Toutes les premières fois de nos deux personnages préférés, de l'enfance à l'âge adulte… Et une petite dernière aussi.
Voilà le début de cette fiction qui j'espère vous plaira... Elle est encore en cours d'écriture, c'est pourquoi je ne donnerai pas de date pour la prochaine publication, c'est selon mes vacances, mes cours, exams (eh oui, il faut déjà penser à la rentrée) et évidemment mon inspiration ! C'est pour cela que je vous conseille de follower (c'est un verbe, vraiment ?!) si vous l'appréciez et que vous voulez être au courant de la suite.
L'histoire se centrera tantôt sur Kurt, tantôt sur Blaine, afin d'équilibrer le tout. Je ferai de mon mieux ! Les chapitres varieront au niveau de la longueur, me connaissant on peut aller d'un chapitre de 2,000 mots à un de plus de 5,000, alors voilà.
Bien évidemment Glee ne m'appartient pas (j'ai pourtant essayé de corrompre la Fox avec des Kinder Bueno mais ça n'a pas vraiment marché), je ne fais que mettre en scène leurs personnages. Les autres personnages seront surtout les Warblers ; les New Directions seront peu présents voire pas du tout étant donné le fait que je modifie un peu l'histoire.
*raclement de gorge* *ignore les regards assassins* Bref, je vous laisse à votre lecture, on commence doucement avec Blaine et Kurt enfants.
N'oubliez pas, une review fait toujours plaisir, cela prouve que vous l'avez lue et peut-être appréciée (*espoir* !) et pour un auteur, débutant ou confirmé, c'est toujours important de savoir que l'on écrit pas pour du beurre :) Ca ne prend que quelques secondes, alors merci d'avance pour ceux qui le feront *fusille du regard ceux qui lèvent les yeux au ciel*
Petite info, cette fiction fera environ 20 chapitres, dont un lemon au chapitre 14 (pas sûr sûr sûr, mais normalement oui !)
Voilà voilà, j'espère ne pas vous avoir dégoûtée avant même d'avoir commencé... Merci et bonne lecture !
Première rencontre
Le soleil tapait vraiment fort sur Lima cet après-midi-là. La plupart des habitants de la ville étaient soit cloîtrés chez eux, la climatisation réglée au moins dix degrés sous la température extérieure, soit au bord du lac artificiel creusé-là quelques années auparavant, essayant de trouver une place libre sur le gazon pour y poser leur serviette. C'était le cas de Blaine et de sa famille, qui marchaient en file indienne, se frayant un passage entre les bronzeurs, les lecteurs, les dormeurs et les joueurs. Sa mère aperçut au bout de longues loooongues minutes l'une de ses amies et en profita pour s'incruster, incitant les gens autour à se pousser d'un mètre ou deux pour que la famille Anderson puisse s'installer. Alors que son père discutait avec l'aîné de la famille Parker, son frère, Cooper, s'étalait de la crème solaire sur les bras et le torse avant de s'allonger, ne se souciant pas du tout du fait qu'il prenait toute la place et obligeait Blaine à se recroqueviller pour éviter qu'il ne soit écrasé par le melon qui servait de tête au plus grand.
« Cooper, est-ce que tu peux te rasseoir s'il te plaît ? Tu… Tu m'écrases. » Couina Blaine en retirant vivement sa main qui venait d'être écrasée par le coude de Cooper.
« Et pourquoi donc ? » répondit-il, sur un ton léger. « Ça s'appelle la proportionnalité, petit frère. La place que je prends est proportionnelle à ma taille. »
Blaine ouvrit de grands yeux, fixant son grand frère comme s'il parlait une autre langue. Ce dernier le remarqua et leva les yeux au ciel, soufflant alors qu'il étirait son dos et positionnait les bras le long de son corps, obligeant cette fois Blaine à se mettre parallèle à lui, arrivant enfin à étendre un peu ses jambes.
« En gros il est normal que je prenne plus de place sur la serviette, vu que c'est moi le plus grand. Toi, t'es au format hobbit. Donc on en reparlera quand tu seras assez grand pour ouvrir le robinet de la salle de bain sans prendre de tabouret. » reprit l'aîné en regardant ses ongles.
Le petit ouvrit la bouche, scandalisé.
