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Fanfiction de Suseh traduite par La pitchoune.

Les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas… Oui, je sais, vous êtes déçus, moi aussi.

Chapitre 1

Se tenant devant le miroir en pied, Hermione Jean Granger posa les dernières touches de maquillage avant de replacer le petit poudrier dans sa coiffeuse et se recula d'un pas pour se regarder une dernière fois. La robe de cocktail noire épousait élégamment sa fine silhouette, fendue sur sa cuisse gauche, donnant une vue appréciative sur ses jambes fermes. Ses boucles chocolat et désordonnées avaient été tirées vers l'arrière en un chignon dont de petites bouclettes tombaient sur son visage.

Hermione n'était pas une belle femme, pas dans le sens-mannequin du mot. En tant que jeune fille, en grandissant et en apprenant la magie dans un monde étranger, elle avait souvent été taquinée à propos de ses dents et de ses cheveux touffus et indisciplinés. Ce n'est que lors de sa quatrième année à l'école de sorcellerie Poudlard qu'Hermione avait reçu un petit brin de chance par l'intermédiaire d'un sort perdu qui l'avait frappée. Après avoir été cruellement méprisée par ses professeurs, Hermione s'était enfuie de cet endroit, en pleurs, en courant jusqu'à l'infirmerie pour arranger ses dents. Bien que ses parents soient eux-mêmes dentistes, ils n'avaient pas les moyens magiques pour l'aider, mais Madame Pomfresh les avait. Quand le soir était arrivé, Hermione était revenue faire son tout nouveau sourire à ses amis, s'assurant que les Serpentards étaient conscients de sa prouesse.

« 'Man », une petite voix à sa gauche la tira de sa rêverie faisant lancer un coup d'œil à Hermione sur une petite fille aux boucles blond-platine et aux yeux bleu-gris comme un ciel d'hiver. « Est-ce que tu vas être partie longtemps cette nuit ? »

Hermione sourit à sa fille et s'assit sur le lit à côté de sa fille adorée. Sa main se leva pour passer ses doigts dans les mèches de cheveux blancs et soyeux. Elle détestait laisser Rose. Elle ne désirait pas vraiment aller à ce gala mais Robert avait insisté pour qu'elle vienne. C'était important pour les actionnaires de la compagnie que leur employée la meilleure et la plus payée se montre. Hermione avait essayé de trouver des moyens pour ne pas y aller, mais Robert ne voulait pas en entendre parler. Il continuait de tenir ses positions allant même jusqu'à lui faire du chantage pour qu'elle y aille.

« Je vais probablement rester là-bas une heure ou deux », répondit finalement Hermione. « C'est important apparemment que j'assiste à ce gala, dans l'espoir de gagner plus de fonds pour les projets à venir pour lesquels la compagnie a exprimé un intérêt. »

Rose fronça les sourcils. Pendant un instant, Hermione put voir le père de Rose dans cette simple expression. Ca avait toujours fait partie de ses expressions quand il réfléchissait intensément ou que quelque chose le troublait gravement. Elle se rappelait avoir vu cette expression peu avant que la bataille finale ne commence.

« Est-ce que je peux m'allonger ici sur ton lit pour t'attendre ?», demanda Rose en levant sur sa mère des yeux innocents et remplis d'espoir.

« Je ne vois pas de raisons de dire non », répondit Hermione. Je vais demander à Béatrice de te surveiller. Maintenant, pourquoi n'irais-tu pas à la cuisine prendre un verre de lait chaud et quelques cookies avant de te préparer à aller au lit ? »

Rose acquiesça et bondit du lit de sa mère, se dirigeant vers le petit couloir de leur appartement. Hermione sourit en regardant sa fille partir. En dépit de la santé fragile de Rose, la petite fille avait encore assez d'énergie dans son corps frêle, ce qui stupéfiait souvent Hermione. Elle ne pouvait pas comprendre ce que c'était qui la stimulait et ceci l'inquiétait grandement. Le cœur de sa fille était mauvais et Hermione le savait –elle faisait tout ce qui était en son pouvoir dans les laboratoires pour trouver quelque chose qui sauverait sa fille mais même elle, elle savait que ce n'était pas assez. Finalement, avait-elle réalisé avec une grande tristesse, sa fille allait avoir besoin d'une sorte de chirurgie moldue pour rester en vie.

