EDIT : 7 avril 2018


Disclaimer : Non, D-Gray Man n'est pas à moi. Dans le cas contraire Allen se serait fait sexuellement harcelé à chaque chapitre, aussi bien par les Noah que par les exorcistes.

Rated : T - violence, yaoi (M à venir)


CHAPITRE UN : Poursuivi

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La fraîcheur de l'automne commençait à se faire ressentir. Les gens se recroquevillaient lorsque la brise matinale passaient en caressant leur visage. Septembre touchait à sa fin. En effet, ça s'était annoncé par des températures de plus en plus basse, des averses régulières et des arbres qui perdaient leurs feuilles à chaque secondes, les mettant à nu progressivement.

Les rues étaient remplies de monde ce matin. Les habitants de la ville qui s'éveillait peu à peu allaient et venaient d'un pas assuré. Une brise furtive vint faire frissonner une ou deux personnes avant de s'abattre dans les longs cheveux noirs d'un asiatique qui marchait d'un pas tranquille, sac à l'épaule, une main dans la poche de son jean et une autre qui tenait un petit gobelet de café Starbucks. Il avait des écouteurs dans les oreilles, reliés à son IPod qu'il avait soigneusement mis dans sa veste. Wake me up when september ends de Green Day résonnait doucement dans sa tête d'un air mélancolique.

Il sirota son café tandis qu'il avançait à travers la foule. En regardant les feuilles s'envoler un instant, il se dit que la musique était bien choisie pour décrire son début de journée. La fin de septembre. La fin de l'été et le commencement d'un froid progressif qui faisait presque appel à la déprime… Il sortit son téléphone. Bien, il avait encore largement le temps. Le brun tourna dans une intersection et se dirigeait maintenant vers son arrêt de bus qu'il pouvait apercevoir au loin. Comme tous les jours, son gobelet était vide juste avant de passer devant la poubelle à côté d'un banc autour duquel les gens passaient machinalement.

Sans s'arrêter, il le jeta dans la boîte à ordure. Le jeune homme put alors engouffrer sa main désormais libre dans son autre poche, histoire de se réchauffer les doigts quelques minutes en attendant le bus. Il n'était plus très loin de son arrêt. Il ne pouvait s'empêcher d'espérer que le conducteur n'ait pas oublié d'allumer la climatisation cette fois, car l'autre jour le bus aurait pu avoir le prix Nobel pour avoir été l'invention la plus spectaculaire de tous les temps : Un congélateur ambulant ! Avec une température dix fois plus basse à l'intérieur qu'à l'extérieur, absolument parfait pour abriter tous les pingouins du zoo de la ville, sans aucun soucis.

Et alors qu'il était encore en train de ronchonner en repensant à ce terrible début de matinée quelques jours auparavant, quelqu'un le percuta de plein fouet. La surprise remplaça son irritation. En baissant légèrement les yeux, il tomba sur une capuche bleue venant d'un sweat de la même couleur. Il fronça un sourcil tandis que la personne qui venait de le heurter leva la tête vers lui. Kanda rencontra alors des yeux gris comme le brouillard dans lesquels n'importe quel individu aurait pu se perdre l'espace d'un instant.

- Pardon, je suis vraiment désolé !

Son regard semblait vraiment paniqué, rendant presque le japonais plus coupable que lui. Il aurait bien voulu lui balancer un tas d'insultes dans la figure et repartir afin de ne plus y penser, mais son air de pitié -qui l'agaçait un peu d'ailleurs- ne lui en donna pas le courage. Il pesta un court instant avant de se décaler sur le côté.

- C'est rien.

L'adolescent lui sourit timidement et se retira dans la seconde. Kanda le regarda s'en aller un moment, puis se dirigea à nouveau vers le bus qui venait d'arriver. Derrière les autres passagers progressivement en train de valider leur titre de transport, il fouilla dans les poches arrières de son jean pour récupérer son porte-feuille dans lequel se trouvait sa carte annuelle.

