Titre : Shinigami malgré lui
Auteur : Dstine
Note : Désolé, j'aurais voulu faire un one-shot, mais je peux pas le taper, alors je le met maintenant sur le net, j'espère que des personnes le liront, surtout parce que c'est la seule fic en français. Bonne lecture.
Note 2 : C'est la suite du volume 6 selon mon esprit tordu .
Note3 : Une amie m'avait fait remarqué que Byakuya était un garçon, et cela s'est confirmé dans le volume 7. De plus, j'avais inversé le nom et le prénom d'Ishida.Donc voilà les chapitres corrigés.
Shinigami malgré lui
Chapitre 1 :
POV Rukia
L'amour, la haine . . . Ne servent qu'à vous attirer des ennuis . . .
L'affection, l'amour, la tendresse ou l'amitié ça n'attire que des pépins.
Lorsqu'on doit être toujours prêt à quitter un endroit, à disparaître complètement . . . Ces sentiments-là ne sont que des chaînes pour assujettir.
L'affection, l'amour, la tendresse . . . L'amitié ça n'attire que des ennuis.
Et pour ce qui est de cette envie que j'ai soudainement d'éprouver tous ces sentiments . . . Ca c'est encore moins nécessaire pour une shinigami !
Ichigo Kurosaki . . . Kon . . . Tatsuki . . . Orihime . . . Vous allez me manquer.
Fin POV« Je crois que je suis resté un peu trop longtemps dans ce bas monde. » Laissa échapper Rukia.
« YEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSS . . . Tu comprends donc parfaitement les choses . . . Rukia » cingla une voix.
Rukia stoppa sa course et se tourna vers la voûte céleste d'où lui avait semblé venir la voix.
Un garçon se tenait là, sur un poteau téléphérique, un shinigami . . . Mais pas n'importe quel garçon, Renji Abarai. Celui-ci s'arrêta de rire et sauta du poteau. Il tourna autour de Rukia, la regardant de toute sa hauteur.
« Nous devons te ramener, commença-t-il . . . Te ramener ou . . . Te tuer . . . Au choix. Donner les pouvoirs d'un shinigami à un humain est un crime terrible . . . Tu dois payer pour ça ».
Le garçon leva la main, et un sabre se matérialisa, il s'élança sur la shinigami devant lui, celle ci l'esquiva au dernier moment, heurta de ses genoux le sol et ne put esquiver le dernier coup que Renji retint, mais qui lui déchira quand même superficiellement l'épaule.
« Renji » Commença calmement l'autre shinigami « le but de cette mission est de la ramener vivante et de la tuer SI nécessaire ».
« By . . . Byakuya », s'étonna Rukia ne pouvant bouger, « Tu . . . Tu es là, toi aussi ? ».
« Pas le temps de discuter » Trancha Renji fendant l'air avec son sabre.
Le garçon devenait de plus en plus menaçant, alors qu'il s'apprêtait pour un coup suivant, une flèche lui passa sous la gorge. Il regarda dans la direction de sa provenance.
« Qui es-tu ? » Aboya-t-il. « Qui es-tu pour oser t'interposer devant un shinigami ? »
« Je ne supporte pas ce genre de chose . . . Je m'appelle Ishida, Ishida Uryû, je ne suis rien de plus qu'un copain de classe . . . Qui déteste les shinigami ».
Ishida s'avança à pas lent et calme vers Rukia, il l'aida à se relever sous l'œil énervé de Renji. Seul Byakuya restait impassible, il observait en silence. Ishida posa Rukia contre le mur et lui donna son sac, il s'éloigna, elle le retint par le poignet.
« U . . . Uryû . . . Tu ne dois pas . . . Il . . . Il est dangereux ».
« Il n'en est reste pas moins un shinigami et je hais les shinigami, ne t'inquiète pas ».
Ishida arma son arc et visa le shinigami. Ce dernier esquissa un sourire et prit sa position de combat, lame en avant.
« Byakuya » grogna Renji « Surveille notre amie, je m'en occupe dès que j'ai fini cet avorton ».
« Qui parle d'avorton ? » Répliqua Ishida, remontant ses lunettes sur son nez avec son majeur.
Pendant ce temps là, Ichigo arpentait la maison de haut en bas, de long en large et même en travers à la recherche de la shinigami. Karin le regardait courir partout, inquiète. Son grand frère avait un comportement bizarre.
Le rouquin perdit patience, il entra dans sa chambre en claquant la porte contre le mur, il se jeta sur Kon. Celui-ci se réveilla en sursaut et paniqua au contact des mains sur son cou et du regard meurtrier de son maître.
« OU EST-ELLE ? QU'EST CE QUE TU LUI AS ENCORE ESSAYE DE LUI FAIRE ? »
« Mo . . . Moi ? Rien . . . De . . . De quoi tu parles ?
« Te fous pas de ma gueule, Rukia a disparue ».
« C'est pas la première fois . . . T'inquiète pas, quand elle aura faim, elle reviendra ».
Un poing s'abattit sur la face de l'ours en peluche.
« Ne parle pas d'elle comme d'un chien ».
« Ooooooh, pas besoin de t'exciter comme ça, tu vas la revoir ta maîtresse ».
« Baka ! . . . C'est juste une . . . Amie ? »
Ichigo n'y avait jamais réellement pensée à ça. Il est vrai que Rukia n'était là que depuis trois mois, mais elle avait déjà pris une place considérable. Elle faisait partie de son entourage, du décor, et sa disparition l'inquiétait.
« Ichigo » dit doucement Kon « . . . ICHIGO ? »
« QUOI ? » Répondit l'intéressé sur le qui vive.
« Tu . . . Tu t'inquiètes ? »
« Bi . . . Bien sur que non . . . Je . . . Je sors faire un tour ».
Ichigo enfila une veste en cuir, il regarda sa petite sœur qui faisait le repas.
« Yuzu, je sors, je ne serais pas long ».