C'était un problème. Le travail d'Hermione ne payait pas assez pour lui permettre de payer pour une telle procédure chirurgicale, son assurance santé magique ne couvrirait même pas les frais. Et en outre, quel hôpital moldu voudrait même accepter une telle couverture d'assurance. Aucun, soupçonnait-elle. Après tout, le monde magique n'était pas entièrement connu de la population moldue. Ce n'était connu que de ceux aux talents magiques ou de ceux nés dans des familles de sorciers mais qui n'avaient aucune capacité magique dans leur sang.

Rose n'en savait rien encore. Elle n'avait pas idée non plus que sa mère était une sorcière. C'était le seul moyen pour Hermione d'échapper à ses griffes. Elle savait qu'il ne ferait jamais un pas dans le monde moldu, alors c'était un endroit sûr pour elles ici, au milieu de nouveaux amis et sous d'autres noms.

Le son de la sonnette tira un fois encore Hermione de ses pensées et elle se leva du lit, se dirigeant dans le couloir et vers la porte d'entrée.

« J'arrive ! », lança-t-elle. Elle s'arrêta un bref instant pour s'arranger une dernière fois avant de répondre à la porte.

Hermione ouvrit la porte et trouva Béatrice de l'autre côté. La femme plus âgée la salua d'un sourire et d'une chaleureuse étreinte.

« Tu es belle, ma chérie », la complimenta Béatrice. « Je pense que tu vas faire tomber à la renverse beaucoup de jeunes hommes ce soir. »

Hermione sentit ses joues se colorer. « Je ne pense pas que je suis encore prête à sortir avec quelqu'un et en plus, Rose a trop besoin de moi en ce moment. »

« Bien sûr, Jean » fit Béa et elle entra dans le petit appartement. « Où est Rose ? »

A ce moment, Rose arriva en courant dans le salon. Les coins de sa bouche et ses petites mains étaient couvertes de chocolat et de lait.

« Tata Béa ! », salua joyeusement la petite fille.

« Rose, mon trésor », répondit la femme en se baissant pour prendre la fillette dans ses bras. « Viens par là, ma petite, que je te nettoie et que je te prépare pour le lit. Est-ce que ça te plairait une histoire pour t'endormir ? »

Rose rayonna de bonheur comme elle laissait Hermione dans la partie salon de la maison, toute seule. Elle le prit comme l'occasion dont elle avait besoin pour partir. Sa fille était entre des mains capables et aimantes et maintenant elle pouvait faire son apparition, se mêler à la foule pendant une heure ou deux, puis revenir à la maison se préparer pour une autre journée.

Hermione prit son sac à main et ses clés sur la table, fit son chemin jusqu'à la porte et la ferma à clé après l'avoir poussé doucement derrière elle. Elle se dirigea dans le couloir illuminé vers l'ascenseur et s'arrêta pour presser le bouton d'appel. Elle pouvait entendre le vieux machin grincer tandis qu'il faisait son chemin jusqu'au deuxième étage. Un petit 'ping' prévint Hermione de l'arrivée de l'ascenseur et de l'ouverture de ses portes. Elle y entra et pressa le bouton du rez-de-chaussée et s'installa pour le court voyage jusqu'à l'étage principal.

Tandis que l'ascenseur glissait vers les étages inférieurs, Hermione soupira. Depuis un mois maintenant, elle réfléchissait à la possibilité de déménager dans un endroit plus spacieux où elle et Rose pourraient évoluer. Elles avaient été dans cet appartement depuis qu'Hermione avait donné le jour à Rose, cinq ans plus tôt, et maintenant Hermione pensait qu'il était grand temps de trouver quelque chose d'autre. Une fois encore, l'argent était devenu un problème. Bien que son travail paie bien pour elle, ce n'était simplement jamais assez pour elle et Rose ensembles. Elles vivaient de ce qu'elle gagnait mais elles s'en accommodaient.