Tiens ? Il n'y était pas. Ni dans l'autre, d'ailleurs. Peut-être les poches de sa veste ? Non plus. Il était encore devant les portes en train de tâter le moindre de ses vêtements sans prêter attention à l'impatience du chauffeurs. Il ne retrouvait plus du tout son porte-feuille. Pas dans son sac, ni dans ses poches… Il était pourtant sûr de l'avoir emporté avant de quitter l'appartement, ce matin. Il l'avait même utilisé pour payer son café. Alors comment…

Une image le frappa de plein fouet. Celle d'une capuche bleue, de deux yeux gris innocents qui le regardent fixement. Celle d'un garçon sorti de nulle part, disparu aussi vite qu'il était apparu. Il comprit enfin.

- L'enfoiré…

Serrant les poings, il se retourna dans la direction où il avait aperçu le gamin pour la dernière fois. Aucune trace d'un ado vêtu de bleu. Le brun se mit à jurer. Si ce n'était que sa carte de transport annuelle, il aurait facilement trouvé de quoi la remplacer. Mais il s'agissait de son porte-feuille entier. Impossible de payer le bus sans argent. Et il doutait fortement que le chauffeur écouterait sagement son histoire et le laisserait monter gentiment en souriant. Il lâcha un juron et se mit à tracer dans le sens inverse.

Merde, merde, merde merde ! Pourquoi moi ?!

Il passa agilement entre les passants et continua de courir aussi loin qu'il le pouvait. S'il se dépêchait, il pourrait prendre le bus suivant dans dix minutes et arriver pile à l'heure à la fac. Bon sang, comment avait-il pu se faire avoir aussi facilement ? Par un gosse en plus ! Il avait autre chose à faire que de courir après un enfoiré de pickpocket qui avait cru pouvoir le pigeonner de la sorte. Dès qu'il le retrouve, il le massacre.

Il tourna la tête dans tous les sens, essayant désespérement de localiser cette foutue capuche bleue semblable à celle qu'il portait. Il n'avait quand même pas disparu d'un coup, il était forcément encore dans les parages. Il passa en revue tous les coins de rues, les gens qui passaient, tous les alentours d'un seul coup d'œil. Rien.

Tout à coup, ses yeux interceptèrent la cible. Petit, sweat bleu, une capuche sur la tête. C'était lui. Sans attendre, il se dirigea droit sur le garçon qui descendait les escaliers menant à un petit parc. Le voleur n'était plus qu'à une dizaine de mètres. Kanda dévala les marches en une vitesse record.

- Hey, toi ! hurla-t-il.

L'interpellé se retourna, surpris. Dès qu'il aperçut un grand asiatique aux longs cheveux noirs se diriger droit sur lui d'un air meurtrier, il n'eut pas besoin de réfléchir pour comprendre. Il lâcha un petit ''oups'' avant de se tourner et de se mettre à courir.

Si tu crois que je vais te laisser filer… pensa son poursuivant.

Le plus jeune dépassa les joggeurs et les mères en poussette, suivi de près par le japonais en colère. Tout portait à croire qu'il n'allait pas le lâcher de sitôt. L'adolescent en tête sauta par-dessus la barrière entourant l'aire de jeux, évita de justesse les quelques gamins qui couraient partout et les châteaux de sable entassés sur son chemin, et finit par sortir du périmètre récréatif dix mètres plus loin. L'autre derrière ne le perdait pas de vue. Si ça continuait comme ça, il allait finir par se faire rattraper ! Dans ces cas-là, se dit le garçon, je vais devoir sortir le grand jeu !

Il sauta par-dessus un ruisseau et franchit la sortie du parc.

- Arrête-toi !

Il se retourna en souriant d'un air narquois :

- Attrape-moi si tu peux !

