Le Noble Sport des Sorciers :
Les Choix des Capitaines

Les p'tits maux de 'Syah : Coucou ! Je commence l'année avec ce recueil entièrement dédié au Quidditch. Je sais que j'ai plein de projets en cours, mais celui-ci n'étant pas une histoire à chapitres à proprement parler, ça devrait plus ou moins aller. Enfin, j'espère. Sur ce, je vous laisse lire mes élucubrations en tous genres en souhaitant que la lecture vous amusera au moins autant qu'écrire a été plaisant pour moi !

Disclamers : Tout (c'est-à-dire le Quidditch, le contexte et la plupart des personnages de Gryffondor) appartient à celle qui fusille la réputation de Severus, celle qui a la mort de James, Lily et Sirius sur la conscience et celle qui ne fait pas assez apparaître Charlie Weasley, Olivier Dubois et tous mes autres personnages favoris. Oui, c'est la même personne ! Quant au reste, c'est rien qu'à mwa !

Thème : 1er but – Le Choix du Capitaine

Dans le monde du Quidditch, il y a des modes. Parfois ce sont les Attrapeurs qui ont la côte. D'autres fois, les postes de Poursuiveurs ou de Gardien sont les plus prisés. Plus rarement : ce sont les Batteurs. Au contraire, des autres, ils ne font pas réellement le spectacle… c'est comme si vous disiez que le plus intéressant dans un match de foot, ce sont les défenseurs. Et puis, pour les néophytes, donner des coups de batte sur des Cognards (et parfois sur les joueurs), c'est barbare et ridiculement stupide. Même si être Batteur (un très bon, cela va de soi), c'était tout un art.

Mais cette année, la mode était aux Batteurs. Depuis l'arrivée de Jeremy Keath dans la sélection anglaise, tous les jeunes sorciers rêvaient de tenir une batte et de taper du Cognard. De devenir le nouveau joueur vedette de la prochaine Coupe du Monde.
Et cette année, Gryffondor recherchait deux nouveaux Batteurs pour son équipe justement.

Alors quand après des sélections ardues, Charlie Weasley, Capitaine célèbre du Lion, afficha le nom des joueurs titulaires. Il y eut comme une vague de contestation.

Angelina Johnson : Poursuiveuse.
Fred et George Weasley : Batteurs.

Contrarier la moitié de sa maison n'est jamais très judicieux. Il le savait. Peut-être même que pour éviter ça, il aurait été capable de nommer d'autres prétendants. N'importe qui pourvu qu'ils ne portent pas le nom de famille. Mais comme lui avait fait remarquer Lindsay : ce n'était pas juste de priver les jumeaux de leur chance juste parce qu'ils avaient des gênes communs avec lui.

- Et ils étaient vraiment très doués, avait soupiré Charlie en se prenant la tête en les mains.

Alors il s'était résigné. Il avait patiemment et tranquillement fait comprendre aux contestataires qu'aux dernières nouvelles, il était toujours le Capitaine et que s'ils n'étaient pas d'accord avec son choix, ils pourraient toujours le critiquer autant qu'ils le voudraient si Gryffondor perdait son premier match. Mais qu'en attendant, ils n'avaient qu'à la fermer. Etre Capitaine n'était pas simple que ces importuns voulaient bien le croire.

Pourvu qu'ils ne perdent pas ce match tout de même.

Par chance, ils n'auraient pas à faire face à la redoutable formation de Serpentard. Lindsay lui avait dit qu'elle n'avait pas réussi à trouver un nouveau Poursuiveur (elle soupçonnait Flint de menacer d'éventuels intéressés, pour l'empêcher d'avoir un prétexte pour le renvoyer de l'équipe suite à son redoublement) et le professeur Rogue avait réussi à décaler leur match. A la place, ils devraient affronter les Serdaigles.

- Ce ne sera pas simple pour autant. Juste moins difficile, avait-il dit à Lindsay.

