Titre : La Voie du Patronus
Chapitre I – Premier Succès
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Auteure : QueenBoadicea
Traductrice : Forêt Interdite
Rating : M
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Résumé : Traduction d'une fiction de QueenBoadicea. Au cours de sa sixième année, Harry partage involontairement son Patronus avec celui de Severus avec d'inattendus résultats. HP/SS, spoilers Tomes 1 à 6.
Déclaration solennelle : Je ne touche pas d'argent sur cette histoire. L'univers de Harry Potter appartient à J. K. Rowling.
Avertissement : Slash HP/SS, mentions de viol.
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Note de l'auteure (QueenBoadicea) : Cette histoire m'a été inspirée par le FanArt Patronus de Spicysteweddemon au lien http : / www. / archive / ? sid = 2514&chapter=1 (pour le voir, enlevez les espaces).
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Note de la traductrice :
Le 15 novembre 2009, QueenBoadicea, l'auteure de cette belle fiction m'a fait l'honneur d'accepter que je la traduise en français. Cette fiction comporte 14 chapitres et un peu plus de 80.000 mots en anglais. Elle me plaît non seulement pour ses qualités littéraires, mais également pour ses thèmes abordés. Je n'en écris pas plus pour conserver le suspense. Vous trouverez sûrement qu'elle partage, pour l'instant, au moins un thème commun avec Property of the Half-Blood Prince : l'attachement de Harry à l'ancien propriétaire mystérieux de son manuel de Potions…
J'ai décidé de traduire le titre ainsi (au lieu de conserver le titre anglais The Way of The Patronus) en pensant à un peu à La Voie du Samouraï, ensemble de principes énoncés par Miyamoto Musashi (1584-1645), célèbre Samouraï considéré comme un des grands Maîtres de la tradition du bushidô, dans son célèbre Traité des Cinq Roues. Je me suis dis que les Patronus agissaient selon les principes de la magie de ceux qui les appelaient… Vous en saurez plus aux deuxième, cinquième et neuvième chapitres !
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La Voie du Patronus
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Chapitre I – Premier Succès
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Dans lequel Harry surprend Severus en résistant non seulement à ses attaques de Legilimancie mais aussi en forçant ses barrières mentales lors de sa première leçon d'Occlumancie.
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Harry redoutait la reprise de ses leçons d'Occlumancie. Severus Rogue était, à son avis, un pauvre connard d'enseignant. Le vautour au nez crochu attaquait simplement son esprit, critiquait constamment ses efforts et lui demandait encore et encore de maîtriser ses émotions. Il ne lui montrait pas ce qu'il fallait faire. Il se répétait seulement.
Pourquoi diable ne donnait-il pas des cours décents avec des consignes claires ? Le crétin aux cheveux gras était en quelque sorte un peu comme Hermione. Elle prêchait toujours de cette façon exaspérante et se demandait ensuite pourquoi les gens ne l'écoutaient pas.
Harry soupira et prit son courage à deux mains. Il n'avait rien à gagner en restant planté là. Rogue allait se plaindre encore s'il était en retard d'une minute. Il frappa à la porte du Maître des Potions qui s'ouvrit après un froid « Entrez. »
Il entra pour découvrir l'habituel bureau avec le fauteuil derrière, les livres soigneusement rangés sur les étagères. La pièce semblait n'avoir pas changée depuis la dernière fois qu'il y avait mis les pieds. Elle n'avait probablement pas changé. Pourquoi le professeur éprouverait-il le besoin de changer quelque chose dans sa vie ? Le psychorigide type, c'était bien Rogue.
L'homme en question se tenait debout de sa manière habituelle, baguette enroulée à la main. Le souvenir de la douleur cuisante des leçons antérieures surgit dans l'esprit de Harry. Il espérait seulement que sa terreur ne se voie pas.
