Aucun des personnages ne m'appartient, ils sont la propriété de S. Meyer. De plus, cette histoire ne vient pas de moi, mais de Stupid Lamb, je ne fais que la traduire. La version originale s'intitule « Vicini » et est en italien. Son auteur a très gentiment accepté que je la traduise. J'espère que je serai à la hauteur!

Comme elle est publiée sur un autre site, spécifiquement italien, je laisse ici le lien : http://www[.]efpfanfic[.]net/viewstory[.]php?sid=392935

Grazie, Alessia, di avere accettato che traduca la tua storia =)

Résumé : Bella fuit une vie qui ne lui plait pas à Forks, et vient s'installer à New-York. Elle fait la connaissance de son voisin de palier, le mystérieux E. Cullen, et s'habitue peu à peu à sa nouvelle vie, au fil des rencontres et des amitiés. Edward, lui, a toujours vécu à New-York. Après une période traumatisante pendant son adolescente, il a été adopté par les Cullen. Depuis, la vie a repris son cours, jusqu'au jour où une nouvelle voisine, I. Swan, emménage dans l'appartement en face du sien.

Que va-il se passer quand ils se rencontreront? Deviendront-ils amis? Plus qu'amis? Ou resteront-ils de simples voisins?

Les POV sont de Bella et d'Edward, et tous les personnages sont humains.

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Prologue.

[Voisin : n.m. Qui habite ou se trouve dans un lieu contigu ou proche ; adj : Situé à brêve distance, proche dans l'espace.]

"Nous devons retourner vers les autres", dit-il en reculant jusqu'au petit muret.

Il regardait partout mais évitait mon regard. Si je n'étais pas sûre de me trouver devant le Connard(*), je pourrais presque penser qu'il était effrayé par ma présence. Je n'entendais pas laisser filer cette occasion. Enfin - après tout ce qu'il était arrivé -, nous avions l'occasion de nous confronter, de parler. J'avais enfin la possibilité de lui demander "Pourquoi t'obstines-tu à me détester alors qu'à chaque fois que nous nous trouvons dans la même pièce, ton pantalon ressemble à une tente canadienne?" Ces derniers mois avaient été consacrés à jouer à cache-cache, aux gendarmes et aux voleurs, comme pourraient le faire deux enfants. Le moment était maintenant arrivé d'arrêter là ces petits jeux.

"Edward", dis-je, essayant d'ignorer le fait que prononcer son nom m'excitait comme une gamine de quatorze ans. "Je suis sûre que tout le monde se fiche de ce que nous sommes en train de faire toi et moi sur ce toit." Je lui parlais avec la voix sûre et directe d'Isabella. Et non avec la voix timide et effrayée de Bella. Celle-là, je la retenais en moi, même si elle cherchait fortement à en sortir.

J'en avais assez de cette mascararde. J'en avais assez de nos piques continuelles.

Tout ce que je voulais, c'était m'avancer de quelques pas et me blottir dans ses bras. Je voulais le faire depuis le premier jour, j'avais besoin de le toucher pour sentir que c'était vrai, qu'il existait vraiment. Ici, avec moi, à côté de moi.

"Bella, je t'en prie..." murmura-il, et sa voix se brisa lorsqu'il se rendit compte qu'il m'avait appelé Bella.

Bella, et non Isabella. Bella, finalement Bella. Il leva les yeux sur moi, et pendant quelques secondes, nous restâmes tout les deux silencieux.

Il ferma les paupières et commença à respirer profondément, avant de les réouvrir et de me regarder de nouveau. Ses yeux, son visage avaient changé. Ils n'étaient plus hésitants, effrayés, troublés. Maintenant, c'était lui qui avançait vers moi, et moi qui reculais.

"Qu'est-ce que tu veux que je te dises, Bella? De quoi veux-tu parler?" J'essayai d'ouvrir la bouche pour lui répondre, mais je me rendis compte qu'il était à seulement quelque pas de moi, et j'eu le souffle coupé. Il effleura mon costume des doigts, et bien que son touché fût léger et presqu'imperceptible, le choc que je ressentis fût fort et profond. Il me pénétra de l'intérieur, jusqu'entre mes cuisses.

Oh combien j'aurais voulu tes doigts à cet endroit-là aussi.

"Alors?", répéta-il, la voix basse et rauque. Il inclina le visage et atteignit mon cou avec ses doigts. Il esquissa un sourire. Il n'y avait pas trace du Connard, pas de trace de l'odieux voisin qui avait fait de mes dernières semaines un enfer. Il y avait seulement le Dolce(**), le garçon dont j'aurais voulu qu'il soit plus qu'un voisin, le garçon dont j'aurais voulu qu'il prenne résidence dans ma petite culotte. Même maintenant, pourquoi pas.

Il fît un autre pas vers moi, et nos bouches ne furent plus qu'à quelques petits, très petits centimètres de distance. Je lui souris moi aussi, et tout cela dura ce qu'il me sembla être quelques petits dixièmes de secondes. Je ne sais pas ce qu'il lut dans mes yeux, je ne sais pas ce qui lui passa brusquement par la tête, mais tout à coup, son visage redevint dur, de pierre.

Adieu le Dolce, le Connard est de retour.

Ses doigts abandonnèrent mon cou et son sourire s'envola. "Je me suis trompé en t'invitant à cette fête, Isabella. Bonne nuit."

Il s'éloigna d'un pas rapide. Le vent d'octobre vit voleter le manteau sombre de son costume, et je restai là, sur le toit de notre immeuble.

C'était inutile. Je ne réussirai jamais à pénétrer son bouclier, et jamais rien ne changera entre nous. Il restera Cullen E., et je continuerai à être Swan I.

De simples voisins de palier.

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Voilà pour le prologue! On en saura plus sur les personnages et le contexte dès le chapitre suivant.

Quelques précisions sur la traduction :

* Le mot italien est « Stronzo », qui se traduit par plusieurs insultes différentes en français, mais je pense que « Connard » est la plus adaptée au comportement d'Edward.

** « Dolce » se traduit évidemment par « Doux », mais je trouve que ce n'est pas super. Je trouve ça mieux de laisser le mot en italien, d'autant qu'il est très compréhensible.

Si l'histoire vous plait, je posterai bientôt la suite !

Bises à tous, n'hésitez pas à laisser vos impressions.