Bonjour, Bonsoir !

Me voilà avec une nouvelle fiction, différente des autres, si l'on peut dire. Elle ne comporte aucune romance. C'est une fiction qui regroupera de courts récits, toujours racontés dans le même lieu, ou du moins, la même île, qui se trouve dans le Nouveau Monde. Ce n'est pas une fiction basée sur les Mugiwaras, bien qu'il se peut que je décide de les mettre en scène à un moment donné. Rien n'est encore sûr à ce sujet.

Résumé :Rire, Boire, Courir, Chanter, S'amuser, Danser, Parler, Se battre, Observer, Sourire, Et encore Rire…

Cette joyeuse ambiance, cet élan de vie, voilà ce qui caractérisait le mieux cet endroit. C'était ce vent de fraîcheur que chacun recherchait, fuyant la dureté de la vie, s'adonnant avec passion à cette effervescence commune. C'était ce bonheur paradoxal que l'on ne retrouvait que dans ces lieux. Lieux où l'on pouvait oublier les petites querelles et les guerres incessantes. Qui avait dit qu'il ne pouvait y avoir que douleur et folie dans le Nouveau Monde ?

Pour ce qui est des chapitres, chacun mettra en scène un personnage différent. Il n'y aura pas de chronologie bien définit, vous vous en rendrez bien vite compte. En fait, cela dépendra de l'état d'esprit du narrateur, puisque la plupart du temps, l'histoire sera écrite de son point de vue.

Je me doute bien que tout ceci n'est pas bien clair pour vous, mais je pense qu'en lisant, vous comprendrez mieux. Alors Bonne Lecture !


Prologue

Un regard se promena longuement sur la vaste pièce, encore vide, ou presque, au vu de l'heure. Spacieuse, éclairée, aérée, propre, chaleureuse. Les murs, le carrelage, tout semblait scintiller d'une propreté étrange pour qui connaissait le renommé de l'établissement. Le sol, lui, ne portait aucune marque caractéristique, impeccable et net. Un affamé aurait pu y déguster un véritable festin, sans qu'on ne puisse rien y redire. Oui, la place était propre… Pour l'instant. Et dire que dans quelques heures, elle le serait nettement moins. Un soupir las s'éleva dans l'air, résonnant presque dans la pièce.

Elle passa doucement une main dans ses longs cheveux. Tenir et gérer ce bar lui prenait tout son temps, mais cet endroit était toute sa vie. Pour rien au monde elle n'aurait laissé sa place. Le moindre instant passé ici, la moindre personne ayant franchi le pas de sa porte, tout ça lui était bien trop précieux pour pouvoir s'en passer. Et puis… Sans elle, rien n'irait plus, elle en était persuadée. Qui gérerait les commandes, les services, la tenue des lieux ?

Quoi qu'elle se trouvait dur. Elle leva un regard bienveillant vers les seules personnes présentes dans la pièce, hormis elle. Elle sourit tendrement. Le groupe n'était composé que de femmes, jeunes pour la plupart. Elles étaient sûrement en pleine prévision de la soirée qui s'annonçait, cherchant à savoir laquelle d'entre elle ferait le plus gros chiffre d'affaire. C'était une des conversations habituelles que l'on pouvait entendre en fin d'après-midi entre ces murs. Leurs babillages animés lui arrachèrent comme toujours un autre sourire attendri.

Elle prenait soin de ces filles. Dans un sens, elle se sentait bien plus responsable d'elles qu'une simple employeuse. Elle avait vu certaines d'entre elles grandir, les avait poussées comme l'aurait fait une mère, les avait grondées. Oui, c'était bel et bien ses filles, qu'elle avait face à elle. Elle veillait toujours à ce qu'elles se portent bien, à ce que les clients se comportent bien avec elles. Une vraie petite mère !

