Note de l'auteure : Bonjour bonjour !

Par où commencé. Cette fic a été mon tout premier bébé seulement je me suis très vite rendue compte qu'elle n'était pas parfaite, loin de là. Beaucoup de détails sont passés à la trappe et du coup l'histoire restait bloquée entre mon cerveau et mon clavier, pas moyen d'avancer. Une seule et unique solution s'offrait donc à moi : une réédition ! Voici donc la remise à jour de La SECONDE GUERRE.

Et oui chèr(e)s ami(e)s je m'y remets, je n'abandonne pas j'avance. Il est vrai que j'ai focalisé mon attention sur mon dernier bébé « le jardin d'Eiden » ces derniers mois, ( fic qui restera cependant la plus régulièrement udapter vous voilà prévenu(e)s ).

Je vais donc tâcher non seulement de continuer ma dernière fic puisse qu'elle m'obsède et que je veux absolument la finir, mais aussi reprendre et continuer mes fic précédentes. Cependant cette fic sera la seule à être sujette à une réécriture totale vu que le début des autres me conviens toujours. que voulez vous en presque un an ( déjà que le temps passe vite) il fallait bien que j'évolue un peu dans ma façon d'écrire.

Enfin trêve de blabla, voici enfin le nouveau chapitre un. Vous pourrez me dire si vous le préférez à l'ancien ou non (vu que la première version reste en ligne pour le moment) en cliquant sur le petit bouton rewiews.

Sur ce bonne lecture et à bientôt.

Anonyma1

Rappel cette fiction prends place juste après le tome 5, Sirius est donc malheureusement décédé dans mon histoire. Je suis donc la trame de la véritable auteur et unique personne à toucher des bénéfices sur Harry Potter et son univers j'ai nommée Mrs JK Roling, jusqu'à la fin du tome 5.

Chapitre 1 : Revendications

Le soleil était déjà fort brillant malgré l'heure matinale et ses rayons dardaient de multiples reflets sur l'herbe grasse de ce petit coin de campagne anglaise. Le ciel était d'un bleu azur et quelques oiseaux chantaient ça et là, appuyés sur les branches fleuries des arbres. On pouvait même distinguer en tendant bien l'oreille le bruit que font les grillons mâles en frottant leurs ailes les unes contre les autres quand ils souhaitent avertirent leurs potentielles compagnes qu'ils sont « dans le quartier » ; en visite.

Tout dans ce paysage champêtre respirait le calme et la paresse de la vie lente qui s'écoule paisiblement les jours de chaleur ; tel le flot d'un petit courrant où l'eau clapote, entraînant dans sa course folle de temps à autres un des galets arrondis, polis par le flux du courrant ; avant d'aller plus loin se mêler à une rivière, un fleuve ou, qui sait, la mer.

Le paysage de ce lieu de la campagne profonde du pays du Thé était donc calme et reposant, on y voyait que des champs à perte de vue.

Mais, un œil averti ou bien curieux pouvait tout de même apercevoir dans le lointain, une maison qui semblait isolée dans cette campagne luxuriante, tel un îlot au milieu d'un océan de verdure. En s'en approchant un peu plus, un touriste tel que vous et moi, aurait été plus que surpris de découvrir cette bicoque. Elle ressemblait à une vaste ferme dont on aurait agrandie la superficie au fil des ans, créant de ce fait, un amoncellement d'étage dans un équilibre instable les uns sur les autres, semblable à un château de cartes précaire que la moindre bourrasque menaçait de faire s'effondrer. Une petite basse cours où se baladaient quelques poulets se trouvaient au fond de la cours principale, sur le côté droit. Et un amoncellement de bottes de toutes tailles accueillait les visiteurs jusqu'à la porte principale de la masure.

La maison aurait parfaitement pu sembler inhabité, abandonnée là a son triste sort, si des éclats de voix n'étaient pas parvenus aux oreilles des animaux peuplant les alentours par la fenêtre entre ouverte d'une des pièces du réez de chaussée.

Je ne vous comprends pas Dumbledore ! s'exclamait une voix féminine.

Elle appartenait à une petite femme rousse, dans la quarantaine, dont les yeux marron- chocolat posaient un regard sévère sur un vieil homme dont la longue barbe blanche lui atteignait le milieu du ventre. L'homme portait d'ailleurs un accoutrement des plus curieux, composé d'une longue robe de couleur parme, en velours, sur laquelle des reflets rubis venaient jouer avec la luminosité et les contrastes du tissus à chacun de ses gestes. Il avait des yeux bleu électrique aux coins ridés comme s'il avait beaucoup souri et ri dans le passé, mais il abordait maintenant sur le visage parcheminé les traits fatigués et las d'un homme accablé de soucis et dont les heures de repos diminuaient considérablement.

