Disclaimers : Rien n'est à moi !

Depuis que j'ai commencé à écrire des fics, j'ai pensé à ce couple, j'ai enfin écris quelque chose sur eux et j'espère que ça vous plaira !

Résumé : John a très mal au dos, heureusement Carson est là pour le soulager, SLASH BeckShep!

Pour le choix du titre vous comprendrez sûrement au fur et à mesure sinon je l'explique à la fin !!!

" Maudit Rodney, pourquoi ai-je encore cédé à une de ses lubies?"

John était allongé dans son lit en pestant intérieurement contre son collègue scientifique. Celui-ci c'était mis dans la tête de trouver un autre laboratoire ayant peut être servit à des expériences comme celui où il avait failli mourir quelques mois plus tôt. Bien sûr, devant son enthousiasme, Elisabeth avait tout de suite approuvé une mission d'exploration dans une zone éloignée de la cité où, selon Rodney, se trouvait un laboratoire. Cependant pour éviter de revivre l'expérience; l'équipe qui partait serait réduite au maximum et les membres, tous porteurs du gêne. Dès le début John n'avait pas été très chaud.

- Allez Colonel, nous pourrions peut être découvrir des choses à propos de ce nanovirus ou quelque chose qui nous serait utile contre les Wraiths, avait dit, non supplié, Rodney.

Et il s'était finalement laisser convaincre. Maintenant il souffrait le martyr. Car équipe réduite voulait forcément dire plus de matériels à porter pour les membres restants. Rodney ne voyageait pas léger et en plus il avait vite fait savoir qu'il ne pouvait rien porter à cause de son dos fragile et du fait qu'il avait un ordinateur dans les mains. John ainsi que Lorne et un autre scientifique avaient tout portés. Seulement John n'avait pas ménagé ses efforts et se trouvait à présent incapable de bouger. Cela lui avait prit d'un coup, de retour de cette soi-disant mission qui avait consisté à marcher pendant des heures sans rien trouver d'intéressant. Il se trouvait au mess en compagnie de Rodney, Ronon et Teyla quand la douleur s'était faite ressentir. Rodney avait eu le culot de lui dire que ce n'était rien et que ça passerait. Mais il l'avait quand même accompagné jusqu'à ses quartiers. Depuis John n'avait plus bougé. Il n'avait pas voulu que Rodney appelle Carson pour diverses raisons mais il savait qu'il ne pourrait pas y échapper. Il s'endormit quelques heures mais quand il dut se lever, ma douleur était pire que la veille. Il avait l'impression, en plus de cela, d'avoir quelque chose de coincer entre ses vertèbres, au milieu du dos. Il fallait qu'il aille voir le médecin, cela devenait une obligation. Il attrapa tant bien que mal sa radio et se recoucha.

- Carson, ici Sheppard.

/ Oui / Répondit le médecin.

- Je ne vous dérange pas?

/ Non pas du tout. Que vous arrive-t-il/

- J'ai un petit problème de dos et je voulais savoir si je pouvais passer vous voir pour que vous me donniez quelque chose d'efficace.

/ Oui pas de problème, je vous attends tout de suite. /

- Eh bien, en fait, je mettrai certainement un peu de temps pour arriver jusqu'à vous, enfin jusqu'à l'infirmerie.

/ Vous voulez que je vienne jusqu'à vos quartiers/

" Dans mes quartiers? " pensa John. Il réfléchit un moment ne sachant que répondre.

/ Colonel? Est ce que tout vas bien/

- Oui, enfin non. Très bien je vous attends.

/ Bon le temps de prendre deux-trois petites choses et j'arrive. /

Et le médecin coupa sa radio. John se demandait pourquoi il était aussi embarrassé que Carson vienne dans ses quartiers. Il mit ça sur le compte du désordre qui régnait dans la petite pièce et de l'embarras que cela provoquerait chez lui quand le médecin découvrirait l'état de ses quartiers. Pourtant il n'était nullement gêné quand Rodney venait, peut être parce que ses quartiers étaient dans le même état. Mais il pensait également à autre chose. Il fit un effort surhumain pour tenter de camoufler tous ce qui traînait. Il rangea une dernière paire de chaussettes quand on frappa à la porte. John jette un dernier regard circulaire à la pièce, il se laissa tomber sur son lit et donna la permission d'entrer. Carson s'exécuta. Il salua le Colonel et posa sa mallette sur la table. Il avait gardé sa blouse blanche et cela attira John, qui se ressaisit aussitôt. D'habitude c'était plutôt la blouse d'infirmière qui lui faisait de l'effet pas celle d'un médecin, et qui plus est, un homme. Carson lui demanda de lui raconter comment il s'était fait mal. John détailla sa journée de la veille et sa mésaventure avec Rodney et ses petites affaires, ce qui eut pour effet de faire sourire l'écossais.

- Bon maintenant, enlevez votre t-shirt.

- Quoi? Demanda John.

- Pour que je vous examine, fit Carson surpris.

- Ah oui, c'est vrai.

Et il s'exécuta. " Encore une bourde comme celle-là et tu es foutu." pensa-t-il.

Carson savait que le Colonel était assez musclé pour l'avoir ausculté plusieurs fois mais là il lui semblait ... différent. Il ne savait pas comment mais il ne voyait pas le militaire comme d'habitude. Pour preuve: quand il posa ses mains sur l'endroit où John avait mal, il trouva que ce dernier avait la peau très douce. Soudain il réalisa à quoi il était en train de penser et se concentra sur son travail.

