Disclaimer : Les personnage des Gundam sont la propriété exclusive de Sunrise. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de dire un « merci » pour pouvoir les emprunter pour mon recueil !

Là, il faut que je fasse un clin d'œil à deux personnes en particulier !

Tout d'abord à ma betâlectrice, ma formidable, talentueuse fanfiqueuse et indispensable Luinil Azuretoile ;)
Merci ma tite Luinil de prendre le temps de me lire, de me corriger, sans oublier tes précieux conseils bref d'être là pour moi !

Ensuite, bien que je ne sache absolument pas si elle va me lire : Daiya !
Un auteur dont j'apprécie beaucoup le style, que je viens de découvrir et qui a elle aussi quelques points communs avec moi. C'est elle qui m'a donné envie d'écrire avec une chanson de Lara Fabian et c'est pourquoi, j'aimerais lui offrir ce petit recueil !

Voilà vous savez tout, merci d'être là et bonne lecture.

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le voyage du Cœur

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Aimer déjà. (POV de Duo)

C'en est fini.

La dernière arme vient d'être posée au sol et je te regarde, fier, le visage serein.

Dans ses bras, endormi.

L'air plus heureux que sur tous les champs de batailles…

Que faire de la Terre
Qui ne tourne pas

Ce repos de l'âme que tu as tant mérité,

J'aurais voulu le cueillir au sein de ton imprenable royaume.

Dans quelques jours s'en sera fini.

Les Gundams détruits, tu t'en iras, ou plutôt c'est moi qui m'en irais de ta vue.

Mais quoi que je fasse je sais que tu ne t'effaceras pas de la mienne.

Je ne croyais pas qu'on puisse autant aimer…

Je ne croyais pas qu'on puisse sentir l'haleine de la Géhenne de si près sans y tomber,

Retenu par ses ailes soyeuses…

Que faire de l'enfer
Je n'y descends pas

Devant cette étendue bleue je te dis Adieu,

Tu me regardes

Et je sens cette pointe glaciale me traverser le Cœur

Alors, sans un mot, je me retourne

Pour qui cette mer
Qui ne berce pas

Un sourire sur les lèvres et la mort d'une illusion gravée dans mon être

J'aurais cru que tu lirais dans mes yeux

Tout ce que je ne pouvais te dire en un jour.

Et puis l'éphémère
Je n'y reste pas

Ce que je criais,

Au delà de toutes les apparences,

De tous les sourires habituels

Au delà de tout ce que je répétais dans ma tête en espérant que ces mots franchissent mes lèvres…

Je me demandais
Si tu comprendrais
Mais comprendre quoi
Les mots, ça ne retient pas

Mais les mots ça ne te retient pas.

Surtout lorsqu'ils sont en pointillés.

Alors je pars,

Je pars avant qu'il soit trop tard,

Avant que je ne me perde un peu plus dans un Brouillard fait de toi,

Insaisissable.

J'irai toujours là où c'est calme
J'irai toujours là où c'est droit

I run, I hide but I never lie…

Je l'ai souvent fredonné,

Sous mes airs et mes clefs de toutes sortes,

Surtout ceux de l'Amour interdit que j'essayais de te faire voir pour ne pas étouffer d'avantage.

Où mon honnêteté désarme
Ce que jamais tu ne comprendras

J'ai longtemps pleuré en Silence, sans larme et sans peur

Avant de me rendre compte de mon erreur.

Je me trompais moi-même.

Je n'ai peut-être jamais su t'atteindre autrement que par ma joie de vivre qui te rassurait.

Je n'ai jamais pu me rapprocher plus de toi car chacun de mes pas me conduisait inévitablement à te poursuivre,

Sans fin…

J'ai appris à travers ces larmes
Qu'il faut en aimer mieux que ça
Que les mensonges
Sont comme des lames
Qui tranchent et je n'y coupe pas

Et la boucle ne se ferme plus, ne se ferme pas.

Sur mon chemin, le sac sur le dos, c'est ton visage que je vois dans les Nuages.

Je ne cherche que la tranquillité

Alors laisse moi,

Abandonne moi comme je ne t'oublie pas.

J'irais toujours là où c'est calme
J'irais toujours là où c'est droit

Tout était une erreur flagrante.

Mais je garderais quand même un petit quelque chose de toi… malgré moi

Ta couleur.

Ce bleu de Prusse, ce Cobalt intense dont je rêve toutes les Nuits, loin de toi et pourtant en écoutant ton souffle comme une caresse.