Sur ce, il redoubla de vitesse et se mit à traverser la route alors que le feu était toujours au vert. Les voitures le frôlèrent de peu, klaxonnant, le déviant à la dernière minute et freinant d'un coup sec. L'étudiant regarda le pickpocket atteindre l'autre côté sans sourciller. Ce dernier lui lança un sourire de vainqueur. Mais Kanda n'avait pas dit son dernier mot. Sans hésiter, il se jeta à son tour sur la route sans se préoccuper des hurlements furieux des conducteurs et des passants qui regardaient la scène en retenant leur souffle.

L'autre le regarda faire, bouche-bée. Kanda l'avait rattrapé en moins de deux. Pas le temps de réfléchir une seconde de plus. Il serra les dents et se remit à courir. Il évita les passants avec agilité et finit par arriver dans une rue en travaux. Il ignora les panneaux de prévention et sauta par-dessus les plots. Les ouvriers ne le virent pas arriver. Il passa comme une flèche, prenant soin de ne pas marcher dans les plaques de goudron et se baissant sous la multitudes de barrières de chantier en évitant les engins qui soulevait d'énormes morceaux de roche.

Il jeta un coup d'œil derrière lui. NOM DE D— ! L'autre était encore à sa poursuite. Et plus proche qu'avant, qui plus est ! Son sourire se transforma en grimace. Avant d'atteindre le bout de la rue, il sauta sur le coffre d'une voiture stationnées devant l'un des nombreux pavillons de la zone et atterrit de l'autre côté du trottoir. Le souffle n'allait pas tarder à lui manquer.

Une fois de plus, il traversa la route comme un dingue et déboucha dans le parking d'un petit supermarché. Malgré la situation presque désespérée, l'endroit lui donna une idée. Il s'engouffra alors dans le magasin sans cesser de courir et slaloma dans les rayons dans une agilité incroyable. Kanda ne l'avait pas lâché. Il courait toujours après l'adolescent qui étira son bras sur les tagères de pots de confiture et de cornichons, les laissant tomber sur son passage pour ralentir son poursuivant qui ne s'arrêta même pas pour esquiver les bouts de verre étalés par terre.

- T'es malade !? Arrête-toi tout de suite !

Sur quoi l'interpellé se retourna pour lui tirer la langue avant de s'engouffrer dans un autre rayon. Cette fois, il n'hésita pas à faire tomber une dizaine de bouteille de vin qui vinrent exploser sur le sol, étendant leur liquide rougeâtre en plein sur le passage de l'étudiant. Il pesta, mais réussit tant bien que mal à s'en tirer malgré que sa cible ait réussi à le ralentir... D'ailleurs, celui-ci le regardait en ricanant tandis qu'il passait par la sortie de secour au fond de la supérette.

- ... Je jure que je vais le tailler en pièce.

Il s'engouffra à son tour à l'extérieur avant que les employés ne viennent l'intercepter après tout le grabuge qu'ils avaient causé... Rectification. Tout le grabuge que CE TYPE avait causé. Ce sale môme, ce délinquant sans limites, cet espèce de… ! Il décida de ne pas y penser, risquant de faire trembler le monde tellement les insultes qu'il avait en tête étaient remplies de haine.

Il était encore après lui jusqu'à ce qu'ils arrivent à un pont. Le plus jeune se dirigea vers un espèce de creux qui servait de balcon au-dessus de l'étendue du fleuve qui s'offrait à eux. Il posa un pied sur le banc contre le muret et s'appuya dessus pour grimper sur le rebord. L'étudiant arriva enfin jusqu'à lui, le souffle court.

- Abandonne… maintenant… dit-il entre deux halètements.

