A/N : Bonjour, cher fandom français. Aujourd'hui est un jour très spécial : c'est l'anniversaire des Tortues Ninja. Il y a 35 ans, le 5 mai 1984, le premier comic-book des Tortues Ninja a été édité. Nos quatre chevaliers d'écailles préférés ont donc 35 ans aujourd'hui (eh oui, ils ne sont plus très adolescents, pour le coup...!). Mais ce qui est bien, c'est que la licence Tortue Ninja se perpétue et j'en suis ravie. Films, séries, comics...tout y passe et j'ai l'impression qu'ils ne cesseront jamais d'exister. Cela me met du baume au cœur, pas au vôtre?
C'est donc en l'honneur de mes guerriers d'écailles que j'inaugure aujourd'hui un recueil d'anecdotes, de potins, de cancans...bref, mes hypothèses (avérées ou non) sur les Tortues Ninja, sous forme de ficlet/OS. Je veux pouvoir dessiner et colorer les Tortues Ninja jusqu'à les rendre réels. Après tout, c'est la raison pour laquelle j'écris des fan-fictions : pour faire vivre mes héros en dehors des œuvres dans lesquelles ils apparaissent, pour célébrer leurs différences et étayer leur personnalité...*rêveuse*
Je précise que ce recueil n'est pas centré sur un univers particulier mais c'est la manière dont je vois les Tortues Ninja dans leur globalité. L'âge que je leur donne dans ces écrits est 23 ans pour Mikey, 24 ans pour Donnie et 25 ans pour Leo et Raph, simplement car c'est à peu près mon âge et j'aime les voir grandir avec moi !
Disclaimer : j'ai fait dans l'originalité et dans la singularité. Je n'ai absolument pas « copié » un autre concept de headcanons déjà existant sur le fandom. Je pense que ça se verra, de toute manière, mais je tenais à le préciser. Je n'ai pas 4 ans et je ne vois aucun intérêt à faire ça *soupir profond*.
Je vous souhaite une agréable lecture :)
Dédicace à Cass Shelly qui m'a grandement conseillée pour cette publication. Merci ma belette.
Rappel : les headcanons m'appartiennent, mais les TMNT ne m'appartiennent pas — tous les droits sont réservés à leurs créateurs.
UNE BOISSON CHAUDE POUR RÉCHAUFFER LES CŒURS
Donatello a commencé à boire du café à l'âge de seize ans, par pure curiosité et sous la surveillance de Splinter. Étonnement, le vieux rat lui avait donné son accord lorsqu'il le lui avait demandé. Le premier café qu'il a goûté était un café lungo. Bien que les premières gorgées de ce liquide brun se sont révélées difficiles à avaler par manque d'habitude, au fil des années, elles se sont néanmoins avérées régénérantes. Cette boisson chaude italienne est finalement devenue un essentiel pour la tortue binoclarde. A force de persévérance, il est finalement parvenu à dénicher ses cafés préférés. Le matin, un espresso est sa potion magique pour émerger du sommeil. Avant ce rituel matinal, Donatello est littéralement perdu dans le brouillard. Par ailleurs, un bon cappuccino — généreusement saupoudré de stracciatella — l'aide à tenir le coup le soir, lorsque son esprit bourdonne trop pour le laisser dormir. Dans ces moments-là, le boire froid ne l'a jamais dérangé. Pour l'heure du goûter, très gourmand, il ne résiste pas à l'envie de s'offrir un généreux mocaccino. Très curieux, il a déjà tenté de goûter certains cafés qu'aime boire Raphael, qui se sont toujours révélés bien trop forts pour lui.
Tout comme lui, Raphael adore le café. Alors âgé de dix-sept ans, il a été pris d'une vive jalousie à l'égard de Donatello : son frère, plus jeune que lui, buvait déjà du café ! Contrarié, Raphael avait dû rétablir les rangs à tout prix. C'est la raison pour laquelle il s'était aussitôt jeté sur son premier espresso, à peine quelques jours plus tard. Les premiers jours, il faisait discrètement la grimace derrière sa tasse, mais il s'est finalement rapidement habitué au goût intense. Il a même fini par en apprécier les notes corsées et a très rapidement trouvé sa préférence pour le macchiato, même si parfois, pour se donner « un coup de pep's », il n'hésite pas à le boire noir ou ristretto. En réalité, boire du café lui a toujours permis de se sentir plus mûr. A la différence de Donatello, il lui est parfaitement impossible d'imaginer boire du café avec trop de lait, du sucre et encore moins froid. Berk, non. Un bon café se boit bouillant, pur et non raffiné. Seule une touche de lait est tolérée pour le réconfort. Malgré son amour inconditionnel pour le café — ou boisson de la virilité — il boit toujours un chocolat chaud de temps en temps, à l'abri du regard de ses frères. Raphael a toujours aimé le chocolat chaud et en grandissant, cet amour n'a pas disparu, tout comme pour le benjamin de la fratrie.
