Bonjour :) Voici ma toute première fic. Pour l'instant il n'y a que le prologue mais je vais essayer de prendre un rythme pour pouvoir mettre la suite. J'espère que cette histoire vous plaira.
Je m'excuse d'avance pour les fautes.
Prologue
De la flotte. De la putain de flotte. Il a osé m'envoyer sous la flotte. Non mais franchement. Il se paît ma tête ce mec. «Ma voiture est en panne.» qu'il me dit. Mais qu'est-ce que j'en ai à faire moi? Il croit quoi, que j'en ai une, moi, peut-être? Il m'a juste filé une excuse pourrie ouais. C'est pas lui qui est en train de courir sous la flotte. Et bordel elle peut pas s'arrêter celle-là? J'en ai marre. Et ma cheville qui me fait super mal. Put-... fichu de trou de mes deux. Il n'y a que moi pour me tordre la cheville en marchant. Bon aller, calme toi. Tout va bien se passer. Il te reste qu'une maison à voir et tu pourras rentrer chez toi. Alors... où se trouve cette maison? Ah, la voilà. Allez, on s'approche de la porte et on toque. Il y a de la lumière donc il y a forcément quelqu'un. Il n'a pas intérêt à faire semblant qu'il n'y a personne. Voilà la porte s'ouvre enfin et... Ah ce n'est pas un homme.
- «Oui? C'est pour quoi?»
Pas la peine d'être froide. Je vais pas te bouffer. Et le regard hautain n'était pas obligé non plus. Aller, sors ton air joyeux et ton plus grand sourire, le plus faux que tu as.
- «Bonjour, je m'appelle Naruto. Je suis livreur. Vous avez reçu ce colis. Il me faut juste une petite signature.»
- «…»
Ok. Me répond pas surtout. La fille m'arrache la feuille des mains, la signe, me prend le colis et me ferme la porte au nez... Ok. Surtout, reste zen Naruto. Tu ne piques pas de crise, tu ne hurle pas et tu ne passes pas tes nerfs sur cette pauvre porte qui n'a rien demandée à personne. Voilà tu fais demi tour, fais demi tour j'ai dis, voilà comme ça. Le coup de pied dans la porte tu aurais pu éviter mais bon. Allez va-t-en.
Bon dieu, ça a été une journée bien pourrie comme on les aimes pas. Je balance mon sac et me dirige vers la cuisine. J'ouvre le placard et prend une boite de nouille instantanée. Je met de l'eau bouillante, en me cramant au passage, puis la pose sur la table. Le temps que ça soit prêt, j'ai le temps d'aller me soigner. Je me dirige vers la salle-de-bain, prend un tube de pommade et m'en met un peu sur les doigts. Je la chauffe un peu en la malaxant, puis je la dépose sur ma cheville en la caressant doucement. Au bout de quelques minutes, je sens la pommade faire effet. Je me sens mieux. Je remet le tube dans le placard et me dirige vers la cuisine. Je prend mon pot de nouille et l'ingurgite à la vitesse de l'éclair. Puis je le jette et me dirige vers ma chambre. En voyant mon lit, je ne souhaite qu'une chose, dormir. Je m'affale dessus, tel une grosse larve. Ahhh, que ça fait du bien... Je me tourne dans mon lit pour regarder ma table de chevet. Ou plutôt ce qu'il y a dessus. Je tend le bras et attrape le cadre photo. Dessus on peut y voir un couple enlacé. Un homme blond aux yeux bleus et une femme rousse aux yeux bruns, tenant un bébé dans ses bras. Je souris. Si on me demandais à qui je ressemble, je ne saurais quoi répondre. J'ai hérité du physique de mon père, je pourrais même dire que je suis son portrait craché. Mais pour ce qu'il s'agit du caractère, j'ai eu celui de ma mère. Et on peut dire que j'ai un sacré caractère. Je ne peu m'empêcher de rire. Ma mère était connue pour ses colères destructrices. Je caresse doucement la photo. Ils me manquent tellement. Si ils étaient encore en vie, que diraient-ils en me voyant? Bien sûr je n'ai rien à me reprocher, je ne bois pas, ne fume pas, ne me drogue pas. J'ai un appartement minuscule mais très propre, très correct et mon salaire est suffisant pour vivre seul...Vivre seul. C'est bien ce qui me défini le plus. Le mot seul. Seul au monde même. Je n'ai personne autour de moi. Pas de parent. Pas d'amis. Et pas d'amant. C'est vraiment merveilleux tout ça. Aller, on va arrêter de déprimer et on va dormir. Demain j'ai du boulot. Je repose doucement le cadre après l'avoir embraser. Aller. Bonne nuit maman. Bonne nuit papa.
