Au bout de la marelle de Patrick Bruel
Un...
Ça commence, comme un rêve
Un premier rire, un rien,
Ton regard qui se lève
C'était juste un jour comme un autre, un beau soleil éclairait le village caché de Konoha. Je t'ai vue, mais toi, tu n'avais d'yeux pour personne, tellement sûre de toi que tu étais. Juste fière de venir de Suna, fière de participer à l'examen chuunnin, avec ceux de ta famille. Famille est un grand mot, mais bon... Tu ne regardais personne et tu marchais droite, grande et magnifique...
Deux...
On est déjà plus forts
À quatre mains, bien sûr,
On joue d'autres accords
Quelques années plus tard, on s'est retrouvés, mais pas pour combattre. C'était juste une visite de routine, une mission diplomatique d'usage. Une première vraie discussion. Ca s'est fini, dix minutes plus tard par des « fille galère » et « fénéant ». Inoubliable...
Trois...
Entre nous deux, tu glisses
Un berceau plein de lune,
Une envie qui hésite
Et puis, on a fini par vraiment parler. Juste passer quelques instants ensemble, des missions, toujours réussies. Et on a commencé à se connaître. J'avais envie de te dire des choses que je n'aurai dites à personne d'autre. Mais, je n'étais pas sûr de moi...
Quatre...
La valse irrégulière...
On cherche la mesure
Pour un temps, On s'y perd
Ce jour-là, je n'avais aucune raison de me décider. J'ai juste pensé que, si je ne le faisait pas, un autre le ferait avant moi, et je n'aurai pas pu le supporter. Alors, je suis parti te voir, je t'ai enlacée et embrassée. A mon immense bonheur, tu ne m'a pas repoussé. Tu m'as juste dit : « Tu en a mis le temps... »
Au bout de la marelle,
On sait pas ce qu'on verra...
Elle nous paraît si belle, d'en bas
À cloche-pied vers le ciel,
À pieds joints, toi et moi,
On tombe ou on avance d'un pas...
On y va
Cinq...
Sur toi la main posée
Te protège et m'invite
À ne pas trop douter
Je ne te quitte plus, j'ai peur de perdre ma vie en te laissant seule. Je te veux pour moi seule t je ne supporte pas de voir un autre te toucher. Je n'hésite plus. Maintenant, j'en suis sûr : je t'aime.
Six...
Semaines sans te voir
Première déchirure
Faut-il toujours savoir
Tu est rentrée à Suna. Je voulais voler à ta rencontre, te supplier de rentrer. Mais j'avais ma fierté d'homme. J'ai fait comme si de rien n'était, tout en souffrant atrocement à l'intérieur. J'ai attendu... Tu es revenue en trombre à Konoha en gueulant : « Pourquoi t'es pas venu me chercher ? T'en as rien à faire de moi, c'est ça ? » Après avoir rasé la moitié des forêts de mon village et amochés plusieurs ninja, dont moi, tu as enfin accepté de m'écouté. Mais je n'avais rien à te dire. Couvert de bleus et de coupures, je ne pensais qu'une chose : « Dieu que je suis content de te voir ! »
Sept...
Vie à vivre ensemble
[i]Est-ce qu'on joue assez juste
Pour qu'elle nous ressemble
Tu as emménagé chez moi, tout doucement, tout naturellement... Une nouvelle vie a commencé pour nous deux, pleine de disputes et de réconciliations, de cris et de larmes. Mais à chaque fois que je te prends dans mes bras, je pense à tous les moments passés ensemble et je me dis que tu es merveilleuse. Je me demande pourquoi tu m'as choisi, parmi tant d'autres... Mais je me fous complètement de la réponse tant que je peux être près de toi... Pour toujours...
Huit...
En haut de cette échelle
C'est écrit à la craie
Huit lettres pour "jeu t'aime"
Je me suis lancé, je te l'ai demandé... Tu m'as regardé et pour une fois, tu n'as pas hurlé. Ce jour, tu étais magnifique, resplendissante. La journée a passé comme dans un rêve. Et tu l'as dit : « Je le veux. »
Mais au bout de la marelle,
On verra ce qu'on verra...
Elle nous paraît si belle, comme ça
À cloche-pied vers le ciel,
À pieds joints, toi et moi,
Et surtout pas regarder en bas,
Surtout pas
Bien sûr on sait qu'un jour, la pluie pourrait tomber
Mais la pluie c'est peu dire, alors on s'est regardés
Un rayon de soleil se pointe au coin de la rue
Un fou rire, un éclair, alors... On continue..
Les disputes sont encore là, tu es toujours aussi galère et chiante, mais c'est comme ça que je t'aime. Je ne te donne rien de matériel, et toi non plus. Mais tu as posé ma main sur ton ventre : « J'ai un cadeau pour toi... »
Neuf...
Mois pour lui choisir
Un prénom, un ou une,
Neuf mois pour devenir...
Tu es encore pire que d'habitude. Tu te réveilles en pleine nuit en voulant manger des fraises ou d'autres trucs débiles. Plus raleuse que d'habitude, encore plus énervante et fatigante... Le temps passe. Tu es de plus en plus belle..
Une...
Autre vie, d'autres mots
Pour quelques boucles brunes
Tout repart à zéro
Pas de doute, c'est bien ma fille. Et la tienne. J'espère qu'elle n'aura pas ton fichu caractère. Ce serait bien ma veine... Je suis jaloux. Tu passes plus de temps avec elle qu'avec moi. Mais en même temps elle est si jolie. Elle a tes yeux et mes cheveux. Ma fille... Toi... Mon avenir...
Mais au bout de la marelle,
On sait pas ce qu'on verra...
Elle nous paraît si belle, comme ça
À cloche-pied vers le ciel,
À pieds joints, on y va...
A trois, on regardera pas en bas
Mais au bout de la marelle,
On sait pas ce qu'on verra...
Elle nous paraît si belle, d'en bas
À cloche-pied vers le ciel,
À pieds joints, on y va...
On tombe ou on avance d'un pas
On y va... Un, deux, trois...
Rien à ajouter, sauf ce que vous en pensez...
