Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.

Merci beaucoup à Sophie qui a corrigé cette histoire.

Tout ce qui est écrit en italique correspond aux pensées de Marie, ou bien le dialogue qui peut y avoir lors du tournage d'une scène.

Action ? Ça tourne !

Action ? Ça tourne !

J'étais assise à ma paillasse dans le laboratoire de biologie. J'attendais que le cours commence tout en gribouillant sur mon cahier. J'avais rencontré mon partenaire il y a quelques jours, mais je ne l'avais jamais revu. Notre première rencontre avait été des plus froides et depuis ce jour-là, j'appréhendais de le voir arriver. J'avais très bien compris que ma présence le répugnait. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas entendu le tabouret voisin être tiré. Ce ne fut que quand j'entendis le son de sa voix que je relevai les yeux de mon cahier.

« Bonjour. Je suis Anthony Cullen. Je n'ai pas eu l'occasion de me présenter la semaine dernière. Tu dois être Marie ? »

« Hum, oui. » Je ne pus que répondre cela, tellement son regard était hypnotisant. Je n'arrivais pas à me détourner de son visage. Cette fois-ci, il me semblait amical, loin de la froideur de la semaine dernière. Je notai une différence chez lui, mais je ne pus mettre le doigt dessus.

Le cours commença et j'essayai de focaliser mon attention sur les dires de notre professeur. Un travail pratique en binôme sur le cycle cellulaire était demandé. Cela ne me poserait pas de problème car j'avais déjà mené ce genre d'expérience dans mon précédent lycée à Phoenix en Arizona.

J'installai la lamelle sous le microscope et fis les quelques réglages.

« Hum, anaphase. » Dis-je en regardant quelques secondes dans le microscope.

« Est-ce que je peux… regarder ? » Demanda Anthony.

Je poussai le microscope vers lui. Il procéda à un examen encore plus rapide que le mien, mais arriva à la même conclusion que la mienne.

« Anaphase. » Dit-il en inscrivant sa réponse sur le polycopié.

« Euh, c'est ce que j'ai dit. »

Il me donna un petit sourire en coin qui fit accélérer mon cœur. Il étudia la seconde lamelle.

« Prophase. »

« Est-ce que je peux vérifier ? » Demandai-je un peu sèchement. « Prophase. » Avouai-je dépitée.

« C'est ce que j'ai dit. » D'accord, il se moquait clairement de moi. Je ne lui accordai pas plus d'attention et examinai la dernière lamelle.

Quelques temps après la fin de notre devoir, notre professeur, monsieur Baners, vint vérifier nos réponses.

« Eh bien, Anthony, je suppose que tu n'as pas laissé Marie travailler. »

« En réalité, Monsieur, elle en a étudié deux. »

« C'est vrai cela, Marie ? Vous aviez déjà étudié ce genre de cellules ? »

Je lui racontai donc ce que j'avais étudié à Phoenix et il parut satisfait qu'Anthony et moi soyons partenaires de laboratoire.

Coupé !

« Isabella, c'est pas encore ça ! Il faut que tu montres plus d'émotions sur ton visage. Après tout, Marie rencontre l'homme de sa vie, il faut que tu montres qu'elle est carrément hypnotisée, son monde ne tourne plus qu'autour d'Anthony. »

Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous raconte cela, mais pour que vous compreniez, il faut revenir quelques jours en arrière.

Il y a quelques jours encore, j'étais une simple étudiante de l'université de Seattle en littérature. Je suis brune, j'ai les yeux marrons, je ne suis pas grande non plus, la fille banale en somme. Et pourtant, ma vie a pris un tournant radical lorsqu'un homme est venu me parler à la sortie de mes cours. Bien sûr, quelques secondes avant, j'avais trébuché, fait tomber mes cahiers et rougi comme une tomate. Disons que je n'étais pas dans mon meilleur jour.

