Alors bien évidemment le monde et les différents personnages ne m'appartiennent pas. Je ne fais que les emprunter à J.K. Rowling, mais vous le savez tous^^

De plus cette fiction est née d'un défi que j'ai lu et qui a commencer à faire carburer mes petits neurones, menaçant ma concentration donc je dois reconnaitre que l'idée de base vient de Sheltan, par contre a l'heure actuelle je ne sais pas si je vais remplir toutes les conditions du défi. en fait maintenant que vous avez le version 2, je peux certifier que je ne suivrait pas les autres points du défi.

La version 2 est corrigé par Kalyn40! Merci pour ton aide et ton soutien:)

Dernier avertissement et pas des moindres si vous voulez mon avis^^ La parution de cette histoire sera régulière mais très espacé pour le moment. Tant que je n'aurai pas mis un terme à JBM qui reste ma priorité.

Pour ma politique concernant les commentaires anonymes, comme aux autres j'y répond mais sur mon forum qui reste facile à trouver en consultant mon profil^^

Voila je pense avoir fait le tour de ce qui était important à souligner avant de vous laisser entrer dans le vif du sujet! Je croise les doigts pour que vous passiez un agréable moment de lecture!

Chapitre 01 : Abandon.

À l'impossible, nul n'est tenu. Dicton moldu tout à fait approprié à la situation, mais qui apparemment comme beaucoup de clichés, de métaphores et autres adages de sagesse populaire ne correspondait nullement à Harry Potter. Un garçon de seize ans ayant vécu toute son enfance dans un placard avant de découvrir qu'il était un sorcier et que l'avenir du monde magique semblait reposer sur ses épaules. Et qui depuis, tentait avec succès, jusqu'à ce jour du moins, de survire à chaque nouvelle année scolaire dans l'unique but de revenir dans sa « si chaleureuse famille » bien trop heureuse de retrouver pour les mois d'été, le larbin qu'elle avait appris à exploiter toutes ces années.

Au grand dam de Harry rien dans sa vie ne pouvait être qualifié de normal. Il avait fait de son mieux pour l'accepter et s'y adapter mais là... Là franchement, c'était plus qu'il ne pouvait en endurer, qu'un autre prenne sa place, lui jetait l'éponge!

Il avait tout supporté jusque-là, sans rechigner et sans se plaindre. Sa famille qui ne l'aimait pas et le traitait comme une nuisance. La magie qui lui était tombée dessus à ses onze ans avec la douceur d'une météorite et les conséquences que cela lui avait apportées, entre autre chose un fou psychopathe à face de serpent, revenu d'entre les morts, désirant le tuer depuis qu'il était né. Naïf qu'il avait été de penser que sa situation s'en trouverait arrangée quand il avait découvert qu'il était un sorcier!

Le monde magique n'était pas un paradis calme et paisible et les intrigues du monde sorcier le plaçaient, lui alors qu'il n'était encore qu'un enfant, dans une situation centrale, qui le terrorisait et que tout le monde avait d'emblée trouvé logique et normale et que personne n'avait pris le temps et la peine de lui expliquer ! Enfin si on pouvait considérer le retour de Voldemort à la vie comme un détail négligeable. Il ne voulait pas revenir sur tout ce qu'il avait traversé dans sa courte vie, mais la croyance qui voulait que l'on voit défiler sa vie juste avant de rendre l'âme semblait, elle, vouloir se vérifier.

Ou alors était-ce dû au Détraqueur qui lui suçait l'âme à la recherche de sa pitance ? Harry au milieu de ses cris eut un sursaut d'ironie. Le pauvre Détraqueur allait sûrement être déçu. Des moments heureux dont il pouvait se délecter, il n'en trouverait pas beaucoup! Peut-être même pas du tout, car il lui avait déjà pris les plus précieux et même si cela ne représentait pas beaucoup, c'était tout ce que Harry avait jamais possédé de plus précieux. Et maintenant qu'il n'avait même plus cela à quoi se raccrocher, il ne voyait plus la nécessité de résister et de s'opposer à son effroyable destin.

L'arrivée de Hagrid lui expliquant ce qu'il était. Un sorcier ! Sa découverte du Chemin de Traverse. Hedwige. Le Poudlard express et sa rencontre avec Ron et Hermione et les autres. Le quidditch. Voler. Sa rencontre avec Rémus Lupin puis avec son parrain Sirius Black. L'espoir qu'il avait eu de pouvoir vivre avec l'animagus. Tout était parti, envolé et ne lui restait que ses plus noirs souvenirs et là...Il y aurait eu de quoi nourrir toute une famille de Détraqueurs pour au moins une année! Sans effort! Sans restriction!

Mais voilà, les ombres sombres ne se nourrissaient pas du malheur des vivants, elles ne se délectaient que de leurs moments de bonheur jusqu'à ce qu'ils s'emparent de l'âme même de leur proie pour la digérer et la dissoudre à l'intérieur d'eux même. L'idée de finir dans l'estomac d'un Détraqueur n'avait rien de sublime ni de héroïque mais Harry le savait, il n'y avait rien qu'il puisse faire pour échapper à cette issue fatale.

Oh Harry aurait pu se défendre, s'il avait eu sa baguette magique. Il aurait violé un certain nombre de lois et de règles du monde sorcier et se serait très certainement fait réprimander pour avoir usé de magie sans prendre de précaution, surtout qu'il n'était qu'un élève de Poudlard bien trop jeune pour faire de la magie en dehors de l'école, mais il s'en serait sorti vivant. La punition qu'il aurait récolté s'il avait eu sa baguette aurait tenu compte du fait qu'il se faisait agresser par une des bestioles immondes sensées garder la prison sorcière au doux nom d'Azkaban ?

