Bonjour (ou bonsoir), et bienvenue dans cette série de One-Shots sur le couple Edward/Natsuru. Peut-être vous le connaissez déjà, peut-être pas, mais j'espère que peu importe l'issus, vous allez apprécier cette petite fanfiction. Pour mieux connaitre l'univers, je vous conseille d'aller jeter un œil à ma fiction « ma 'belle' famille », ça facilitera la compréhension des One-Shots. Bonne lecture!

Disclaimer : Fullmetal Alchemist n'est pas à moi, ainsi que le très sexy Edward Elric. Par contre, Natsuru (le OC) est ma propriété.


Un couple normal, ou presque

-C'est la fin de semaine. Enfin! M'exclamais-je, heureuse.

Après la semaine que je venais de passer, j'attendais avec impatience ce repos bien mérité. Entre les trois examens que j'ai dû me taper, les devoirs à n'en plus finir, et les deux disputes que j'ai eu avec Edward, j'avais on ne peut plus hâte à mes deux jours de congé. Oh, et compté aussi le savon que je me suis pris puisqu'Halina avait détruit mon devoir de Math. Et oui, après quatre semaines a l'avoir si bien cachée (sérieusement, c'est un miracle qu'elle soit restée incognito aussi longtemps), ma mère l'avait découverte alors qu'elle déposait mon linge propre sur mon lit. Heureusement, elle l'avait trouvé tellement mignonne qu'elle a convaincu mon beau-père de la garder, au plus grand bonheur d'Alphonse. Donc, tout ça pour dire que nous étions Vendredi le premier février, 16h13, sur le chemin vers ma maison, où Winry et moi-même se dirigions. Parlant d'elle, elle me jetait des coups d'œil suspects. Je levai un sourcil.

-Quoi? Demandais-je.

Elle retourna son regard devant elle.

-Oh, rien du tout.

Je roulai des yeux.

-Allez, craches le morceau!

Elle me lança un sourire sournois.

-Alors, qu'est-ce qu'Edward et toi avez prévu pour la Saint-Valentin? Demanda-t-elle.

Malgré le froid, je sentis la chaleur sur mes joues.

Ça faisait presque un mois qu'Edward et moi étions en couple. Au début, la tension était tellement tendue que nous ne pouvions à peine rester dans la même pièce sans que nous soyons rouges comme des pivoines. Peu à peu, la situation s'était allégée et nous étions capables de se regarder dans les yeux sans prendre feu et que de la boucane ne nous sorte des oreilles.

-Nous n'en avons pas encore discuté, répondis-je.

Elle soupira.

-Je vois, dit-elle. Et sinon, qu'est-ce que tu lui as acheté comme cadeau?

Je lui lançai un regard d'incompréhension.

-Pour la Saint-Valentin?

Elle leva un sourcil.

-Mais non, niaiseuse! S'exclama-t-elle. Pour sa fête!

Je clignai des yeux. Sa fête? Je clignai de nouveau des yeux. Voyant ma réaction (ou plutôt mon manque), elle laissa tomber ses bras.

-Tu ne lui as rien acheté? Demanda-t-elle.

-C'est sa fête? Lui répondis-je.

Ce fût son tour d'être perdue.

-Euh… oui? Dimanche.

Mes yeux s'élargirent.

-Dans deux jours?!

Elle acquiesça.

-Tu ne savais pas? Demanda-t-elle, stupéfaite.

-Pas du tout! Personne me l'a dit! M'exclamais-je.

J'avais envi de m'arracher les cheveux, mais à la place, je me rongeai le pouce.

-Et? Demanda soudainement Winry.

Je levai les sourcils.

-Et quoi? Dis-je.

Elle soupira rageusement.

-Qu'est-ce que tu attends pour allez en acheter un?!

Elle ne me laissa pas le temps de répondre et m'entraina à sa suite. Je n'eus d'autre choix que de la suivre.


C'est bien beau lui acheter un cadeau, mais quoi?

Après une demi-heure à tourner en rond comme des idiotes au centre commercial, nous avions décidé de faire une pause sur un banc. J'avais comme une impression de déjà vu avec Noël.