Le rouquin partit en courant dans la nuit. Il longea le terrain vague et traversa le parc, il se figeât devant le drugstore, de l'autre côté de la rue, il y avait de la lumière chez Inoue. Peut être qu'ELLE était là.
Orihime s'apprêtait à tirer un grand coup sur la dernière bande de cire qui lui couvrait la jambe, quand des coups tambourinèrent à la porte. Elle sursauta, attendit un autre coup pour être sur que c'était bien à sa porte que l'on frappait ou plutôt cognait. D'autres coups lui confirmèrent que, oui, c'était bien chez elle. Elle se leva, enfila un tee-shirt large et un caleçon de son frère, qui lui servaient de pyjama. Elle regarda sa pendule, 21h30, drôle d'heure pour une visite.
Elle allait ouvrir la porte quand elle se rappela ce qu'elle s'apprêtait à faire avant que les coups ne commencent à tambouriner. Elle porta sa main à sa jambe.
« Allez Orihime, pensa-t-elle, du courage, c'est la dernière. Imagine que c'est Kurosaki derrière la porte ».
BOUM - BOUM - BOUM
« Inoue ? Ouvre s'il te plait, c'est Kurosaki. Je t'en supplie . . . Je sais que tu es là. Je . . . J'ai vu la lumière de la rue ».
Kurosaki posa ses deux poings fermés contre la porte et posa son front dessus, il essayait de se calmer. Un cri sortit de la gorge du diable lui parvint aux oreilles, puis il entendit la porte se déverrouiller et enfin s'ouvrir. La rousse avait la larme à l'œil tellement sa jambe lui faisait mal et réussissait avec peine à aligner deux mots.
« Sa . . . Salut Kurosaki . . . Un . . . Un problème ? » Demanda-t-elle.
« Je . . . Je te dérange ? ».
« Non, alors qu'est ce qui t'amène si tard ? ».
« Est-ce que tu as vu Rukia ? . . . Je veux dire Kuchiki, est ce que tu as vu Kuchiki ? »
« Non . . . Je suis désolé, c'est grave ? ».
Ichigo secoua doucement la tête de gauche à droite, sentant les larmes arriver. Il inspira à fond pour ne pas perdre contenance. Orihime en oublia ses jambes. L'amour de sa vie semblait désemparé et prêt à pleurer devant chez elle, et peu importait les raisons qui l'avaient amené ici. Elle attrapa le roux par le bras et le dirigea vers le salon ou elle le poussa à s'asseoir dans le canapé. Elle lui apporta un vers d'eau fraîche et s'assit face à lui, en tailleur sur la table basse.
« Tu . . . Tu t'es engueulé avec Kuchiki ? »
Ichigo secoua négativement la tête.
« Je . . . J'ai été tellement habitué à l'avoir près de moi depuis qu'elle est arrivée, que le fait qu'elle parte comme ça, ne laissant qu'un simple mot sur une carte . . . Je me sens perdu ».
Orihime avait du mal à tout encaisser. Le garçon qu'elle aimait était presque en train de lui avouer qu'il sortait avec une fille, qui, pas plus tard que la veille, lui avait juré qu'ils n'étaient que des amis.
« I . . . Inoue . . . Je . . . Je dois y aller . . . Désolé de t'avoir dérangé . . . Merci pour le verre ».
« Ce . . . Y a pas de mal . . . Bonne chance ».
« Merci ».
Ichigo marcha le long du couloir, il se retourna quand il entendit la porte se refermer. Il ne se doutait pas que derrière, son amie, s'était effondrée contre la porte et pleurait à chaude larme.
De nouveau dans la rue, il pensa à aller chez Sado. Peut être y serait-elle. Il se sentait mieux.
POV IchigoCe n'est pas vrai, je ne suis pas vraiment perdu sans Rukia, je suis juste . . . J'ai été tellement habitué à me faire engueuler, pour une connerie ou pour rien, que d'un seul coup ça me manque. Puis sa présence me rassure lors des combats. Je sais qu'elle me donnera des conseils, et j'ai moins peur d'affronter ces Hollows.
SCHLAK – KLANG – DZIIIIIM – ZDOUUUUM - TCHAK.
Putain, y en a qui trouve le moyen de se battre dehors à cette heure.
Et si . . . Peut être que c'est elle.
Fin POVLe rouquin courut jusqu'au secteur de l'affrontement. Au lieu de trouver Rukia face à un Hollow ou une autre bestiole du même genre, il vit Uryû face à un shinigami.
« S'il veut encore faire l'imbécile, ça le regarde » pensa Ichigo.
Quelques choses lui revint en mémoire, après son affrontement avec le « menos grande », Uryû c'était laminé les bras. Il les fixa, malgré l'obscurité, il vit que les bandes n'étaient plus blanches, et qu'elles ne servaient plus à grand chose. Ces blessures s'étaient réouvertes avec l'utilisation de son arc. Ishida tomba genoux à terre, le souffle court.
« Coriace ce petit con » Souffla Renji « Allez casse-toi tant que tu peux merdeux ».
Ishigo observa Ishida, manifestement, il avait du se battre longtemps, car il avait du mal à se lever. Il concentrait tous ses mouvements sur ses genoux et ses mains pour ne pas s'évanouir. Ichigo fit un pas, et entra dans le champ de vision du shinigami et pris le brun par la taille pour l'appuyer contre un mur.
« Ishida ? Ishida ? » L'appela Ichigo, mais il ne répondait pas. « Ishida, c'est moi, Kurosaki, regarde-moi. Uryû ? ».
Le brun releva les yeux. Il remonta faiblement ses lunettes sur son nez.
« Fait attention à Kuchiki ».
« Hein ? ».
Ichigo se retourna, le shinigami venait de faire un bond dans les airs, son arme prête à s'abattre sur la brune, à moitié consciente. Elle se dirigeait à grande vitesse vers le coup blanc.
TCHOK
Son arme venait d'en rencontrer une autre, plus grosse, plus imposante. Il était face à face avec le rouquin.
« Qui es-tu ? » Demanda-t-il. « Que veux tu à mes amis ? ».
