Disclaimer : Je me dois de préciser que cette fanfiction n'a pas de but lucratif, et surtout que les personnages ne m'appartiennent pas, mais sont le fruit de l'imagination de Mathieu Sommet.

Première fanfiction, et aussi une sorte de prototype. Je ne pense pas que les prochaines ressembleront à ça, mais là je me suis amusée avec un truc assez personnel, voilà.

Pas de réel lemon, mais bon : mon objectif premier était quand même de faire finir tout ça en partouze, alors méfiez-vous... ;) Ai-je réussi? Vous le saurez en suivant cette story... ^^

Bonne lecture!


Chapitre 1 : ambiance boulot...

(Mathieu) Ce soir-là, après le tournage de l'épisode, j'étais complètement claqué.

Ce Slg m'avait pris un temps monstre et toutes mes autres personnalités s'étaient ensuite relâchées, surexcitées, hors de contrôle.

Le gamin geignait encore plus que d'habitude, Maître Panda chantait en boucle sa dernière chanson, agaçant légèrement mes oreilles, le Hippie, dix minutes après le tournage, agonisait dans un coin du salon, le Prof s'était enfermé dans son petit laboratoire.

Mais le plus ingérable était évidemment le Patron.

Son esprit pervers s'était complètement libéré après avoir traité des vidéos aussi... cool. Il était entré dans une de ses phases difficiles : ne contrôlant plus ses paroles, il lançait des exclamations d'une vulgarité sans nom, cherchant à dépuceler les innocents coussins du salon ou le pauvre chat, ou encore racontant des anecdotes écœurantes de détails sur de jeunes enfants que nous ne voulions pas entendre...

Cependant, à un certain moment, il s'éclipsa dans le couloir sombre, et je pu pousser un immense soupir de soulagement.


(N) Le Patron, une cigarette en bouche, s'approcha du labo du Prof.

Cela faisait longtemps qu'il rôdait dans ses environs, avec dans l'idée de surprendre le scientifique dans des activités... intimes.

Il colla son oreille à la porte avec un sourire pervers. Ce qu'il entendit allongea encore son sourire de quatre centimètres. En effet, en se concentrant, il pu comprendre la conversation du Prof et de... la Fille. Leur entrevue ressemblait fort à un examen médical.

« Nous saurons bientôt si vous êtes un homme ou une femme, ne vous tourmentez pas... » cru-t-il entendre.

« Tournez-vous vers moi... »

Cette phrase acheva d'exciter la furieuse curiosité de l'homme au costard. Il ouvrit brutalement la porte, tombant nez-à-nez avec un Prof le feu aux joues, en train d'examiner tendrement la Fille, le torse à demi dénudé, sa barbichette chatouillant le front du scientifique.

« Eh ben ! S'exclama le criminel. Tu m'avais pas dit que tu « soignais » des transsexuels, Quatre-Z'yeux !

- Par la Science, s'exclama le chercheur dont le teint vira au cramoisi, sortez de mon laboratoire, infâme voyeur !

- C'était écrit « Ne pas déranger » sur la porte, flûte ! Protesta la Fille à barbe d'une voix insupportable.

- J'peux toucher, moi aussi ? Lança le Patron avec un large sourire. Moi aussi je veux savoir si c'est des faux ! »

Les deux acteurs de l'expérience eurent le plus grand mal à chasser l'importun.

(Maître Panda) Quand j'ai vu le Patron sortir du labo du Prof en arborant son sourire de pervers, j'ai tout de suite compris qu'il venait de nourrir son esprit malsain de quelques actions vicieuses. Son visage affichait une certaine folie, et bien que ses yeux soient cachés derrière ses lunettes, je pu lire le désir brûlant dans son regard.

Aussi, je n'étais pas très rassuré quand je le vis me rejoindre, pinçant sa cigarette dans sa main droite.

« Alors, la peluche, pas mal cet épisode, hein ? Je suis passé chez Quatre-Z'yeux, il était ravi de me voir...

- Menteur ! Quelle intention tu avis en allant le voir ? Je doute vraiment qu'il t'ai accueilli en plein travail...

- Détrompe-toi, c'est lui qui m'avait invité... répliqua l'homme en noir tandis que son regard glissait sur moi, étirant ses lèvres dans un sourire grivois.

- Mais oui bien sûr... Tu sais qu'on en a marre d'être les victimes de ton esprit détraqué ? Tu crois qu'on est tes jouets ?! M'emportai-je. T'es pas tout seul, ici, on existe aussi... »

Le Patron ne me laissa pas le temps de finir et me plaqua au mur avec violence. Il approcha son visage du mien et gronda dans mon oreille :

« Non, crois-moi, gamin, j'ai pas oublié que vous êtes là, mais c'est certainement pas une saleté de p'tite boule de poil comme toi qui m'empêchera de faire ce que je veux ici... »

Au moment où il prononçait ces mots, je sentis une arme venir se poser contre ma tempe.

Mon cœur s'emballa.

Le Patron se mit à caresser mon oreille, glissant ensuite sa main sur mon corps.

Puis, d'un coup sec, il me poussa brutalement loin de lui, en m'ordonnant d'un ton méprisant :

« Barre -toi maintenant ! »

Je m'éloignai prudemment, les yeux fixés sur son pistolet toujours braqué sur moi, avant de descendre les escaliers en courant.

Reviews ? ;)