-Et si je lui achetais un jeu vidéo? Demandais-je à Winry.

Elle me regarda d'un air désespéré.

-Tu veux lui acheter un cadeau en tant que demi-sœur ou en tant que petite amie? Me fit-elle remarquer.

Je baissai les yeux en soupirant. Bien sûr que je voulais lui acheté un cadeau en tant que petite amie. Mais c'était tellement plus simple de penser comme une simple amie!

-Hey, j'ai une idée…

Je relevai la tête pour voir que Winry affichait de nouveau ce sourire sournois. E ravalai ma salive.

-Un cadeau qui lui fera plaisir à coût sûr et en plus, tu n'auras pas à débourser un seul sous! Dit-elle.

-Dis toujours… lui répondis-je, inquiète.

Pas sûre que je vais aimer son idée…

-Tu lui offres ton corps!

Mes yeux doublèrent de volume.

-Winry! M'exclamais-je, aussi rouge que de la lave en fusion.

Elle rit.

-Quoi C'est une idée comme une autre.

Elle me regarda fixement. Je détournai le regard. Comme si j'allais faire ce qu'elle disait! Nous n'étions encore qu'au stade du baiser (Et pas très élaboré non plus. Il n'avait jamais mis sa langue dans… Enfin, vous voyez…), alors passer à l'acte…

-D'accord, d'accord, laissons tomber cette idée, dit-elle, presque à contrecœur. Qu'est-ce que tu proposes, alors

Ce que je proposais? Aucune idée! C'était la première fois que j'avais un amoureux, alors lui trouver un cadeau en tant que tel… Je gardai donc le silence. Elle soupira et sortit son cellulaire. Je la regardai, intriguée, pendant qu'elle appuyait sur les touches.

-Qu'est-ce que tu fais? Lui demandais-je.

Elle mit l'appareil sur son oreille.

J'appelle Al. Il aura sûrement une idée.

Instinctivement, je lui arrachai l'objet des mains et raccrochai précipitamment. Je restau immobile pendant quelques secondes en me demandant quelle mouche m'avait piqué.

-On peut savoir ce qui t'as pris? Me demanda la blonde, encore déstabilisé par mon geste.

Je haussai les épaules.

-Aucune idée.

Elle cligna des yeux, une, deux fois, puis se leva en soupirant.

-Bon, puisque tu ne veux pas l'aide d'Al… dit-elle en se mettant à marcher.

Je la suivis. Espérons que ma recherche de cadeau ne mangera pas toute ma soirée…


Gâteau en main, je me dirigeai vers Edward, assis à la table de cuisine, pendant que nous lui chantions « Bonne fête ». Je déposai la pâtisserie devant lui en même temps de finir la chanson. Je m'éloignai en lui souriant. Il ferma les yeux pour faire un vœu, les rouvrirent et d'un seul souffle, éteignit les chandelles. Des applaudissements retentirent ainsi qu'un flash de caméra. Je vis ma mère, un Kodak à la main, tout sourire. Elle s'approcha d'Edward, pris son visage dans ses mains et déposa de gros baisers mouillés sur ses deux joues. Tout le monde éclata de rire. J'avais moi-même du mal à me retenir. Je fléchis quand il me regarda d'un air désespéré. Nous nous installions à la table, enfin, une partie, puisqu'il n'y avait pas assez de chaises pour tout le monde. Avec les amis d'Edward ainsi que sa famille, on peut dire qu'il y avait du monde.

La fête battait son plein, les gens discutaient et riaient. Et tout à coup, une idée me traversa l'esprit. Un énorme sourire fit son apparition sur mon visage. Une chose est sûre, c'est qu'Edward allait être surpris. Au moins au début.

Je me levai, allai jusqu'à l'autre bout de la table, où Edward avait une discussion animée avec Winry, et me plantai à côté de lui. Mon sourire toujours en place, il me regarda, intrigué, et me sourit, peu sûr de lui. À sa surprise, je m'installai sur ses genoux. Je pus voir en vision HD la couleur de son teint changer du tout au tout. Allant de pêche à rouge écarlate. VRAIMENT écarlate.

-Q… Qu… Qu'est-ce que tu fais?! Demanda/hurla-t-il.