« Cette aura . . . » Laissa doucement échapper Byakuya.
« Oui, Byakuya, tu as raison, c'est un shinigami ».
Renji fit un bond en arrière pour mieux frapper son nouvel ennemi. Les lames se rencontrèrent une fois de plus et se croisèrent.
« Ce n'est pas un shinigami normal, c'est lui, c'est à lui que Rukia a donné c'est pouvoirs. Tu vas périr par mon sabre, et je ne te ferais pas le cadeau que je viens de faire à ton ami. Tu vas mourir ». Hurla Renji.
« Attaque au lieu de causer » Riposta Kurosaki.
Une pluie de coup fendait l'air, les deux shinigami s'affrontaient et rien ne semblait pouvoir les arrêter.
Ishida en profita pour rassembler ses forces et se rapprocha de Rukia. Celle-ci ne bougeait pas, il lui prit la main, elle sursauta et le regarda, puis elle reporta ses yeux sur le combat, serrant la main qui était dans la sienne.
Le combat aurait pu durer des heures, mais Renji pris conscience du défaut de Ichigo. Ce dernier ne savait pas contrôler son énergie, il en mettait plus dans ses défenses que dans ses attaques. Renji redoubla d'attention, il feinta une attaque et abattit le pommeau de son arme sur l'épaule du roux. Il éleva son arme pour lui trancher le cou, mais sa lame se stoppa sur le cou blanc de Rukia.
« Alors quoi ? Tu as pitié pour cet humain ? » Grogna-t-il. « Commencerais-tu à éprouver les même sentiments qu'eux ? » Cingla-t-il.
« Laisse-le, c'est moi que tu veux ».
« Oh ! Byakuya regarde, notre petite Rukia est amoureuse. Comme c'est mignon. Soit, c'est toi que je veux. Dans ce cas vous périrez tous les deux par mon sabre ».
Il leva son arme plus haut afin d'achever les deux adolescents dans un seul et unique coup. Mais sa lame se brisa sur une autre.
« Bya . . . Byakuya ? ».
« Non . . . C'est tout de même ma sœur ! » Répondit-il sans la moindre émotion dans la voix.
« Sœur ou pas . . . On a une mission. Si elle s'est entichée d'un humain, alors, c'est qu'on ne peut plus rien pour elle. Désolé ».
Renji rejeta sa tête en arrière, son arme reprit peu à peu l'aspect d'un sabre. Il la leva une fois de plus, il fixa Byakuya, celui-ci s'était reculé, il n'aurait pas le temps de l'arrêter cette fois. Ces yeux ne montraient aucune réticences à ce qu'il s'apprêtait à faire, ni son visage d'ailleurs.
La lame fendit l'air et le garçon bloqua son arme, la lame à quelques centimètres du cou de Rukia.
Il fixa Byakuya, il ne disait rien, ne montrait rien. La lame disparut. Il cogna dans un caillou en jurant.
« Tu le sais . . . Tu sais ou ça va nous mener tes conneries, n'est ce pas Byakuya ? »
« Oui, et alors ? Tu l'as déjà fait. Regarde-toi, regarde-moi, regarde-les. Pour t'avoir tenu tête et survécut si longtemps, ils ont le droit à des explications. Et ce pauvre garçon n'a rien demandé, tout comme moi, autrefois » Byakuya avait fini sa phrase dans un murmure.
Rukia s'effondra, Ichigo la rattrapa par la taille avant que sa tête ne touche le sol. Lui arrachant un cri de douleur à cause de son épaule. Il se leva comme il put et voulu la prendre dans ses bras, Byakuya, arrêtât son geste.
« Crois-moi, tu en as assez fait comme ça ».
Il prit sa sœur dans ses bras. Kurosaki regarda le brun partir avec son amie dans ses bras.
« Attends ! » Il se retourna « Venez chez moi, il y a de la place et il n'y a que ma sœur ».
Il aida Ishida à se lever, passa une main sur sa taille et posa la sienne sur ses épaules afin de le soutenir. Les bandes étaient sanguinolentes, distendues et ne retenait plus grand chose. Le rouquin passa devant pour indiquer le chemin, il retenait avec peine le pauvre Ishida qui avait du mal à marcher et qui appuyait fortement sur son épaule. Derrière lui, Byakuya et Rukia dans ses bras, et encore derrière, Renji, boudant les mains dans les poches.
Ichigo buta dans un caillou et se rattrapa comme il put, se prenant au passage, le bras de Uryû dans la figure, lui mettant du sang partout.
« Et merdeuh . . . Il en met partout, on va pouvoir nous suivre à la trace » Se plaignit-il.
Le poids lui parut alors plus léger, et finalement disparu carrément. Renji venait de prendre le brun dans ses bras, laissant Ichigo pantois.
« Je fais ça pour aller plus vite, te fais pas d'idée demi-portion. Avance maintenant » grogna le shinigami.
Ichigo ouvrit la porte d'entrée et fit passer sa tête, sa sœur faisait la vaisselle.
« Yuzu, vas dans le jardin, vite » lui demanda-t-il.
La petite Yuzu stoppa sa vaisselle et malgré le fait qu'elle n'ait pas comprit le but d'aller dans le jardin, elle sortit. Ichigo fit alors signe aux shinigamis de le suivre et de monter les escaliers avec les corps.
Yuzu, de son côté ne voyant rien d'attrayant dans le jardin revint dans la cuisine pour reprendre sa vaisselle. Le grincement dans l'escalier lui firent tourner la tête.
« Ichi-KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »
Ichigo descendit les escaliers vitesse grand V, se plaquant contre le mur pour laisser passer les deux shinigamis.
« Au fond du couloir à droite ».
Il prit sa sœur par les épaules et la força à le regarder.
« Yuzu, arrête de crier, je vais t'expliquer ».
Il est vrai que pour Yuzu, il n'était pas courant de voir deux corps inconscient voler dans les escaliers, ni son frère parler dans le vide en collant les murs de l'escalier alors que celui-ci était vide. Puis elle se calma, Ichigo lui expliqua pour la présence des deux shinigamis.