- Vous me dites si je vous fait mal.

John hocha la tête. Pour l'instant il oubliait la douleur, toute son attention était concentrée sur les deux mains posées sur son dos. Des mains chaudes et douces. Il sursauta quand Carson appuya sur un point douloureux situé pile sur la colonne.

- Excusez-moi, fit le médecin.

Et il marmonna quelque chose avec son accent tellement unique que John ne se lassait pas d'entendre.

- Alors? Demanda-t-il au bout d'un moment.

- Déplacement de vertèbres et contracture musculaire. Ce n'est pas bien grave mais cela va vous gêner pendant quelques temps. Vous aurez du mal à vous mettre dans certaines positions et vous sentirez comme une gêne au niveau des vertèbres déplacées. Je vais vous donner quelques choses contre la douleur et je pense que quelques massages et du repos suffiront à vous remettre sur pied.

- Des massages? Du repos? Mais je ne peux pas. Et mon équipe?

- Ils devront se passer de vous pendant au minimum 15 jours. Quand aux massages, je veux bien commencer maintenant, ça vous soulagera, ensuite, j'ai un assistant qui est un très bon masseur.

John approuva. En effet un massage ne pouvait lui faire que le plus grand bien. Le seul problème était la personne qui allait lui faire. Il fallait qu'il se contrôle comme il faisait si bien depuis quelques temps.

- Bon si vous voulez bien vous allonger, fit Carson qui alla jusqu'à sa mallette où il prit un flacon.

John s'exécuta et s'allongea sur le ventre. Carson vint s'asseoir à ses côtés. Il versa un peu du contenu du flacon sur ses mains, réchauffa le produit en les frottant l'une contre l'autre et posa ses mains sur le dos du militaire. Il commença doucement à le masser pour faire pénétrer la crème. Cela se poursuivit quelques minutes, les deux hommes n'osant plus parler. John essayait de se maîtriser mais sentir les mains du médecin sur lui, lui faisait de l'effet. Beaucoup d'effet. Il souhaitait que ce moment dura longtemps mais en même temps il avait hâte que cela se termine. Il commençait à avoir de drôles de pensées où les mains de Carson étaient toutes aussi présentes.

- Détendez-vous, fit tout à coup le médecin, je ne sais pas à quoi vous pensez mais cela ne vous aide pas à relâcher vos muscles.

John se crispa un peu plus. Si Carson savait à quoi il pensait pendant qu'il lui faisait ce massage, il partirait sûrement en courant. Il se concentra sur les mains du médecin qui allaient et venaient sur son dos, effectuaient des pressions ici et là et des mouvements spécifiques et commença à se détendre. Le fait de savoir que c'était Carson qui lui faisait se massage le détendit encore un peu plus contrairement à quelques minutes plus tôt. Il n'avait jamais imaginé se trouver dans cette situation avec le médecin mais cela lui plaisait beaucoup.

La séance dura ainsi encore vingt minutes, John sentait que sa peau commençait à chauffer, il se sentait bien et, pour l'instant, ne ressentait plus de douleur. Il savait que ce n'était pas seulement grâce au médicament et au massage qu'il se sentait mieux mais parce que Carson était là, avec lui, ses mains parcourant son corps. Même s'il pensait que pour le médecin ce n'était qu'un acte médical de plus, pour lui c'était plus que ça. Si seulement Carson pouvait se rendre compte de quelque chose.

Pendant qu'il finissait son massage, Carson entendit le militaire parler. Mais ce dernier avait la tête dans l'oreiller ce qui rendait son expression difficile. Carson ne compris rien à ce qu'il avait dit ou plutôt il avait peur d'avoir compris. Il se lança tout de même et redemanda à John de répéter. John tourna légèrement la tête de manière à pouvoir parler distinctement.

- Je me demandais, si ça ne vous gêne pas, si vous pouviez me faire les massages vous-mêmes. Je trouve que vous vous y prenez plutôt bien.

Voilà il l'avait dit, cela faisait plusieurs minutes qu'il tournait les mots dans sa tête pour demander cela au médecin. Il attendait maintenant la réponse de Carson. Il ne pouvait pas le voir et donc pas voir comment ce dernier avait réagit et cela l'énervait.

Non il avait bien entendu la première fois. S'il disait non, ce qui était la réponse la plus raisonnable, il ne pourrait plus se retrouver comme cela avec le militaire. Mais en même temps il devait faire d'incroyables efforts pour ne pas laisser divaguer ses mains ailleurs que sur l'endroit douloureux de John.

Voyant que le médecin ne répondait pas, John ajouta, déçu :

- Si vous ne pouvez pas ce n'est pas grave, je me contenterai de votre assistant.

- Non, non, fit Carson dont les paroles semblaient écouter plus son cœur que son cerveau. Je réfléchissais juste à quel moment je suis le plus libre.

- Ah, fit John soulagé.

- Je ne pourrais pas venir avant le soir. Vers 20 heures, ça vous va ?

- Oui, répondit simplement John pour ne pas montrer sa joie.

« Pourquoi ai-je accepté, se demanda aussitôt le médecin, je ne pourrais jamais continuer à rester de marbre devant lui. »

Ses pensées se mirent alors à divaguer et il s'imaginait, ici, avec John mais faisant autre chose qu'un massage. Il voyait ses mains effleurant tous le corps du militaire qui en redemandait. Ce dont il ne se rendait pas compte, c'est que ses pensées avaient pris le pas sur la réalité.

Alors vous en avez pensé quoi ?