Bonjour et Joyeux Noël a tous ! Me revoilà avec une nouvelle fanfiction sur le couple Ron Weasley/Blaise Zabini en espérant que vous l'aimerez. Désolée d'avance pour les fautes d'orthographe mais je suis très nul en orthographe ! Bref, bonne lecture à tous ! :-)

Quand le mensonge devient

réalité

Chapitre 1:

Idée foireuse mais seul espoir

Le jour se levait inondant peu à peu le dortoir des Serpentards et réveillant doucement ses occupants. Cinq jeunes hommes se réveillèrent en grognant, la perspective d'une nouvelle journée de cours ne semblant pas les enchanter. Un à un ils se levèrent pour se préparer, enfilant leur uniforme et nouant leur cravate aux couleurs verte-et-argent. Enfin, quatre de ses jeunes hommes le firent, le cinquième n'ayant pas l'air de vouloir se lever. Visiblement, ses camarades étaient habitués car un petit brun aux yeux bleus balança un oreiller dans la tête du bel endormi qui ne fit que se pelotonner un peu plus dans ses couvertures. Le brun soupira.

- Aller Blaise, bouge ton cul ou tu vas encore être en retard !

Le dit Blaise ne fit que marmoner une réponse incompréhensible avant de retourner dans son sommeil interrompu.

Le plus petit ne semblait purtant pas de cet avis. Il s'approcha du lit du dormeur et tira d'un coup sec sur les couvertures.

- Putain, Nott tu m'emmerde, remet ces couvertures et laisse-moi dormir !

- Non, dit fermement un jeune homme blond, tu te lèves et tu t'habilles Zabini. On t'attend en bas et tu as intérêt d'être là dans dix minutes !

Les quatres jeunes hommes quittèrent le dortoir laissant le cinquième émerger en pestant contre " les abrutis qui vous réveillent si tôt le matin ".

Il se leva difficilement se son lit, prit ses affaires et se dirigea vers la salle de bains. Il se brossa les dents, prit une douche rapide, s'habilla et se coiffa. Une fois tout cela fait, il se regarda dans un grand miroir pour vérifier que tout était en ordre. Le reflet révéla un magnifique jeune homme d'environ 17 ans qui dégageait une classe et une prestance naturelle, typique des grandes familles de sorciers. Métis, les cheveux bruns coupés courts, des yeux noirs païlletés d'or, un petit nez droit, une bouche rosée bien dessinée et un corps d'apollon grâce au quidditch, nul doute qu'il devait avoir beaucoup de succès auprès des femmes et de certains hommes.

Une fois son inspection terminée, Blaise Zabini prit son sac et descendit dans la salle commune des Serpentards. Il se dirigea vers le petit groupe que formait ses amis; les quatres jeunes hommes qui partageaient son dortoir ainsi que deux jeunes filles. Il se composait de Draco Malfoy, Théodore Nott, Vincent Crabbe, Gregory Goyle, Pansy Parkinson et Millicent Bullstrod. Ces sept-là c'étaient rencontrés en première année et avaient vite lié d'amitié devenant vite inséparables. Bien-sûr devant les autres maisons ils ne se montraient pas trop chaleureux les uns vis-à-vis des autres mais en réalité, ils étaient très proches et très protecteurs entre eux.

Le petit groupe rejoignit donc la Grande salle pour prendre leur petit-déjeuner et réviser une dernière fois leurs cours avant de se diriger vers les cachots pour leur premier cours de la journée: potion en commun avec les Gryffondors.

Les deux maisons étant ennemies depuis plus de mille ans, autant dire que ce cours n'enchantait aucune des deux concernées, surtout que les septième année de cette génération se haïssait cordialement.

Notre groupe de Serpentards fixait le groupe de Gryffondors leur faisant face, composé de Harry Potter, Hermione Granger, Ronald Weasley, Seamus Finnigan, Dean Thomas et Neville Londubat.

Ils se regardaient en chien de faïllance jusqu'à l'arrivée de leur professeur, Severus Rogue. Celui-ci toisa sa classe avant de leur ordonner d'entrer d'une voix sèche. La classe s'installa en silence et le cours se déroula normalement, soit Neville fit exploser son chaudron, Gryffondor perdit 25 points et Serpentard en gagna au moins autant.

Alors que le professeur Rogue dictait la leçon sur la potion de Véritassérum, il fut interrompu par quelques coups frappés à la porte. Dumbledore entra dans la salle sous le regard surpris des élèves et blasé du professeur.