« Tu as compris ? Bon, je dois y retourner. Surtout ne t'inquiètes pas. Tu peux nous apporter deux bols de soupe s'il te plait ? ».
Ichigo repartit, Yuzu retourna à sa vaisselle. C'est vrai, son frère voyait les fantômes. Elle non, mais lui, si.
Ichigo entra dans sa chambre. Les deux shinigamis attendaient, debout, leurs fardeaux dans les bras.
« Pose Rukia sur ce futon » indiqua le rouquin en montrant son lit. « Et pour Ishida. . . Pose le sur celui-là ».
Sur ces mots, il sortit un second futon.
« Ne me donne pas d'ordre, merdeux ».
« C'est vrai, après tout, garde le dans tes bras, ce n'est pas moi que ça dérange ».
Renji s'énerva, il lâcha négligemment Ishida sur le futon et attrapa Ichigo par le col de la chemise, le levant de 15 centimètres, et le colla contre le mur.
« KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA » cria une fois de plus la petite devant la porte.
« Tout va bien Yuzu, ne t'inquiètes pas, pose tout sur la table et ne t'inquiètes pas ».
« Ha. . . Haï ».
Yuzu laissa le plateau sur la table avec les deux bols fumants et regarda une dernière fois son frère, dans les airs. L'interruption avec Yuzu avait calmé Renji, celui-ci reposa Ichigo et emmena Byakuya dans un coin pour lui parler. Ichigo n'y prêtant plus attention, prit la poche d'Ishida sur la table et regarda ce qu'il y avait dedans. Du désinfectant, des bandes, du fil et des aiguilles.
Il prit le tout et s'assit en tailleur devant le brun inconscient. Il lui retira d'abord ses lunettes qu'il posa sur la chaise. Puis il lui déboutonna sa chemise qui était tout de même en lambeaux. Il se releva, alla chercher du coton et reprit sa place. Il commença à dérouler les bandes, le Quincy gémissait, le sang avait collé des morceaux de peau aux bandes. Il découpa des bandes, imbiba le coton de désinfectant et l'appliqua sur les plaies. Ishida grogna mais resta endormis. Il posa les bandes, serrant bien, arrachant par moment un grognement de douleur. Pourquoi est-ce qu'il l'aidait ? Ce n'était pas comme s'ils étaient amis. Peu importé. Il se leva, et rejoignit les deux autres shinigamis.
Byakuya argumentait sa conversation, et Renji semblait difficile à convaincre. Ichigo tendit l'oreille.
« Enfin Renji, c'est pas dur, on remonte, on s'explique et on essaye d'avoir d'autres possibilités ».
« Putain, Byakuya, ouvre les yeux, merde. . . Ce qu'on a eu, enfin, je veux dire, la chance qu'on a eu à l'époque . . . C'était inespéré, pourquoi veux tu qu'ils nous refassent cette faveur ? »
« Euh. . . excusez-moi ? » Tenta Ichigo.
« QUOI ? » L'agressa Renji.
« Est-ce que vous pourriez m'expliquer ? M'expliquer ce que vous faites là, et ce que vous nous voulez ? Parce que là, je comprends rien, mais alors, rien du tout » les deux shinigamis ne répondaient pas « Parlez bon sang, expliquez-moi ».
« Ichigo ? » L'appela doucement une voix à la porte.
« Papa ? » S'étonna-t-il.
« Tu parles à ton poster ? » S'inquiéta celui-ci.
« Non, euh si, je réfléchis tout haut. Désolé ».
« C'est ton père ? » Demanda Byakuya devant le poster de Bob marley.
« Oui » répondit-il en tournant la tête vers lui.
« La sale gueule ! » Siffla Renji devant le tiroir à chaussettes. « On sait d'où tu la tiens au moins ».
« URUSEI ».
« Bon Ichi, c'était juste pour te dire que j'étais rentré plus tôt que prévus. Je te laisse maintenant converser avec Bob et tes. . .Chaussettes. J'ai une conversation à finir avec le beurre et la salade » fini par conclure le père un peu gêné.
« Tiroir à chaussettes ? » S'offusqua Renji. « Non mais il va voir si je suis un tiroir à chaussettes ». Il se planta devant le père qui regardait les deux futons. « Vas y répète un peu pour voir ! ».
« Enfin, le poster, je veux bien, mais tout de même les chaussettes » il fit un grand sourire. « Bah, c'est sans importance ».
« Mais il se fout de ma gueule cet empafé, je m'en vais lui rectifier sa tronche à ce » s'emporta Renji.
« Renji » gronda le brun.
« QUOI ? »
« Il ne te voit pas ».
« Encore heureux pour lui ».
« Euh Ichi ? » Continua le père.
« Oui ? »
« Je sais que je ne devais pas revenir avant deux jours, mais . . . Tu avais l'intention de faire une sauterie ? » Demanda-t-il en fixant les deux corps endormis.
« Non, ce. . .Ce sont des amis de passage. Ils repartent demain. Ils sont fatigués ».
« Invite les à tables ».
« On verra ».
« Je te laisse avec Bobby et Chaussettes ».
« OMAE O KOROSUUUUUUUUUUUUUU ».
Byakuya malgré ses apparences de glaçon, laissa apparaître un grand sourire, dévoilant toutes ses dents, énervant ainsi un peu plus son ami.
Rukia bougea un peu, elle ouvrit les yeux et vit Ichigo lui sauter dessus.
« OH ! Maîtresse qu'est ce que je suis content de vous revoir enfin ! Je me suis vraiment inquiété, vous vous sentez bien ? » Déclara Kon d'une seule traite.
Rukia écrasa la tête de Kon par terre avec son poing.
« Désolé Ichigo ».