Enfin bref, cet homme s'est présenté comme étant Eleazar Denali. Bien sûr, tout le monde connait le grand réalisateur ô combien célèbre et riche, Eleazar Denali. Je me demandais bien pourquoi il venait me voir moi, pauvre petite étudiante timide de 19 ans. Il m'avait expliqué que leur actrice principale avait fait une mauvaise chute pendant les répétitions et qu'ils étaient à la recherche de sa remplaçante.

« Excusez-moi monsieur, mais pourquoi me dites-vous tout cela ? Je ne vois pas en quoi puis-je vous aider. »

« Eh bien en réalité, vous ressemblez beaucoup, physiquement, à notre actrice et puis le rôle qu'elle interprétait était celui d'une jeune lycéenne. Vous correspondez donc au profil. »

J'ai eu beaucoup de mal à ne pas rire à sa proposition. Où était donc la caméra cachée ? Mais au fil de notre discussion, j'avais compris qu'il ne pouvait être plus sérieux qu'à ce moment-là.

Il m'avait expliqué en détail la mission qui m'incomberait si j'acceptais. C'est l'histoire d'une jeune lycéenne Marie, moi en l'occurrence, qui partait vivre chez son père dans une petite ville pluvieuse de l'état de Washington. Là-bas, elle y rencontre une famille étrange et elle tombe sous le charme du plus jeune. Elle finira par percer leur secret. Ils sont des vampires mais rien ne l'empêchera de vivre son amour pour Anthony. L'histoire était adaptée d'un livre que j'avais lu et relu tellement j'avais été prise par les mots de l'auteur. Je suppose que c'est cela qui m'a poussée à accepter cette offre.

Je n'avais pas d'autres informations sauf le lieu du tournage ainsi que la date à laquelle je devais me présenter.

Voilà comment ce matin je m'étais retrouver à bord d'un taxi miteux en train de passer la sécurité aux portes de l'espèce de village qui faisait office de centre de vacances pour acteurs.

Dire que j'appréhendais était un euphémisme. Mes mains tremblaient tellement que j'eus du mal à sortir ma carte d'identité au fond de mon sac à main.

Le garde me conseilla de laisser mes valises au poste de garde afin d'être libre de mes mouvements pendant la journée, je les récupérerais le soir en me rendant à l'hôtel, et de rejoindre le réfectoire au bout de la rue. Il était encore tôt alors l'équipe prenait encore son petit déjeuner.

J'avais donc suivi la direction présentée et je me tenais à présent sur le pas de la porte de l'immense cantine. Il y avait de nombreuses tables toutes plus longues les unes que les autres. Après quelques minutes à fouiller la salle du regard, je tombais enfin sur la table du réalisateur. Il était accompagné du scénariste, des petits acteurs que je reconnus pour les avoir vus à la télévision et juste à sa droite... Edward Masen. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. Il y a deux ans de cela, j'avais eu un béguin assez prononcé à la sortie d'un de ses films. Je pensais qu'avec le temps il serait oublié, mais apparemment j'avais tort. L'avoir sous les yeux ne faisait que conforter mes émois de jeunesse.

Je pris une grande inspiration et m'avançai vers la table. J'avais l'impression d'être dans le couloir de la mort. J'étais tellement timide qu'à l'heure qu'il est, je devais avoir la même teinte que ma blouse. Enfin, lorsque je fus à quelques pas d'eux, Eleazar tourna la tête vers moi et me salua chaleureusement.

« Ah Bella ! Te voilà enfin, on attendait plus que toi. Approche donc. »

Je fis donc ce qu'il me dit et lançai un faible 'bonjour tout le monde' puis baissai la tête.

