Disclaimer : Les personnages sont très loin d'être à moi, étant donné qu'ils appartiennent à Square Enix, mais le monde où se déroule cette fiction revient à mon cerveau rempli d'idées étranges.
Résumé : A l'aube du vingt-troisième siècle, la société humaine a atteint la perfection. Les guerres ne sont qu'un lointain souvenir effrayant, tout comme les autres problèmes auxquels faisait face l'humanité cent cinquante ans plus tôt, grâce à une mutation génétique miraculeuse que tous possèdent désormais. Et pourtant...
Rating : T - à cause de certains détails de l'univers, comme d'habitude. Et du pairing yaoi AkuRoku.
Warning : Il n'y a pas grand chose de traumatisant dans cette fiction, normalement, alors aucun^^
Ambiance (Note importante - bon, vous avez droit de ne pas la lire, mais je vous le conseille grandement^^) :
- Cette fiction est prévue pour être relativement longue, avec pas mal de chapitres - qui seront plus longs que le prologue -, bien que rien ne soit encore défini précisément.
- Elle est l'occasion pour moi d'essayer autre chose, car le contexte quasi-utopique me permet d'écrire quelque chose de vraiment plus léger que ce que je fais d'habitude - non parce que dans mes textes, publiés ou non sur ce site, la mortalité a tendance à être très très très élevée ; alors, que là, c'est plutôt le contraire. Après, si je vais y réussir, c'est une autre histoire xD.
- Maintenant, je voudrais juste vous demander d'attendre le premier chapitre pour juger l'ambiance de l'histoire. Parce que le prologue, bien que j'ai essayé de ne pas le rendre déprimant du tout, traite d'un sujet quand même pas très joyeux à la base. Mais en tous cas, il n'est absolument pas représentatif du reste de l'histoire - bon quand même un peu, hein xD, mais je veux dire que l'atmosphère des chapitres est mille fois plus heureuse. Alors, s'il vous plaît, attendez le premier chapitre avant de me lapider, d'accord xD ?
- Pour les fautes d'orthographe qui subsistent peut-être, mea culpa - je n'ai pas de bêta, et c'est parfois un peu dur de corriger ses propres erreurs^^
Sinon, bonne lecture^^
Prologue : Le dernier obstacle :
L'enfant était assis, les pieds balançant dans le vide, observant l'activité de la ville du toit de son plus haut immeuble. De temps en temps, une voiture de police passait dans l'avenue juste en dessous de lui, ou une sirène déchirait le brouhaha joyeux des citoyens au loin. Le garçon savait qu'ils étaient à sa recherche - rien ni personne, dans la société où il vivait, n'aurait nécessité le déploiement des forces de l'ordre, mis à part un rare entrainement. Personne sauf lui, évidemment.
Il était connu pour être un grand rêveur, souvent dans la lune, souriant à tous bout de champ et amical avec tous. On le disait heureux, et chacun aimait sa volonté de tout arranger, de rendre son entourage le plus joyeux possible. Il voulait être un héros, comme tous les enfants de son âge, mais il était le seul pour lequel ce souhait était pris au sérieux, car son âme semblait avoir été crée pour. Son autre vœu, lié au premier, était de se lier d'amitié avec le plus de monde possible. Un souhait un peu enfantin, qui n'en était pas moins réellement sincère.
Mais la vérité était cruelle, particulièrement pour son cas. Le monde n'avait besoin d'aucune aide : tous les problèmes avaient été résolus par l'avènement de la Capacité. Et c'était justement parce qu'il était le seul humain sur les neuf milliards qui peuplaient la Terre à ne pas la posséder, et ce, irréversiblement, qu'il se sentirait toujours à l'écart, même au milieu de ses plus proches amis.