Puis elle reporta son attention sur la chambre. Elle était rentrée à la maison. La chambre était vide, ou presque si elle oubliait Kon dans le corps d'Ichigo écrasait par terre, au passage elle allait se faire tuer par Kurosaki pour avoir frapper son corps. Une petite quinte de toux lui fit lever la tête. Uryû était adossé contre le mur. Le visage avec un léger sourire. Rukia baissa les yeux.
« Merci, pour tout à l'heure ».
« De rien » dit-il en repoussant ses lunettes sur son nez. « On est ou ? »
« Chez Ichi-Kurosaki » se rattrapa-t-elle.
« Tu peux dire Ichigo, ça ne me dérange pas ».
« Non . . . Ce . . . Ce n'est pas ce que tu crois ».
« Mais je ne crois rien. Tu es libre de faire ce qu'il te plait, tant que ça ne gêne personne ».
Ishida se leva et vacilla. Il retomba lourdement sur ses fesses.
« AÏEUH »
« Je vais chercher les trois autres » clama Kon pour s'extirper de la pièce ou régnait un lourd silence.
Kon dévala les escaliers en courant, manqua de tomber par trois fois et entra dans le jardin, où Renji apprenait à Ichigo à contrôler son énergie sous l'œil attentif de Byakuya.
« Ils sont réveillés ! Et Rukia à fait une bourde, elle a dit ton prénom Ichi ».
« AAAAAAAh ! » Cria Ichigo.
« Eh, c'est que ton prénom il faut t'en remettre », lui dit Renji indifférent.
« Mon . . . Mon visage, mon magnifique visage, Kon tu me l'as massacré. Je vais te tuer ». Cria Kurosaki en déployant son épée.
Kon entra en courant dans la maison, il se mit à crier quand il vit qu'Ichigo était à ses trousses. Le père qui parlait avec Yuzu fut très étonné.
Kon se calfeutra dans un coin de la chambre sous l'œil étonné d'Ishida et Rukia.
« Kon » cria Ichigo « Rajoute trois assiettes à la table sans dire de connerie et j'envisagerais de raccourcir ta peine de mort ».
« Tout . . . Tout de suite ».
Kon repartit en courant se protégeant la tête de ses mains.
« Ce baka a pas encore compris que je ne peux pas le frapper quand il est dans mon corps, je risquerais de m'abîmer ».
Kon entra dans la cuisine et rajouta donc trois assiettes à la table.
« Y a . . . Y avait pas que deux shinigamis ? » Demanda timidement Yuzu.
« Euh . . . Non, y en a un qui c'était . . . Perdu en route, donc on . . . On est trois ».
« Oh non ! » Se plaignit le père « Me dit pas qu'on va manger avec Bob et chaussettes ? »
« Si ! Je ne vais pas les laisser mourir de faim quand même ? »
« Bon, promets-moi au moins de ne pas trop parler avec eux. . Ce serait nous donner une image plus censée de ta personne ».
En remontant, il croisa Karin, elle s'arrêtât net pour le fixer avec de gros yeux.
« Je . . . Je t'ai vu y a pas dix secondes en haut habillé en noir ».
« Karin, je vais t'expliquer » lui dit Ichigo de la porte de sa chambre « Viens ».
Ichigo raconta toute l'histoire à sa petite sœur, elle se retourna et vit les deux autres shinigamis.
« Eux, ce sont Byakuya et Renji ».
« Ah oui ! Bob et chaussettes ».
Renji réagit instantanément, il attrapa Karin par le col et la plaqua contre le mur tout comme son frère quelques heures plus tôt, la décollant de 30 centimètres. Celle ci, au lieu de se morfondre ou de pleurer, arrivé avec peine à se retenir de rire. Puis elle explosa.
« BUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH ! Chaussettes, c'est . . . C'est stupide, -rire- mais le pire –rire- c'est qu'il –rire- réagit, arf. »
Renji, vexé lança la gamine sur le futon ou se trouvait Ishida. Ce dernier la rattrapa pour que sa tête ne heurte pas le mur. Au contact de la main sur son cou, Karin fit un bond en avant se redressant sur ses pieds, toutes envies de rire avaient disparus.
« Y en . . . Y en a combien comme ça ? » Paniqua-t-elle.
« Deux Karin, seulement deux. Lui, c'est Uryû Ishida et elle Rukia Kuchiki, ce sont des . . . Camarades de classes ».
« Aaaaaaaaaaaaaaaaaah », s'exclama-t-elle « Je comprends mieux ».
« Bon, maintenant, faut que tu sortes, mais surtout, tu ne dis rien aux autres sur le fait qu'il y a deux Ichigo, sinon ils vont te prendre toi aussi pour une folle ».
La frangine partit en courant, Ichigo ferma la porte et s'assit à côté d'Ishida.
« Ca va mieux tes bras ? »Demanda-t-il.
Ishida hocha simplement la tête. Rukia sortit de la chambre avec Kon et les deux shinigamis, laissant les deux garçons seuls. Ichigo, voyant le torse nu d'Ishida se rappela que sa chemise n'était plus en état de servir de chemise. Il se leva, fouilla dans son armoire et en sortit un tee-shirt qu'il tendit au brun.
« Désolé, ta chemise est morte, mets ce tee-shirt, je te le donne ».
« Merci ». Ishida enfila les manches du tee-shirt, il s'apprêtât à enfiler la tête.
« Non, c'est moi qui te remercie ».
Ishida garda un moment la tête bloquée devant l'ouverture puis la sortie, il replaça ses lunettes sur son nez avec son doigt.
« Pourquoi tu me remercie ? ».
« Parce que. . . Si tu n'avais pas était là, tout à l'heure. . . Je ne sais pas si j'aurais retrouvé Rukia, et surtout si je l'aurais retrouvé en vie ».
« Vous vous appelez toujours par vos prénoms ? » Demanda Ishida. Ichigo se rendit compte qu'il avait dit Rukia et pas 'Kuchiki'.
« Nan, ça dépend. . . Quand il y a du monde, non, là j'ai oublié ».
« Je . . . Y a quelque chose entre vous ? Si c'est pas indiscret ? » Tenta Ishida.