« J'ai 7 ans, c'est pour ça que je suis petit ! Tu verras quand j'aurai ton âge, je serai aussi grand que toi, même plus !»
Son frère s'esclaffa, moqueur, et Blaine se renfrogna. C'est vrai qu'il était petit, mais s'il mangeait beaucoup de soupe, il devrait grandir, non ? Il passa une main dans ses boucles noires qui lui tombaient devant les yeux, signe qu'il était nerveux. Et s'il ne grandissait jamais, et si, quand il sera aussi vieux que son père, il était toujours si… Si… Si minuscule ?
Une boule se forma dans sa gorge et il demanda à sa mère s'il pouvait aller faire du skate. Au début celle-ci refusa, mais en voyant les yeux de chien battu que son plus jeune fils lui faisait, elle ne put que céder.
« Tu es sûr que ça va, chéri ? »
Blaine se contenta d'hocher la tête et d'empoigner son skate avec empressement, ayant hâte de s'éloigner de l'endroit surpeuplé. Une fois sur le trottoir il soupira et laissa les larmes couler, tout en posant sa planche sur le sol avant de se mettre à avancer. Il en avait marre de Cooper. Il sentait bien que son père le préférait, surtout quand ils dansaient tous les deux dans le sous-sol de la maison familiale, lui du classique, son grand frère du hip-hop ? Il voyait le regard déçu de son père sur lui quand il enchaînait les arabesques avant de s'arrêter pour ajuster son nœud papillon violet, son « spécial danse ».
Cooper était beau, talentueux, grand. Il enchaînait les castings à Los Angeles et les pubs pour le dentifrice, si bien que tout Lima le connaissait. Il savait chanter, danser, jouer la comédie. Il avait des petites amies, des copains de lycée et de bonnes notes. C'était le fils parfait comme disait si bien Mme Parker.
Lui, eh bien… Il n'était encore qu'un bébé. Un petit garçon aux grands yeux innocents qui habillait ses Power Rangers, dessinait des nœuds papillon sur tous les bouts de papier qu'il avait sous la main et qui avait pour seule ambition de rendre les gens heureux. Son frère le traitait de naïf, son père lui demandait de grandir et sa mère… Sa mère laissait faire. Elle venait parfois en pleine nuit dans sa chambre, souvent après qu'il ait été grondé par son père. Elle enroulait ses bras autour de lui, le consolait puis le berçait pour qu'il s'endorme. Il aimait sa maman, mais il savait aussi que son père lui faisait peur. Et pas seulement à elle.
Des larmes de désarroi coulèrent de nouveau sur ses joues, et de plus en plus vite, si bien qu'il n'avait presque plus de visibilité. Il tenta d'essuyer ses yeux, qui se remplirent de nouveau en une fraction de seconde. Quand il se dit enfin qu'il fallait peut-être qu'il s'arrête pour éviter de se faire mal s'il tombait, il était trop tard.
BAM !
Par chance, Blaine avait atterri dans une sorte de buisson, ce qui avait amorti sa chute. Mais il entendit ensuite un gémissement de douleur, et il sut qu'il n'avait pas percuté un poteau. Ses larmes se stoppèrent et il baissa les yeux vers la personne au sol. Son souffle se coupa. Devant lui se tenait un garçon châtain, sûrement de son âge, à la peau albâtre et aux yeux bleu saphir. Ceux-ci brillaient, sans aucun doute à cause des larmes qui s'accumulaient dans ses longs cils bruns. Il portait une chemise bleu clair, ainsi qu'un jean brut et de jolies chaussures noires. Blaine ne vit pas de blessure apparente, ce qui le rassura : pour une fois qu'il croisait un garçon de son âge qui n'était pas plein de boue ou un ballon de football à la main, il ne voulait pas qu'il soit blessé. Il s'agenouilla à ses côtés, et mit sa main sur son bras.
« Je suis désolé, tu t'es fait mal ? » demanda-t-il d'une voix douce, attirant le regard du garçon sur le sien.
Il sentit comme des papillons s'envoler dans son estomac et il se tint le ventre de l'autre main, surpris. Il devrait sûrement en parler à sa mère ce soir. Il allait partir dans ses pensées quand le châtain le ramena à la réalité :
« Non, ça va. Je pense que c'est sur le coup, ça fait mal. » répondit-il les yeux écarquillés fixés sur ceux de Blaine, semblant absent.
