprit toujours perdu dans son « rêve », il dut recommencer deux fois les œufs qui avait cramés et bouillent.

Regardant par la fenêtre de la cuisine, il soupira et déposa le petit déjeuné sur la table centrale de la cuisine, avant d'aller ouvrir la fenêtre et de laisser entrer l'air frais du matin dans la pièce. Puis les escaliers tremblèrent légèrement. Harry détourna son regard de la fenêtre se força à sourire. L'oncle Vernon ne prit pas la peine de lui adresser un seul regard et s'assit devant le petit déjeuné, enserrant ses doigts en formes de saucisses autour des couverts. Le jeune homme soupira et se dirigea vers les escaliers, se rendant directement dans sa chambre. Il ouvrit d'un geste rageur sa fenêtre et la cage d'Edwige qui s'envola jusque dans l'arbre, face à la fenêtre d'Harry.

Celui ci lui lança un regard noir et s'assit sur le rebord de fenêtre.

« Pas la peine de me n'arguer comme ça. Y a une dizaine d'arbres ici, et tu vas te poser sur celui face à moi… En quelque sorte… Je t'envie.»

Il soupira et regarda la Gazette du Sorcier posé sur son bureau. Edwige lui avait rapportée il y a de cela une semaine. Une page avait été consacrée à la famille des Weasley. Ils étaient retournés en Egypte et ils ne revenaient pas avant la rentrée des vacances. Donc dans deux semaines. Et Harry se retrouvait de nouveau seul. Seul avec les Dursley.

Allant s'asseoir face à son bureau, il ouvrit de nouveau ses affaires d'école et attrapa sa baguette, la regardant longuement. Combien de fois l'avait il déjà admiré ? Il la reposa sur son bureau et attrapa le journal qu'il ouvrit pour la neuvième fois. Relisant certains passages, il entendit le pas lourd de son cousin Dudley sur le pas de sa porte. Puis il s'arrêta et tapa avec violence la cloison, faisant vibrer le fin mur de couleur blanc.

Harry lança un regard noir à la porte et se leva d'un bond, attrapant de sa main droite sa baguette magique, puis il ouvrit violemment sa porte de chambre. Il se trouva nez à nez avec son « cher » cousin, qui affichait un sourire mauvais. Et juste derrière lui se trouvait un autre jeune homme. Potter cacha sa baguette dans son dos et reporta son regard à son crétin de cousin.

« Alors Dan, je te présente mon cousin Harry. Il est légèrement dérangé du ciboulot mais il est parfait pour le ménage et la cuisine. »

Le fameux Dan afficha un large sourire que Harry répondit par un regard noir. Puis toisant de haut en bas son cousin, il se rapprocha de lui. Mais Dudley continua :

« Si tu veux je te le loues. A bon prix, évidemment. »

Harry vit rouge et attrapa son cousin par le col de sa chemise, le regardant avec haine. Le rire aigus de Dan l'énerva encore plus.

« Dis a ton copain, que s'il ne veut pas qu'il lui arrive une bricole, qu'il arrêté de beugler comme un âne… »

Dudley secoua violemment sa tête et regarda longuement Dan.

« A-arrête Dan. On va aller autre par. »

Dan redevint sérieux et adressa un pale sourire à Harry. Il lui fit signe de la main et descendit les escaliers. Harry relâcha Dudley qui rejoignit Dan. Le jeune Potter soupira lorsque la porte se referma sur son énorme cousin. Puis, il fit de même, mais attrapa d'un geste rageur sa valise et la posa avec brusquerie sur son lit.

Ne supportant plus cette famille qui le traitait, depuis trop longtemps, comme « une bonne », il décida de partir. De passer ses fins vacances ailleurs qu'ici. Alors il fourra ses affaires dans sa valise, ses affaires d'école et la ferma avec brusquerie. Edwige arriva à se même moment et se posa sur le bureau poussant un cris aigus. Harry lui répondit par un autre regard noir.