Pourtant la mère commençait à se méfier. Elle capta bien vite les regards des demoiselles qui se levaient dans sa direction pour automatiquement se détourner. Ca c'était suspect. Très suspect même. Alors elle s'approcha tranquillement, comme si de rien n'était, tandis que les conversations se stoppaient, ou prenaient un ton tout autre.

-Qu'est-ce que vous mijotez, au juste ? demanda-t-elle en se penchant au dessus de l'épaule d'une des jeunes femmes.

-Rien voyons ! s'empressa de répondre l'une d'elles, visiblement gênée.

D'un œil moqueur, elle leur fit comprendre qu'elle n'était pas dupe. Quelques unes soupirèrent de dépit, d'autres encore levèrent les yeux au ciel, accusant la fatalité… Ou autre chose. En tout cas, elle ne comprenait pas ces réactions. Soudain, son regard tomba sur les affiches. Des têtes connues d'hommes ayant plus mauvaises réputations les unes que les autres ornaient les feuilles vieillis. Elles disparurent bien vite sous une autre pile de papier, mais les joues des demoiselles étaient rouges écarlates, preuve évidente de leur gêne. Elle tapota du bout du doigt la pile de papier, narquoise.

-Vous vous intéressez à eux maintenant ?

-Ce sont des connaissances à vous, n'est-ce pas ? questionna la plus âgée du petit groupe, celle qui la connaissait le mieux.

-Exact… murmura-t-elle, nostalgique.

-Quelle genre de connaissances ? cria presque une autre femme, sautillant d'excitation.

Cette fois ci, ce fut à elle de soupirer, mais d'exaspération cette fois ci. Elle aurait dû le voir venir, ce coup là. Tout en reprenant un air amusé, elle imita un semblant de grognement, puis durcit son regard.

-Filez plutôt voir dehors si les commandes sont arrivées ! Et envoyez quelqu'un me chercher si elles sont bien là.

Elle leur montra la sortie d'un geste vague de la main, une expression indéchiffrable sur le visage. Elle les regarda sortir, les unes après les autres, penaudes, mais clairement décidées à faire ce qui leur avait été demandées. Une fois que toutes les employées furent sorties, elle se détourna de l'entrée, laissant traîner sur la table les feuilles, retournant derrière son bar fétiche.

-Eh, Boss, venez voir, vous avez été livrée !

Elle tourna la tête vers la source de la voix. Un de ses employés se tenait dans l'embrasure de la porte, attendant patiemment un signe de sa part. Elle sourit gentiment à l'homme, lui signifiant ainsi qu'elle l'avait entendu. Elle posa ses deux mains sur le plan de travail du bar derrière lequel elle était tranquillement assise, appréciant le doux contact du bois lustré. Le doux reflet de la lumière sur le vernis qui le recouvrait faisait ressortir les quelques éraflures qu'avaient subi la matière. Pourtant cela n'enlevait rien aux charmes du bar. Au contraire, cela ne faisait que lui ajouter un petit côté « authentique » tout à fait agréable.

Elle se leva finalement, passant de l'autre côté du comptoir, se retrouvant une nouvelle fois dans la pièce centrale du bar. Tout en se dirigeant d'un pas tranquille vers l'entrée, elle laissa son regard se balader sur les murs des lieux. Chacun d'eux étaient constellés de marques plus différentes les unes que les autres. Un œil poétique aurait pu, à peu de détails près, les confondre avec les cieux étoilés. Mais rares étaient les poètes qui s'aventuraient en ces lieux, malheureusement pour elle. Et puis… Tant dans la forme que dans le fond, ces marques n'avaient pas grand chose de poétique. Pour la plupart, la forme de base était la même, comportant ainsi une tête de mort. Pourtant, ces dernières étaient généralement agrémentées de petits signes distinctifs, apportant ainsi une certaine folie aux symboles. Chacun d'eux en disait d'ailleurs très long sur leur propriétaire, ce qui la fit largement sourire.

