Chapitre 1 Nouvelle mission
Salut je m'appelle Estelle et j'ai 25 ans. Je suis assez grande, j'ai les cheveux blonds qui sont extrêmement longs, ils m'arrivent jusqu'aux chevilles bien qu'ils soient attachés avec soin en queue haute grâce à une pince. Je suis une garde du SSLF (Société Secrète des Lois Fantastiques) mais attention je ne suis pas n'importe qui, je suis celle que l'on surnomme la Dame Noire. En fait je suis une femme très gentille, mais quand je pars en mission secrète, je laisse le masque de la loi faire son œuvre, je ne laisse donc aucune pitié à mes victimes, d'ailleurs c'est simple ils me craignent comme si j'étais la peste elle-même.
Tout commence par un jour banal (du moins pour moi) lorsque je suis à nouveau appelée par mon dirigeant. C'est dingue, je viens juste de rentrer de mission, mais cela ne m'empêche pas d'être joyeuse. J'arrivai peu à peu dans la salle des missions qui est une petite salle carrée où il y a des fauteuils qui entourent la pièce et qui sont très confortables. C'est généralement ici qu'on se rejoint quand on part en groupe, mais il y a longtemps que je ne pars plus en équipe. Autrefois j'avais ma propre équipe, nous étions la meilleure qui soit, puis un jour nous avons té surpris par une attaque et 3 de mes compagnons y ont laissé la vie Depuis tous les groupes ont été dissous par notre chef, pour en refaire d'autres, des nouveaux, mais moi j'ai refusé. C'était hors de question, c'était mon équipe ou rien d'autre et comme j'étais forte, j'étais seule, solitaire.
Il y a aussi quelques tables par-ci par-là, près des fauteuils pour poser les verres et les tasses et au bout de la pièce se trouvait mon capitaine, mon chef, mon dirigeant, mais aussi mon vieil ami, car il était un de mes compagnons autrefois. Puis quand Henry est mort il a pris sa place. Il ne désirait plus combattre contrairement à moi et il fallait dire que quand Henry et moi avions ouvert la société, mon ami défunt savait qui allait prendre sa place si je refusais. Après tout nous jouons avec la mort tous les jours alors tout le monde faisait son testament. Personnellement je voulais me venger mais Éric ne voulait plus perdre personne.
Il me regarda avec un air sombre et je ne connaissais que trop bien ce regard. Cela voulait dire que c'était du sérieux et cette fois c'était dangereux. Il se mit à me parler :
-Estelle.
Il fit une pause et pris une longue respiration. Je n'aimais pas sa. Il y avait vraiment quelque chose de grave et pourtant il ne perdait rien de sa beauté d'autrefois, même avec cet air grave qui animait son visage blanc, ses cheveux bruns qui autrefois étaient aussi longs que les miens –qui sont maintenant très courts-, ses yeux marron en amande. On dirait presque qu'il a envie de pleurer et il est tendu, je le vois à son corps svelte et grand.
Il prit une grande inspiration et finit par dire :
- Les Volturi sont au courant de notre existence et savent ce que nous faisons alors ils veulent qu'une personne de notre société aille jusqu'à Volterra afin de leur dire ce que nous savons et nos agissements. J'ai plus confiance en toi qu'en n'importe qui et tu connais leurs sombres pouvoirs.
Il fit une pause le temps de me laisser assimiler ce qu'il venait de dire.
J'étais bouche bée mais en même temps nous savions qu'un jour ils seraient au courant pour nous. Ce n'était qu'une question de temps, ils sont loin d'être idiots. Mais en même temps j'étais soulagée qu'ils le sachent car ce serait plus facile, mais est-ce qu'ils allaient accepter notre présence, ou nous détruire et je pense qu'ils le savent depuis bien plus longtemps qu'ils ne le disent.
Une fois j'ai cru croiser l'un d'entre eux, il y a quatre ans, après être allée poster une énième lettre anonyme aux Volturi afin de leur dire que telle créature était morte et qu'elle ne les importunerait plus. De plus j'en avais parlé avec Éric mon chef, je lui en avais fait part et il m'avait demandé conseil alors je lui avais dit de ne pas bouger parce qu'Aro, Marcus et Caïus Volturi savaient pertinemment ce qu'il faisait et que si un jour ils voulaient nous le faire savoir, ils le feraient d'une manière ou d'une autre, que nous devions leur laisser les rênes. Ils étaient les rois et nous les pions, et nous en étions conscients autant l'un que l'autre.
Il reprit :
- Aro Volturi n'hésitera pas à lire tes pensées, je sais que tu les aimes bien et aussi que tu es la seule à même de régler cette histoire. Mais je dois te dire que tu risque ta vie, je comprendrais si tu refuses et …
- J'accepte, dis-je cela d'une voix assurée, sincère mais aussi très sévère que mon ancien compagnon connaissait.
Cela voulait dire stop, tu exécutes ce n'est pas la peine de discuter, comme s'il était encore sous mon autorité. Je réprimais un sourire alors que mes vieux souvenirs revenaient et je le vis faire de même alors nous nous regardâmes dans les yeux puis éclations de rire, c'était inévitable, nous nous connaissions tellement bien. Il s'approcha de moi puis me dit avec son stupide sourire que je redevenais comme avant, avant qu'il ne devienne notre chef. Place que j'avais refusée cela dit.
