Adolescente j'ai lu une version romancée de Tristan et Iseut dont je me suis beaucoup inspirée. Si vous trouvez des anachronismes ou tout autres erreurs, faites le moi savoir pour que je rectifie. Pour éviter d'ailleurs cela, je vais éviter de me lancer dans des descriptions trop poussées.
Je suis (enfin !) motivée dans une nouvelle histoire, je la débute et j'ai beau avoir la trame, quasiment rien n'est déjà écrit mais je vais m'y consacrer.
Ça se passe au 5ème siècle, L'Angleterre est alors la Bretagne et l'empire romain n'existe plus, l'Italie est constituée de nombreux royaumes.
PAR AMOUR OU PAR MAGIE
Prologue
PDV Isabella
L'exil brisait mes rêves d'une vie heureuse sous le soleil, dans ma Florence natale. Tout allait me manquer : les vallons verdoyants, les jours de soleil et le vin sucré des dimanches. Mes parents m'avaient été arrachés une semaine plus tôt, sans surprise. Mon père avait mal choisi ses alliances politiques, il avait eu le temps d'arranger mon mariage avec un seigneur de Bretagne dont il avait connu le père vingt ans plus tôt.
De princesse à fugitive, j'allais passer d'un couvent à un autre avant mon mariage, avec une traversée longue et éprouvante de terres étrangères. Un chevalier breton nous escorterait incognito, nous allions traverser la Gaule puis la mer pour arriver en Bretagne. Le pays n'était pas stable, déchiré par les invasions, trahisons, guerres. Pourquoi mon père m'avait condamnée à y vivre, je ne le comprenais toujours pas.
Une servante, Rosalie, m'accompagnait, elle était trop jeune mais pouvait parler le breton, j'aurais besoin d'elle. Elle ne m'appréciait guère, m'était tout de même loyale, je la forçais à m'apprendre sa langue maternelle pour me passer d'elle le plus tôt possible ensuite.
Le jour funeste de mon départ arriva bien trop tôt à mon goût, je quittai le couvent de Gênes où je m'étais réfugiée.
« Princesse, partons. » me pressa Rosalie.
Je rabattis sur mes boucles brunes ma cape, me cachant des regards. Sur le perron du couvent, deux hommes attendaient, ils semblaient scruter la rue calme comme si un grand danger les guettait. Ils avaient avec eux deux chevaux et une petite carriole.
La mère supérieure se chargea de me livrer aux mains de mon protecteur.
« Seigneur, voici la princesse Isabella. »
Elle lui remit une sacoche pleine d'or, ma dot, puis me força à accepter la main tendue du chevalier pour monter dans la carriole. Pour la première fois je rencontrai un regard aussi vert que le feuillage des cyprès qui bordaient le château où j'avais grandi.
« Princesse, je jure sur ma vie de vous protéger. » me dit-il sans détourner son regard.
Que pensez-vous de ce début? Qui est le chevalier qui va emmener Isabella jusqu'à son futur mari?
Je voulais aussi vous dire que ça m'embête un peu que les prénoms ne correspondent pas du tout à l'époque mais c'est la contrainte d'une fanfiction, n'est-ce pas ? Merci pour votre accueil et j'espère être à la hauteur.