Elle avait ri. Pour elle, les autres équipes étaient bonnes mais pas au point de pouvoir effrayer Serpentard. Trop sages, pas très combatives non plus. Pour des gens qui n'hésitaient pas à feinter et qui savaient imposer leur jeu, ça ne posait aucun problème.

- Vous avez un jeu brutal à Serpentard.
- Pas plus que dans les matchs professionnels, avait-elle répondu en haussant des épaules : Et Théo n'a jamais hésité à m'envoyer un Cognard bien placé si je m'approchais de trop de vos anneaux, je me trompe ?

Lindsay était comme ça. Serpentarde jusqu'au bout des ongles. Fair-play et bonne perdante. Mais Serpentarde quand même. Si une feinte lui permettait d'atteindre les anneaux, elle n'hésiterait pas une seconde à la faire. Elle jouait dans les règles mais son jeu était à des siècles d'être « gentil ». De toute manière, comment pourrait-elle en avoir un alors que sa tante était la célèbre Poursuiveuse des Kenmare Kestrels, Karyn Morane ?

- Allez ! Ne t'en fais pas ! Je ne me suis pas approchée du stade pendant les essais de ta maison, mais je suis sûre que Fred et George seront parfaits ! s'était-elle exclamée avant de l'embrasser.

Mais maintenant qu'il les voyait s'amuser avec leurs battes du haut de leur Brossdur 5 alors que la pauvre Angelina devait faire un tonneau pour éviter un Cognard, Charlie commençait pourtant à douter de son choix. Et Lindsay osait se plaindre du sale caractère de Flint ?

- Fred ! George ! Arrêtez de faire les pitres !! hurla-t-il soudain en direction des deux rouquins.

Les jumeaux s'arrêtèrent aussitôt pour protester. Charlie leur lança un regard noir pour couper court à toute discussion et ils retournèrent à leur entraînement sans plus attendre. Mais il aurait dû s'y attendre : le temps qu'il tourne le dos, ils recommençaient à faire n'importe quoi. Cette fois, ce fut Dubois qui faillit écoper d'un aller simple pour l'infirmerie. Tout occupé à arrêter le tir de Derek, il n'avait pas vu le Cognard qui arrivait par derrière. N'eut été le cri d'Ed', le pauvre gardien l'aurait pris dans le dos.

- Descendez. Tous. Et. Aux. Vestiaires. Sauf. Vous. Deux, cria le Gryffondor, jugeant qu'au bout de la cinquième fois, il avait (enfin) le droit de s'énerver.

Cette fois, personne n'eut la folie de dire quoique ce soit devant son regard furibond et ils s'empressèrent tous de filer dans les vestiaires. Quand aux jumeaux, ils se tinrent près des bancs après avoir aidé les autres à ranger les balles.

- Quoi encore ? lança Fred avec un petit air de défi agaçant.
- Il y a encore que George et toi ne suivez rien. Angelina a failli tomber de son balai, Dubois aurait pu finir chez Pomfresh pour ne parler que de vos deux derniers exploits ! Voilà ce qu'il y a encore. Je vous jure que si vous recommencez, je vous vire de l'équipe et j'en prends deux autres !
- Tu ne peux pas, osa George.
- Si, je peux. Et je n'hésiterai pas si votre inattention met en danger les autres. Maintenant, allez vous doucher.

Les deux Gryffondors retournèrent aux vestiaires, leurs figures affichant un air de rébellion. A peine eurent-ils disparu du terrain qu'il se laissa tomber sur un banc. Tête en arrière, il inspira profondément. Maintenant il comprenait ce que leur mère endurait… Outre l'appréhension d'être la cible des critiques de toute sa maison, il savait pourquoi il avait redouté d'avoir à encadrer les jumeaux. Ils étaient purement et simplement intenables !

- Entraînement difficile ? demanda une voix familière juste à côté de lui.

