NOTE : Voici ma première fiction sur la série The Musketeers de la BBC. Les persos sont à Alexandre Dumas sauf le mien et l'histoire de cette fanfiction qui est à moi aussi.
Très bonne lecture à vous.
Chapitre 1
Je suis épuisée, ça doit faire des jours que je tente de rester éveillée sur mon cheval. Enfin, en réalité, je ne sais plus depuis combien de temps je marche. J'essaie également de ne plus repenser à cette scène qui me fait tellement souffrir. Il faut que je résiste. J'ai une mission à continuer. Je ne dois pas me laisser abattre. Je vous en plus que je ne suis pas loin de l'entrée de la ville.
Quelques minutes plus tard, je sens que le sol a changé de forme. Je reconnaitrais des pavés et une route plate même bourrée. Je suis enfin devant une grande cours, en pleine nuit. Peu de gens s'y trouvent.
Devant moi, seul deux personnes osent s'arrêter au loin et me dévisagent par curiosité. Alors qu'ils continuaient de discuter entre eux, je les observe à mon tour, puis ils me virent tomber de mon cheval.
…
Je bouge. Et je finis par ouvrir les yeux. Je suis dans un endroit que je ne connais pas. Une jeune femme aux cheveux bouclés est en train de prendre passer un chiffon d'eau chaude sur mon front. Réalisant que je n'étais plus sur mon cheval, je me redresse rapidement et ma tête se met à tourner. Je maintiens ma tête avec ma main.
« - Vous avez besoin de vous reposer. Me conseille-t-elle.
- Je vous remercie de votre aide. Mais je n'ai pas le temps. Quelqu'un compte sur moi.
- Votre voyage vous a affaiblie. D'où venez-vous ?
- D'Espagne !
- Ca doit être très important pour que vous fassiez ce si long chemin.
- Pour vous dire... je crois que cela doit bien faire deux jours que je n'ai plus mangé.
- Pensez-vous pouvoir marcher ?
- Pour quelle raison ?
- Je vais vous amener dans un endroit où vous pourrez remplir votre estomac.
- D'accord. Où est mon épée ?
- A côté du lit. Mais vous n'en aurez pas besoin. Vous êtes en sécurité ici. »
Je décide de l'écouter. Je mets un moment à retrouver mon équilibre. Lorsque je fus stable, nous nous dirigeons vers cet endroit.
« - Au passage, j'ai nourrit votre cheval. Il va beaucoup mieux.
- Merci beaucoup... euh...
- Constance ! Et vous ?
- Helena Hidra.
- Je ne sais pas combien de temps vous allez rester ici, mais je suis sûre que vous allez aimer cette ville.
- Je ne peux pas rester longtemps. J'ai des choses à régler en rentrant. »
...
Nous venons de terminer. Je suis en effet rassasiée. Elle n'avait pas menti sur la marchandise. Nous quittons le restaurant et nous nous dirigeons vers sa maison. J'ai repris une sacrée poignée de force. Je me sens même revivre. Je la remercie de m'offrir également ce moment. Je m'étais rendu-compte à la caisse que je n'avais pas un sous.
Constance et moi sommes a mi-chemin dans une ruelle peu fréquenté quand on se fait arrêter par quatre hommes armées jusqu'aux dents de pistolets et d'épées qu'ils pointent dangereusement vers nous. Je reconnais les insignes sur leurs uniformes rouges et jaunes. Ils sont tous les quatre en face de nous avant de nous encercler. Je me souviens que je n'avais pas mon épée et que Constance n'a pas de possibilité de défense. Je sais ce qu'ils sont venus chercher.
« - Vous savez pourquoi nous sommes ici, me dit l'un d'eux en espagnole.
- Faudra donc me tuer d'abord si vous le voulez. »
Constance est étonnée de voir que je parle leur langue et que visiblement je suis la personne qu'ils recherchent.
« - Laissez cette femme tranquille. Elle ne sait rien.
- Elle en sait déjà beaucoup trop ! »
Je regarde la jeune femme. Elle me disait cette ville sûre. Mais elle n'a pas non plus l'air effrayée. Comme si elle avait l'habitude. Je suis perdue sans mon arme. Et elle risque de se faire blesser par ma faute !
