Pairing : Petopher (Christer) / Rated : K+

NDA : Sinon c'est bien … pas du caca, noooon. C'est juste bizarre.

Disclaimer : rien à moi, tout au créateur. Et je touche pas un copeck.

Thème du recueil Destin

OS écrit dans le cadre du calendrier (de l'Avent) du Scott's Pack (Facebook) avec le thème destin

Je remercie ma chèèèèèère Crimy (#Crime Passionnel sur ) pour sa bêta-lecture-correction et ses encouragements !

Le destin fait bien les choses

« Destin : puissance supérieure qui semble régler d'une manière fatale les événements de la vie humaine ; fatalité. »

Lui ne comprenait pas pourquoi cet idiot semblait ne pas y croire. Les loups-garous existaient, les kanimas existaient, les wendigos aussi, les chasseurs de la même façon, mais cet empoté n'y croyait pas une seule seconde.

« Ce n'est pas plus dingue qu'un loup-garou alpha furieux qui se déchaîne dans un lycée, si ? »

Son interlocuteur grogna à la manière de ses congénères à poils.

« A priori, si. »

Le chasseur assis en face de lui ne semblait toujours pas convaincu. Certes, la notion de destin était quelque chose de plutôt … personnelle. Mais de là à penser que ça n'existait pas, c'était comme restreindre son esprit à quelque chose d'aussi basique qu'un jeu de Lego. Quoi que, cette activité pourrait être considérée comme hautement dangereuse, au vu des dégâts qu'elle entraîne à une partie précise et vitale de l'anatomie.

« Je n'y crois pas, un point c'est tout.

- Tu es la personne la plus rabat-joie que je connaisse !

- Et Stiles ?

- Stiles est hors catégorie. »

Christopher Argent, aka Argent, chasseur depuis l'adolescence et fervent amoureux de sa fille décédée depuis maintenant quelques mois, était, selon Peter Hale, dégénéré mental et loup-garou de naissance, la personne la plus buté du monde… après lui-même (c'est un fait, Peter se considère comme le meilleur à ce jeu).

« N'empêche que moi, j'y crois.

- Hé bien, crois ce que tu veux, loup-garou de mes deux. »

Ce fut avec une mine outrée que le lycaon se retourna vers l'objet de ses dési-malheurs (Peter ne le désirait en aucun cas. A.U.C.U.N.)

« On peut reprendre ? Pas que je n'ai pas envie de passer ma journée avec toi, mais j'en ai pas envie.

- Tant de cruauté dans ces mots ! Moi qui nous pensais réconciliés.

- Dans tes rêves les plus fous ou les plus grotesque peut-être.

- Qu'est-ce que je disais : rabat-joie. »

Sur ces bonnes paroles, ils reprirent ce pourquoi ils étaient là : travailler pour Christopher et glandouiller pour Peter. Selon les dires du chasseur, c'était tout ce qu'il savait faire. Selon lui-même, Peter pouvait faire bien mieux. Encore fallait-il qu'il le veuille. Il y avait un monde entre ces deux concepts.

« S'il t'arrive un truc, tu sauras d'où ça vient.

- En tout cas, pas du destin. »

Un long et tragique soupire fendit l'air de la pièce - Peter dans toute sa splendeur. Le châtain, au bord du suicide, se leva pour marcher un peu. Ils étaient assis sur ces chaises inconfortables depuis seulement quelques heures, mais il supportait l'autre aliéné depuis déjà plusieurs années, il pouvait bien faire une pause de temps en temps. Fermant les yeux et continuant de marcher pour se vider la tête, Chris ne vit pas la magnifique table-basse italienne du loft de Derek, et ce fut en un malencontreux accident que son pied gauche (ce malotru) s'enfonça dans l'un des pieds de la petite table. Et ce qui devait arriver, arriva ; Chris chuta.

« Ah ! Le destin Christopher, le destin !

- La ferme Peter ou bien je t'empaille ! »

Cette dernière réplique ressemblait plutôt à un cri d'agonie qu'à une menace de mort. Quand Peter disait que le Destin existait, c'est qu'il existait.

« N'empêche que j'avais raison.

- Dès que je me relève, Peter, tu es mort ! »

À ces mots, l'ancien alpha s'approcha du chasseur encore au sol, sa jambe lui faisant plutôt mal (cette traîtresse, elle devait être de paire avec son pied), s'empara de son bras pour prendre un peu de sa douleur et le relever dans le même mouvement.

« Tu sais que t'es mignon quand tu t'énerves ?

- La ferme, pour l'amour de Dieu, Peter, tais-toi ! »

FIN

Un avis ? Un commentaire ? C'est en bas !