Le petit garçon étouffa un sanglot, et regarda le sol à plusieurs dizaines de mètres de lui avec insistance. Il n'avait qu'à se pencher, et tout serait fini. Si seulement il n'avait pas été atteint de ce vertige, qui l'empêchait pour l'instant d'effectuer cette action... La nuit était noire et le camouflait parfaitement, aussi, il ne se préoccupait pas de toutes ces personnes qui étaient à sa recherche. Seul lui importait de trouver le courage de basculer en avant.
La pire des choses n'ayant jamais pu arriver à quelqu'un voulant faire le bien, avant même l'impuissance ou avoir fait du mal par inadvertance, était de n'avoir rien à améliorer, car le monde se portait déjà à merveille. Être inutile, en résumé. Et c'était exactement ce qu'il était, d'autant plus qu'il ne faisait qu'apporter des problèmes à son entourage, comme ce jour-ci. La totalité des forces de police de la ville avaient été déployées, rien que pour lui. Mais bientôt, tout cela serait fini, et il ne gênerait plus personne.
Là se trouvait les fondements de son raisonnement. La seule chose qui nuisait encore à cette planète et ses habitants était son existence. En la supprimant, il réduirait à néant l'ultime maux de la Terre. L'unique contribution que les autres devraient encore apporter à cette affaire était de retrouver son corps disloqué, de l'identifier et de l'enterrer. Ensuite, ils n'auraient qu'à vivre heureux. Il était le dernier obstacle vers le monde parfait. C'est pourquoi, il devait disparaître, pour le bien de tous.
L'enfant sourit. Combien même cette décision lui causait de la tristesse - il aimait vivre comme nul autre -, elle était indispensable.
Son signe de joie devient amer lorsqu'une autre voiture à sa recherche passa dans la rue en dessous. Contrairement à chaque personne de ce monde, il n'était pas localisable. Pour une fois que sa dépossession de la Capacité lui était utile... Ses yeux s'emplirent à nouveau de larmes. Si seulement ce groupe de scientifiques n'avait pas mené ses recherches, cent soixante ans plus tôt... Tous les gens seraient encore comme lui.
Il plaqua sa main sur sa bouche, horrifié par sa propre pensée. Il ne pouvait pas souhaiter que la découverte de la Capacité n'ait jamais eu lieu ! C'était elle, après tout, qui avait permis la paix et la fin de la totalité des malheurs. Ce qu'il devait vouloir, au contraire, était de la posséder. Car s'il avait eu ce gène, inscrit dans chacune des cellules de chaque personne, il aurait pu vivre sans embêter quiconque. Il n'aurait pas été un poids pour le monde, une erreur à éradiquer.
Malheureusement, aucune trace de ce morceau de chromosome supplémentaire dans son organisme n'avait jamais été détectée, lorsque ses parents avaient finalement compris durant une discutions, quatre ans plus tôt, qu'il n'était pas très étourdi et un peu idiot, mais tout simplement défectueux - comme l'appareil à distribuer des cookies du magasin de gâteaux qui ne fonctionnait jamais correctement et se trompait toujours sur le goût des biscuits demandés. Aussitôt, son père l'avait emmené voir plein de spécialistes, qui n'avaient rien pu y faire, un cas semblable ne s'étant tout simplement pas produit auparavant.
Ses camarades à l'école avaient été prévenus, et ils s'y étaient tous adapté, ne le repoussant pas car ils l'adoraient déjà tous. Mais l'enfant avait enfin su d'où lui venait souvent cette impression d'être à l'écart, ou le malaise qu'il ressentait dès qu'un silence s'installait dans une pièce et que toutes les personnes présentes semblaient pouvoir se comprendre sans mot, mis à part lui. On l'avait cru idiot, car il ne réfléchissait pas souvent ; la vérité était simplement que l'absence de la Capacité dans son corps empêchait celle des autres d'avoir trop d'emprise sur lui. C'était d'ailleurs pour cela que du haut de son immeuble, en plein milieu de la ville, personne ne pouvait le repérer - personne ne pouvait tout simplement capter ses projets.