La femme rousse, pour sa part, portait un tablier à fleurs jaunes et vertes, par dessus une robe rouge feu assortie à ses cheveux flamboyant qu'elle avait relevé en un chignon lâche à l'aide d'une quelconque baguette de bois poli et verni, somme toute très banale. Elle abordait l'expression contrarié des gens qui se voient refusé une fois de plus quelque chose auquel il tienne beaucoup.

Vous ne comptez tout de même pas sérieusement le laissé enfermé là bas toutes les vacances ? reprit la femme avec un ton désabusé et à demi furieux. Pas chez ces idiots méchants qui lui servent de tuteurs à mon corps défendant d'ailleurs !

Je vous l'ai déjà dit cent fois Molly, répondit alors le noble vieillard d'une voix lasse à la petite femme dodue, mère de sept enfants par la chaire et qui en avait adopté deux autres dans son cœur ; les deux meilleurs amis de son plus jeune fille.

Ce n'est nullement mon intention seulement Harry ne peut pas venir chez vous pour le moment…

Le vieil homme regarda d'un air navré la femme se rasseoir sur la chaise en face de lui, devant la table de la cuisine où tous deux prenaient un thé en discutant de choses sérieuses alors que la maisonnée croulait encore sous le sommeil.

Mais nous sommes déjà le 10 août professeur, combien de temps comptez vous encore attendre avant de libérer ce pauvre garçon !

Le dit professeur, qui était accessoirement le plus grand sorcier du siècle et le directeur de Poudlard, collège où l'on enseigner les bases des matières principales de la sorcellerie aux enfants sorciers d'Angleterre âgés de 11 à 17 ans, regarda la mère de famille en face de lui avec compassion.

Il savait bien que s'ils avaient encore cette discussion c'était que la rouquine c'était vraiment attaché au garçon. Et, si dans les textes Harry n'était pas son fils, dans son cœur c'était du pareil au même. Elle s'y était attaché dès qu'elle l'avait rencontré perdu sur ce quai de gare et qu'il lui avait demander son chemin poliment, ne connaissant encore rien des ficelles de son monde, un monde bien dangereux pour lui malheureusement. Il le savait, et il le comprenait. Comment ne pourrait on honnêtement pas fondre pour ce garçon si poli et attachant au premier regard ? Bien que l'année précédente il se soit quelques peu révolté, comme tous les adolescents, ni plus, ni moins, cependant ? Oui, lui même n'avait pas su résister au charme de ces deux yeux émeraudes, il avait fondu tout comme elle et considérait l'orphelin comme son petit fils. Le vieil homme aurait réellement souhaité pouvoir expliquer à Molly pourquoi l'enfant ne pouvait venir chez elle cet été, il aurait voulu lui ôter cette colère et cette inquiétude qu'il voyait bien peser dans son regard mais il n'en était pas encore temps.

Il lui faudrait patienter encore deux jours, deux tous petits jours et elle saurait tout, même si elle même n'était pas au courrant de cette échéance avant la vérité.

Ecoutez Molly, repris alors l'illustre sorcier avec patience, nous en reparlerons plus tard vous voulez bien ? Je me dois de partir maintenant, je suis attendue en haut lieu et cela est très important

Plus important que ce que je vous demande pour le bien être d'Harry ? s'indigna la mère de famille.

Dumbledore retint un soupir intérieur avant de lui répondre d'un air sage : En effet, très chère ; cela concerne l'Ordre et si je ne pars pas tout de suite je vais manqué mon rendez vous. Ce qui ne serait pas très courtois pour notre agent vous le comprenez j'en suis certain.

Et, sans ajouter un mot de plus, il sorti de la petite cuisine des Weasley, traversa la cours et transplana pour un lieu dont lui seul connaissait l'existence, laissant derrière lui une Mrs Weasley seule, désemparée mais aussi fortement déterminée.