« Rien à faire de ce que va dire Dumbledore, je me tire d'ici ! »

Il prit sa liste de fourniture et empoigna la lance de sa valise puis descendit dans un vacarme d'enfer les escaliers. Touchant sa cicatrice qu'il lui faisait de nouveau un mal de chien, il ouvrit la porte et sortit dans la rue. Edwige vint se poser sur son épaule et frotta sa petite tête contre la joue brûlante de son maître avant de pousser un petit cris. Elle s'envola et vola quelques mètres au dessus de Harry, suivant sa route…



Debout devant l'immense bibliothèque de son salon, Draco Lucius Malfoy, choisissait un livre. Pourtant, il les avait pratiquement tous lut. Alors qu'il tendit la main pour prendre un livre à l'épaisse couverture ébène, les grandes portes de chêne noires, s'ouvrirent brusquement sur son père, Lucius Malfoy. Il retira vivement sa main, comme un enfant prit en faute, puis se tourna vers son père qui délestait ses affaires à deux elfes de maison.

Sans adresser un regard à son fils, il prit un vers de vin et alla s'asseoir dans l'épais canapé de soie bleu nuit. Il but d'une traite son verre, le regard perdu dans le feu de la cheminée. Haussant les épaules, Draco attrapa son livre, l'ouvrit et s'apprêtait à sortir du salon, lorsque la voix de son père l'interpella.

« Alors ? »
« Alors quoi ? »
« Comment ça c'est passé ? »
« Comme si, cela vous inquiétait. Occupez vous plutôt de vos affaires, et laissez moi tranquille. »

Lucius haussa un sourcil et brisa son verre de cristal dans sa main. Draco regarda le sang de son père glissait le long du poignet de son géniteur pour aller s'écraser sur le beau canapé de soie.

« Je ne tolère plus que tu me parle ainsi ! »
« Soit, alors, arrêtons de nous parler. »

Lucius serra les mâchoires et se tourna vers la grande fenêtre. Draco, quant à lui baissa les yeux vers son livre et tourna les talons, se rendant dans sa chambre. Il claquant avec violence sa porte de chambre et balança son livre sur son lit. Passant une main dans ses cheveux défait, dont quelques mèches blondes tombaient lamentablement devant ses yeux à l'éclat métallique, il s'approcha de sa fenêtre de chambre. Fixant le ciel noir, orageux, il attrapa d'un geste rageur une longue veste noire, qu'il enfila. Puis il sortit du manoir, ignorant, les appelles de son père.

Il marcha longuement dans les grandes rues du monde des sorciers et s'arrêta brusquement, le souffle coupé. Portant le poings sur sa poitrine, il gémit et baissa la tête. C'est seulement après quelques minutes d'arrêt, qu'il reprit sa route, la tête toujours baissé. Fermant les yeux, il heurta quelqu'un de plein fouet qui tomba à la renverse. Malfoy tomba également et se retrouva au dessus d'un jeune homme. Celui ci siffla quelque chose en Fourchelang, mais resta, sans bouger au dessous de Draco, qui redressa la tête. Il rencontra deux yeux de jade qui le fixait froidement.

« Potter ? »
« Bouge de la Malfoy ! Tu me fais mal. Qu'est ce que tu es lourd. »

Serrant les mâchoires, Malfoy se redressa et se passa une main sur sa veste sombre. Harry se leva également mais chancela. Fermant quelques instants les yeux, il enserra avec force le poignet de Malfoy qui n'arrivait pas à le fixait puis celui ci soupira.

« Qu'est ce que tu fais là Potter? »
« Rien, j'étais partit chercher de l'argent à la banque. »
« Pour… ? »
« Je me sens pas très bien… »

Malfoy regarda enfin Harry qui était devenu aussi blanc qu'un linge. Légèrement inquiet, Draco se tourna et regarda longuement le visage de l'attrapeur.

« Hey ! Ca va ? »
« Oui… C'est rien… Et puis lâche moi! »
« C'est toi qui me tiens, crétin. Tu vas ou comme ça ? Brûlant de fièvre avec ta valise et ta liste de pour la rentrée collée à ta main ?»
« Dis… Ca me coûte énormément de te demander ça. Tu sais on a toujours été ennemis et puis je ne te porte pas dans mon cœur depuis la première que je t'ais vu. D'ailleurs je te hais, mais ça te le sais aussi, alors je voudrais que tu ne tiennes pas compte de ça, mais je… »
« Putain, abrège Potter ! »
« Héberge moi. »

Draco regarda longuement Harry avant d'exploser de rire. Prit d'un fou rire, il d'ou attendre cinq bonnes minutes pour enfin regarder Harry droit dans les yeux.

