Cet Os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème « SOURIRE » en une heure.

Bonne lecture à tous en espérant que vous aimerez!


Son premier sourire

Comme tous les matins depuis maintenant 4 ans, Richard Castle arriva au 12 th avec deux cafés. C'était leur rituel, leur façon à eux de commencer leur journée. Et bien que depuis quelques temps il lui en préparait un tous les matins, souvent accompagné de Pane Cakes ou de gaufres, il avait gardé son habitude.

Il sortit de l'ascenseur et s'arrêta un moment. Rick observa « son » lieutenant, et ne put retenir un sourire. Il n'y avait pas d'enquête en cours, juste de la paperasse à remplir et il savait combien sa muse aurait voulu s'en passer. Il se dirigea vers le bureau, arrivé à sa hauteur, Kate releva la tête.

- Bonjour Castle

- Bonjour détective Beckett, tenez.

Il lui tendit son café et reçut sa récompense lorsqu'elle se saisit du gobelet. Kate le gratifia d'un immense sourire. L'écrivain lui rendit aussitôt, s'assit sur sa chaise et oublia le monde qui l'entourait. Son esprit vagabonda et il se rappela la première fois où il avait vu Beckett sourire. Pas un sourire moqueur ou de convenance non, un véritable sourire.

Il se demanda même si ce n'était pas à partir de cet instant qu'il était tombé amoureux de sa muse. Comment aurait-il pu résister à son sourire ? Il illuminait littéralement son visage. Alors Castle avait cherché le moyen de la faire sourire par tous les moyens.

L'auteur de best seller avait tout tenté, les blagues, les théories loufoques, jouant sur son côté « grand gosse ». Mais, généralement cela se soldait par des sourires moqueurs, parfois amusés ou des regards désespérés. Jusqu'au jour où il se rappela d'un petit détail, le lieutenant Beckett était une accro au café, bien qu'elle ait refusé d'en prendre un le jour où il avait offert un percolateur à l'équipe.

Alors que Beckett l'avait appelé pour les rejoindre sur une scène de crime, il avait pris le temps d'aller acheter deux cafés. Et Rick avait rejoint l'équipe non s'en une petite appréhension, car il se méfiait un peu des réactions de sa muse. Après tout quoi de plus « cliché » que des flics buvant du café sur une scène de crime. On voyait cela couramment dans les séries policières. Mais le risque de se faire rembarrer était sans importance à côté de la joie qu'il éprouverait si elle souriait.

L'écrivain était passé sous la bande jaune et s'était dirigé d'un pas sûr vers le lieutenant qui discutait avec le Dr Parish. Il les avait saluées toutes les deux et, l'air de rien, il avait donné son café à la jeune femme. D'abord surprise, elle avait remercié, accompagnant ses paroles d'un merveilleux sourire.

Richard Castle avait failli sauter de joie comme un gosse, il avait trouvé. Alors s'était devenu une habitude, si la « drogue » de Beckett était le café, la sienne était le sourire de la femme de sa vie. Et maintenant qu'ils étaient ensembles les occasions de la faire sourire de manquaient pas et il était le plus heureux des hommes.