Tournant un regard étonné à sa droite, Charlie aperçut que Lindsay s'était installée juste à côté de lui. Avec un sourire, elle attrapa son bras (à lui) qu'elle passa autour de ses épaules (à elle) pour se presser contre lui. Ce simple contact le calma mieux encore que tous les philtres de Paix de l'infirmerie. Alors il lui expliqua tout. Elle comprendrait sûrement : elle savait de quoi Fred et George étaient capables depuis longtemps.

- Tu veux que j'aille leur parler ?

Pas très convaincu de l'efficacité de la manœuvre, il haussa les épaules. Apparemment, elle prit ça pour un oui puisqu'elle lui attrapa la main pour qu'ils se lèvent et sans une hésitation, elle le mena jusqu'aux vestiaires de Gryffondor. Charlie eut un rire léger : c'était bien une des rares Serpentards qui entraient dans une pièce réservée aux rouge et or sans risquer de se faire lyncher. Le fait que sa meilleure amie, son actuel petit ami et autrefois son frère soient des Gryffondors devait probablement aider.

- Vas prendre ta douche. Je leur parle pendant ce temps et après on ira se promener, ok ?

Sans un mot, il acquiesça et se dirigea vers l'une des cabines de douche. Un soupir d'aise lui échappa lorsque l'eau chaude commença à glisser le long de sa peau comme une toile de soie. A travers le clapotis de l'eau, il entendit vaguement la voix de sa bien aimée parler de quelque chose très calmement aux jumeaux comme elle le faisait à chaque fois qu'elle leur parlait. Cela le fit sourire. Il n'y avait pas si longtemps, elle était incapable de s'adresser à lui sans cracher son venin alors qu'elle avait toujours été très amicale avec le reste des Weasley. Il n'était d'ailleurs pas mieux qu'elle. Ils se valaient bien au final.

Alors qu'il enfilait sa robe de sorcier, il parvint à entendre les dernières paroles de la jeune fille :

- Dans ce cas, essayez de ne pas vous faire virer de l'équipe d'ici là.

Et lorsqu'il sortit, fin prêt, il ne vit que Lindsay qui l'attendait sagement à côté de la porte, dos contre le mur d'en face. Elle lui fit son plus beau sourire et l'attrapa par le bras pour l'entraîner hors du stade. Installés sur un plaid (aux couleurs de l'Irlande, puisque c'était celui de la jeune fille) au bord du Lac, sa tête (à elle) reposant sur son ventre, ils parlèrent de tout… sauf de Quidditch. Capitaines de deux maisons rivales – pour ne pas dire ennemies en temps normal –, ils avaient implicitement instauré cette règle. Pas de Quidditch pendant leurs rendez-vous. Et ils s'y tenaient… enfin presque. Il n'eut donc pas l'occasion, ni même l'envie de lui demander de quoi elle avait bien pu parler avec ses frères. Il se sentait bien avec elle. Dire qu'il n'y avait pas si longtemps, ils ne pouvaient pas passer plus d'une minute ensemble sans essayer de s'étriper mutuellement…

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Charlie eut du mal à le croire quand il réalisa que cela faisait près d'une semaine (entière !) que les jumeaux n'avaient pas fait de vague. Pas la moindre farce. Pas la plus petite Bombabouse. Rien. C'en était très perturbant… Le professeur McGonagall trouva d'ailleurs la situation tellement suspecte qu'elle le convoqua pour lui demander s'il ne s'était pas passé quelque chose de grave au Terrier. Devant son expression chargée d'incompréhension, elle lui dit alors de retourner en cours et en sortant de son bureau, il l'entendit clairement marmonner quelque chose à propos d'une éventuelle blague à plus grande échelle. Elle n'avait pas faux : chez Fred et George, le calme n'annonçait qu'une tempête plus grosse encore. C'était bien connu.

Une autre semaine passa. Et encore une autre. Toujours rien. Leur mère alla même jusqu'à lui envoyer un hibou pour lui demander ce qui se passait avec les jumeaux, pourquoi cela faisait bientôt un mois qu'elle n'avait reçu aucune lettre lui annonçant que ses turbulents fils avaient été collé pour la n-ième fois.