« Voici Alice et Rosalie, Emmett et Jasper, Carlisle et Esmée. Ils jouent les différents rôles de la famille Cullen. Et enfin, voici Edward qui sera l'homme de ta vie à l'écran. Bon nous n'avons pas de temps à perdre alors que chacun prenne son texte et commence à l'apprendre. On commence les premières scènes dans deux heures. »

Eleazar me donna un dossier avec marqué 'Bella' dessus. Je ne savais pas trop quoi en faire. Chacun avait ses habitudes ici et ils se dispersèrent tous dans leurs quartiers avec leurs partenaires. Moi, j'étais encore plantée au milieu du réfectoire. Heureusement pour moi, enfin heureusement est un bien grand mot, Edward me prit la main et me tira à sa suite. Je ressentais comme des petits pics d'électricité là où nos peaux se touchaient. C'était très déstabilisant. Nous commençâmes à étudier notre texte ainsi que de s'échanger les répliques. Finalement, ça n'avait pas l'air si terrible de jouer la comédie.

OoOoO

Voilà déjà quelques semaines que je travaillais sur ce film. J'avais noué de très bonnes relations avec Rosalie et Alice. Elles adoraient jouer à Barbie Bella et me traînaient dans toutes les boutiques de Vancouver, là où nous tournions. Nous en étions déjà à la fin du film et Eleazar était plutôt satisfait de notre travail.

Cependant, ma nouvelle célébrité ne me convenait pas. J'appréhendais chaque matin de devoir me rendre sur le plateau. Des dizaines de fans attendaient de nous voir, obtenir un autographe, une photo… J'en étais au point de partir très tard le soir et de venir très tôt le matin afin de les éviter. J'étais dans un état de fatigue incommensurable et les maquilleuses devaient redoubler d'efforts pour me donner une tête présentable.

Et puis, il me fallait m'avouer que depuis que j'étais plus proche d'Edward, j'étais souvent en période de stress. Nous nous étions beaucoup rapprochés ces derniers temps mais j'avais toujours peur qu'il découvre mon béguin pour lui. D'ailleurs, c'était devenu plus qu'un simple béguin. J'avais appris à le connaître ce qui n'avait fait qu'amplifier ma fascination pour lui.

Aujourd'hui serait un jour particulièrement éprouvant pour moi. En effet, Edward et moi devions jouer la fameuse scène du baiser entre Marie et Anthony.

« Bon je récapitule, » Commença Eleazar. « Bella, tu seras au téléphone en train de raconter ta journée à ta mère, puis toi Edward, tu arriveras par la fenêtre. Tu lui ressors ta phrase et là, hop vous vous embrassez. Et s'il vous plaît, pas le petit bisou ! Je veux de l'émotion et de l'amour. »

Ouais, plus facile à dire qu'à faire, ce n'était pas lui qui était amoureux d'Edward.

Action ? Ça tourne !

J'étais à moitié allongée sur mon lit, le téléphone collé à mon oreille. Ma mère venait de me téléphoner afin de me donner de ses nouvelles.

« Oh ma chérie ! Si tu savais combien tu me manques. J'aurai tellement aimé que tu n'aies pas été obligée de partir à Forks. Mais raconte-moi, toi, comment se passe ta vie chez ton père ? Comment est ton lycée ? Les cours sont intéressants ? Tu t'es fait des amis ? Et les garçons ? Ils sont gentils ? Intelligents ? Mignons ? »

« Maman, parle moins vite ! Tu sais je me plais bien à Forks. Le lycée est sympa, mais il est vraiment petit. Je me suis fait quelques amies, je mange avec elles le midi à la cafétéria. Et euh… Oui, il y a un garçon. » Je rougis en lui avouant cette dernière chose.

« C'est super Marie. Mais dis-moi, est-ce que tu te protèges ? » Je rougis furieusement à ces questions. J'étais bien trop pudique pour parler de cela, même avec ma mère. Mais un mouvement vers ma fenêtre interrompit le flot de mes pensées. Anthony apparut sur le rebord attendant que je lui ouvre l'accès à ma chambre.

« Hum, Maman ? Est-ce que je peux te rappeler plus tard ? J'ai hum… des devoirs à faire ! » M'exclamai-je, heureuse d'avoir trouvé une excuse à lui fournir. Sans attendre de réponse, je raccrochai.

