Hello à tous!
Aujourd'hui, j'ai eu une folle envie de poster quelque chose, je ne sais pas pourquoi. Peut-être pour vous prévenir que je suis toujours en vie: je sais que je ne suis pas super sympa de ne pas avoir écrit la suite de ma fic « Le frère maudit », mais rassurez-vous, j'ai une très bonne amie à moi qui me harcèle pour que j'écrive!
Ceci est un recueil d'OS ayant pour thème principal le personnage de Tony est surtout son caractère mystérieux et que je trouve personnellement très intéressant. C'est pour ça que c'est mon préféré: on ne sait jamais à quoi s'attendre avec lui! Enfin, si vous vous attendez à des réponses sur son comportement, ce n'est pas ici que vous en trouverez, au contraire! Je laisse le doute...
Voilà, alors je poste cet OS comme ça, je l'aime bien malgré qu'il ne soit pas le meilleur que j'ai écrit. Je poste sans avoir envoyé ce texte à ma bêta (que je salue au passage: coucou NTP!) parce qu'elle est très occupée. Je suis désolée par avance pour les fautes!
Allez, je vous laisse et bonne lecture quand même!
La citation
C'était une longue journée sans aucune enquête pour la meilleure équipe du NCIS. Chacun passait le temps comme il le pouvait: Ziva David, ancienne agent du MOSSAD, affutait un de ses nombreux couteau, Tony DiNozzo, grand gamin cinéphile et blagueur, jouait à un jeu sur son téléphone portable et Tim McGee, spécialiste de l'informatique et proclamé «Bleu» officiel par l'italien, essayait de nouveaux programmes sur son ordinateur. Leur patron, le grand Jethro Gibbs, ancien marin bourru mais en fin de compte très attaché au membre de son équipe, était au MTAC, sûrement à la recherche d'une nouvelle enquête ou d'un moyen pour passer le temps.
Soudain, troublant le calme des bureaux, une tornade rouge et noire débarqua de l'ascenseur: Abby Scuito, la laborantine de l'équipe, une jeune femme à l'allure gothique mais au cœur gros et à l'esprit attachant. Derrière elle se trouvait le médecin légiste du NCIS: le Dr Mallard, surnommé affectueusement Ducky par ses amis. C'était un homme d'un certain âge mais toujours vif qui aimait raconter des histoires et des anecdotes sur sa vie et ses connaissances.
« Salut tout le monde! s'exclama Abby. On a apporté à manger! »
Et pour prouver ses dires, elle montra un sachet de nourriture chinoise, tout le monde s'installa d'office sur le bureau de l'israélienne qui ne dit rien et tous se mirent à manger. La jeune gothique faisant beaucoup la discussion et, pour une fois, Tony mangeait sans rien dire, trop affamé pour parler de quoique ce soit. Au bout d'un certain temps, Gibbs revint, prit un repas et s'installa à son bureau pour manger en silence tout en regardant ses amis qu'il considérait un peu comme sa famille.
« En pianotant sur internet, disait Abby, j'ai trouvé quelque chose d'intéressant! En fait, il faut trouver la citation ou le proverbe qui vous convient le mieux! On essaye?
_Pourquoi pas? dit Ducky. Ça ne vous dérange pas si je commence?
_Bien sûr que non, Ducky, répondit Ziva au nom de tous. »
Le vieil homme se mit à réfléchir, suivit de l'équipe, même Gibbs réfléchissait silencieusement mais bien sûr, il ne le montrait pas. Chacun alla de sa proposition: Tony disait des choses absurdes tirés de film qui ne convenait pas au caractère du médecin légiste mais faisait bien rire ses amis qui, eux, cherchaient sérieusement quand McGee dit:
« J'ai peut-être une idée... »
Il allait ajouter quelque chose mais hésita.
_Vas-y le Bleu! se moqua DiNozzo. On a va pas te manger!
_Eh bien, j'avais pensé à "L'intelligence, c'est ce qui dans un homme reste toujours jeune.". Enfin... c'est parce que je trouve que Ducky est toujours jeune d'esprit alors que... hum... voilà, quoi. »
Le médecin britannique regarda le jeune informaticien d'un air mystérieux et, au grand soulagement de McGee, un franc sourire fendit son visage. Tim poussa un petit soupir discret mais Ziva le remarqua et lui lança un coup d'œil amusé.