« Monsieur Potter, après de fortes pressions, il a été décidé que je continue vos cours. Puisque je doute que vous ayez pratiqué depuis votre médiocre prestation de l'année dernière, nous devrons probablement tout reprendre à partir de zéro. Legilimens ! »
En dépit d'avoir maintenu les yeux rivés sur les mains de Rogue, Harry fut pris par surprise. L'impitoyable sonde feuilleta à travers ses pensées et sembla se fixer sur le premier baiser teinté de larmes échangé avec Cho Chang. Harry grinça les dents. Non, il n'allait pas laisser Rogue voir ça, l'homme n'avait pas le droit ! Il s'imagina repoussant fort la présence invisible de son esprit et sentit l'étonnement se produire avant de basculer dans...
...Une chambre cossue, différente de tout ce que Harry avait jamais vu. Un vaste lit à baldaquin, aligné contre un mur, tendu de voilages vert-et-argent qui vraisemblablement étaient en soie. Il y avait beaucoup de portraits de différentes personnalités aristocratiques regardant comme si quelque chose sentant mauvais avait été placé sous leur nez. L'entière pièce puait la richesse et le privilège – tout à fait le genre d'endroit qui aurait fait baver les Dursley. Mais ce furent les deux personnages sur le lit qui causèrent la chute de la mâchoire de Harry.
Un adolescent longiligne, nu, sur les genoux, aux cheveux blond argenté cascadant presque jusqu'à sa taille le long de son dos laiteux, pilonnait avec enthousiasme un garçon aux cheveux noirs tout aussi dévêtu, dont la tête était presque enfouie dans un oreiller vert. Comme les hanches du blond pompaient dans l'intimité de son partenaire, des cris aigus sortirent du garçon en position soumise.
« Lucius ! Oh, mon Dieu ! Encore, ne t'arrête pas !
– Oui, oh Merlin, c'est bon, n'est-ce pas ? Tu es le meilleur passif. » souffla Lucius.
Merde, c'était le jeune Lucius ? Il était pratiquement une copie de Drago. Le plus jeune, bouche ouverte, tourna vers lui un visage déformé par le désir et Harry gela sur place en ce rendant compte qu'il observait le jeune Severus Rogue.
Il fut jeté hors du souvenir avec la force d'une porte claquée au visage. Harry leva les yeux, enregistrant seulement vaguement qu'il ne se retrouvait pas sur les genoux, pour une fois.
Le visage de Rogue était blanc, soit de choc, soit d'embarras ou de fureur – Harry n'était pas bien sûr. Ceci dit, Rogue ne pouvait lui en vouloir, n'est-ce pas ? Il avait poussé l'homme hors de son esprit et était tombé sur quelque chose qu'il ne devait pas voir, bien sûr. Mais ce n'était pas une invasion délibérée comme avec la Pensine, l'an dernier. Rogue simplement n'avait pas escompté la réussite de Harry et n'avait pas protégé son esprit correctement.
D'une façon ou d'une autre, Harry ne pensait pas que Rogue tiendrait compte de cela. Quand est-ce que l'homme avait seulement été juste avec lui ? Les yeux noirs de Rogue se plissèrent et Harry se prépara à un commentaire vicieux.
« Une tentative... passable d'Occlumancie, Monsieur Potter. Bien sûr, j'ai senti qu'il s'agissait d'une simple maladresse de votre part plutôt que d'un effort concentré, mais peut-être encore c'est ce qui doit être attendu de la part de quelqu'un d'aussi inepte. Peut-être que la dernière année n'a pas été complètement gâchée à des passe-temps aussi sots que le Quidditch. » Il fit un geste de la main. « Vous êtes congédié pour la soirée. »
Qu'est-ce que c'était que cela ? « Nous n'allons pas continuer ? Je veux dire, si je le faisais bien, doit-on s'arrêter là ? »
La lèvre de Rogue se courba. « Je n'ai pas dit pas que vous avez bien fait, Potter. Ce serait une déformation incroyable de la vérité. Ce fut un coup très faible porté à un processus difficile et subtil, rien de plus. Mais cela suffira jusqu'à ce que nous nous rencontrions la semaine prochaine. Partez maintenant. » Il indiqua la porte et lui tourna le dos – un congédiement clair inscrit dans chaque ligne rigide de son corps.