Anthony s'assit sur le rebord de mon lit.

« Mais qu'est- ce que tu fais là ? » L'interrogeai-je.

« Eh bien, j'avais envie d'essayer quelque chose avec toi. »

Son visage se rapprochait dangereusement du mien. De plus en plus proche. Encore.

Mais là j'eus un blocage. Impossible d'aller plus loin dans la scène.

Coupé !

« Non, non, ça ne va pas ! Vous êtes beaucoup trop longs. Qu'il y ait un peu de suspense je veux bien, mais là j'ai eu l'impression d'attendre une éternité. Soyez plus réactifs. » Eleazar n'avait pas l'air content. « Bon on reprend lorsqu'Anthony dit 'j'avais envie d'essayer quelque chose avec toi'. »

Action ? Ça tourne !

« Eh bien, j'avais envie d'essayer quelque chose avec toi. »

Son visage se rapprochait dangereusement du mien. De plus en plus proche. Encore.

Mais là encore, je ne pus aller plus loin et m'éloignai d'Edward.

Coupé !

« Je ne peux pas ! Je ne peux pas. Vous ne pouvez pas me demander d'embrasser quelqu'un comme bon vous chante. Je ne suis pas actrice moi. » Sur ce, je quittai le hangar afin de m'éloigner le plus possible de ma tentation.

J'entendis vaguement Eleazar demander à James, Victoria et Laurent de jouer la scène de leur arrivée au terrain de base-ball à l'arrière du plateau.

Après quelques minutes à marcher seule, je pris place sous un vieux chêne qui se trouvait isolé. Mais malheureusement, je ne pouvais pas compter sur Edward pour avoir un peu de solitude. Sans rien demander, il s'assit à côté de moi.

« Est-ce que je suis si répugnant que cela que tu ne veuilles pas m'embrasser ? »

« Mais non voyons, Edward. Tu n'y es pour rien, c'est moi qui ai un problème. »

« Tu veux bien m'en parler ? Je pourrai peut-être t'aider. »

« Je préfère éviter. De toute façon, tu vas te moquer de moi. »

« Bien sûr que non Bella. Je vois bien que quelque chose te tracasse, je ne vais pas encore en rajouter une couche. Tu peux avoir confiance en moi. »

J'hésitai à lui avouer mes tourments. Ils étaient tellement pathétiques. Mais, cette scène n'était-elle pas plus importante que mon petit caprice de star ? Parce que quitter le plateau sur un coup de tête, ça s'était un caprice de star, même si je criai haut et fort que je n'étais pas actrice.

« Jen'aijamaisembrassédegarçon. » Dis-je à toute vitesse.

« Voyons Bella, ne fais pas l'enfant ! Je n'ai rien compris à ce que tu m'as dit. »

« Eh bien, je n'ai jamais embrassé de garçon et en fait, je ne voulais pas que mon premier baiser se passe devant une caméra et que des millions de personnes puissent y assister, lorsque le film sera terminé. » Soufflai-je, baissant la tête sur mes mains que je triturais. J'avais honte d'être si inexpérimentée, surtout à plus de dix-neuf ans.

« Ferme les yeux Bella. » M'ordonna Edward.

Je fis ce qu'il me dit poussée par la curiosité.

Enfin, je le sentis se rapprocher de moi, de plus en plus proche. Son souffle frais balayait mon visage. Je pus alors sentir ses douces lèvres chaudes sur les miennes. La sensation était indescriptible, des milliers de papillons s'envolaient dans mon ventre. Ses lèvres commencèrent à bouger et je ne pus que répondre à cette attention. Je n'aurai pu rêver meilleur premier baiser. Quelques secondes après, il se recula. Je gardai mes yeux clos, me remémorant les sensations.

Je finis par les ouvrir et je vis Edward me fixer avec son petit sourire en coin.

