Episode Thriller Bark.

Me revoilà! Ca faisait vraiment un bon bout de temps et je reviens avec quelque chose de trèèèès court et de trèèèèèès classique, je m'en excuse ^^'

Je vous avoue que je l'ai écrite en dix minutes chrono, pour me remettre dans le bain de l'écriture après les examens. Je pense que le prochain chapitre que je publierai sera Impel Down.

En espérant que cela vous plaira, Yoru-san.


- Hep hep hep... Minute papillon !

Sanji s'approchait de Zoro en titubant, du sang plein la figure, le costard, normalement lissé à la perfection, déchiré de part et d'autre et ses magnifiques cheveux couleur or sales et ébouriffés.

- Ça me plaît pas trop, cette histoire de sacrifice! T'as un rêve à accomplir crétin... L'oublie pas ! éructa-t-il.

Il dépassa difficilement le sabreur pour s'adresser à Bartholomew Kuma, un des membres de l'ordre des sept capitaines corsaires.

- Hé toi, le gros costaud! Laisse tomber ce ferrailleur de pacotille et prends-moi à la place !

Zoro tenta de le couper, de le faire taire mais le cuistot l'ignora et s'humecta les lèvres avant de continuer:

- La Marine à l'air de me prendre à la légère, mais tôt ou tard, je deviendrais l'homme le plus dangereux de cet équipage: moi, Sanji « la jambe noire » !

Il toussa, cracha un peu de sang et déclara d'un air méprisant:

- Allez grouille toi ! Pas de remords, pas de regrets, je me suis toujours tenu prêt à partir au moment où il le faudrait! Vas-y et applique toi, histoire que je finisse en beauté !

En beauté, il faut bien ça pour cet imbécile de bretteur, pensa-t-il, cynique. Si j'avais su que je passerais mes derniers instants en sa présence, je me serais mis plus présentable !

Il finit sa tirade en s'adressant à son compagnon et rival de toujours, bien décidé à ne jamais utilisé son prénom:

- Hé, tu salueras tout le monde de ma part et tu leur transmettras mes adieux. Bonne chance pour trouver un nouveau coq, car j'ai placé la barre très haut !

Sans dire un mot, Zoro se leva, marcha vers le blond et le frappa violemment sur le flanc gauche avec le pommeau de son sabre. Le cuistot, effaré, se retourna et attrapa l'épaule de son « ami », cherchant un dernier contact avec lui.

Ne voulant pas perdre la face, il lui lança une insulte mais ne put aller jusqu'au bout, s'effondrant sur le sol dans un fracas sourd. Avant de s'écraser, sa bouche murmura d'elle même le nom de l'homme, cherchant la force de lui hurler tout ce qu'il avait sur le cœur.

Il atterrit dos au bretteur et ne put voir la suite des évènements. Il n'entendait plus rien, coincé dans les flots de ses pensées qui se déversait dans sa tête. Pourquoi cet imbécile l'avait-il sauvé? Ils étaient sensés se détester, l'épéiste aurait sûrement préféré le voir mort ! Enfin sensé, pour Sanji, toute cette histoire était bien fausse.

Lui, l'homme à femme, le séducteur, était tombé sous le charme de cet énergumène aux cheveux verts, cette algue sur patte comme il disait souvent.

Une phrase prononcée plus fortement que les autres le ramena à la réalité.

- Apprête-toi à connaître l'enfer !

Il tressaillit de peur et, avant de s'évanouir, pensa:

- C'est décidé, je vais tout lui avouer.