« Si on veut. . . J'ai ses pouvoirs de shinigamis depuis trois mois. . .Alors forcément, il y a des liens . . . Je . . . Je la considère aussi comme ma sœur . . . C'est pour ça que j'ai paniqué tout à l'heure . . . Quand elle a disparue . . . Sa présence . . . C'était un peu comme. . . Le décor. C'est bizarre comme idée, non ? »
« Pas tellement. . . Tu l'aimes ? »
« Oui. . . Enormément. . . Je te l'ai dit, elle est comme ma sœur ».
« Mais elle devra repartir un jour ».
« Vas y démoralise-moi ».
« Quand je t'ai demandé si tu l'aimais, je ne pensais pas à cette façon d'aimer ».
« Je sais. En fait depuis que je sais qu'Orihime est amoureuse de moi. . .Je me suis rendu compte que. . .Les filles, je les adore, mais . . . Seulement comme amies ».
« Pou. . . Pourquoi tu me raconte tout ça ? » S'inquiétât Ishida.
« Parce que moi aussi, par moment, j'ai besoin de vider mon sac. Mais. . . »
Ichigo se releva, il tendit sa main à Ishida pour l'aider à se relever.
« Mais ? » Demanda le brun en attrapant la main qu'on lui tendait.
Ichigo tira alors plus fortement sur son bras, approchant ainsi, son visage de celui du brun. Quelques centimètres les séparaient.
« Mais, si tu le répète à qui que ce soit, je te fais mourir de mes propres mains ».
Il le repoussa et sortit de la chambre. Il revint sur ses pas.
« Au fait, on mange ».
Ishida resta seul avec ses pensées.
« Mais quel con, pourquoi est-ce qu'il me raconte tout ça ? On est pas ami ! On en est même très loin » Pensa-t-il.
Uryû descendit se joindre à la table. Il s'installa entre Ichigo et Rukia. Kon, se trouvait entre Ichigo et Renji, il était très bien encadré. Le père d'Ichigo s'adressa à Kon, croyant s'adresser à son fils, mais comme celui-ci ne l'était pas (son fils) il ne fit pas attention à ce que lui demandait l'adulte. Ichigo lui écrasa violemment le pied. C'est comme ça, que Yuzu et son père assistèrent à la première engueulade entre 'Ichigo' et un des ces amis qu'ils qualifiaient de 'imaginaire'. C'est ainsi que Kon après s'être fait écraser le pied et s'être fait menacer de ne plus pouvoir utiliser le corps, donna le beurre à son 'père'.1
« Oh merci Bob ou chaussettes » s'exclama le père.
Renji prit sa fourchette à pleine main, Byakuya le retint par le poignet.
Karin, quant à elle, voyant toutes les personnes présentes, s'adressa directement à son frère, fixant donc une chaise vide aux yeux des deux autres membres de sa famille.
« Karin, mon ange » l'arrêta son père « pourquoi est ce que tu t'adresse à ton frère en fixant cette place ? Toi aussi tu sympathise avec Bob et chau ».
« Karin » l'appela Ichigo pour lui demander de l'aide. La jeune fille comprit tout de suite en voyant la main de Renji se resserrer une fois de plus sur la fourchette.
« Papa ! »Grogna-t-elle.
« Oh ! Excusez-moi, je m'adressais au beurre. D'ailleurs passez-moi la salade s'il vous plait jeune homme » dit-il en s'adressant à Uryû. « Ichigo m'a dit que vous vous appeliez. . . Attendez, ne me le dites pas, ça va me revenir. . . Non, ça ne me revient pas, comment s'appelle ton ami déjà Ichigo ? »
« Ché pas » répondit Kon entre deux bouché de poulet.
Ichigo se frappa le front du plat de la main.
« Ishida, Baka » lui dit-il simplement.
« Ishidabaka » répéta stupidement Kon.
« Je m'appelle Uryû, Ishida Uryû monsieur Kurosaki, je vois avec surprise que Ko. . .Euh, Ichigo est en plein dans sa période de lucidité. . . Si cela ne vous gêne pas, j'aimerai sortir de table ».
« Pas de problème, allez-y jeune homme ».
« Merci, je vous remercie pour ce délicieux repas, Yuzu, tu cuisines merveilleusement bien ».
La jeune fille s'empourpra. Ishida quitta la table et remonta à la chambre, il s'assit sur le futon et défit ses bandes, désinfecta ses plaies qui venaient de se rouvrir. Il les observa puis tira à lui sa poche. Il sortit le fil et les aiguilles.
« Allez, courage mon vieux » se murmura-t-il pour lui-même « Tu l'as déjà fait, tu peux le refaire ».
Il passa le fil dans le chat de l'aiguille. Il ferma les yeux, inspira un grand coup et fit passer l'instrument à travers sa peau.
L'aiguille cassa.
« Et merdeuh ».
« Attends, je vais t'aider » Ishida relava la tête.
Ichigo se tenait devant la porte, il la ferma et vint se mettre en tailleur devant lui, il prit une autre aiguille et répétât les mêmes mouvements qu'Ishida. Avant de faire entrer l'aiguille dans la peau, il regarda le brun.
« Tu me fais confiance ? » Demanda-t-il le plus sérieusement du monde.
« Pour ça, oui ! ».
« Bien ».
Ichigo remonta toute la plaie principale avec le fil, puis il s'attaqua aux deux autres. Le sang coulait, il attrapa la chemise en morceaux qu'il avait retiré un peu plus tôt dans la soirée et sécha le bras avec. Il désinfecta de nouveaux et refis les bandages.
« Merci ».
« Tssss, me remercie pas pour ça ».
« Ou plutôt pas comme ça ! » Répliqua le brun en remontant ses lunettes sur son nez.
« Nani ? » Demanda le rouquin interloqué.
Ishida secoua la tête.
« Laisse tomber. Je vais y aller. Je vous ai assez importuné ».
Uryû prit sa poche et traversa la chambre.