Harry n'hésita pas. À vrai dire, il ne voulait pas rester en présence de Rogue plus longtemps que nécessaire. Pour une fois que son crâne n'était pas en feu dû à la souffrance de l'invasion, il n'allait pas se plaindre davantage d'échapper à une agonie de son cerveau. Par ailleurs, son esprit était ébranlé par ce qu'il venait de voir.
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Rogue était gay ? ! C'était difficile à croire, il ne pensait pas que Rogue ait jamais eu de relations sexuelles, même quand il était jeune. Et que son petit ami ait pu être quelqu'un comme Lucius Malefoy – riche, puissant, bien habillé comme il l'était – cela était vraiment un choc. Il comprenait que beaucoup de personnes trouvent Drago agréable à regarder, donc il n'y avait peut-être pas lieu de s'étonner que Rogue ait pu laisser son père tirer un coup avec lui.
Personnellement, les blonds n'étaient pas le type de Harry. Il préférait de beaucoup les cheveux noirs semblables à ceux de Cho Chang. Mais il devait admettre, quand il pensait à elle, qu'il était surtout mal à l'aise et nerveux. Chaque fois qu'ils furent réunis, ils ne semblaient pas... bien s'assembler. Il n'y avait rien comme de l'amour, du désir ou même le côté amusant, la sensation de frémissement qui avait éclos dans ses tripes tel un Incendio quand il avait vu Rogue se la prendre bien profond.
En un flash, il se vit à la place de Lucius, plongeant encore et encore dans Rogue tandis que le Maître des Potions poussait ces sons glorieux, frénétiques et déments. Dieu, Rogue avait semblé divaguer de plaisir ! Harry se demanda s'il pourrait réduire l'homme à ce niveau de délire.
Harry s'arrêta soudain. Merde, il venait de s'imaginer baisant Rogue ? Et il devenait dur rien qu'en y pensant ? Oui et oui !
Il frissonna de la tête aux pieds comme un chien s'ébroue pour chasser l'eau. C'était complètement cinglé ! Rogue et lui se détestaient mutuellement. Rogue avait voulu sa mort depuis son premier jour à Poudlard.
Non, ce n'était pas vrai. Il s'était décarcassé pour protéger Harry maintes et maintes fois, en commençant par empêcher Quirrell de le faire chuter de son Nimbus. Quirrell avait ricané sur la façon dont il était commode d'avoir Severus dans les parages, attirant l'attention avec son attitude désagréable tandis que « le pauvre et bégayant professeur » de Défense Contre les Forces du Mal était complètement négligé (1). Et le harcèlement continuel de Rogue sur Harry faisait qu'il était facile d'oublier ses constants sauvetages.
Harry avait appris alors que les apparences étaient trompeuses. Oui, Rogue était un bâtard vicieux, sadique et venimeux. Mais c'était surtout dirigé vers les Gryffondors et il y avait des raisons à cela, comme ce que le souvenir dans la Pensine avait révélé.
En dépit de tout, il avait aidé Harry. Pourquoi ? Pourquoi Rogue l'aidait-il s'il le détestait autant ?
C'était évidemment lié à Voldemort. Harry n'avait aucune importance pour Rogue. Il le frappait juste comme un outil, de la façon dont vous le feriez si vous forgiez d'une épée. Harry soupçonnait que c'étaient les intentions de Dumbledore. Mais pour la première fois la pensée de Rogue l'utilisant de cette façon lui fit mal.
Ravalant sa bile, Harry chemina vers la tour Gryffondor, marmonna le mot de passe à la Grosse Dame et passa dans le trou ouvert par le portrait.
