Voici une petite fic en trois chapitres. A la base, ça ne devait être qu'un OS, mais suite à la demande générale sur le forum de Castle (enfin de ceux qui me lise évidemment), j'ai écrit deux chapitres de plus. Il y en aura peut-être un quatrième, mais pour le moment, j'ai pas le temps de l'écrire.

Voilà, je vous souhaite une bonne lecture et comme d'habitude attend vos impressions avec impatience.

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Chapitre 1 : Moment de solitude

C'était fini. Après tout ce temps, tout ces efforts, ces frustrations, ces souffrances, ces rebuffades, et ces doutes, c'était bel et bien fini. Comment pourrait-il en être autrement? Jamais il n'aurait la force de tout recommencer, de tout reprendre à zéro. Non, il ne s'en sentait pas le courage. Il était abattu comme jamais, et de sombres pensées l'habitaient. Il n'aurait jamais cru que ça se finirait comme ça, aussi abruptement. Sans sommation. Il n'avait rien vu venir. Tout allait bien, et soudain, c'était comme si le sol s'était ouvert sous ses pieds, l'entraînant dans une chute sans fin.

Hagard, il restait là, ne sachant quoi faire. Devait-il tenter quelque chose, essayer de réparer les pots cassés? Ou bien déclarer forfait, s'incliner devant la fatalité et battre en retraite, tirer sa révérence avec dignité? Pourtant, chaque fibre de son être se rebellait à cette pensée. Il aurait l'impression de l'abandonner en faisant ça. Elle lui faisait confiance, lui avait confier sa vie, et s'il renonçait à se battre, à tout faire pour la ramener, alors tout serait bel et bien perdu. Et s'il faisait une telle chose, s'il se conduisait en lâche, il savait que plus jamais il ne pourrait se regarder en face, ni les regarder en face. Les femmes de sa vie, qui avait foi en lui et en ses aptitudes à trouver l'histoire qui se cachait derrière les actes. Alors non, il ne pouvait pas baisser les bras, pas maintenant alors qu'il était si prêt du but.

Il devait se calmer, reprendre le contrôle de sa vie, de leur vie. Il n'allait pas laisser cet incident de parcours compromettre leur avenir. Elle ne l'aurait pas voulu, et si elle avait été là à cet instant, c'est-ce qu'elle lui aurait dit. Mais pour réussir cette entreprise titanesque, il allait avoir besoin d'elle. Sa source d'inspiration, sa muse, celle vers qui se tournaient toutes ses pensées, celle qui était son début et sa fin. Même s'il espérait être encore loin de l'avoir atteint cette fameuse fin. En fait, pour être honnête avec lui-même, avant aujourd'hui, il pensait ne jamais l'atteindre. Pourtant, alors que tout venait de basculer, il avait le sentiment d'y avoir été catapulter contre sa volonté.

Il fallait qu'il la voit. Il en avait besoin. Sans elle, il ne pourrait rien faire. Elle allait probablement le chasser, lui dire de partir, mais il devait prendre le risque. Peut-être qu'elle comprendrait l'importance de l'instant, qu'elle consentirait à le laisser entrer chez elle afin qu'il remette les choses en perspective. Il ne lui demandait pas grand-chose, juste de rester près d'elle le temps de trouver la solution à son problème qu'il savait insoluble sans son aide. Elle n'aurait même pas besoin de lui faire la conversation ou de faire semblant de s'intéresser à ses ennuis. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle le laisse savourer sa présence une fois encore afin qu'il sache si c'était bel et bien la fin tant redoutée ou s'il réussirait à repousser encore une fois l'échéance.

Alors, prenant son courage à deux mains, il attrapa ses calepins qui contenaient toutes ses notes, son ordinateur qu'il ferma avec une grimace de dégoût et un regard rageur, et enfilant sa veste, il se précipita à l'extérieur de son appartement qui ressemblait plus à un champ de guerre qu'à un appartement luxueux. Dans le taxi qui le conduisait à l'échafaud, enfin chez Beckett, il prit conscience que même s'il parvenait à solutionner le problème existentiel que la vie lui imposait, jamais il ne pourrait récupérer ce qu'il venait de perdre. Non, jamais elle ne serait la même. D'une certaine façon, il l'avait perdu à jamais. Mais il se promis de faire en sorte, qu'elle n'en soit que meilleur, que cette expérience dramatique devienne une force. Il en tirerait les leçons qui s'imposait, et elle deviendrait encore plus extraordinaire qu'elle ne l'était déjà. Mais pour ça, il avait besoin de sa muse. Il n'y arriverait pas sans elle.

Alors, lorsque le taxi le déposa en bas de chez Beckett, il monta sans faiblir, mû par une nouvelle force intérieure qui lui soufflait que ce qu'il faisait était juste, qu'en venant, il avait pris la bonne décision. Arrivé à son étage, il marcha d'un pas déterminé jusque chez elle, et frappa avec conviction sur la porte qui s'ouvrit quelques minutes plus tard.