« Ishida ? » Le brun se retourna, Ichigo continua « Tu vis seul chez toi, non ? »
« Oui ! »
« Alors, personne ne t'attends ?»
« Non ».
« Alors reste, sil te plait. . . Tu ne dérange pas. . .Puis, je serai plus rassuré ».
« Merci. . . Mais, je ne veux pas déranger ».
« Arrête avec ça. . . Je n'ai jamais vu Karin avec un regard aussi joyeux, ni Yuzu. . .Et je ne dois pas ça à Kon ou aux deux autres empafés, mais à toi. . .A toi et Rukia. Alors, s'il te plait. . .Reste ».
« . . . D'accord, mais à une seule condition . . . Tu reprends ton vrai corps . . . Pas question que je dorme ici si ce je ne sais trop quoi reste dans le coin. Je ne tiens pas à me faire réveiller avec un seau d'eau dans la figure, et il a tout à fait l'air d'être la personne qui le fait ».
« Ok. De toutes façons, je ne peux pas rester si longtemps hors de mon vrai corps. Je vais sortir un futon supplémentaires ».
« Besoin d'aide ? »
« Négatif ».
Sur ces mots, Ichigo sortit un autre futon de son armoire et poussa la table pour l'installer. Ils redescendirent à la cuisine où Kon faisait la cuisine en pestant.
« Connard, Ichigo, tu aurais pu me le dire que tu étais de corvée ce soir ».
« Pourquoi ça ? C'est ta punition pour avoir poussé Rukia à te coller une droite ».
« Mais c'est pas juste » pleurnicha-t-il « c'est quand même moi qui ressent la douleur ».
« Oui, mais c'est moi qui dois trouver des excuses bidon le lendemain pour expliquer les traces ».
Vers minuit, les six jeunes remontèrent dans la chambre. Ichigo galéra pendant un quart d'heure pour arriver à faire cracher à Kon la pilule et donc à reprendre son apparence. Et quand enfin, il y arriva, Kon, en mode ours en peluche braillait à tue-tête.
« Kon » dit calmement Ichigo « Je ne vais pas m'énerver, mais si tu continu comme ça, je te donne à Yuzu ».
Kon se calma derechef. Le silence enfin présent, Rukia s'endormit comme une masse, les deux shinigamis décidèrent de dormir dans le jardin. Ishida découvrit la magnifique collection de manga d'Ichigo et se jeta sur les 'Black Cat'. Ichigo quant à lui, sortit de sa chambre pour parler un peu avec Karin.
« Grand frère ? ».
Ichigo venait de refermer doucement la porte de la chambre de Karin, qui s'était endormis. Yuzu était là, dans le couloir, en pyjama, tenant sa peluche contre elle.
« Yuzu, tu dors pas ? »
Elle secoua énergiquement sa tête. Il la ramena dans sa chambre et la coucha.
« Grand frère ? » Redemanda-t-elle.
« Oui ? ».
« T'es pas fou, hein ? Tu parles bien à des fantômes, c'est ça ? Hein ? T'as pas des amis imaginaires, hein ? ».
« Bien sur que non, Yuzu, allez dors ».
Il referma la porte. Un sourire naquit sur ses lèvres. Il est vrai que si, en étant un humain normal, c'est à dire ne voyant pas les fantômes, il avait un gamin ou un frère qui parlerait dans le vide, il se serait posé des questions. Mais heureusement pour lui, enfin il ne savait pas si c'était une chance, mais au moins, il n'était pas fou, il voyait les fantômes, et c'est à eux qu'il parlait.
Il retourna dans sa chambre. La lumière était toujours allumé, mais Ishida s'était endormis. Il éteignis la lampe et se coucha. Il s'endormit sur-le-champ. Fatigué par les combats de la soirée, et par l'entraînement de Renji.
Il se réveilla et regarda son réveil. 4 heures et demi, qu'est ce qui avait bien pu le réveiller ? Les grognements de Uryû recommencèrent.
« Ishida ? » Demanda-t-il.
« Nani ? » Répondit une voix forcée.
« Ca va ? »
« T'inquiètes pas, va, rendors-toi, excuse-moi ».
Ichigo allait se rendormir quand, Ishida laissa échapper un gémissement plus fort. Il se leva, et dans le noir, il s'approcha d'Ishida. Il l'attrapa au poignet. Le contact était humide.
« Baka, tes plaies se sont ré-ouverte, viens ».
Il le tira de force hors de la chambre et le poussa à s'asseoir sur le bord de la salle de bain. Il lui retira les bandes. Les mouilla et les posa simplement sur la plaie principale. Il reprit le fil et l'aiguille qu'il avait laissé dans la pièce, et recousu la plaie.
« Pourquoi tu fais ça ? » Laissa échapper Ishida d'une voix avec un peu d'amertume.
« Parce que je vais pas te laisser comme ça ».
« Nan, pourquoi tu m'aides, tu m'héberge, alors que tu me déteste et que je te déteste ».
« Alors, primo, je ne te déteste pas, c'est toi qui t'es mis cette idée en tête, deuxio, tu ne me déteste pas ».
« Qu'est ce que tu en sais ? »
« Si tu me détestais, tu te serais barré d'ici sitôt après t'être réveillé, tu n'aurais pas mangé à la même table que moi sous mon toit. Tu ne m'aurais pas laissé te recoudre tes plaies, tu ne te serrais pas retourner quand tu as voulu partir et que je t'ai demandé de rester, tu ne serais pas resté, et tu ne serais pas là à te faire recoudre ta plaie en m'écoutant dire pourquoi tu ne me déteste pas, et pour finir si tu me détestais vraiment, je ne serais pas là à te recoudre ta plaie pour deux raisons, d'une tu n'en aurais pas, puisque tu ne m'aurait pas aidé en dégageant toute mon énergie, et de deux, je ne serais pas là, Puisque je serais mort si tu ne m'avait pas dégagé de toute cette énergie ».
« Alors, si tu ne me déteste pas, pourquoi n'accepte-tu pas que je te remercie ? ».