« C'était parfait. Merci beaucoup Edward. »

« Depuis le temps que j'attendais cela. » Chuchota-t-il doucement, si faiblement que je crus ne pas l'avoir entendu. Mais ses lèvres se posèrent à nouveau sur les miennes, afin de me confirmer ses dires.

Action ? Ça tourne !

« Eh bien, j'avais envie d'essayer quelque chose avec toi. »

Son visage se rapprochait dangereusement du mien. De plus en plus proche. Encore.

Les lèvres d'Anthony arrivèrent enfin au contact des miennes. Au départ ce ne fut qu'un doux baiser mais il devint vite plus fougueux. Prise dans le feu de l'action, je passais mes mains sous son t-shirt. Il était musclé mais pas trop. Mais ce fut là que tout dérapa. Anthony s'éloigna de moi à vitesse vampirique. Son visage affichait une expression torturée. Je me sentais mal pour lui, je savais que mon sang chantait pour lui.

« Je suis vraiment désolée, Anthony, je sais que c'est dur. Mais… Reste avec moi cette nuit, s'il te plaît. »

Il s'allongea sur le bord de mon lit et je m'installai dans ses bras froids. Je finis par m'endormir, bercée par sa respiration.

Coupé !

« Parfait ! Ah bah tu vois Bella, quand tu y mets un peu du tien c'est beaucoup mieux. Bon allez, la journée est terminée, tout le monde au lit, demain on tourne le bal de promo car la météo sera plutôt clémente. »

La journée se finit sur cette note joyeuse. Demain était le dernier jour de tournage, on aurait plus qu'à faire une petite scène par ci par là si les producteurs rencontraient un problème lors du montage. Eleazar avait choisi de tourner le bal de promo car comme ça on terminerait le tournage sur une note joyeuse et on pourrait profiter des petits fours et diverses boissons nécessaires au décor de la scène.

J'étais tellement épuisée de cette journée riche en émotion que je ne fis pas cas des journalistes et fans devant le portail. Je partis rapidement vers ma chambre d'hôtel non loin de là.

Je pris rapidement ma douche et dès lors que ma tête toucha l'oreiller, je fus dans les bras de Morphée.

La journée du lendemain passa à une vitesse folle. Il n'avait fallu que trois prises pour boucler la scène finale. Toute l'équipe s'était retrouvée devant les différentes pâtisseries et nous avions terminé la soirée à parler de tout et de rien.

« Bella ? Tu rentreras avec moi à l'hôtel ? J'ai une petite surprise pour toi. »

« Qu'est-ce que c'est ? » Demandai-je impatiente à Edward.

« Si je te le dis ce ne sera plus une surprise ! »

Je ronchonnais, je voulais savoir ! Je détestais les surprises. La dernière avait plutôt été horrible. En effet les filles m'avaient offert, pour fêter mon arrivée dans le casting, un canard en plastique… si vous voyez son utilisation… J'avais été morte d'embarras et elles avaient bien ri de moi. Plus tard, j'avais appris que c'était mon bizutage. Chaque membre de l'équipe avait reçu un cadeau… compromettant.

Néanmoins, je suivis Edward. Il appela l'ascenseur qui nous emmena jusqu'au seizième étage. Il ouvrit sa porte et après avoir fait un pas à l'intérieur, je me figeai. Il avait installé des bougies de ci de là, ce qui donnait une atmosphère chaleureuse et intime.

« Je voulais offrir une soirée de bal de promo à mon amie, surtout après lui avoir offert son premier baiser. » Me sourit Edward.

Il s'approcha de moi et posa légèrement ses lèvres sur les miennes. Mais bientôt, elles descendirent dans mon cou. J'avoue que ce n'était pas déplaisant. Il continua son chemin en remontant le long de ma mâchoire, ses mains se faufilaient sous mon top. J'appréhendais un peu ce qui allait arriver mais après tout c'était le soir du bal de promo !