Le garçon se retourna, et c'est à ce moment précis qu'un coup de vent vint lui souffler au visage. Il se recroquevilla un instant et la capuche retomba dans son dos, laissant découvrir sa véritable apparence. C'est alors qu'un millier de filaments immaculés se mirent à flotter devant l'expression ébahie de l'asiatique. Comme hypnotisé par la vue aussi sublime qu'ahurissante qui s'offrait à lui, Kanda s'arrêta une seconde. À ce spetacle incroyable venait s'ajouter l'espèce de tatouage rouge qui traversait son œil gauche de haut en bas, commençant par un pentacle au niveau du front tout en glissant en une sorte d'éclair le long de sa joue d'une pâleur affolante.

Le soleil à l'horizon se libéra enfin des nuages qui le dissimulait jusqu'à présent, plaquant alors ses premiers rayons contre le dos du jeune homme aux cheveux de neige. Il avait l'air encore plus impressionnant comme ça. L'autre aurait juré se trouver devant ces fameux vitraux que l'on voyait dans toutes les cathédrales… sauf qu'il se trouvait simplement devant un pickpocket espiègle et borné qui venait de lui gâcher sa matinée.

Le voleur observa l'étudiant d'un air à la fois amusé et rempli de défis. Il se mit à sourire :

- Je te félicite, dit le jeune garçon. Tu es le premier à réussir à m'attraper. Tu m'impressionnes !

L'étudiant sortit enfin de ses songes. À son tour, il le scruta d'un air furieux. Ce foutu pickpocket se foutait vraiment de sa gueule. Après tout ce temps à lui courir après, c'était tout ce qu'il trouvait à dire ? Il lui avait carrément fait perdre son temps. D'ailleurs, il avait très probablement raté son bus à l'heure qu'il est.

- Te fous pas de moi, foutu nabot. Rend-moi ce porte-feuille et on oublie tout ça.

Ce dernier tiqua à la mention de sa taille. Une lueur de colère traversa ses prunelles nuagueuses :

- Nabot... ? Moi ? Un nabot ?!

- Rend-moi mon porte-feuille.

Le pickpocket croisa les bras et tourna la tête sur le côté, faisant la moue.

- Hmm. Non.

Crac. Un nerf de self-control se brisa dans l'esprit du japonais. Il se fit rage pour rester calme :

- Fais pas le con. J'ai besoin de mes papiers.

- J'en ai besoin aussi.

Crac.

- Prend la moitié de mon argent si tu veux, mais rend-moi ce putain de porte-feuille avant que je m'énerve.

Il se mit à réfléchir quelques secondes, tête penchée sur le côté, doigt sur le menton. On aurait vraiment dit un enfant avec cette expression tellement, oh tellement innofensive. Il se redressa de manière songeuse, faisant mine de trifouiller dans le porte-feuille qu'il avait si durement acquis.

- Nan. Imagine un peu tout ce que je vais pouvoir acheter comme nourriture avec tout ça... Je suis vraiment tombé sur le bon pigeon.

Crac.

- Tu ne peux plus rien faire, de toute façon. Tu es coincé.

Le blandinet se remit à sourire. Kanda fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il avait, encore ? Avait-il prévu de s'échapper une fois de plus ? Ha, comme s'il allait le laisser s'en tirer comme ça.

- Sache que j'ai toujours un plan de secour. Alors n'espère même pas avoir gagné, Kanda Yû.

Le jeune homme se figea sur place. Encore choqué par ce qu'il venait d'entendre, il leva son regard meurtrier sur l'albinos qui souriait à pleines dents.

- Tu as fouillé dans mes affaires ?

Le voleur haussa les épaules :

- J'avais l'intention de compter les billets au début, mais je suis tombé sur ta carte étudiante. J'ai pas pu m'empêcher d'y jeter un coup d'œil.

Le dénommé Kanda Yû serra le poing tellement fort que son bras tremblait. Le blandinet prit son porte-feuille et sortit la fameuse carte appartement à au japonais en train de fulminer. Il plaça l'objet devant lui en tendant le bras, assimilant visuellement la photo par rapport à la personne réelle juste derrière.