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Ron leva les yeux de son parchemin, déjà rempli de ses gribouillages : « Ça va, mec ?
– Ouais, je vais bien.
– T'es sûr ? Tu te plains toujours de méchants maux de tête après que Rogue a fouillé dans ta cervelle.
– Pas de soucis, Ron. » Il ressentait un pilonnage dans son corps, certainement, mais sa tête n'y était pour rien. Il fallait qu'il se branle et il en avait besoin maintenant.
Malheureusement, le destin travaillait contre lui. D'autres Gryffondors formaient une file d'attente pour utiliser la salle de bain et il n'osa pas se donner un long et lent plaisir solitaire avec les autres personnes qui attendaient à la porte. Du coup, la session fut très rapide et très insatisfaisante.
Plus tard, Harry s'allongea dans son lit alors que la soirée venait à peine de commencer. Il avait terminé ses devoirs avant d'aller voir Rogue donc il n'avait même pas eu ça comme distraction. Excité et impatient – pas une bonne combinaison – il ne pensait pas qu'il pourrait bien dormir s'il ne s'était pas correctement fait plaisir. Tirant les rideaux autour de son lit, il lança un sort de silence et glissa son manuel de potions sous son oreiller.
Les pages du livre étaient tachées en certains endroits et griffonnées par ailleurs. Mais sinon, le manuel donnait l'impression d'avoir été bien soigné et chéri. Peut-être que son propriétaire initial s'était endormi en le plaçant sous son oreiller, tout comme Harry le faisait ?
Harry affirmait à Hermione que le Prince de Sang-Mêlé devait être un garçon. Il n'avait aucune logique précise pour l'expliquer, il savait seulement que l'ancien propriétaire de ce livre était un mec.
Étrangement, cela l'apaisait de penser ainsi, une émotion qu'il n'avait pas voulue examiner de plus près. Mais maintenant, c'était comme si ses fantasmes s'articulaient autour de ses sentiments sur le Prince.
Il feuilleta le manuel et tomba sur un passage d'où lui sembla émaner un parfum caché. Il enfouit son nez dans la page. Oui, il y avait une odeur précise là-dedans, celle qui le rendait à la fois rêveur et dur. Glissant une main dans son pantalon de pyjama, Harry commença à se caresser lentement pendant qu'il lisait les pattes de mouche.
« J'ai trouvé le sortilège pour l'Amortentia. Le Maître des Potions nous a montré un bac de potion et en a dressé la liste des ingrédients au tableau. Mais il a catégoriquement refusé de nous dire comment la préparer. Il voulait que nous la reconnaissions au cas où quelqu'un serait été assez peu scrupuleux pour l'utiliser sur nous. Il a déclaré qu'il serait irresponsable et immoral d'enseigner à des adolescents aux hormones en furie à concocter une aussi dangereuse potion. C'était une affirmation ridicule et elle n'était pas prête à me freiner. Je crois que la connaissance n'est pas quelque chose qui devrait être diffusée par ceux qui sont trop lâches pour tirer profit de son utilisation. La connaissance est un droit pour tous qui devrait être exercé par ceux qui en ont la volonté et la capacité. »
Harry frissonna et son érection baissa quelque peu. Les articles du Prince de Sang-Mêlé devenaient de plus en plus sombres au fur et à mesure de sa lecture. Le Prince semblait de moins en moins concerné par la beauté du brassage d'une potion et de plus en plus obsédé par chercher à blesser les gens et à les plier à sa volonté.
Oh non ! Est-ce que le Prince de Sang-Mêlé était... Voldemort ? La dernière part d'excitation chez Harry flétrit alors qu'un soupçon désagréable s'installait. Peut-être que ce livre était juste une autre version du journal possédé de Tom Jedusor ?