Son regard se posa particulièrement sur l'un d'eux. Depuis toujours, ce Joly Roger la fascinait. Elle s'arrêta net dans sa marche, méditant longuement sur cet emblème, qu'elle chérissait bien plus que les autres. Le souvenir qui y était associé était ce qu'elle considérait comme son bien le plus précieux, la chose qu'elle ne voulait pour rien au monde qu'on lui arrache. Il était le premier qu'elle avait eu dans cet endroit, il y a de cela bien des années maintenant. Et elle ne pouvait plus se contenter que de ce maigre souvenir, la vie de l'homme à l'origine de cet étrange sourire ayant été arrachée sans aucune pitié. Alors elle se souvenait de lui à travers le sourire et la moustache qui les caractérisaient, lui et son symbole.

Elle poussa un léger soupire, puis se redressa, droite et fière, comme à son habitude, et se dirigea une nouvelle fois vers la sortie. Elle franchie le seuil comme si de rien n'était, ne quittant pas son sourire habituel. Pourtant, le spectacle qui s'offrait à elle aurait pu désespérer n'importe qui d'autre. Mais pas elle. Tout n'était qu'une question d'habitude après tout. Elle nota du coin de l'œil que ses filles attendaient patiemment à l'ombre, pas du tout inquiétées par la situation. Elle posa ses mains sur ses hanches, tenta d'afficher un air agacé, ou ce qui pouvait l'aider à faire penser qu'elle l'était, et hurla, pour couvrir la cohue qu'elle n'avait même pas entendue de l'intérieur :

-Mais qu'est-ce que vous fichez, bon sang !

Tous s'arrêtèrent net à l'entente de sa voix. Ils auraient mieux fait de poser ce qu'ils tenaient dans les bras avant. Ce que certains tenaient dans un équilibre plus que précaire dans leur bras tangua dangereuse, pour finalement se rétablir in extrémiste. Elle détailla d'un rapide coup d'œil le contenu des chargements… Et manqua de s'étouffer. Ils avaient osé ! Ils s'amusaient à se prendre la tête avec toute la nouvelle commande de choppes et de verres dans les bras ! Ca pour sûr, ils allaient entendre parler du pays !

Surtout que les diverses positions approximatives dans lesquelles ils s'étaient stoppés n'aidaient pas à conserver un minimum d'équilibre. Ils avaient réussi à se rétablir jusque là, mais ça n'allait pas durer. Et il était bien trop tard pour le leur faire remarquer, ça, elle en était convaincue, malheureusement. Elle allait leur faire regretter. Elle ne savait pas encore comment, mais elle y arriverait. Alors, prenant sa tête dans sa main, elle se massa doucement les tempes, tandis qu'un immense fracas accueillait ses sombres réflexions, bien vite accompagnées par les cris d'effrois des demoiselles qui se reposaient. Elle eut l'immense bonheur de les entendre une nouvelle fois se hurler dessus, non sans se gratifier de noms d'oiseaux tous plus colorés les uns que les autres. Elle appuya plus fort sur ses temps déjà mises à rude épreuve, grinçant des dents.

Elle osa enfin lever les yeux, et observer l'ampleur des dégâts. Des tessons de verres, d'argiles, de grès jonchaient le sol, captant la lumière du Soleil de leur tranchant, comme s'ils voulaient lui montrer fièrement dans quel état ils étaient. Elle grogna, furieuse d'avoir dépensé autant d'argent pour ce résultat. Non, elle n'était pas radine, seulement très prévoyante, et elle avait une sainte horreur des imprévus… Ce qui était paradoxale quand on savait quel endroit elle gérait.

Et pendant ce temps, ces idiots continuaient de se regarder en chien de faïence, tout en se jetant des piques affreusement peu agréable aux oreilles. Ce qui la décida réellement à hausser le ton… Et les poings. Surtout les poings, elle n'allait quand même pas s'en priver, ils avaient l'air d'aimer ça !

