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► Auteur Tired Stone
► Fandom The Avengers
► Personnages Tony Stark (Iron Man) Steve Rogers (Captain America)
Tout appartient à Marvel et ses créateurs.
Spring – Here comes the Sun.
Un petit rayon de soleil frappait à sa fenêtre, protégée par des volets en bois. Tony était déjà réveillé, contrairement à son camarade de chambre. Lentement, il posa les pieds uns à uns sur le sol puis se dirigea jusqu'à la cuisine. La lumière avait déjà pleinement prit possession de la pièce, ne laissant aucun coin dans l'ombre.
L'ingénieur passa une main dans ses cheveux bruns en soupirant, avant d'ouvrir la porte du réfrigérateur. Il attrapa la bouteille de jus d'orange, et but au goulot. Bouteille à la main, il posa ses fesses sur le comptoir, comme s'il était chez lui.
« Tu sais où sont les verres, non ? » marmonna une voix encore bien endormie derrière lui. Le brun se retourna pour regarder son interlocuteur, même s'il savait pertinemment de qu'il s'agissait. Ce dernier était simplement vêtu d'un boxer noir, moulant ses formes à la perfection et laissant sa belle musculature. Ses cheveux blonds ne formaient qu'un seul et unique épi sur le haut de son crâne et ses yeux mi-clos lui donnaient l'air d'un petit garçon pas plus haut que trois pommes.
« Quoi ? Je t'épargne de la vaisselle, tu devrais être content, poupée ! » s'exclama-t-il, l'air vaguement indigné. Et sourire aux lèvres, Stark déposa la bouteille sur le comptoir et s'approcha du blondinet, démarche nonchalante à l'appui. « N'est-ce pas, Steve ? » fit-il en passant une main sur le torse nu de son collègue.
Steve le dépassait bien de deux têtes, et cela l'amusait particulièrement. C'était à peu près tout ce qu'il pouvait se vanter d'avoir de plus que le grand Tony ''Iron Man'' Stark. Ça, et sa force physique. « Bonjour, Anthony » souffla le soldat, menton sur le crâne de son camarade.
La chaleur de leurs corps se mélangèrent et apaisèrent l'un l'autre. Leurs souffles s'assemblèrent dans un même tourbillon. Leurs cœurs battaient sur le seul et même rythme : simple, régulier, rapide.
Leurs lèvres se rencontrèrent timidement, comme si c'était la première fois que leurs bouches se touchaient. C'était léger, doux.
Tony remonta ses mains sur le cou du blond. Ce dernier sentit les frissons l'accaparer de toute part, jusque dans ses doigts. Le brun se colla de plus en plus à son compagnon, renforçant un peu plus la force et la passion de leur étreinte. La température ambiante monta d'un cran immédiatement.
Les joues du blondinet se mirent à rosir davantage lorsque l'ingénieur leva son genou contre l'entre-jambe de l'autre. Steve le regarda faire, une once d'inquiétude brillant dans ses yeux. Même si ce n'était pas le première fois qu'ils allaient le faire, il avait toujours une espèce de boule au ventre. Est-ce que cela allait bien se passer ? Allait-il aimer ? Ou au contraire, allait-il détester ?
Le soldat arrêta de se poser toutes ses questions lorsqu'Anthony commença à soulever son propre t-shirt, dévoilant son torse lisse et parfaitement sculpté. Bientôt, son pantalon alla rejoindre son chandail gisant déjà sur le sol. Cet homme se retrouva à moitié-nu devant son compagnon d'armes, son compagnon de chambre et dans quelques minutes seulement, son compagnon de comptoir de cuisine. Doucement, et sans un bruit, Stark s'approcha de son amant et lui retira le seul et unique bout de tissus qui le recouvrait, lui et ses petites fesses rebondies.
« Tony… Embrasse-moi, je t'en prie... » Le supplia le blondinet, dans un murmure presque inaudible. Ce dernier s'exécuta avant d'ouvrir grand la bouche et de planter ses canines au niveau de sa gorge.
« Je vais te bouffer, Rogers. » susurra-t-il, entre ses dents, la vigueur coincé dans ce fichu boxer qui commençait sérieusement à lui serrer la taille.
Rapidement, la nudité s'empara de ces deux hommes. Ils étaient tant différents, mais à la fois tant semblables. Un blond, un brun. Tous deux musclés. Un grand, un petit. Tous deux sauveurs du monde. Cependant, à ce moment-même, rien de tout cela ne comptait. Rien de tout cela n'avait jamais compté, de toute manière.
L'ingénieur s'empara du sexe de son camarade, avant de s'abaisser à son niveau. Il ouvrit la bouche et titilla cette verge dont il avait tant envie, maintenant. Le mordant pour de faux, le faisant languir correctement. Le soldat, lui, gémissait, s'appuyant du mieux qu'il pouvait sur les éléments de cuisine qui l'entouraient, glissant parfois à cause de ses mains moites.
Le brun savait utilisé sa langue, c'était certain. Il savait même très bien s'en servir. Ce dernier la remonta sur le torse de son amant, puis la laissa glisser à nouveau sur son sexe tendu, veines apparentes. Dieu sait qu'ils en avaient envie. Et Dieu sait à quel point il ne faut pas regarder quand il s'agit de ces deux là…
« Prends-moi, Iron Man. Prends-moi, je t'en supplie... » demanda le blondinet, tentant vaguement de se retourner pour tendre son arrière-train. Il avait enfin exprimé ses désirs. Pour la première fois depuis le début de leur relation, il venait d'avouer son désir. L'homme de fer lui lança un regard pour le moins surpris avant de poser délicatement ses mains sur les hanches de son soldat favori. Ce dernier lui intima d'y aller doucement, ses fesses encore fragiles depuis leur dernier rapport. D'ailleurs, d'une main qu'il libéra, Tony caressa les quelques hématomes et suçons qui parcouraient son dos à la couleur si pâle, faisant tressaillir l'autre.
Avec une douceur insoupçonnée, Stark pénétra son cher et tendre, embrassant son cou et caressant vigoureusement son sexe. Steve grogna, alors que son homme s'enfonçait encore plus profondément. Il rêvait de dire "encore", mais ses propres mots restèrent coincés au fond de sa gorge, constamment doublés par ces gémissements de plaisirs.
Sans s'en rendre réellement compte, le grand blond se retrouva allongé sur le sol, toujours sous les griffes du génie de l'armement. Son regard vagabonda jusqu'à la fenêtre, où un arbre en fleurs se donnait en spectacle.
Une boule de douce chaleur traversa leurs ventres à tous deux, laissant un sentiment de plénitude derrière elle. Les deux amants jouirent en chœur, à bout de souffle, s'étendant de tout leur long sur le carrelage glacé. Ils fichaient de ce qui les entourait. Ils se fichaient même de leurs semences tachetant le sol.
Seuls les fleurs s'ouvrant face à eux, trouvaient grâce à leurs yeux.
Mais ce bien-être, pour lui, n'était que paraître.