« Oui, ça me plait, dit Ducky. J'aime.
_Bien, j'ai cru que le Bleu allait nous faire une attaque, rigola Tony.
_À mon tour, à mon tour! dit Abby, excitée comme une enfant sous le regard rieur du reste de l'équipe. »
Tous se remirent à réfléchir et Tony s'amusa de nouveau à dire des idioties qui empêchait ses collègues de se concentrer. Finalement, ce fût Ducky qui trouva:
« Je crois avoir trouvé quelque chose qui pourrait correspondre à notre chère Abigail, dit-il d'un air amusé.
_Quoi? Quoi? trépigna la scientifique.
_"La joie est le soleil des âmes ; elle illumine celui qui la possède et réchauffe tous ceux qui en reçoivent les rayons.", parce que ma douce amie, je trouve que tu illumines nos vie.
_Ooh, fit Abs, émue.
_Je suis d'accord, dit Tony. Tous un hourra pour Abby! »
Puis, voyant le regard noir de la part de l'israélienne, il rajouta:
« Faites pas cette tête, je rigolais! À ton tour, Zee-vah! Et j'ai une idée: "L'habit ne fait pas le moinde."! Qu'en penses-tu?
_Et pourquoi cette expression?
_Parce que de loin on ne pourrait pas dire que tu es une ninja israélienne totalement déjantée capable de tuer quelques de douze manières différentes avec un trombone! répliqua-t-il, tout fier de lui. »
Ses amis levèrent les yeux au ciel tandis que la jeune femme lui lançait un emballage de nourriture sur la tête.
« Au lieu de dire n'importe quoi, tu ferais mieux de nous dire quelque chose qui te correspondrait, intervint soudainement Gibbs.
_Non, je préfère passer en dernier, rétorqua DiNozzo. Bon d'accord, rajouta-t-il en croisant les yeux de Gibbs qui lui intimaient l'ordre de jouer. »
La réflexion intense reprit jusqu'à ce que soudain, l'italien se leva et se dirigea vers l'ascenseur. McGee lui demanda où est-ce qu'il allait et il répondit, en se retournant, un immense sourire plaqué sur le visage:
« Chercher les cafés, bien sûr, puisque je sais déjà ce qui me conviendrait.
_Et bien, dis-le nous! supplia presque Abby. »
Il prit une inspiration et dit, tout en s'engouffrant dans la cabine métallique:
« "Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer". »
Et les portes se refermèrent, laissant ses collègues légèrement bouches bées.
Anthony DiNozzo était vraiment un homme surprenant.
Pour ceux que ça intéresse, voici de qui sont les citations de l'OS:
"L'intelligence, c'est ce qui dans un homme reste toujours jeune." est d'Émile Chartier plus connu sous le nom d'Alain. Cette citation est extraite de Propos d'un Normand de 1908. En entière, elle donne: "Penser n'est pas croire. ...
L'intelligence c'est ce qui, dans un homme, reste toujours jeune. Je la vois en mouvement, légère comme un papillon ; se posant sur les choses les plus frêles sans seulement les faire plier...
Lorsque l'on croit, l'estomac s'en mêle et tout le corps est raidi ; le croyant est comme le lierre sur l'arbre. Penser, c'est tout à fait autre chose. On pourrait dire : penser, c'est inventer sans croire."
"La joie est le soleil des âmes ; elle illumine celui qui la possède et réchauffe tous ceux qui en reçoivent les rayons." est de Carl Reysz, un musicologue français. Je n'ai pas trouvé la date à laquelle il l'a dite, mais voici la citation entière: "La joie est le soleil des âmes ; elle illumine celui qui la possède et réchauffe tous ceux qui en reçoivent les rayons.
Si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles Lorsque tu as du chagrin, hâte toi de pleurer car la peine ne se conserve pas."
Et enfin, la citation choisit par Tony pour se représenter: "Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer" est de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (désolée pour le nom en entier, j'ai pas pu m'en empêcher...) qui est tirée du Barbier de Seville de 1775. Beaumarchais était un homme qui eut de nombreux métiers (entres autres: écrivain, journaliste, espion, horloger, musicien et j'en passe).
C'est fini! J'espère que vous avez aimé! Je n'ose même pas demander de reviews mais je le pense très fort!
À très bientôt pour d'autres OS dans ce recueil!
Pline
