Words Aren't Enough.
Note de la traductrice : Bonjour à toutes et à tous. Je reviens avec une traduction, cette fois ci sur Hunger Games. J'ai bien évidemment vu L'embrassement et j'ai bien sûr adoré. Je remercie iLoVeRynMar d'avoir accepté que je traduise certains de ces écrits. Je m'attaque tout d'abord au magnifique Words Aren't Enough (les mots ne suffisent pas) qui m'a vraiment plu lorsque je l'ai lu. J'espère qu'il en sera de même pour vous, et je vous invite à aller lire les autres nombreux écrits de cette auteur fabuleuse.
IloveRynMar : Thanks again to agree this translation, I hope you'll enjoy this if you can understand a little bit of French. Thanks !
Je vous laisse découvrir, et j'attends bien évidemment que vous laissiez des avis.
Bisous !
(Je tiens à préciser que le passage italique est un flash-back)
...
Me réveiller dans les bras de Peeta n'est pas chose nouvelle pour moi. De cette poignée de nuits dans cette grotte à la tournée de la victoire dans le train où ses bras étaient la seule chose qui me permettait de dormir sainement, la sensation m'est devenue familière. Même ces derniers temps, il y a plusieurs semaines après s'être endormis sur le canapé, son corps enroulé autour du mien est la seule chose qui me permet de ne pas faire de cauchemar. La seule chose qui me permet de ne pas me noyer dans la douleur.
Ceci, cependant, est un tout nouveau sentiment.
Nous sommes tous les deux nus et enveloppés dans un unique drap qui lie nos corps ensemble. Mon dos est appuyé contre sa poitrine, et ses bras sont enroulés autour de mon corps, nouant nos doigts ensemble. Sa peau est très chaude, et nous sommes tellement pressés l'un contre l'autre que l'on aurait l'impression que notre chair ne fait qu'une.
De la lente et régulière respiration dans mon cou, je peux deviner qu'il est encore endormi. Je prends le temps de savourer le moment, en essayant de garder en mémoire chaque détails, aussi insignifiants soient-ils.
Mes yeux commencent à se fermer, et je me concentre sur les choses que nous n'avons pas besoin de voir pour apprécier un tel moment. Le calme que je ressens lorsque nos corps sont enveloppés l'un contre l'autre, comment son souffle chatouille mon cou, comment ses mains sont calleuses et fortes, mais chaudes et douces dans les miennes, comment le métal froid de sa prothèse de jambe se sent bien contre ma chair tiède, et la façon étonnante et terrifiante que je me sens revivre après la guerre, alors que je pensais ne pas m'en sortir, ou ne pas être assez forte pour récupérer.
Mes sentiments et mes émotions tourbillonnent dans ma tête et je suis transporté à ce qu'il s'est passé entre nous la nuit dernière.
Un petit sourire apparaît tout seul, et je pense à comment les choses vont changer entre nous.
Je me réveille en sursaut, sans crier ou sans pleurer, mais terrifiée. Il s'agissait de mon Père et de Prim. Tout est déjà brumeux et tout se dérobe, mais je me sens tout à fait désespérée, ce qui me rappelle à quel point ils me manquent. Je m'accroche fermement au corps de Peeta, enfouissant mon visage dans sa poitrine et essayant de regagner une respiration normale et mesurée.
Se réveiller de telles terreurs nocturnes avec son corps chaud à côté du mien est un luxe dont je me demande comment j'ai pu m'en passer. S'il n'était pas là, s'il ne m'avait jamais tenu compagnie la nuit durant toutes ces semaines, je me demande comment j'aurais fait pour que tout aille bien, et comment j'aurais pu survivre lorsque nous sommes rentrés au district 12, mais avec lui à mes côtés, je sens que je peux gérer la douleur qui continue de me frapper de façon aussi inattendue.
Je me sens mal de le réveiller, parce qu'il frotte soudainement mon dos avec ses mains et murmure des choses rassurantes à mon oreille. Je me serre un peu plus contre lui, lui expliquant ce que signifie sa présence pour moi ici, pour endurer toutes ces choses. Mes mains plongent dans ses cheveux, et puis sa nuque et je tire sa tête un peu en arrière de façon à voir ses yeux.