A chaque fois qu'il faisait part de ses doutes à Lin, elle se contentait de rire – mais Lin riait de tout… – et avait répliqué avec vérité :

- Ce n'est pas ce que tu voulais ?

Si elle avait raison, c'était exactement ce qu'il voulait. Des Fred et George Weasley qui s'appliquent durant les entraînements. Mais tout de même, c'était étrange… Alors il se mit à les observer plus attentivement. Les jumeaux racontaient toujours des blagues, ils travaillaient toujours aussi peu, ils chahutaient parfois… mais ne faisaient rien qui puisse leur coûter une détention.

Et avant qu'il ne parvienne à résoudre cette énigme, le match contre les Serdaigles arriva.

C'était par un bel après-midi. Les premiers frimas de l'Automne commençaient à leur mener la vie dure, mais rien de bien grave. Et puis, tant qu'il ne pleuvait pas, il pouvait faire froid autant que ça chantait à Octobre, il serait content.

- La terre est dure, ça sera mieux pour s'élancer. Pas beaucoup de Soleil, donc faîtes attention à ne pas vous recevoir un Cognard dans le dos. Encore que je doute que ce soit le genre de Serdaigle. Inutile de vous dire que c'est un match que nous devons à tout prix gagner si nous voulons être dans la course pour la Coupe. Imposez votre jeu et les techniques que nous avons vues, restez concentrés et tout ira pour le mieux. Allez ! Tout le monde dans les vestiaires.

Ils suivirent donc Charlie dans les vestiaires. Sans un mot, ils se changèrent, chacun plongé dans ses pensées. Comme à chaque fois, il suivit à la lettre son propre rituel (le pantalon d'abord, puis les chaussettes… droite, ensuite gauche… pareil pour les chaussures… le pull, la robe et les protections) jusqu'à ce que quelqu'un frappe discrètement à la porte. Sans un bruit, ils se levèrent tous pour aller rejoindre l'entrée du stade alors que James Graham annonçait les joueurs de l'équipe adverse.

- Voici maintenant l'équipe de Gryffondor ! Avec à leur tête Charlie Weasley. Et un choix qui laisse perplexe quant au choix des nouveaux Batteurs.

Charlie grinça des dents. Mais il n'eut pas le temps de pester intérieurement contre le commentateur : Madame Bibine leur faisait signe d'enfourcher les balais et de se préparer au lancement du match.

- Madame Bibine met en jeu le Souaffle. Aussitôt récupéré par Angelina Johnson, la petite dernière de Gryffondor ! Mais un Cognard de Jylls lui fauche littéralement la balle des mains. Redoutable de précision, ce Jylls ! Le Souaffle est maintenant en possession de Edward Norrston de Gryffondor qui file droit jusqu'aux anneaux de Serdaigle et marque ! Il fallait s'y attendre, Parrish a l'air de manquer de rapidité sur ses actions.

Charlie écoutait d'une oreille distraite le commentaire du match, scrutant du regard le terrain à la recherche du Vif tout en surveillant ses deux frères. A son grand étonnement, ceux-ci se montrèrent concentrés comme jamais et redoutables. Un commentaire élogieux de Graham acheva de le convaincre et il se consacra exclusivement à sa tâche. Ce qui s'avéra être un jeu d'enfant lorsqu'il repéra, deux buts plus tard, un éclat doré au pied des tribunes de Poufsouffle, juste en contrebas. Le cœur battant, il déplaça tout son poids vers l'avant du balai pour plonger en piqué et avant même que quiconque le remarque, il était sur la balle, tendait le bras et…

- Les jumeaux Weasley nous offrent un véritable ballet, munis de leur batte. Un excellent choix du Capitaine de Gryffondor qui…, s'époumonait Graham à travers le Magiphone : Attendez ! On dirait que Charlie Weasley vient de repérer le Vif d'Or ! Blake tente de le rattraper mais en vain ! Gryffondor gagne !! A 180 à 20 ! Félicitations aux Gryffondors et rendez-vous au prochain match qui opposera Poufsouffle à Serpentard.