Le petit 'ping' alerta Hermione de son arrivée au rez-de-chaussée et Hermione fit un pas en avant et sortit une fois que les portes se furent ouvertes. Elle fit son chemin à travers le petit hall d'entrée et sortit par la porte pour se diriger vers sa voiture qui était juste à sa gauche. Ca ne lui prit qu'un moment pour avoir accès à l'entrée de sa voiture. Elle se glissa dans le siège conducteur et démarra le moteur de sa voiture. Le vieil engin démarra dans un ronronnement, emportant Hermione à destination.


Elle arriva à la grande salle de bal d'un des hôtels les plus fins de Londres un peu plus tard qu'elle l'aurait voulu. Elle avait rencontré sur son chemin le trafic des heures de pointes, conséquemment, elle avait été en retard pour son arrivée. Pourtant, maintenant, elle était là et prête à se mêler à la foule dans l'espoir de gagner les intérêts nécessaires à financer de nombreux projets pour lesquels la compagnie espérait avoir les ingrédients chers et nécessaires. Elle ne pouvait qu'espérer que de potentiels intérêts soient éveillés comme quelques unes des potions étaient destinées à aider là où le monde moldu ne pouvait rien faire. Ces potions étaient la réponse à la plupart des maladies incurables comme le diabète et le SIDA, mais ce n'était que par l'intermédiaire de fonds vraiment nécessaires que quelque chose de cela se réaliserait.

« Jean, ma chère, vous voilà ! » monta la voix de Robert, dans sa direction, faisant tourner violemment sa tête sur sa droite à Hermione. Son patron s'avançait vers elle. Le petit homme à la calvitie naissante était d'humeur joyeuse comme il la saluait chaleureusement d'un sourire. « Venez par là, je vous attendais. Il y a de nombreux investisseurs potentiels qui sont intéressés et qui aimeraient en entendre plus sur les possibles découvertes que vous avez sur les remèdes des maladies. Si quelqu'un peut les charmer, c'est bien vous. »

Hermione sentit ses joues se colorer face à ce compliment. Elle n'avait pas idée que son patron croyait vraiment en elle. Il n'était pas toujours un de ses préférés, mais l'entendre la complimenter d'une telle façon la fit se sentir désirée plus que tout.

« Je ferai de mon mieux pour obtenir les fonds nécessaires aux projets », l'assura-t-elle tandis qu'ils faisaient leur chemin jusqu'à un groupe d'investisseurs qui attendaient.

« Messieurs », les interrompit Robert, « ma charmante chef de département est enfin arrivée et elle sera en mesure de répondre à toutes vos questions, mais laissez-moi d'abord vous la présenter. Voici Jean Logan. »

Robert fit un pas sur le côté pour permettre à ses clients de jeter un œil sur la femme dont il avait parlé depuis que leur cercle s'était agrandi. Beaucoup l'avait entendu parler d'elle avec le plus grand respect et maintenant elle était là devant eux.

« Jean, ce sont les investisseurs dont j'ai parlé tout à l'heure », lui murmura-t-il en la poussant sur le devant pour lui permettre d'avoir un meilleur aperçu de groupe d'hommes.

Hermione murmura un « Bonjour » avant de balayer de ses yeux marron-chocolat la mer de visages. Quand ils tombèrent sur les deux dernières silhouettes du cercle, Hermione voulut plus que jamais fuir ce groupe. Il était debout à l'extrémité, ses cheveux blond platine tirés en arrière de son visage et ses yeux d'argent s'étrécissant à la vue de sa silhouette. Elle savait qu'il l'avait reconnue mais ne dit rien pour le moment.

Hermione pouvait sentir le frisson glacé que son regard se promenant sur sa silhouette causait. Il l'évaluait, elle en était certaine, et laissait ce nouveau changement et ce nouveau nom s'inscrire dans sa mémoire pour s'en servir plus tard. Elle n'avait même pas pensé qu'il pourrait être intéressé par l'investissement dans les potions. Malfoy Inc. avait toujours été consacré au monde des affaires de la technologie sorcière. Ils s'étaient toujours arrangés pour reprendre des compagnies de balais au bord de la faillite. Maintenant il était là en tant qu'investisseur possible de potions-remèdes à venir sur lesquelles elle avait travaillé.