Sans fin…

Où l'infini sera ma flamme
Mais ça jamais tu ne le verras

Je ne dors plus que par ton Parfum,

Pourtant, ce Soir, en m'arrêtant, je devrais faire fi de cette douce fragrance :

Enorme piège dans lequel je suis tombé, sans le voir.

Peut-être trouverais-je ailleurs ce repos que je souhaite tant.

En oubliant que je ne t'ai pas vraiment tout dit et que tu ne m'as pas répondu.

Pouvais-je faire autrement ?

C'était pas toi
Je n'savais pas
Je n't'en veux pas
Pas plus qu'à moi

Au loin les drapeaux tombent

Et le peuple clame la Paix,

Clame tout ce que j'aurais dû vouloir.

Trop tard…

Que faire de nos guerre
Je n'y tomberai pas

C'est quand je t'ai vu reposer dans ses bras à elle que j'ai compris que j'avais perdu.

Pourtant, elle n'a rien dit.

Elle m'a regardé sans moquerie, sans méchanceté et sans pitié.

Elle m'a simplement regardé sans savoir quoi dire.

Je crois qu'elle avait compris depuis le début.

Echec et mat hier, je n'y reviens pas
Apprendre et se taire
En casser parfois

Sans m'entendre soupirer dans mes Rêves, transformant ton nom en une litanie,

Prendre tes lèvres comme le Soleil embrase l'Eau au crépuscule,

Sans savoir ce que toi tu aurais pu comprendre auprès de moi,

Elle, elle avait ouvert ses beaux yeux et regardé la réalité de ma personne,

Face à toi,

Nu et désarmé,

A t'attendre.

Inspirer de l'air
Expirer de toi

Je voudrais me retourner mais je ne peux pas.

Ces larmes te diraient tout ce que tu n'as pas compris plus tôt

Et ça, je ne le veux pas.

L'amour ne passe pas par la pitié.

Car c'est sans doute ce que je lirais dans tes yeux à cet instant fatidique.

Cet instant où mon Cœur céderait.

Cet instant dont je voudrais que tu n'ais pas besoin, comme si les battements de ma Passion t'atteignaient.

Comme si tu entendais ce Murmure au creux de ton oreille.

Je me demandais
Si tu m'entendais
Mais entendre quoi
Les mots qui ne retiennent pas

Oui… mieux vaut que je m'éloigne et vite.

Si mes jambes acceptent de me porter.

Encore, encore un peu plus loin…

J'irais toujours là où c'est calme
J'irais toujours là où c'est droit

Pourtant une fois j'ai essayé,

J'ai voulu te parler mais tu m'a seulement regardé

Et mes mots se sont bloqués dans ma gorge.

Le même regard que tout à l'heure.

Tu m'attendais…

Où mon honnêteté désarme
Ce que jamais tu ne comprendras

Je t'ai trop aimé sans t'aimer assez…

Sans te le dire,

Sans broncher,

J'ai tout accepté.

Et cette fois encore je me mentais.

Sans rien faire, en te regardant te mouvoir, comment pouvais-tu me comprendre ?

Toi dont le Cœur est déjà si empli de doutes et qui s'éveille à peine.

J'ai appris à travers ces larmes
Qu'il faut en aimer mieux que ça
Que les mensonges
Sont comme des lames
Qui tranchent et je n'y coupe pas

Tu avais raison sans le savoir,

Sans l'avoir dit.

Car comme à ton habitude tu ne dis rien.

Tu avais raison : mission accomplie.

La Paix s'installe et c'est tout.

J'irais toujours là où c'est calme
J'irais toujours là où c'est droit
Où l'infini sera ma flamme
Mais ça, jamais tu ne le verras

Mais c'est encore la Guerre dans mon corps,

Dépendant, inanimé, maudit sans ta présence.

C'est encore le Chaos sans toi et je crois bien que ça demeurera.

Jusqu'à ce que je t'aperçoive encore une fois,

Au creux du Chemin.

En attendant de pouvoir te redire ces mots jusqu'ici inviolés,

En attendant de pouvoir te contempler de mes mots cachés derrières d'autres.

C'était pas toi
Je n'savais pas
Je ne le savais pas
Mais je n't'en veux pas
Pas plus qu'à moi

Car je t'attendrai toujours en moi, Heero,

Car chacune des lettres de ton prénom est ma seule connaissance dans cette nouvelle ère,

Dans cet avènement du temps.

Car c'est ici que je t'aimerai pour toujours, mon tendre insensible, sur ce Chemin où j'espérais que tu me retiendrais…

Une première,

Une dernière fois.

Que faire de…
Aimer déjà.