Il ne s'en sortirait pas aussi facilement la prochaine fois, se promit elle en rangeant sa cuisine pour calmer ses nerfs. Elle lui reparlerait du cas d'Harry jusqu'à ce qu'il cède et permette au garçon de venir chez eux, et cela viendrait bien plus vite qu'il ne le pensait. Elle ne comptait pas laisser cet enfant qu'elle considérait comme son 7ème fils dans une famille qui ne l'aimait pas et sur qui elle avait de sérieux doutes quant au traitement qu'elle exerçait sur l'enfant. Soupçons qui étaient formés par l'accumulation de détails tels que la taille chétive du garçon à chacun de ses retours estivaux.

OoOoO

Le lendemain matin, Molly reçu un hibou de Dumbledore l'informant d'une réunion de l'Ordre le surlendemain, le soir au QG habituel. Il était aussi dit dans le message qu'Arthur et elle, ainsi que leur enfants et Hermione, pourraient séjourner jusqu'à la fin des vacances scolaire au 12 Square Grimaud, l'ancienne demeure de Sirius Black, décédé en juin dernier.

C'est très bien, pensa immédiatement la mère de famille en lisant le message, ainsi elle aurait encore plus d'occasion de seriner Dumbledore au sujet d'Harry, et ces occasions se présenteraient bien plus tôt que ce qu'elle avait osé espérer.

Les deux jours suivants passèrent à une vitesse folle. Les Weasley récupérèrent d'abord Hermione chez ses parents et allèrent faire les commissions pour la prochaine rentrée scolaire, les enfants ayant tous reçu leur liste. Mais ils ne croisèrent pas Harry sur le Chemin de Traverse, à leur plus grande déception. En faite, ni Ron, ni Hermione n'avait pu avoir de nouvelles de leur meilleur ami depuis plus d'un mois, interdiction du courrier oblige, et tous deux avaient très peur de l'état mental dans lequel ils allaient le retrouver, la fin de l'année scolaire s'étant soldé par la mort de son parrain et une nouvelle confrontation avec Voldemort et ses mangemorts.

Enfin le 13 août au 19h00 précises, les Weasley accompagné d'Hermione passaient la porte du 12 Square Grimaud. La maison procurait toujours autant de frissons le long de leur échine, peut être même plus depuis que Sirius était mort. Ils entraient tous dans une maison qui n'avait plus de propriétaire, plus d'âme. Ils ne savaient même pas si la maison avait un nouveau maître, et si cette personne ; dans le cas échéant où elle existerait, leur était inconnue ou pas. Cependant, tous notèrent que de menus travaux de peinture notamment avaient été réaliser dans les pièces qui servaient le plus : le salon, les chambres occupées et la cuisine. Les murs grâce à ces bons coups de pinceaux, semblaient plus neufs, moins crasseux, mois austères bien que la demeure toute entière ne fusse pas plus accueillante pour autant.

Hermione, Ron et Ginny furent priés de rester dans le salon alors que Molly, Arthur et les jumeaux pénétraient dans la cuisine. Fred et Georges avaient en effet rejoint l'Ordre à la fin de l'été et il leur avait fallu beaucoup de patience, négociations et prises de bec pour que Molly s'y fasse et qu'elle laisse les jumeaux pleinement entrer dans l'ordre. La mort de Sirius et le fait que leur commerce soit un lieu de passage où se mêlaient beaucoup de gens et donc d'informations, avaient inciter les deux frères à se joindre à leur tour à la cause. Et, à l'agréable surprise de tous les autres membres, les deux frères étaient d'un sérieux sans borne dans leur travail pour le camps du bien, et fournissaient des renseignements capitaux et une aide précieuse à l'Ordre.

Dans la cuisine étaient déjà présents d'autres membres de cette association résistante qu'était l'Ordre du Phénix : Rémus Lupin, habillé en moldu du fait de sa mission actuelle dont il sortait tout justement pour la réunion, Nymphadora Tonks, dont les cheveux et l'accoutrement étaient pour une fois de couleur sobres, du fait de sa mission actuelle à elle aussi, Maugrey Fol Œil dont l'œil magique surveillait les alentours avec sa paranoïa habituelle, Charly et Bill, revenus tous deux de leurs contrées lointaines pour quelques jours et bien sûr le maître de cette cérémonie Dumbledore, devant qui étaient posé divers parchemins et plans, l'objet de la réunion du jour à n'en pas douter.

Molly, son mari et ses enfants s'assirent à leur tour autour de la longue table qui meublait la vaste cuisine récemment repeinte en écru, et saluèrent tout le monde dans le sérieux qui précédait et accompagnait toujours les réunions.

Puis Dumbledore, les regarda tous attentivement et, s'asseyant au bout de la table, prit la parole…