Ces yeux bleus me pénètre et me font ressentir des centaines de choses à la fois avant que nos lèvres ne se rejoignent en un baiser. Nos langues commencent à explorer la bouche de l'autre et nous nous stoppons pour que chacun puissent reprendre son souffle. Le baiser reprend et tout ce que je sais c'est que je ne veux pas que ça s'arrête. C'est la première fois que nous nous embrassons depuis le retour au district 12, mais c'est aussi la première fois qu'un baiser a été aussi simplement donné.
Ce baiser me fait tordre les orteils, accrocher une de mes jambes autour de lui, me sentant encore plus désespérée. Ce baiser crée une sensation de brûlure à l'intérieur de moi, une sensation que je n'ai sentie que sur cette plage, et que seul Peeta peut satisfaire.
Mon incapacité à parler me laisse seulement avec mes actions. Ce que Peeta sent. Je me recule un peu et commence à planter des baisers le long de sa mâchoire et de son cou, gémissant son nom en pressant son corps contre le mien.
Sans hésitation, Peeta roule au dessus de moi, en gardant le contact entre nos lèvres tandis que les mouvements deviennent rapidement accélérés et désespérés. Il glisse une main sous mon T-shirt et la fait balader sur ma chair chaude en montant doucement. Je gémis au contact de sa main sur moi et je presse mes hanches contre les siennes. Nos aines se pressent l'une contre l'autre et je sais que les baisers ne nous satisferont pas ce soir.
Je sais que c'est la première fois que Peeta m'a touché aussi intimement et que nous sommes allés plus loin qu'un baiser. Je sais qu'il attend ma permission, et au lieu de dire quoi que ce soit, je prend sa main que je dirige vers ma poitrine.
Le son qui s'échappe de la bouche de Peeta – un mélange de gémissement et de rugissement – me font rougir et me brûle la gorge.
Peeta pétrit doucement la chair de ma poitrine pendant un moment, tout en continuant à gémir et à presser ses hanches contre les miennes. Même à travers le tissu de son pantalon de survêtement, je peux sentir l'effet que ça a sur lui. La sensation de sa main sur mon sein et cette chose dure appuyant contre ma cuisse est à l'origine de la douleur sourde entre mes jambes.
Plus impatiente, je me redresse pour retirer mon propre T-shirt et tirer sur le sien. Il se débarrasse du vêtement et m'embrasse à nouveau, nos poitrines chaudement collées. Je n'ai même pas le temps de réfléchir aux choses qui s'enchaînent rapidement, tout ce que je sais c'est que je ne m'inquiète pas. Je pense que nous attendions tous les deux cet instant depuis longtemps, et maintenant qu'il est arrivé, je ne veux pas m'arrêter.
Mes mais explorent son corps fort, appréciant la sensation du muscle chaud et fort sous ma peau comme jamais auparavant. Puis sa poitrine, chaque courbe, chaque cicatrice. Tout.
Toute pensée consciente semble s'être évaporée par la fenêtre et je n'entends que ce que veulent mon corps et ma tête. Je ne fais pas de seconde analyse mentale, je me concentre sur Peeta qui est ici et c'est lui tout ce que je veux, je veux me sentir reliée à lui, je veux le faire se sentir aussi bien qu'il me fait me sentir.
Je retire son pantalon en le tirant vers le bas de ses hanches. Il se recule un peu et me regarde dans les yeux. Une question muette à laquelle je répond en soutenant son regard puis en enlevant mon sous vêtement.
Quand nous sommes finalement nus, il plane au dessus de moi et couvre nos corps exposés. Il me baise à nouveau le visage et le long de la mâchoire tandis qu'il laisse sa main voyager le long des courbes de mes hanches avant de me toucher entre les jambes.