Une partie d'elle voulait s'enfuir rapidement avant qu'il ait la chance de l'atteindre en privé et elle était presque sûre qu'il avait toutes les intentions du monde de le faire après. Elle pouvait voir ce calcul dans son regard et le regarda se pencher pour murmurer quelque chose à l'oreille de son compagnon –Blaise Zabini. Elle regarda comme le regard de Blaise se posa sur elle pour un moment et qu'il acquiesça de la tête ensuite.

« Messieurs », salua-t-elle, sa voix tremblant tout comme ses jambes. « Je suis ici pour répondre à toutes les questions que vous pouvez avoir. S'il vous plaît, n'hésitez pas à me demander quoi que ce soit à propos de nos découvertes. »

Tandis que le tour de questions commençait, Blaise Zabini s'éloigna discrètement du groupe avec l'excuse d'aller chercher une boisson pour lui-même et pour son compagnon, mais Hermione n'était pas dupe. C'était la manière de Draco de s'assurer que la principale voie pour sa fuite lui était fermée. Elle était prise au piège et elle le savait mais Hermione était déterminée à continuer ce qu'elle faisait. Elle ne laisserait pas Draco savoir qu'il lui faisait peur à ce point. Ca lui donnerait le pouvoir dont il avait envie sur elle et ça ne l'arrangerait pas. Elle avait toujours été une jeune femme passionnée, déterminée à vivre sa vie comme elle l'entendait. Leur passé en commun n'était que ça : le passé. Il ne devait rien y avoir de plus entre eux, plus jamais.


Dire que Draco Lucius Malfoy était dans une rage silencieuse était l'euphémisme de l'année. En fait, il avait dépassé ce stade. Debout devant lui se tenait sa femme disparue répondant à toutes les questions qui lui étaient posées et ignorant sa présence dans le même temps, mais il savait qu'elle était bien trop consciente de son existence dans cet espace clos. Il avait vu la peur passer brièvement dans ses yeux quand elle l'avait reconnu.

Draco se pencha vers son compagnon et lui murmura « Et bien et bien, regarde ce que la Fortune m'a retourné. »

Les yeux sombres de Blaise tombèrent sur la seule femme de leur groupe pour le moment. Ca faisait un long moment qu'il ne l'avait pas vu. Elle et Draco avait juste été au début de leur mariage et vivaient assez heureux au Manoir Malfoy avec ses parents. Lucius et Narcissa avait commencé à aimer bien Hermione peu après que la guerre arrive à terme. Hermione avait été amené au Manoir Malfoy peu après sa capture par Bellatrix Lestrange et Lucius et Narcissa s'étaient tous deux vus offert la chance de connaître la jeune femme brièvement.

Hermione avait été placée aux cachots sous la garde des deux Malfoy. Il n'avait pas un moyen réel de contacter Draco ou de découvrir quoi que ce soit à propos de lui et de sa famille comme le Ministère s'était assuré que toutes les procédures étaient gardées celées derrière des portes closes. Bien sûr ce n'était pas vraiment une grande surprise pour le Serpentard. C'était surtout un moyen de garder le public oublieux des horreurs souffertes aux mains des Mangemorts. Les victimes qui étaient encore en vie furent mandées à la barre et obligées de souffrir ces horreurs une nouvelle fois. La plupart d'entre elles encore incapables de s'en débrouiller, étaient écartées de la barre et emmenées à Ste Mangouste. Percy Weasley était l'une de ces victimes. Il avait vu son propre frère mourir et cela l'avait mis dans un tel état de choc qu'il n'y avait pas moyen de le faire revenir.

Se secouant pour sortir de ses pensées, Blaise reporta son attention une fois encore sur Draco.