« Ouf. Je ne voulais pas te casser quelque chose. » dit le brun avec un sourire.
Le châtain sembla encore plus perdu, ce que ne remarqua pas le bouclé, qui lui tendit simplement la main, comme il voyait souvent son père le faire quand des hommes bizarres venaient à la maison « faire appel à ses services ».
« Je m'appelle Blaine. »
« Kurt. »
Il posa sa main dans la sienne, la serrant légèrement alors qu'un picotement parcourait lentement ses doigts. Kurt sursauta, ayant sûrement ressenti la même chose, et retira sa main, sans pour autant paraître grossier. Celui-ci fixa Blaine quelques instants avant de demander, hésitant.
« Tu t'es fait mal, toi ? »
« Non, je suis tombé dans le buisson. »
« Alors pourquoi tu as pleuré ? »
Blaine sentit de nouveau les larmes monter et il les essuya rageusement, refusant de pleurer devant son nouvel ami.
« Je suis désolé, je ne voulais pas te refaire pleurer, vraiment ! Pardon ! » s'exclama Kurt, en entourant les épaules de Blaine de ses bras, l'attirant contre lui, sans vraiment réfléchir à son geste. D'habitude il fuyait tout contact physique, mais ce garçon-là semblait si triste, il fallait qu'il fasse quelque chose.
« C'est… Pas… Grave… » dit le plus petit, chaque mot ponctué d'un gros sanglot. « C'est juste que – que mon frère – il dit que je suis petit et – et j'ai peur de pas – de pas devenir grand comme les adultes et que – que mon papa soit déçu. En plus, à l'école mes – mes copains se moquent de moi parce que je suis plus petit que les f-filles de la classe.» La fin de sa phrase se finit par un long soupir avant qu'il ne se remette à pleurer dans le cou de Kurt.
Ce dernier ne savait pas trop comment réagir. D'accord, le brun était petit – vraiment petit. Mais il ne fallait vraiment pas qu'il soit triste pour ça, comme son papa le lui disait « ce n'est pas grave de ne pas être comme tout le monde : du moment que tu es toi-même, tu es parfait. ». Ou quelque chose comme ça. Maintenant restait à réussir à l'expliquer au garçon dans ses bras.
« Tu sais Blaine, tu vas réussir à grandir. Mon cousin, Dylan, m'a dit que lui il avait grandi que quand il était au lycée ! Il paraît que les garçons mettent longtemps à devenir grand. Mais, même si tu restais petit, tu ne serais pas une mauvaise personne parce que il faut de tout pour faire un monde – c'est mon papa qui le dit alors c'est vrai, » ajouta-t-il quand le bouclé releva la tête, surpris. « et qu'il faut des petits, des grands, des bruns, des blonds, des gentils et des méchants. Alors ne sois pas triste pour ça, Blaine, et si à l'école ils sont méchants avec toi, bah… » Il chercha ses mots, levant les yeux au ciel. « Il te faut de nouveaux copains. »
Blaine se sépara de lui à contrecœur et le regarda quelques instants.
« Comment je vais en trouver d'autre ? »
« Eh bien… » Kurt n'était pas très sociable. En fait il était ce que l'on appelait communément un ermite. Moi il avait de contacts humains, mieux il se portait. Sauf aujourd'hui apparemment. « Je t'aiderai si tu veux. »
« Mais… On est amis maintenant, non ? » demanda Blaine, les yeux plein d'espoir. Kurt sentit une bouffée de chaleur monter en lui à cette vue, et sentit ses joues rougir devant le sourire éclatant du brun. Il réfléchit tout de même quelques millisecondes puis…
« Oui, je pense que oui. »
Et à ce moment, Kurt se dit que le visage du bouclé à ce moment-là valait tout l'or du monde.
TADAAAAAA !
Bon, j'attends vos impressions avec impatience, j'ai pas trop l'habitude d'écrire (dans les fictions moisissant dans mon ordinateur, j'entends) avec des personnages non-adolescents donc j'espère que ça n'a pas été un craquage total ! *expression apeurée*
N'oubliez pas, une petite review s'il vous plaît (même s'il ne vous plaît pas, non mais OH ! Ok ok... Je sors.)
Bye :)