J'ai le souffle coupé au moment où il me touche là, et je m'accroche à ses épaules. Les mains de Peeta ont toujours été incroyable pour moi. Il peut soulever des poids, faire des chefs-d'œuvres artistiques et me rassurer pour me montrer que je ne suis pas seule. Mais jamais je n'avais imaginé que ses mains puissent me faire sentir des choses pareilles.
Il frappe le petit nœud de nerf et je crie de plaisir. Je ferme les yeux, crispée et me concentrant sur les sensations qui tentent de me consumer. Après un moment, il me regarde et je lutte pour retrouver mon calme.
« Katniss... » murmure t-il, mais je ne sais pas si c'est une question ou une exclamation.
Il soutient mon regard et je tire son visage vers le bas pour l'embrasser doucement. Je lui dit que je veux l'aimer et qu'il ne me fera pas mal.
Quand il se recule, il stabilise ses mains ses mains de chaque côtés de ma tête. Il pousse lentement en moi, et au début ça fait vraiment mal. Il est si grand et mon corps n'est pas habitué à être étiré de cette façon. La douleur finale lorsqu'il tape au bout me fait tiquer mais je ne veux pas lui montrer que ça fait mal. Il reste complètement immobile, me permettant de m'adapter un peu avant de me chuchoter à l'oreille : « D'accord ? »
« D'accord. » lui dis-je, en poussant mes hanches de plus en plus contre les siennes comme la sensation de brûlure en moi devient de plus en plus chaude.
Je me sens comme si je m'envole, comme si mon corps est adoré, me faisant me sentir d'une façon que je n'avais jamais sentie auparavant. Tout ce qu'il fait semble être fait pour moi, je veux dire, la façon dont il pousse à un rythme effréné, mais il prend son temps, bascule et bute contre moi, voyant comment je vais répondre et étudie les points d'extase.
Mon corps entier commence à être en proie aux flammes que je ne veux pas et ne peux pas m'arrêter. Peeta poussant en moi, grognant de plaisir. Je ne peux pas tenir plus longtemps et je me resserre autour de lui, mon corps se dissout en spasmes. Je ne peux pas me contrôler.
Seulement, après de telles réactions, Peeta ne s'arrête pas et ses mouvements sont de plus belles, plus profond et rigides. Il gémit d'une façon qu'on ne dirait pas l'humble garçon qu'il est, mais plutôt l'homme puissant qu'il est vraiment. Il s'effondre sur moi, couvrant mes clavicules et mon cou de baisers.
Je me sens complètement rassasiée.
Il tire en arrière après un certain moment, et encore un peu en moi, il me murmure :
« Tu m'aimes, réellement ou pas ? »
Je lui dis « réellement » et je l'embrasse en le gardant en moi parce que je ne veux pas qu'il parte.
Je suis tellement perdue dans mes rêveries sur la nuit dernière que je ne m'aperçois même pas que Peeta est réveillé. Il s'étend légèrement, puis enroule un bras autour de ma taille, en embrassant mon épaule.
« ...Matin. » murmure t-il, et je me sens stupide lorsque je ne peux pas retenir mon sourire.
« Matin. » je réponds, et il déplace des cheveux de mon épaule tout en gardant ses lèvres en contact avec ma peau.
Je suis reconnaissante du fait qu'il ne voit que mon dos car on voit clairement sur mon visage l'effet qu'il produit sur moi.
« Alors... » commence Peeta, et je sens mon cœur s'emballer parce qu'il va bien falloir que l'on discute de ce qu'il s'est passé la nuit dernière.
« Alors ? » je demande, redevenant muette ensuite, ce qui le fait rire.
« La nuit dernière ? Réel ou pas ? »
Je ne peux m'empêcher de rire. « Très réel » je lui dis, et j'incline la tête pour l'embrasser.
« C'est ce que je pensais, sourit-il, ça me semblait trop parfait pour être un rêve. »
…
Note de la traductrice : L'OS étant très long, je le couperai en plusieurs parties. Voici donc la première partie(la seconde partie arrivera certainement dans longtemps car exams et fic et autre traduc en cours, mais elle arrivera, je le promet ! )