« Parce que, les mots, dans le fond c'est rien. Tu m'as déjà remercié, crois-moi. Avec le regard de ma petite sœur, le réveil sonne dans trois heures, retournons dormir. Attention à pas réveiller Rukia ».
Les deux jeunes s'allongèrent, Ichigo se rendormit tout de suite. Uryû posa sa tête sur ses mains et 'regarda' le plafond. Rukia ne s'était pas réveillé. Il écouta les respirations dans la pièce. Ichigo en avait une de rapide et Rukia. . . Aucune ? Il alluma la lumière. Ichigo marmonna quelque chose, s'enfonçant la tête dans son oreiller. Uryû regarda le futon de Rukia, il se leva tira la couverture, un polochon. Il courut à la fenêtre, regarda dans le jardin, les deux shinigamis n'étaient plus là.
« Kurosaki ! KUROSAKI ! »
« Hn ? »
« Ou Rukia c'est fait la malle, ou les deux autres l'ont emmené. Y a plus personnes ».
« NANI ? » S'écria Ichigo en s'extirpant de son lit vitesse grand V.
Il regarda par la fenêtre.
« Fuck ! »
Il fouilla dans ses affaires, enfila un sweet et courut dans le couloir, il descendit les escaliers et arriva dans la cuisine, il prit un bloc-note pour laisser un mot à son père et à ses sœurs, Ishida, derrière lui, posa sa main sur son épaule.
« Kurosaki . . . Elle a laissé un mot ».
Ichigo lâcha son bloc-note et arracha le papier des mains du brun.
« Aucun souci Paysan, on se retrouve en cours. Rukia » Lut le rouquin « Y a plus qu'à espérer qu'elle n'est pas de problème ».
« Elle sait se débrouiller ».
Ils retournèrent se coucher.
Le réveil sonna à peine que Ichigo l'éteignit, il courut à la salle de bain, se brossa énergiquement les dents, enfila un tee-shirt tellement vite qu'il le mit à l'envers, il jura en le remettant à l'endroit, mit son pantalon et descendit à la cuisine où Ishida attendait patiemment.
« T'es prêt ? On passe chez toi prendre tes affaires et on y va ! » Déclara Ichigo.
« Si tu veux, tu ne m'attends pas, vas-y directement ».
« Je ne suis pas pressé » Se défendit le rouquin trahit par un signe d'impatience de son pied. « On y va ? ».
« Hn ! ».
« Passe devant, je t'en prie ».
Ishida passa devant et vit le rouquin prendre discrètement le mot que Rukia avait laissé et le glisser dans sa poche. Ichigo, voyant que le brun l'avait vu se défendit platement.
« C'est pour pas que mon père le trouve ».
« Je n'ai rien dit » Sourit Uryû remettant ses lunettes sur son nez.
« Merde, merde, merde, merde, MERDEUH ! » Pestait Ichigo.
« Eh Kurosaki, calme-toi, elle n'a pas dit qu'elle arriverait dès la première heure ».
« Bien sur que non, elle l'a pas dit, mais c'est déjà la pause de midi ».
« Eh, elle va arriver, elle a pas laissée un mot pour les chiens ! »
« Et pour cause, c'est pas elle qui l'a écrit . . . Mais quel con, j'aurai dû m'en apercevoir tout de suite ».
« Kurosaki, calme-toi, tout le monde te regarde ».
« MAIS RIEN A FOUTRE DU MONDE, JE VEUX JUSTE QU'ELLE REVIENNE ! »
« Alors, là, bravo tu viens de donner le feu vert à n'importe quelle rumeur sur ton compte ».
« Et MERDEUH ».
Ichigo rentra chez lui, Ishida sur ses talons. L'excuse du brun n'avait était que 'Je veux être sur qu'elle revient aujourd'hui'. Le père d'Ichigo était heureux de n'avoir aucun fantôme à table. Mais son fils ne disait pas un mot. Ce qui l'inquiétait. Alors que ce dernier faisait la vaisselle, il prit Uryû à part.
« Ishida ? C'est ça, hein ? » Uryû opina « Euh, elle est pas là, la jeune fille d'hier soir ? »
« Non, pourquoi ça ? »
« Eh bien . . . » le père semblait gêné et se grattait le cuire chevelu d'une main stressé « En fait, Ichi avait l'air bien hier, puis il ne ramenait pas souvent ou plutôt jamais de fille à la maison, alors, je me disais, enfin je pensais, que le fait que là, il n'ait pas pipé mot de tout le repas, c'est . . . Parce qu'elle n'est pas là ».
« . . . » Ishida réfléchissait à ce que venait de dire le père, il valait mieux ne pas tout lui dire « Oui, c'est ça, il l'a pas vu de la journée, et ça le stresse ».
Les deux garçons montèrent, Ichigo s'assit sur le bord de la fenêtre et fixa le ciel. Uryû était désespéré, comment faire pour aider son nouvel ami.
« Eh Roméo, t'inquiètes pas, elle va revenir ».
« Et si, non, justement, elle ne revenait pas ? »
Raaaaaaaah, mais quel pessimisme, pesta Uryû.
« Elle a écris qu'elle revenait, elle a juste eu un contre temps ».
« Mais c'est pas elle qui l'a écrit, t'écoutes quand je te parle ? ».
« Dans ce cas c'est Renji ou Byakuya, ça veut dire que dans n'importe quel cas, elle va revenir ».
« T'es con ou tu le fais exprès, ils ont écris ça pour nous rassurer ».
« Bon écoute-moi Kurosaki, Rukia, tu la connais un peu quand même ? »
« Oui ».
« Alors fais lui confiance, merde ».
Sur ces mots, il se coucha, passa sa couverture sur sa tête et s'endormis.
Ichigo observait toujours le ciel. Et si elle ne revenait pas ? S'ils avaient mené leurs menacent à exécution ? Uryû avait raison, il devait lui faire confiance.
Fin du chapitre
1 : Compliqué, non ?
Une review ? La corde ? La suite ? Je vais me pendre ?
A +
Dstine