- Excusez-moi de vous interrompre Severus mais j'aimerais vous emprunter le jeune Zabini.

Tous les regards se braquèrent sur le métis.

- Mr Zabini prenez vos affaires et suivez le directeur.

Blaise rangea ses livres et sortit de la salle alors que le cours reprenait. Une fois dans le couloir, le jeune homme interrogea son directeur du regard.

- Votre père est là. Il souhaite s'entretenir avec vous au sujet de votre... avenir.

Le métis déglutit et suivit le vieux sorcier dans une salle de classe vide où l'attendait son géniteur. Il rentra, laissant le directeur dans le couloir.

- Père. Que faites-vous ici ?

- Ah Blaise. Je suis venu te parler de ton avenir.

Le métis serra les dents. Il n'aimait pas cet homme. Déjà, il l'obligeait à l'appeler "père" alors qu'en réalité ce n'était que son beau-père, environ le septième mari de sa mère; mais en plus il adhérait à des pratiques que Blaise n'affectionnait pas particulièrement. L'adulte reprit après quelques instants.

- Tu as bientôt 17 ans et il serait temps que tu rejoignes les rangs du Seigneur des Ténèbres. Seulement celui-ci privilégie ceux capables de lui donner une génération sûre, autrement dit il faut que tu ais des héritiers et au-plus vite. C'est pour cela que tu dois te marrier rapidemment à une jeune fille de sang-pur. Etant donné que tu es célibataire, je t'ai choisis quelques prétendantes que je te présenterais et ...

Blaise était tellement sous le choc qu'il n'entendit même pas la porte s'ouvrire ni son beau-père quitter la pièce, ce n'est que quand quelqu'un posa sa main sur son épaule qu'il revint à la réalité. Il posa son regard sur le vieil homme au regard perçant plein de malice. Il fronça les sourcils et dit d'une voix où perçait nettement la colère.

- Il veut me forcer à épouser une pimbêche et à rejoindre les mangemorts !

- Je sais Mr Zabini mais ne vous inquiétez pas, nous allons trouver une solution.

- Ah oui et laquelle ? Je vois pas ce qui pourrait me sortir de là !

- Hum, j'ai ma petite idée. Venez dans mon bureau ce-soir à 20 heures, j'ai quelques détails à régler auparavant.

Sur-ce, le directeur quitta la pièce laissant un Serpentard abasourdit derrière lui. * Pfff, il d'arrange pas le vieux fou, je vois vraiment pas ce qui pourrait me sortir de là ! * Il quitta la salle toujours aussi furieux.

Il retrouva les autres verts-et-argents devant la classe de sortilège et leur expliqua brièvement la situation.

Le reste de la journée se passa rapidemment, Blaise ne desserant pas les dents même si ses amis essayait tant bien que mal de dédramatiser la situation.

20 heures sonna à l'horloge du grand hall. Blaise marchait dans les couloirs du château en traînant les pieds. Il arriva devant la statue gardnt l'entrée du bureau du directeur de Poudlard. La statue lui céda le passage, Dumbledore ayant dû prévoir son arrivée. Il monta les escaliers et se retrouva devant une grande porte en chêne à laquelle il frappa trois coups. Il entra sans attendre de réponse et se retrouva face au directeur et à un jeune homme assis sur une chaise, lui tournant le dos. Mais vu la couleur de cheveux du garçon, c'était inutile de se demander son identité, ça n'était autre que Ronald Weasley, autrement dit une des perssonnes que Blaise détestait le plus dans ce château. Il ne fit pas plus attention à lui et s'installa sur le second fauteuil.

- Bien, Mr Zabini, j'ai bien réfléchit et je ne vois qu'une seule solution.

A ces mots, le Weasley renifla d'un air dédeigneux. Le métis lui jeta un bref coup d'oeil, remarquant au passage que le roux n'avait pas l'air de très bonne humeur, avant de reporter son attention sur le vieil homme qui lui faisait face.

- Mr Weasley a déjà accepté de nous aider et...

- Je vois pas ce que Weasley vient faire là-dedans; répliqua le serpentard d'un ton hargneux, le fait que Dumbledore ait parlé de ses problèmes au Gryffondor ne l'enchantait pas plus que ça; bon alors, c'est quoi votre idée ?

- Et bien votre beau-père veut vous marier car vous êtes célibataire et de plus, cela favoriserait votre entrée chez les mangemorts.