-Ok les gars, fit-elle après quelques minutes qu'elle avait mis à profit pour mettre les oints sur les « i » de façon convenable, maintenant assise sur une caisse mystérieusement miraculée, J'étais de très bonne humeur il y a encore cinq minutes, mais maintenant, comme vous avez pu le remarquer, je le suis nettement moins. Donc on va se mettre d'accord, dans le calme et la bonne humeur, n'est-ce pas ? fit-elle avec un sourire qui ne pouvait souffrir aucune objection.

Des hochements de têtes pressés lui répondirent, à son plus grand plaisir. Elle les détailla du regard. Sur ce coup là, elle avait peut-être un peu exagéré. Certains tenaient à peine debout, d'autres avaient récolté une série de bleus qui mettraient du temps à disparaître, et d'autres… D'autres… Non, il valait mieux taire le cas des autres. Question d'éthique !

-Je pense que vous l'aurez compris, j'attendais beaucoup de cette commande, je commence à manquer de verrerie, et vous savez à quel point mes clients sont friands de boissons… Comme vous d'ailleurs, grinça-t-elle, reconnaissant quelques uns de ses clients qui avaient réussi à se construire une solide ardoise. Vous vous doutez bien qu'il va vous falloir me rembourser ça… Et j'ai ma petite idée sur la question !

Quelques uns déglutirent. Un certain malaise s'était installé auprès de son auditoire. Les regards étaient fuyant, les muscles crispés. Aucun d'eux n'osaient lever les yeux sur elle, trop occupés à numéroter leurs abattis. Quelques uns tentaient vainement de récolter les débris de verre, espérant y trouver quelques rescapés de la chute. Espoir bien vite soufflés par la réalité des choses : Ils avaient mémorablement réussi leur coup, plus rien étaient utilisables.

-Non non, les garçons ! Allons, ça serait bien trop simple… minauda-t-elle en les voyant faire.

Elle désigna du doigt l'enseigne, derrière elle, du bâtiment qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. Elle nota du coin de l'œil que certains déglutissaient difficilement. Les visages se décomposaient, au fur et à mesure que les regards se levaient sur la bâtisse. Au moins, le geste était suffisamment explicite pour qu'ils comprennent ce qu'elle voulait insinuer.

-Vous plaisantez, Boss, on a un travail ! se révolta un courageux bonhomme dans la force de l'âge.

Elle le détailla d'un œil moqueur. Elle avait l'air de rire peut-être ? Sûrement pas ! Ils allaient devoir trimer dur pour se rattraper ! Il tenta de paraître sûr de lui, mais plus le temps passait, plus le regard de la femme sur sa personne se faisait pesant. Il finit par baisser la tête, avouant sa défaite par ce simple geste. D'autres tentèrent de se révolter, mais elle ne leur laissa pas le temps de protester, en haussant une nouvelle fois le ton, sur les filles, cette fois-ci.

-Et vous là, vous n'auriez pas pu calmer le jeu, au lieu de rester là planter à faire les cruches ? s'énerva-t-elle. Si vous n'avez rien de mieux à faire, allez ranger votre bazar, je ne veux plus voir ces avis de recherches traîner là ! Et sortez les tenues supplémentaires, tant qu'à faire ! Et vous, allez vous habiller, et rapidement ! conclut-elle en se tournant vers les hommes qui ne disaient mots.

Une nouvelle fois derrière son bar, elle avait retrouvé son calme olympien. Ca n'avait pas été bien compliqué. La perspective d'avoir, même pour une seule soirée, de nouveaux effectifs la ravissait. Gratuits, qui plus est ! Et dans cette tenue… Elle pouvait bien se le dire, elle était chanceuse. Qui pouvait bien se vanter d'avoir pu observer un tel spectacle dans sa vie ? Bien peu de monde. En tout cas, elle le savourait.