Tout du moins, il l'espérait mais avec ce qu'il savait du système politique sorcier, il avait des doutes ! Et les moldus qui imaginaient leur gouvernement corrompu ! Comme tout adolescent respectable, Harry ne s'y connaissait pas énormément en politique mais il savait tout de même que ce milieu était une fosse septique et que le monde politique sorcier était la pire fange qu'il soit possible d'imaginer. Alors il estimait légitime de douter qu'il fut jugé pour s'être défendu avec impartialité contre les gardes de la prison. Preuve en était la manière dont le ministre avait réagi après la résurrection de Voldemort et la mort de Cédric. Ils avaient nié. Nié en bloc et l'avait accusé lui d'être instable et fou et tout le tremblement.

Enfin peu importait tout cela, il ne le saurait jamais car il ne l'avait pas, sa baguette. Malheureusement il n'était pas en possession de celle-ci. Elle reposait sous clé quelque part dans la maison de son oncle. Scellée et hors d'atteinte pour le temps que dureraient les vacances, histoire qu'il ne cause aucun désagrément qui s'avèrerait difficile à expliquer aux voisins. Éliminer la tentation était un des principes éducatifs que Vernon Dursley appliquait à Harry, seulement à Harry, pas à Dudley. Son cousin, pourri couvé, gâté, comme il n'était absolument pas permis de l'être et qui avait contribué jusque-là à faire de l'enfance de Harry et de ses été depuis ses onze ans un enfer!

Dommage, avec sa baguette Harry aurait pu s'en sortir et par la même, il aurait été capable de libérer son cousin de l'emprise démoniaque du Détraqueur qui se repaissait des souvenirs de son cousin, à deux pas de lui. Bien sûr, Dudley était bien incapable de voir la créature immonde qui le maintenait sur le sol et lui aspirait goulûment les moments les plus agréables de son existence. D'ailleurs Harry trouvait que la manière de manger des détraqueurs ressemblait étrangement à celle de son cousin. Cette idée le fit sourire intérieurement et puis il réalisa que cette pensée devait être un signe. Un élément qui tendait à démontrer qu'il basculait dans la folie, ou qu'il se détachait de son existence et que bientôt son âme finirait dans l'estomac du Détraqueur. Bah tant pis il avait fait de son mieux, non ?

Ironiquement et si sa propre douleur ne le rendait pas complètement fou, Harry aurait pu être satisfait d'entendre les cris d'agonie de son cousin. Peut-être pas heureux mais satisfait du juste retour de bâton du destin. Depuis le temps qu'il voulait se venger de la manière dont Dudley l'humiliait et contre laquelle il n'avait jamais pu se révolter. Pas qu'il n'ait jamais essayé mais son cousin trouvait toujours une excuse pour se faire passer pour la victime aux yeux de ses parents et Harry payait les frais deux fois. Et parfois plus quand il osait dire que Dudley mentait !

Alors oui, c'était peut-être cruel, mais il appréciait d'entendre son cousin crier d'agonie en même temps que lui. Il savourait la peur, l'angoisse de mort qui suintait par tous les pores de la peau de son cousin. Il partageait sa souffrance, pour une fois ils étaient sur un pied d'égalité et quelque part au fond de lui il était rassuré de ne pas avoir à mourir seul. Satisfait, Harry se laissa aller et abandonna toute résistance.

Le Détraqueur qui s'occupait du brun sembla le comprendre et étrangement cela le perturbait légèrement. L'ombre de mort ne devait pas tomber souvent sur une proie de son genre. Combien avait-il de chance pour tomber sur quelqu'un qui trouverait du bonheur et de la joie, en entendant les cris d'agonie d'un membre de sa famille et en réalisant que finalement qu'il ne mourrait pas seul, redonnant ainsi une saveur exquise et envoûtante aux derniers sursauts de son âme ? Les probabilités devaient être faibles. Quasi inexistantes.

Mais cela finalement n'avait que peu d'importance car on arrivait au terme du repas. Le dessert avait été tout particulièrement bien apprécié, mais il était temps de porter le coup de grâce. Et ce fut encore avec une certaine jubilation devant l'acceptation de sa proie que le Détraqueur aspira l'âme de Harry ne laissant qu'un corps vide et froid.

Enfin cela c'était ce qui se passait généralement, avec les proies habituelles. Mais apparemment pas avec des êtres comme celui qu'on surnommait dans le monde sorcier le survivant ! Avant qu'il n'est pu faire quoi que ce soit ou bien même comprendre ce qui lui arrivait, le Détraqueur ayant mangé l'âme de Harry fit un violent vol plané qui l'expulsa au loin de sa victime.

Victime qui se releva lentement en époussetant ses vêtements et qui lança un regard acéré au détraqueur qui se nourrissait encore de l'âme de Dudley.

« Lâche-le! J'ai besoin de lui vivant! » Claqua une voix sèche et légèrement rauque d'avoir trop crié.

Le Détraqueur étendu sur Dudley marqua une hésitation. Il releva ce qui lui servait de tête vers l'origine de la voix d'où émanait une puissante aura de commandement et se figea de perplexité et d'horreur quand il croisa le regard rouge vif du jeune sorcier ou de ce qu'il en restait maintenant et qui ne ressemblait à rien qu'il puisse identifier.

A suivre...