« Non. »
« Malfoy… Juste l'histoire de deux semaines. »
« Cherche pas, c'est non. Attends, je m'imagine trop la tête de mon père ! »
« T'es pas obliger de te foutre de moi. Allez… s'il te plais. »
« S'il te plais ? Bien… Sa devient intéressant là. Baise moi les bottes et après… Je verrais. »

Un mal de tête lui barrait le crâne et il était d'une humeur massacrante. De plus Malfoy ne faisait rien pour arranger cela. Agacé il attrapa le poignet de Draco et rapprocha son visage de celui qu'il détestait plus que tout.

« Si tu ne veux pas, tu me dis non. C'est tout. Si je suis partis de chez les Dursley, c'est parce que j'en avais plus que marre qu'on me prenne pour le bonne de la maison… Et puis merde ! »

Draco poussa un gémissement et arracha son poignet de la poigne d'Harry. Cachant la marque rouge que venait de lui causer l'attrapeur Gryffondor, dans la manche de sa veste, il lui lança un regard noir.

« J'en ai strictement rien à faire de toi et de tes problèmes Potter. Va voir ailleurs si j'y suis ! »

Draco tourna les talons et prit le chemin du manoir des Malfoy. Une pluie démentielle s'abattit soudainement sur eux et sur toute la ville. Harry abandonna sa valise et courut à la suite de Draco.

« Malfoy ! »
« Mais tu vas me lâcher oui ! »
« Je… Il est ici Draco… »

Malfoy détourna brusquement les yeux et dégagea ses cheveux qui lui collait au visage à cause de la pluie. Puis il regarda le manoir qui se trouvait juste derrière lui, puis de nouveau Harry. Le regard émeraude de ce dernier captiva une fraction de seconde Malfoy qui détourna de nouveau le regard.

« Va chercher ta valise. »

Ouvrant avec lenteur la grande porte d'entrée, Draco passa la tête, regardant s'il n'y avait personne. Une fois sur, il laissa Harry entrer qui fixait avec des yeux ronds, l'énorme lustre de cristal qui se trouvait accroché dans le hall, qui était tapissé de marbre blanc. Malfoy ferma doucement la porte et si colla quelques instants avant de s'avancer vers Harry. Le jeune Gryffondor voulut dire quelque chose mais Malfoy déposa un doigt sur ses lèvres, l'obligeant à se taire. Puis il le fit monter les larges marches en bois sombre et le poussa un peu violemment dans sa chambre.

Prenant soin de fermer sa porte de chambre à clé, il retira sa veste et la rangea dans une large armoire. Puis il ramassa les livres qui jonchaient le sol pour les poser sur son bureau. Une fois les livres posés sur le bureau, il se tourna enfin vers Harry qui fixai le grand lit à baldaquin.

« Quelque chose ne va pas Potter ? »
« C'est que… Je découvre ta chambre pour la première fois. »

Malfoy haussa les épaules et s'assit sur le lit, fixant toujours Harry qui resté comme un parfait imbécile au milieu de la pièce.

« Tu vas resté longtemps debout ? »

Mais la voix de Lucius Malfoy résonna dans les escaliers. Se redressant d'un bond, Draco serra les poings et sortit de sa chambre. Son père se trouvait en bas des escaliers, et ne se trouvait pas seul. Un homme l'accompagnait.

« Draco, je voudrais te présenter un ami à moi. Tu pourrais descendre s'il te plais. »
« J'ai à faire là. C'est pas possible. »
« Je te demande de descendre. »

Malfoy jeta un coup d'œil vers sa porte de chambre close, puis, dans un soupire, il descendit rejoindre son père. Lucius lui lança un regard noir et les entraîna dans le salon, prenant soin de fermer la porte du grand salon derrière eux.

Harry resta seul dans la chambre. Il n'osait bouger et croisa ses bras sur sa poitrine. Puis il eut un coup sur la grande vitre. Tournant la tête vers celle ci, il aperçut Edwige. Le jeune Gryffondor se dépêcha d'ouvrir la fenêtre pour la laisser entrer. Il sourit et lui lissa ses plûmes trempées, puis il remarqua un petit mot accroché à sa patte droite. Après une certaine hésitation, il le décrocha et lit la seule ligne qui s'y trouvait :

« Joyeux anniversaire Harry.
Hermione. »

Celui ci sourit et déposa le bout de parchemin sur le bureau de Malfoy. Puis son regard accrocha un carnet ébène. Il tourna la tête vers la porte de chambre et attrapa le carnet qu'il ouvrit, lisant les premières lignes de la première page du livret.