Au milieu du dédale de tables et de chaises, entre ces murs ornés de Joly Roger tous plus impressionnants les uns que les autres, et pourtant accueillants, serpentait un enchevêtrement de poils et de muscles. Oui, elle avait réussi le tour de force de faire enfiler à ces fiers hommes la tenue de travail de ses filles. Qui d'ailleurs n'osaient toujours pas rire de la situation, craignant encore les foudres de sa colère. Au moins, à son contact, elles étaient devenues prévoyantes ! Toujours était-il qu'elle ne se lassait pas de cette vision hilarante. Les clients eux-mêmes semblaient ravis, se moquant ouvertement des hommes, que certains connaissaient. Bon, elle devait avouer qu'elle avait, en l'espace de très peu de temps, fait très largement courir le bruit qu'il y avait de nouveaux employés, bien qu'à titre temporaire. Le bouche à oreille avait très bien fait son effet, et les villageois avaient débarqué dans la joie et la bonne humeur habituelle, curieux de voir ces nouveaux employés.

Elle n'était pas peu fière de son idée. En l'espace d'une soirée, elle allait pouvoir faire un très large bénéfice, et renflouer les manques à gagner, tout en ne payant le salaire que de six employés, au lieu des quinze officiellement présents. Et puis, elle avait entendu dire qu'un équipage pirate avait accosté l'île. Ceux là étaient de loin ses meilleurs clients. D'une part, ils faisaient circuler le nom de son bar, qui, en l'espace de quelques années d'activités, avait su acquérir une renommée internationale, d'autre part, ils remplissaient toujours les caisses.

Elle jeta un œil à la cacophonie générale. Tous s'amusaient, riaient, buvaient, chantaient, dansaient, parlaient, souriaient. L'ambiance était joyeuse, comme toujours. C'était sa vie. Cet endroit, ces sourire, ces personnes. Sans ça, elle ne vivrait sûrement pas de la même manière. Voir le sourire sur le visage de ses filles la rendait heureuse, entendre les voix enjouées de ses clients l'épanouissait, et voir sans cesse de nouvelle tête la ravissait. Ici et nulle part ailleurs. Ici dans ce bar, qu'elle avait vu grandir avec elle, jusqu'à atteindre cette renommée qui la dépassait parfois. Ici où il s'était forgé des liens qui, elle le savait, ne pourrait être rompus.

Un endroit convivial, où il faisait bon venir s'y détendre, en somme. C'était son rêve, qui prenait vie en cet endroit, sous ses yeux, depuis de très longues années maintenant. Alors pour la première fois depuis l'altercation avec les livreurs, elle sourit. De ce sourire qu'elle seule savait faire, un vrai sourire, signe de son petit bonheur. Bien vite, ses filles s'en rendirent compte, de même que les clients, bien qu'indirectement, et la bonne humeur générale redoubla de ferveur.

Puis, soudain, au dehors, une étrange clameur s'éleva dans la rue, atteignant peu à peu le bar. Une étrange pression s'abattit sur les épaules de tous, alourdissant soudainement l'ambiance, à tel point que plus un mot ne fut prononcé dans la grande pièce. Personne ne pipa mot quand un rire retentit à l'extérieur. C'était un rire humain, à n'en pas douter. Mais c'était surtout un rire d'homme heureux. Il respirait la joie de vivre, et souffla un vent de gaieté dans le bar, qui la rassura très vite. Elle se prépara à accueillir les nouveaux - car elle ne doutait pas qu'ils soient nombreux -, un immense sourire aux lèvres. Lorsque la porte s'ouvrit, chacun retint son souffle.

-Allez les gars, vous allez voir, cet endroit vaut largement le coup. C'est le Hundred Tales, vous en avez sûrement entendu parler !


Et voilà ! Bon, vous l'aurez bien compris, ce chapitre n'est qu'une mise en place de l'action, pour bien situer les choses et les intervenants. Ainsi, je vous fait découvrir le Hundred Tales, cet endroit qui verra passer de nombreuses personnes, mais devinerez vous qui nous pourront observer en premier ?

Un avis ?