« Je vois que la Fortune te sourit une fois encore », remarqua-t-il en souriant en coin. « Maintenant, tout ce que tu as à faire, c'est de re-capturer ta reine. »

« J'ai le sentiment qu'elle va essayer de s'échapper. Vieille à ce que sa seule voie de fuite soit fermée. »

« Bien sûr, mais il faut d'abord que j'aille me chercher un verre. »

S'excusant auprès du groupe, Blaise prit la direction du bar laissant Draco une fois encore se concentrer sur la femme dont il était séparé, qui continuait d'ignorer sa présence dans le même temps.


« J'espère que chacun d'entre vous considérera les possibilités que ses fonds pourraient apporter au bien-être de monde magique et moldu », exprima Hermione, une fois les questions finies.

« Vu que vous êtes une telle assurance de ces possibilités, je vais engager assez de gallions pour pourvoir aux prochaines années d'opérations », dit finalement Draco. « J'aimerais faire un tour bientôt de ces installations et partager toutes les données sur les découvertes futures que vous et vos collègues avez. »

Hermione passa sa langue sur ses lèvres nerveusement. Il n'y avait pas moyen qu'elle refuse cette requête, pas de façon publique, au moins. Son patron en ferait une attaque si elle refusait et, pour le moment, elle ne pouvait pas se permettre de perdre son travail.

« Bien sûr », répondit-elle, « je peux m'arranger pour qu'on vous fasse faire le tour des laboratoires quand vous serez libre M. Malfoy. »

« Merci, Mademoiselle Logan », il mit l'emphase sur son nom de famille.

« Puisque les questions sont finies, je vais me retirer maintenant et me mêler à la foule. J'espère que vous allez prendre en considération le fait d'investir dans notre compagnie », ajouta-t-elle avant de quitter leur groupe.

S'éloignant, Hermione découvrit que ses pas allaient rapidement à travers la foule. Elle devait sortir d'ici avant que ces jambes ne se dérobent sous elle. Le simple fait de revoir Draco avait ramené tous ces sentiments qu'elle avait réussi à supprimer pendant presque six ans. Ca avait été dur pour elle de le voir une fois encore et de savoir que sa colère contre elle n'avait pas le moins du monde disparu. Non, elle avait augmenté bien plus que ce qu'elle avait imaginé, mais pourquoi était-il en colère contre elle de toute façon ? Elle lui avait donné plus de temps qu'il n'en fallait pour remplir les papiers du divorce et se marier avec Astoria comme il aurait dû. Pour elle, le mariage était fait pour deux personnes, pas trois. Si Astoria le voulait, alors elle était plus que la bienvenue pour lui. Draco était sorti de sa vie, et dans quelques mois, Hermione trouverait un notaire pour dissoudre leur mariage. Les Malfoy ne divorcent ni ne trompent leurs époux mais Hermione ne pouvait que conjecturer que Draco était passé à côté des fins caractères d'imprimerie du Code de la Famille Malfoy.

Sortant dans le hall de l'hôtel, Hermione se retrouva à laisser échapper un soupir de soulagement. Elle avait regagné une once de sa force dans son corps avant de quitter cet endroit. Elle n'avait même pas eu la chance de se mêler à ses collègues et de rire avec eux, mais elle ne pouvait pas permettre à Draco de la prendre au piège ou même de découvrir où elle vivait maintenant. Ce serait un tel désastre.

« Où est-ce que j'ai mis ces clés ? », murmura-t-elle en soulevant le sac à main et en fouillant dans le petit sac pour les trouver.

« Tu vas quelque part, Hermione ? », demanda une voix derrière elle.

L'échine d'Hermione se raidit tandis que ses clés lui échappaient des mains et tombaient sur le sol carrelé de marbre.

« Non, je ne pense pas que tu vas déjà partir », remarqua Blaise Zabini. « Pas avant que toi et moi ne nous soyons parlés, tu ne crois pas ? »


Note de la traductrice : j'espère que ce développement du oneshot 'Les besoins d'une fille' vous plaît. Pour le moment, seuls deux chapitres ont été postés mais l'auteur m'a assurée que le prochain arriverait bientôt.

N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez !!! ^^