« Je crois que maintenant je ne peux plus faire marche arrière. J'aurais du y penser à deux fois avant de dire « oui ». Maintenant, un lien étroit me lui avec mon père et qui m'éloigne encore plus de Harry Potter. Je crois que maintenant les choses vont se compliquer avec lui… »

Harry haussa un sourcil, trouvant étrange que Malfoy est évoqué son nom dans ce carnet. Il le reposa, se sentant tout d'un coup très bête. C'était après tout le « journal intime » de Draco et cela ne se faisait pas, même de sa part, de lire ces pages. Alors il alla s'asseoir sur le lit et attendit en silence, le retour de Draco Malfoy…



Harry se réveilla au beau milieu de la nuit, le cœur battant la chamade. Se redressant sur le large lit de deux mètres, il chercha du regard quelque chose qui lui était familier lorsqu'il se souvint qu'il se trouvait chez Malfoy. Il soupira et se leva avec lenteur, se rendant compte qu'il était seul. Poussé par le curiosité, il ouvrit lentement la large porte de la chambre et passa la tête dans l'embrasure de la porte. Harry regarda longuement les larges marches d'escaliers avant de sortir et de descendre dans le hall. Une douce lumière s'échappait de sous la porte du salon et une voix traînante se glissa jusqu'à ses oreilles. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la porte du salon, une main s'enroula autour de son poignet et le tira avec violence dans un tout petit placard. Une main s'abattit sur sa bouche empêchant le cris s'échapper de ses lèvres.

« Sale petit fouineur… »

Ecarquilla les sourcils, Harry croisa les yeux argentés de Malfoy.

« Oufmmf ! »
« Oh ! Pardon, tu disais ? »
« Mais ça va pas ? Qu'est ce que tu fous ! »

Malfoy se serra un plus contre Harry et baissa la tête pour le fixer. Le jeune attrapeur se sentit rougir. Ils étaient trop prêt… Face au brusque changement de comportement du jeune homme, Draco fronça les sourcils et se pencha vers son oreille.

« Quelque chose te tracasse Potter ? »
« J'peux savoir ce qu'on fout là ? Dans le placard ? Et puis me colle pas comme ça ! »

Il voulut pousser Malfoy, mais comprit vite que celui ci était déjà collé contre l'autre paroi, face à lui.

« Tu vois, ce n'est voulut si je me trouve si prêt de toi, collé contre torse… Respirant ton parfum… »
« Tais-toi… »
« Mets y plus de conviction et j'arrête. »

Harry planta ses yeux émeraudes dans ceux de Malfoy, mais celui ci glissa, avec lenteur, ses doigts contre sa hanche, dans une caresse furtive. Harry attrapa la main baladeuse et la serra avec force, ce qui fit naître un sourire charmeur sur les lèvres de Malfoy. Puis, poussant l'audace plus loin, il glissa ses doigts fins entre ceux de Potter.

« Arrête ça. Laisse moi sortir ! Et… Et depuis quand tu es gai ? »
« Tu vas te taire ! Si tu continus à pousser des petits cris de jeune vierge effarouchée, mon père va se poser des questions. »
« Mais… Mais ça va pas ! Je ne pousse pas des petits cris ! »

Malfoy lui sourit et resserra ses doigts autour de ceux de Potter.

« Arrête de sourire… »
« Tsss… Potty, Potty, Potty… Qu'est ce que tu me fais là ? Une crise d'angoisse ? »

Harry voulut défaire ses doigts aux siens, mais Malfoy se colla encore plus contre lui et passa son autre main libre aux creux de ses reins. Devenus aussi rouge qu'une pivoine, Harry baissa les yeux et regarda le torse du Serpentard se soulever de façon lente et régulière. Puis, la voix de Lucius Malfoy retentit jusqu'à nous.

« … Votre veste se trouve dans le placard… »

Tournant la tête, Harry regarda une longue veste noire accroché juste à coté d'eux. Il écarquilla les yeux, il regarda Malfoy qui était devenu étrangement silencieux…