Il devait y avoir une meilleure explication. Il n'avait jamais entendu dire que Voldemort excellait en Potions. Il s'intéressait à la Magie noire et à son application en duel magique. Les subtilités du brassage de potions l'auraient assurément ennuyé.
Non, son Prince devait être quelqu'un d'autre ! Harry se dépêcha de lire le passage, dans l'espoir de trouver quelque chose pour justifier sa logique désespérée.
Les livres dans la section des Forces du Mal de la bibliothèque ont été très utiles, comme à l'accoutumé. La potion est prête. Elle est telle que le Maître des Potions l'avait décrite. Elle a atteint l'éclat opalescent caractéristique et les arabesques formées par les volutes de vapeur indiquent son achèvement. Doux Merlin, elle sent comme elle. Ses cheveux, ce parfum qu'elle a pris l'habitude de porter, la plus subtile des potions jamais réalisées. Tout ce que j'ai à faire maintenant est de trouver un moyen de la verser dans son jus et elle sera mienne. Elle va tout oublier de ce stupide Gryffondor.
C'était un peu rassurant mais pas vraiment. Voldemort ne lui paraissait pas du genre à se languir pour une fille, et encore moins à utiliser une potion pour briser sa volonté et faire en sorte qu'elle l'aime. Non, le jeune Tom Jedusor avait été un beau parleur, utilisant des mots pour rassembler des gens autour de son idéologie. Il aurait pensé que l'utilisation de potions était indigne de lui.
Mais cela voulait dire que le Prince préférait sans aucun doute les filles et qu'il était prêt à en droguer une pour qu'elle l'aime. Harry lut la suite, redoutant ce qu'il allait trouver.
On dirait qu'elle est ivre, elle paraît ivre de lui. Dès qu'il est dans les parages, un air débile et larmoyant s'étale sur son visage. Il m'a sauvé la vie une fois, et alors ? Elle le haïssait auparavant. Peut-être qu'il ne me harcèle plus maintenant. Mais c'est juste qu'il veut simplement l'impressionner.
Le gribouillis se rétrécissait ici, le Prince arrivant à la fin de la page. Harry sauta quelques lignes pour balayer du regard les suivantes.
…Je ne peux pas le faire. J'ai entendu la façon dont elle parle de lui, je vois qu'elle rêve de lui et comment il la rend heureuse. L'Amortentia ne peut pas faire cela. Il pourrait la rendre obsédée par moi jusqu'à la folie furieuse. Mais cela ne peut conduire au bonheur. Il s'agissait d'une idée idiote. Je n'aurais jamais...
Le reste du texte était maculé. Ce n'était pas seulement les taches rondes laissées par les larmes ; une partie de la page était gondolée comme si un liquide avait été renversé dessus.
Le parfum puissant qu'il avait noté précédemment se dégageait plus fort ici et Harry se rapprocha pour l'inhaler, reniflant profondément. « Oh, oui… » gémit-il doucement.
Son érection était de retour, vengeresse. Cela n'avait pas d'importance que son Prince ait préféré clairement les filles et haï les Gryffondors. Les fragrances de menthe, de clous de girofle et de potions inconnues emplirent son cerveau jusqu'à ce qu'il en attrape le vertige. Se mordant les lèvres, Harry tira sur son membre jusqu'à ce que ses testicules se vident et il se répandit sur son ventre avec un grognement étouffé.
Il ouvrit les yeux, sourit, puis bâilla. Le dortoir était encore très animé avec le brouhaha des autres Gryffondors qui s'installaient et se préparaient pour la nuit. Harry effectua un sortilège de nettoyage, poussa le livre sous son oreiller et s'installa confortablement pour rêver, espérant que ce soit de son Prince.
Le gars s'était révélé être un chic type, après tout.
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À suivre…
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Notes de la traductrice :
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(1) J. K. Rowling, Harry Potter à l'école des sorciers (Chapitre 17 : L'Homme aux deux visages), Gallimard, 1998.
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