Ses mains étaient douces et j'appréciais ses caresses. Enfin, il revint sur mes lèvres et je l'embrassai fougueusement. Le désir commençait à grimper entre nous. A mon tour, je faisais balader mes mains sur tout ce que je pouvais atteindre de sa personne. Je pus réaliser mon ''fantasme'' de passer mes doigts dans sa chevelure.

C'était la première fois que je vivais ce genre d'instant et c'était… je n'ai même pas de mots !

Je fis passer son t-shirt par-dessus sa tête, et il fit de même avec mon débardeur. Je rougis face à ce début de nudité, c'était tellement nouveau pour moi. Je n'en fis pas cas pour le moment, après tout je n'étais qu'en soutien-gorge devant lui, ça allait être bien pire.

Il déboutonna mon jean puis le fit descendre jusqu'à mes pieds. Il m'allongea sur son lit king size. Là j'avais de quoi être gênée, mais il me donna rapidement confiance.

« Tu as un corps magnifique ma puce. » Je rougis encore plus à son compliment. Il s'installa sur moi, me surplombant. Il reprit ses baisers sur ma bouche, puis dans mon cou et commença à descendre sur ma poitrine. Lorsque sa bouche se posa sur mon petit téton dressé pour lui, un gémissement passa les barrières de mes lèvres.

Mes mains caressaient son dos musclé et, avec un peu d'audace, je les posai sur ses fesses parfaitement moulées par son jean. Cependant, je passai mes mains sur le devant dans le but de lui ôter son jean. Il laissa échapper un grognement lorsque je frottai son sexe par inadvertance. Il semblait avoir ce qu'il faut là où il fallait !

Son jean ne faisant plus barrière entre nous, Edward commença à se frotter honteusement à moi. Je pouvais sentir ma minette ruisseler. Les choses sérieuses débutaient.

Il passa ses mains dans mon dos et dégrafa mon sous-vêtement. Je n'eus pas le temps de me cacher les seins qu'il avait déjà pris en bouche mon autre téton dressé.

Les derniers vêtements volèrent dans la pièce et Edward avait enfilé un préservatif. Dans quelques secondes, je pourrai dire adieu à mon statut de jeune vierge effarouchée. Pour tout vous dire, il n'allait pas me manquer. J'allais enfin devenir une femme. Je ne subirai plus les remarques désobligeantes d'Alice et Rosalie, même si je savais qu'à coup sûr, j'aurai droit à un interrogatoire si elles me voient marcher en canard demain.

Mes pensées furent stoppées nettes lorsque je sentis le gland d'Edward à l'entrée de mon vagin.

« Tu es prête ? Tu risques d'avoir un peu mal. »

J'avais totalement confiance en Edward. Pour lui donner mon accord, j'emprisonnais ses lèvres avec les miennes.

Il s'enfonça lentement en moi. J'avais l'horrible sensation d'être écartelée. La douleur atteignit son paroxysme lorsqu'il brisa ma dernière barrière. Edward eut la décence de s'arrêter le temps que je m'habitue à sa présence. Quelques instants plus tard, il reprit ses mouvements de va-et-vient.

Je ressentis une pointe de plaisir mais la douleur la surpassait. Edward finit par jouir, sans moi.

Je suppose que c'était normal de ne pas avoir d'orgasme la première fois, du moins c'est ce que m'avait raconté Alice.

Il me prit dans ses bras et je m'endormis bien calée dans son cou.

Le lendemain, le lit était vide, excepté un petit mot qui était posé sur son oreiller.

J'ai dû partir. Un autre tournage m'attend. J'étais été ravi de te rencontrer. Nous avons passé une merveilleuse soirée. Edward. (N/So' : non mais quel connard !)

La solitude me prit. Il m'avait abandonnée. J'avais juste été une distraction, une vierge de plus à son tableau de chasse.

J'avais hâte de le revoir lors de la tournée de promotion du film. J'avais un coup de pied à bien placer.