En posant pied à terre, Charlie eut à peine le temps de mettre son balai à l'abri que sa maison venait congratuler l'équipe, et plus particulièrement les jumeaux Weasley pour « leur dextérité hors norme et leur coordination parfaite », fin de la citation. D'un geste ample du bras, il fit signe à ses joueurs de se diriger vers les vestiaires. Geste aussitôt hué par les rouge et or.

- On vous rejoint pour la fête, mais laissez-nous nous changer avant ! rit-il de bon cœur.

Les gens se dispersèrent aussitôt, déjà devancés des jumeaux. Mais il ne s'en soucia même pas : Lindsay l'attendait juste devant les vestiaires, bras croisés et sourire aux lèvres. Sourire apparemment contagieux puisqu'il en sentit un naître chez lui. S'approchant, il la prit dans ses bras et allait l'embrasser lorsqu'elle le repoussa doucement en riant :

- Va prendre ta douche d'abord et après, on verra !
- Dans ce cas, tu viens à la fête, murmura-t-il tout près de son oreille, sans la lâcher.
- Très bien. Mais tu viendras faire la fête dans la salle de la Sirène avec Serpentard quand on vous aura vaincu ! claironna-t-elle pour cacher le frisson qui l'avait parcourue.

La remarque cachait à peine son 'Oui' et heureux, Charlie alla littéralement expédier sa douche. Il faillit même renverser Dubois sortant de la cabine pour enfiler une robe propre. Et cinq minutes plus tard, il était de nouveau dehors, un bras passé autour de la taille de la Serpentarde.

- Qu'est-ce que tu leur as dit pour qu'ils se tiennent à carreau pendant tout ce temps ? finit-il par lui demander en rentrant du match.
- Qui ? Moi ? demanda-t-elle, un air innocent peint sur son visage.
- Oui, toi.
- Oh, j'ai seulement laissé échapper qu'ils ne seraient pas capables de toucher Flint avec un Cognard. Et comme ils avaient l'air d'y tenir à cœur… j'ai ajouté que s'ils voulaient avoir une chance d'essayer, il fallait qu'ils ne se fassent pas virer de l'équipe avant d'avoir fait leurs preuves avec Serdaigle, pourquoi ?
- Tu es une vraie Serpentarde, murmura Charlie.

Piquée à vif, elle se retourna brusquement et le darda d'un regard inquisiteur.

- Parce que tu penses que j'aurai pu être autre chose ? répliqua-t-elle vertement, avant d'ajouter taquine : Une… 'Gryffondor' par exemple ?

Avant de l'embrasser tendrement. Ses bras se resserrèrent autour de la taille de Lindsay et il la sentit sourire tout contre ses lèvres. Et lorsque leur baiser prit fin avec autant de douceur qu'il avait commencé, il appuya son front contre le sien pour ajouter :

- Tu sais qu'ils ne vont plus le lâcher du match maintenant ? ajouta-t-il alors qu'ils arrivaient devant le tableau de la Grosse Dame : Tu viens de mettre hors course un de tes Poursuiveurs.
- Et alors ? S'ils sont trop occupés à le pourchasser, ça nous laissera le terrain libre à Kate et moi pour marquer avant que tu n'attrapes ce fichu Vif d'Or.
- Serpentarde.
- Merci.

Il n'empêche que durant le match contre Serdaigle, même si les jumeaux retrouvèrent par la suite leur… enthousiasme à faire des blagues, ils s'étaient montrés tellement virulents avec leur batte durant les matchs que tout Gryffondor approuva soudainement leur nomination.

Les spectateurs ont cela d'étrange qu'ils approuvent toujours les choix payants des Capitaines, même s'ils l'ont contesté quelques heures plus tôt.