Il culpabilisait beaucoup de causer du soucis à ses amis, et de les obliger à modifier leur comportement en sa présence. Mais combien même ils lui affirmaient tous que cela n'avait aucune importance, il savait à quel point cela pouvait être dérangeant pour les autres. Ce monsieur, qui lui avait crié dessus dans la rue soi-disant parce qu'il ne l'écoutait pas, alors qu'il ne pouvait pas l'entendre, en était le parfait exemple. Il y avait aussi sa maîtresse, qui ne le croyait pas et l'avait puni à plusieurs reprises jusqu'à ce que ses parents lui expliquent la situation.
L'enfant ne leur en aurait voulu pour rien au monde. Après tout, c'était sa faute. C'était lui l'erreur, l'aberration, celui qui n'aurait jamais dû naître. Et pour les remercier de s'être embêté à prendre soin de lui durant tout ce temps, il allait mettre fin à sa vie, les protégeant de multiples tourments. Il ferma les yeux, sécha ses larmes d'un revers de la main et sourit. Il était prêt.
Il se raccrocha fermement à ses dix années de souvenirs pour la plupart heureux, et eut une dernière pensée pleine de gratitude pour tous ses amis, ses parents. L'image de son frère s'imposa dans son esprit comme l'ultime, celle qu'il devrait garder en mémoire jusqu'à ce que tout soit terminé. Son seul regret était de ne pas avoir pu lui dire au revoir.
Un bruit de porte s'ouvrant le fit sursauter soudainement - c'était sans aucun doute celle qui donnait sur le toit de l'immeuble où il se trouvait. Une respiration bruyante, celle d'une personne essoufflée, en suivit, de plus en plus proche. L'enfant n'eut même pas besoin de tourner la tête pour savoir que c'était son jumeau qui venait à lui en courant. Et aussi bien l'un que l'autre, respectivement avec sérénité et désespoir, savaient qu'il n'aurait pas le temps de l'atteindre.
Un vague de joie traversa le petit garçon sur le rebord, avant qu'un immense sourire ne prenne place sur son visage. Sa dernière volonté pouvait être exaucée.
- Merci, murmura-t-il tout bas, mais il savait que son frère avait entendu ce mot qui sonnait comme un adieu, résonant sans fin dans sa tête.
Il se jeta dans le vide, avec le calme de la personne qui sait qu'il est temps pour elle de s'éteindre, après une vie magnifique.
Un cri déchirant se perdit dans les ténèbres rayonnantes de la nuit.
- SORA !
...
...
Non, vous n'êtes pas atteint d'une maladie orpheline - unique - qui vous fait lire des mots à la place d'autre, ou même des textes à la place d'autre. Oui, vous avez bien lu ce que vous venez de lire, et l'auteur en est elle-même tellement perturbée qu'elle est encore sous le choc - dans ma tête, ça doit faire quelque chose comme ça : " ! Noooooooooooooooon !" xD.
Vous comprenez, maintenant, pourquoi je vous ai dit d'attendre le premier chapitre avant de vous faire une idée sur cette fiction xD ?
Sinon, j'espère que ce prologue ne vous a pas donné envie de faire la même chose que ce pauvre enfant - ce n'est PAS son but, qu'on bien d'accord ! - et que j'aurais réussi à ne pas faire des personnages trop OCC face à cette situation assez... Euh... Étrange ? Je souhaite aussi avoir pu écrire quelque chose d'assez léger, malgré le thème^^
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Ah oui, et si je vous explique tout ça, c'est bel et bien parce que je ne suis pas capable de lire dans vos pensées, alors même si je peux voir combien de personnes ont lu ce prologue, je ne sais pas s'il vous a plu ou non^^ Donc, n'hésitez pas à laisser un petit message.
Sinon, même sans ça, je vous remercie infiniment d'avoir lu, et à la semaine prochaine - on va dire une chapitre par semaine pour le rythme de publication^^