- T'es tout mimi dessus ! Même si un sourire aurait été le bienvenu, continuait l'albinos tout en observant avec un air faussement sérieux le jeune homme qui se tenait devant lui. Mais bon, j'imagine que tu es voué à faire cette tête éternellement d'après ce que je constate.

- …

- Quoi ? Tu voulais pas que je regarde ? T'es fâché, Yû-kun ?

BOUM.

Tous ses nerfs de self-control avaient littéralement explosé à l'intérieur de lui. Il fusilla l'albinos du regard et s'avança dangereusement.

- Woaa ! Pas bon !

- JE VAIS TE MASSACRER !

Il se jeta sur l'adolescent qui se mit à rire avant de se tourner et de sauter dans le vide. Ses cheveux partirent en arrière et son sweat, porté par le vent également, laissa découvrir une peau étonnament laiteuse et délicate sous la masse de tissu.

Kanda n'avait pas réagi tout de suite. Son cerveau restait bloqué sur le fait que l'albinos se soit jeté du pont. Est-ce qu'il venait à l'instant d'être témoin d'une scène de suicide ? ... à croire que c'était vraiment pas son jour. Il croyait être en train de rêver, ou quelque chose du genre, mais non. Le garçon avait bel et bien sauté. Bien que l'eau serait capable d'amortir sa chute une fois en bas, le courant risquerait peut-être de l'empêcher à atteindre la rive... non ? ... Aaargh. Ce n'était pas important maintenant. Il avait juste à récupérer son porte-feuille si le corps venait à être repêché, point barre.

Il se pencha sur le rebord et ses yeux s'ouvrirent en grand quand il découvrit le résultat…

Le blandinet était bien là. Présent, en vie, sec et sans problème apparent. Il se tenait à l'arrière d'un petit cargot transportant de gros sacs de cotons transparents à l'air libre. Le pickpocket tenait le porte-feuille dans la main qu'il secouait vivement à l'attention du japonais resté sur le pont, l'air béat.

- Hasta la vista ! cria-t-il tout joyeusement tandis qu'il s'éloignait petit à petit.

Kanda resta quelques instants de plus à regarder cet idiot s'éloigner avant de soupirer et de se retourner, s'affalant lourdement sur le banc. Il avait épuisé toutes ses forces. Il n'arrivait pas à le croire. Tous ces efforts pour qu'au final, il ne récupère pas son bien et se fasse littéralement humilié par un foutu voleur bizarroïde sorti de nulle part. Qu'est-ce qui avait foiré ce matin, pour qu'il en arrive là ? Il avait beau y réfléchir de toutes ses forces, aucun réponse ne lui vint à l'esprit.

Ce petit malin… Il allait l'attraper un jour. Et ce fichu morveux paiera cher pour son affront. Il pensait s'en tirer comme ça après l'avoir provoqué de la sorte ? Haha. Il allait voir. Il allait en baver. Kanda lui fera connaître le goût de l'enfer. Il avait juste été chanceux pour aujourd'hui.

Raaah ! C'était trop chiant. Il pencha sa tête en arrière en touchant le mur frais de son crâne.

N'empêche. Ce bâtard était chanceux. Beaucoup trop chanceux. Qui aurait pu prévoir qu'un bateau allait passer par là au même moment ? Et puis il n'y avait pas que ça, il y avait aussi ces cheveux aussi blanc que la neige, et ce tatouage étrange qui ornait la partie gauche de son visage… Au début, Kanda l'aurait pris pour un ange, ou autre créature légendaire qui faisait rêver n'importe quel humain sur cette planète. Mais au fur et à mesure qu'il y pensait… Peut-être qu'au final ce morveux était…

- Un extra-terrestre … ?

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à suivre


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Pour ce qui est du temps d'attente de publication... Je n'en ai pas. C'est complètement aléatoire en fonction de mon inspiration. (oui, parfois moi et mon cerveau on est pas sur la même longueur d'onde...)

Une petite review serait la bienvenue !