*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*
Trop de monde. Beaucoup trop de monde. Trop de bruit aussi. Je regarde l'heure. Dieu merci seigneur, il ne me reste qu'une demi-heure ici. Je vais bientôt pouvoir rentrer chez moi. Je rêve d'une bonne douche. J'ai l'impression d'être là depuis une éternité. Une main passa devant mon visage ce qui me fais reprendre mes esprits. C'est pas vrai qui me dérange encore? Je me retourne et vois une fille... absolument pas naturel. Elle a des mains manucurées, des seins trop gros et ronds pour être naturels, une tenue très provocatrice et un sourire horriblement faux. Une femme refaite de la tête aux pieds, mais qui peut aimer ça?
- «Alors, beau-gosse. On était perdu dans ses pensées?»
- «Ouais et j'y étais très bien.»
- «Allons ne sois pas aigris, Sa-su-ke.»
- «J'crois pas t'avoir autorisée à m'appeler par mon prénom.»
- «Pourquoi n'y aurais-je pas droit? Car après tout, je vais bientôt pouvoir le crier, ton prénom.»
- «Et qu'es-ce qui te fais croire ça?»
- «Et bien, je sais comment te rendre le sourire.»
- «Qui te dis que je veux sourire?»
- «Hahaha, tu est vraiment drôle. Voyons, tout le monde aime sourire.»
- «Si tu l'dit.»
- «Dis moi, tu finis à quel heure? Dit elle en me caressant le bras.»
- «En quoi ça te regarde?» Dis-je en la repoussant.
- «Et bien, je pourrais venir te tenir compagnie cette nuit, après ton boulot. Quand penses-tu?»
- «Pourquoi est-ce que j'accepterais?»
- «Parce que, je pourrais te faire découvrir... des choses extraordinaires. Te montrer des choses dont tu n'as même pas idées. Et une fois que tu y as goûté, tu en redemanderas. Je le sais.»
- «Ah bon? Tu dis ça comme si tu me connaissait. Comme si tu savais ce que j'aimais, ce que je voulais.»
- «Bien sûr. Parce que je te connais.»
- «T'es sûr?»
- «Oui. Je viens ici depuis cinq jours maintenant. Et je te vois tous les soirs. Tu sers les gens sans leur accorder un sourire. Tu restes toujours tout seul. Et je sais que je pourrais te sortir de cette solitude.»
- «Si je t'accorde le droit d'entrer dans mon lit n'est-ce pas?»
- «Aller. Je suis sûr que tu es célibataire. Je le sais. Et je sais que je te rendrais heureuse.»
Elle se rapprocha de moi, main tendue, comme pour me caresser la joue. Mais je ne lui en laissas pas le temps. J'attrape son poignet, le serrant assez pour faire perdre le foutu sourire qu'avait cette idiote.
- «Écoute moi bien. Parce que je ne me répéterait pas. Personne de me connais. Personne. Et ce n'est certainement pas une pauvre fille comme toi, qui vient seulement depuis cinq jours dans ce bar merdique et moisi, qui peux prétendre me connaître. Tu ne me connais pas. Et apparemment, comparé à toi, j'ai encore une dignité et une fierté. Alors je ne vais certainement pas accepter de baiser une pauvre fille de ton genre juste parce que je me sens seul. Pigé?»
Elle acquiesça, apeurée.
- «Très bien. Je te conseille de ne plus revenir me voir. Sinon, je ne donne pas cher de ta peau.»
Je lâche son poignet et la regarda partir. Quelle journée de merde. Je regarde l'heure. Il est moins le quart... Oh et puis merde. J'en ai marre, je me casse. Mon patron va pas m'emmerder pour quinze minutes. J'enlève mon tablier, le jeta sur le bar et alla dans les vestiaires. Je pris ma sacoche et dit à mon collègue que je m'en allais. Il acquiesça et je me retournas. Je partis rapidement chez moi. Une fois arrivé, je me dirigeas tout de suite vers ma salle de bain. Ma cabine de douche apparut comme le St-Graal. Je me déshabille vite et me glisse sous l'eau brûlante. Mon dieu que ça fais du bien. J'y resta jusqu'à ce qu'il n'y ai plus d'eau chaude. Je sortit, me sécha et m'habilla avant de me mettre au lit. Mon lit, comme tu m'as manqués depuis ce matin. Une fois allongé, je me mis à penser. Mon dieu. Si mon père savais ce qu'il se passe dans ma vie. Il rigolerait sûrement. Déjà qu'il s'était moqué de moi quand je suis partit. Mais ce n'est pas grave. Il verra bien. Je lui montrerais. J'arriverais à avoir une belle vie. Il verra. J'y arriverais. J'en suis sûr.
*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*'*
Dans une maison abandonnée, une personne resta éveillée jusqu'à tard dans la nuit. Elle reposa doucement ses accessoires, et regarda son œuvre. C'était magnifique. Comment ne pas être fière de son travail? Bientôt, sa collection sera complète. Et le jour où cela arrivera, son œuvre sera accomplie.
A suivre...
Voilà. J'espère que ce prologue vous donneras envie de lire la suite. ^^