- Merci, ça j'lavais compris...

- Donc, mon idée c'est de faire croire à votre beau-père et aux autres que vous êtes en couple...

- Quoi ?! Je vois pas en quoi c'est une super idée parce que à part me forcer à rouler des galoches à mon pire ennemi, je vois pas comment ça va empêcher le vieux con qui me sert de beau-père de me marier à une sale garce coincée du cul !

- ... Merci beaucoup pour se vocabulaire très développé Mr Zabini mais si vous me laissiez finir, vous comprendriez peut-être où je veux en venir, non ?

- ...

- Bien, donc je disais que si tout le monde croit que vous sortez ensemble, non seulement votre beau-père refusera de vous marier car vous ne serez plus célibataire et par conséquent, il ne peut rien faire, ensuite car il est homophobe donc il y a de forte chances qu'il vous laisse tranquil et de plus, il y a peu de chance que vous soyez enrôlez chez les mangemorts, la famille Weasley étant un membre actif de l'Odre du Phoenix.

- ... Ca se tient... mais c'est obligé que ce soit Weasley ?

- Comme je vous l'ai dit, c'est l'une des seules chances pour que vous ne deveniez pas mangemort.

Blaise soupira, tout cela commençait à lui prendre la tête, lui donnant une affreuse migraine.

- Mais même si j'accepte, vous croyez sincèrement que les gens vont y croire ? Après tout, on parle de Weasley là...

Le rouquin lui jeta un regard noir mais ne répliqua pas, ce n'était assurément pas le moment de déclancher une bagarre.

- Et bien vous n'aurez qu'à inventer une histoire comme quoi vous faisiez semblant de vous détester mais qu'en réalité ce n'était pas le cas du tout, enfin ce genre de choses quoi, je vous laisses le soin de paufiner les détails. Quand à votre beau-père, il voudra sans doute vérifier la véracitée de cette histoire, c'est pour cela qu'il vous faudra jouer le jeu un petit moment, pendant deux/trois mois je pense.

- Quoi ? Deux/trois mois à me coltiner ce... enfin bref... on devra faire quoi exactement ?

- Vous comportez comme un vrai couple devant les autres, après vous faites ce que vous voulez... Pour les septième année, une cohabitation de quelques mois est prévue. Je me suis arrangé avec vos directeurs de maions et dès l'annonce de cette cohabitation, vous partagerez un appartement tous les deux.

- Pfff, c'est prise de tête votre truc... mais si ça peut m'empêcher de gâcher ma vie alors...j'accepte.

- Très bien ! Puisque tout a été dit, je vous laisse partir. Je vous conseil de mettre au point les détails de votre histoire, pour éviter les incohérences et les mauvaises surprises.

Sur-ce, les deux jeunes hommes se levèrent et se dirigèrent vers la porte.

- Ah, et une dernière chose ! Il serait judicieux de ne mettre personne dans la confidence, même pas vos meilleurs amis.

Les deux garçons acquiescèrent puis quittèrent le bureau du directeur sous l'oeil pétillant de celui-ci.

De retour au bas des marches, Blaise se stoppa et observa le rouquin qui s'était égalemment arrêté. Il finit par lâcher d'une voix las.

- Rejoins-moi à la salle sur demande, demain à 8 heures.

- Je suis pas ton chien !

Blaise se retourna et s'approcha de Ron.

- Ecoute-moi bien Weasel, ça m'enchante pas plus que ça de jouer au petit couple modèle avec toi mais si ça me permet de sauver ma peau alors j'hésite pas à le faire. Mais t'as intérêt de le faire comme il faut parce que si ça foire à cause de toi et que j'me retrouve avec une marque hideuse sur le bras et marié à une bourgeoise de merde, j'te jure que la première personne que j'descent c'est toi !

- C'est bon, arrête de t'exiter, j'ai accepté de la faire donc je vais le faire mais t'es pas obligé de me parler comme ça ! Bon, je viendrais demain à 8 heures.

- Ouais et t'as intérêt d'être à l'heure.

Pour toute réponse, le rouquin lui fit un magnifique doigt d'honneur avant de se diriger vers la tour de Gryffondor. Le métis le regarda partir avant de tourner les talons et de rejoindre les cachots.

Vraiment, cela promettait ! Comme toutes celles de Dumbledore, cette idée était foireuse mais c'était son seul espoir ...