Je me contentai de sourire. D'ici là, nous avions un bon nombre de spectateurs, curieux de savoir ce qui se passait.

Discrètement, j'avançai ma main vers la table, pris le reste de sa part de gâteau, et lui étendis sur la figure. Stupéfait, sa bouche forma un « o ». J'éclatai de rire en voyant son expression, comme plusieurs autres dans la pièce.

AU début, il sembla être fâché, puis il prit le même sourire que j'avais il y avait à peine 10 secondes plus tôt. Il prit les morceaux qui lui restaient sur la figure et me les étendit sur la mienne. Ce fût mon tour d'avaler des mouches. Tel est pris qui croyait prendre.

Il me sourit d'un air triomphant, et je lui fis la baboune pendant trois secondes avant de lui rendre la pareille. Il se leva, me mettant sur pied au passage, prit ma main et m'entraina vers la chambre de bain. J'entendis des sifflements à notre passage, des rires et même un « Punis-la, Ed! ». Je rougis à cette dernière pendant qu'on entrait dans la pièce.

Une fois rendu, il lâcha ma main et se dirigea vers l'évier. Il enleva ensuite son chandail, puisque celui-ci était sale. Je rougis de nouveau.

J'avais supposé dans le passé que mon demi-frère devait être musclé. Et bien, disons juste que mes suppositions s'avéraient exactes.

Ravalant ma salive, je le rejoignis et entrepris d'enlever mon nouveau maquillage sucré. Il m'imita. Dans le silence, nous nettoyons nos visages et une fois fait, Edward quitta la pièce et je l'entendis monter les escaliers. J'hésitai quelques secondes avant de le suivre. Je me dirigeai vers ma chambre, mais mes pas cessèrent devant sa porte. Il était de dos, penché devant sa commode, cherchant un chandail à se mettre sur le dos. Je ne pus m'empêcher de l'admirer. Ses longs cheveux d'or qu'il avait décidé de garder en queue de cheval seulement, laissant tomber son habituelle tresse pour aujourd'hui. Son dos musclé si bien dessiné. Mon regard descendit plus bas. Je fermai aussitôt les yeux. Je suis en train de devenir une vraie perverse, ma parole! Mon corps en feu (De honte, bien sûr. Définitivement de la honte), j'entrai dans ma chambre en coup de vent, et m'assis sur mon lit pour me calmer. Pourquoi est-ce que mon petit ami devait être aussi… chaud?!

Je soupirai, me levai et me retournai vers la porte, Edward en son seuil.

-Ça va? Demanda-t-il. Tu es toute rouge.

J'acquiesçai. Il fit de même et se retourna.

-Ed, attends! M'exclamais-je.

Il me fit face et avança dans la pièce. Je me dirigeai alors vers mon bureau, fouillai dedans et en sortis un petit objet de forme cubique. Je me tournai vers lui en souriant et lui rendis.

-Bonne fête!

Il sourit et prit délicatement l'objet. Il l'ouvrit. Un collier avec le même insigne qui se trouvait sur la veste que je lui avais offert pour Noël s'y trouvait. Il me regarda dans les yeux tendrement. Il m'attira vers lui en passant sa main libre autour de ma taille et approcha son visage du mien. Il apposa doucement ses lèvres sur les miennes pour un baiser plein d'amour. J'étais aux anges.

-Merci… murmura-t-il contre mes lèvres.

J'avais envie de dire la même chose, mais me retint et posai ma tête contre son torse. J'entendis alors le rire de Winry près de ma porte.

-Vous venez, les amoureux? Demanda-t-elle, taquine. C'est l'heure pour Ed d'ouvrir ses cadeaux.

Il me regarda dans les yeux, un sourire resplendissant au visage.

-J'ai déjà reçu le plus beau des cadeaux.

Je suis sûre qu'il ne parlait pas du cadeau que je lui avais offert.


Voilà, premier One-Shot, espérons que vous avez aimé! Pour l'instant, quatre autres sont prévus pour cette série, je verrai si j'en fais d'autre ou non.

Bref, à la prochaine j'espère, et n'oubliez pas de me faire part de vos impressions!