« Castle? Mais que faites vous chez moi à une heure pareille un samedi soir? » s'étonna Kate en découvrant l'identité de son visiteur.

« J'ai besoin de vous, je ne réussirais jamais à la ramener sans vous! » s'exclama-t-il en la bousculant légèrement pour entrer chez elle sans qu'elle l'y invite.

Alarmée par l'expression hagarde et la tonalité désespérée de l'auteur, Kate referma la porte de son appartement et se tourna vers son ami, inquiète.

« ll est arriver quelque chose à Alexis ou à Martha? » s'enquit-elle en suivant Rick qui avait gagner son salon.

« Non, non, elles vont bien, mais elle disparaîtra si vous ne m'aidez pas » souffla-t-il en se laissant tomber sur son sofa, totalement démoralisé de nouveau.

« Mais enfin de quoi parlez-vous? » s'impatienta Kate sans comprendre où il voulait en venir.

« Mais de Nikki voyons! J'ai tout perdu! Mon roman… pfft… envolé! » expliqua-t-il en faisant de grand gestes avec ses bras pour illustrer ses propos.

« Comment ça envolé? On vous a voler le manuscrit? » s'étonna-t-elle intriguée.

Étant elle-même fan, elle pouvait comprendre qu'on en arrive à de telles extrémités, mais de là à se mettre dans un tel état…

« Si seulement c'était aussi simple! » soupira Rick en secouant la tête d'un air malheureux.

« Alors quoi? » voulut-elle savoir en roulant des yeux.

« Effacé. Il y a eu un beug, et mon ordinateur s'est éteint alors que je finissais mon roman, et quand je l'ai rallumé, disparu sans laisser de traces! » expliqua-t-il des larmes dans le regard.

Kate le regarda estomaqué. Pas de roman? En tant que flic, c'était une bonne nouvelle pour elle, mais en tant que fan, l'idée était insupportable.

« Pas de sauvegarde? » voulut-elle savoir.

« Pas eu le temps! J'ai tout écrit d'un jet, et voilà le résultat. Tout ce travail perdu. Je suis rester enfermer toute la semaine pour écrire ce qui aurait du être mon meilleur livre, et maintenant plus rien! Je suis fini! » s'exclama Rick avec des accents mélodramatiques qui auraient rendu fière Martha.

« Vous n'allez pas le réécrire? » s'exclama Kate scandalisée par l'idée.

« Vous m'aiderez? » demanda-t-il en lui lançant un regard suppliant.

« Moi? Mais comment? » s'étonna-t-elle ne voyant pas trop ce qu'elle pourrait faire.

« En me laissant rester ici. Mes meilleures idées me viennent toujours quand vous êtes près de moi. Avec vous à mes côtés, Nikki renaîtra de ses cendres, et elle sera encore plus merveilleuse que je ne l'avait imaginer. Oui, avec vous, elle sera parfaite, comme son modèle… » s'emporta Rick avec excitation.

Emporter par son enthousiasme renaissant, il ne remarqua pas que Kate avait rougi en l'entendant parler. Et alors que l'idée faisait lentement son chemin dans son esprit, elle sourit doucement. Avoir l'écrivain sous la main jusqu'à ce qu'il termine son roman n'allait pas être de tout repos, mais cela pouvait aussi devenir très intéressant… Et puis, jusqu'à présent, dans chacun de ses romans, il y avait eu une scène torride, et elle ne serait pas contre passer à la pratique pour l'aider à écrire cette scène. Il fallait bien que les fans en aient pour leur argent, et elle en avait assez de tourner autour du pot comme une adolescente trop timide pour faire le premier pas. Il était temps qu'elle passe à l'assaut de son sexy partenaire, et ça allait chauffer...

« D'accord Castle, vous restez, mais c'est moi qui commande! » accepta-t-elle en plantant un regard flamboyant dans le regard de son partenaire.

« Pas de problème Kate, je ferais tout ce que vous voudrez » s'empressa d'approuver Rick.

A ces mots, le sourire de Kate s'élargit, et elle s'approcha de l'écrivain jusqu'à le frôler.

« Alors dites-moi Castle… Comment aviez-vous imaginer la scène interdite au moins de 18 ans? »

A ces mots, Rick compris que finalement, ce qui aurait pu être un désastre total et ruiné sa vie, allait peut-être se transformer en la plus grand chance de sa vie, et dans bien des domaines…

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Je précise que j'ai écris cet OS après que mon propre ordinateur est beuger, et que j'ai perdu la fic sur Castle que j'étais en train d'écrire... Démoralisant dans la mesure où j'en avais déjà écrit une quarantaine de chapitres, et qu'en déhors de ceux que j'avais déjà poster, il n'en restait plus rien et que j'ai du tout réécrire, et pour répondre à la question, je ne vous l'ai pas encore poster, un peu de patience...

J'espère que ça vous a plu, la suite demain en fin d'après-midi...

Bisous