Amoureux de la cuisine, Michelangelo s'est toujours refusé à boire du chocolat chaud instantané. « Ne me dis pas que tu bois cette pisse de chat sans goût ?! » Avait-il presque vociféré à l'encontre Raphael lorsque ce dernier avait un jour eu l'audace de préparer cette fade mixture sous ses yeux bleus écarquillés. Un chocolat chaud, c'est sacré. Révolté, Michelangelo avait aussitôt « retroussé ses manches ». Sa créativité hors normes lui avait permis de concocter la recette d'un chocolat chaud — au chocolat noir fondu, bien entendu — généreusement recouvert de crème fouettée, saupoudré de cannelle et de poudre de vanille. C'était l'image même du Saint-Graal, du chocolat gourmand au possible. Un chocolat tel que Raphael en buvait encore secrètement dans le dos de ses frères lors de froides nuits d'hiver ou simplement pour apaiser son cœur saignant. Michelangelo, contrairement à ses frères, semble avoir gardé ses goûts d'enfant puisqu'il est le seul à avoir gardé le chocolat chaud — et ses variantes — en tant que boisson chaude préférée. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de boire du café — encouragé par Raphael — mais il l'a aussitôt recraché dans sa tasse. Quand au thé, il trouve cette boisson cruellement fade.
En grandissant, les goûts de Leonardo se sont diamétralement opposés à ceux de ses frères. Même si, enfant, il adorait boire du chocolat chaud en leur compagnie, cette habitude est devenue une exception au fil des années. Depuis ses douze ans, sa boisson chaude préférée est bien évidemment le thé. Passionné par son éducation nippone, il s'est rapidement intéressé à ce breuvage coloré aux notes subtiles et singulières que buvait si souvent Maître Splinter. Le premier thé qu'il a goûté était un fabuleux et rare thé Oolong de Chine appelé Shui Xian, aux notes fraîches et fleuries. Il l'a trouvé tellement bon qu'il a mis presque vingt minutes à le boire pour le savourer jusqu'à la dernière goutte. Jusqu'à ses seize ans, il était restreint à une tasse de thé par jour, mais cette règle ne s'appliquait bien évidemment pas à la tisane et au Roiboos, exempts de caféine. En matière de thé, les possibilités sont infinies et c'est justement ce qui plaît à Leonardo qui ne boit que du grand thé, du vrai thé. Pas cette « pisse de chat sans goût » — pour citer Mikey — en sachet que les supermarchés osent appeler thé. No way. Le grand thé peut être infusé jusqu'à trois fois sans perdre sa saveur et ses bienfaits. Le grand thé est riche en goût et en senteurs. Le grand thé se boit sans sucre et il doit être infusé dans sa théière en fonte — offerte par Splinter pour ses seize ans — et à une température précise. Le temps d'infusion dépend des thés et de ses goûts. Aujourd'hui, ses thés préférés sont indubitablement des thés de caractère, aux saveurs fleuries mais aussi aux notes boisés. Il a une préférence pour le thé vert et le thé Oolong. Le soir, pour détendre son corps et ses sens, il va plutôt se tourner vers des tisanes, qu'il aime tout autant. Lorsqu'il est malade aussi, une bonne tisane est un réconfort pour lui. Sa tisane préférée est certainement la tisane à l'hibiscus. Les notes qu'il aime le moins sont les notes fruitées et les notes épicées. De manière générale, Leonardo reste très curieux et se risque toujours a acheter de nouveaux thés et tisanes, pour les goûter et s'en faire une opinion. Dans sa chambre, il possède une grande armoire dans laquelle il range sa collection qui ne cesse de grandir.
Mêmes si leurs goûts divergent, les quatre frères se ressemblent sur un point : ils aiment la qualité. Ainsi, ils achètent* souvent ensemble leurs thés orientaux, chocolats de qualité et cafés italiens dans la plus grande torréfaction de New York. Même si l'héritage financier de Maître Yoshi devrait suffire à les faire vivre toute leur vie, Maître Splinter encadre toujours leurs dépenses.
* en réalité, ils posent simplement l'argent sur le comptoir après avoir subtilisé leurs convoitises en pleine nuit, dans l'art Ninja.
J'espère que le concept vous plaît, n'hésitez pas à me faire part de votre vision des choses en commentaires sur le thème que j'ai choisi.
Un immense joyeux anniversaire à Leonardo, Michelangelo, Raphael et Donatello ! Et un grand merci à Peter Laird et à Kevin Eastman d'avoir créé les Tortues Ninja, 35 ans auparavant. Je pense que c'est un bon prétexte pour passer la journée à lire les comics-book...et vous? Qu'allez-vous faire en ce jour particulier?
Je publierai un headcanon de ce style les dimanches des semaines paires. La prochaine publication sera donc le dimanche 19 mai 2019.
Bises.
- Hiv.
