Bonjour tout le monde !

N'hésitez pas à me laisser vos impressions !

Bien sûr, l'univers d'Harry Potter appartient à J.K Rowling.

Bonne lecture !


Chapitre 1 : Arielle Duval

31 Octobre 1981

Sainte-Mangouste, Londres, Royaume-Uni.

J'ouvris difficilement mes paupières, ma vision était floue. Je tentais laborieusement de me rappeler où je me trouvais, sans succès. Ma tête me faisait mal, j'avais l'impression que celle-ci aller exploser, je cherchai ma mère balayant la pièce d'un rapide coup d'œil, je remarquai que j'étais seule. Les murs trop blancs m'entourant m'indiquèrent que je me trouvais probablement dans un hôpital. Alors vinrent les questions, je me demandai ce qui avait bien pu m'arriver, j'étais sûrement tombé, maman m'avait pourtant toujours dit de faire attention dans les escaliers. Soudain, j'entendis des voix en provenance du couloir. Je reconnus vite la voix de mon grand-père. J'entendis aussi des sanglots provenant cette fois de ma grand-mère. Je distinguai aussi la voix fluette d'un homme que je ne reconnut pas. Il lâcha quelques mots dont je ne compris pas le sens tel que « séquelle, oubliette, trouble » faisant redoubler les sanglots de mamie. J'eut envie de me lever pour l'étreindre et la rassurer, mais mes jambes refusèrent de bouger, elles étaient paralysées. La peur me saisit brutalement, je n'arrivais pas à bouger un seul de mes muscles. C'est à ce moment là que je remarquai le long de mes avant-bras des bleus violacés. Un bandage entourait mon avant-bras droit, prenant mon courage à deux mains, je l'enlevai délicatement. Je vis alors une brûlure noirâtre immonde, suintant de pus. Je ne pus m'empêcher de crier d'horreur

Mes cris alertèrent mon grand-père qui entra précipitamment , il semblait complètement bouleversé, ses yeux étaient humides. Il se précipita à mon chevet, me prit délicatement dans ces bras et tout en caressant mes cheveux bruns, lâcha de sa voix rauque et ferme:

- Tu vas devoir être très courageuse ma petite Arielle, tu vas partir avec ta grand-mère et moi pour quelque temps.

Je le regardai avec incompréhension, ne comprenant pas bien ce qu'il voulait dire par là, les questions se bousculaient dans ma tête alors je lui demandai:

- Pourquoi je n'arrive plus à bouger, qu'est-ce-qu'il s'est passé ? Où est ma maman ? Je veux maman !

- Les médicomages t'ont jeté un sort, pour pouvoir te soigner, il devrait se dissiper d'ici peu, ta mère et toi avez eu un accident, ma puce, elle est partie..., la voix de mon grand-père se brisa.

Je fronçai les sourcils ne comprenant pas exactement pourquoi cette dernière était partie, elle ne m'aurait jamais laissé seule dans un hôpital. Je l'interrogeai alors:

- Où est-elle allée ? Elle est dans un autre hôpital ?

- Non Arielle, ta mère n'est pas à l'hôpital, ta mère n'est plus parmi nous ma chérie, elle est morte.

Ces mots résonnèrent dans ma tête encore et encore, les larmes commencèrent à rouler le long de mes joues, j'étais incapable de m'arrêter, mon corps était parcouru de violent sanglot. Elle ne pouvait pas être morte n'est-ce-pas ? Que nous était-il arrivé ? Où était mon père ? Soudain, mon corps se figea, mon père pourquoi n'avais-je plus aucun souvenir de lui. Je savais qu'il existait, que je le connaissais mais, pourtant il m'était impossible de me souvenir de lui. Je ne savais même plus à quoi il pouvait bien ressembler. C'était étrange. J'avais l'impression de devenir folle, ça ne pouvait pas être vrai, elle n'était pas morte, tout cela n'était qu'un cauchemar. Intérieurement, je priai de toutes mes forces pour que rien de cela ne soit réel et que je me réveille, vite...

4 Novembre 1981 :

Oxford, Royaume-Uni.

Maman était morte, cette phrase je la retournai en boucle dans mon esprit mais pourtant, elle me semblait toujours aussi irréelle. Ce matin, les funérailles avaient lieu, pour l'occasion grand-mère m'avait offert une robe couleur noire, à longues manches pour couvrir mes blessures. Elle avait murmuré quelques choses comme quoi j'étais trop jeune pour ce genre de chose. Puis nous nous étions rendu au cimetière, la cérémonie ne rassembla pas beaucoup de monde, nous devions être une vingtaine tout. Au bout d'un moment, grand-mère m'avait accompagné juste devant le cercueil de ma mère, elle m'avait dit qu'il fallait que je lui dise au revoir. Ma mère était pâle beaucoup plus qu'à l'ordinaire, mais son visage semblait si paisible comme s'il elle n'était qu'endormi. Deux hommes en costume noir et aux visages inexpressifs avaient alors refermés le cercueil, mes grands-parents avaient jeté une poignée de terre dessus, puis m'avaient demandé de faire de même.

C'était à ce moment précis, que j'avais commencé à crier, je ne comprenais pas pourquoi ils tenaient tant à l'enterrer. Elle n'était que simplement endormie, elle allait se réveiller. Elle devait se réveiller. Grand-père m'avait pris dans ses bras, les larmes coulaient à flots sur mes joues alors que je me débattais de toutes mes forces tentant vainement de rejoindre ma mère. Ils avaient fini par me ramener chez eux. Ils ne semblaient pas en colère, juste profondément abattus. J'avais fini par enfermer dans ma chambre, je trouvais cela étrange de dire ça , ma chambre, après tout ce n'était ma chambre. J'avais fini par me recroqueviller dans le lit dans un profond mutisme.

Quelques heures plus tard, grand-mère était venu me voir. Sans dire un mot, elle m'avait serré contre elle. Nous étions resté comme ça de longues minutes, blottit l'une contre l'autre. Son étreinte chaleureuse me rassuré. Puis sans préambule, je lui avais demandé:

- Il est où mon papa ?, j'avais senti le corps de mamie se raidir contre le mien, j'avais alors continué doucement, lui aussi il est mort ?

Son regard se fît plus dur puis elle hôcha gravement la tête. Mon cœur se brisa une seconde fois mais, pourtant cette fois-ci aucune larme ne sortit, l'accident m'ayant privé d'une partie de ma mémoire. Il n'était plus qu'un parfait inconnu.

1 Septembre 1987

Manoir Duval, ,Bretagne, France.

La sonnerie stridente de mon réveil retentit, je gémis en plaquant mon coussin contre mes oreilles espérant bénéficier de quelques minutes supplémentaires de sommeil mais mon chien, un gros labrador beige que mes grands-parents m'avaient offert deux ans auparavant , ne semblait pas être du même avis. Il sauta sur mon lit, puis commença à me lécher allègrement le visage.

- Beurk, Patmol arrête ça dis-je en riant aux éclats, c'est à se moment que grand-mère entra dans ma chambre. Ces cheveux gris étaient comme à son habitude tirés en un chignon strict contrastant avec son regard malicieux et son sourire chaleureux.

-File te préparer, tu ne voudrais pas manquer ton premier jour , n'est-ce-pas ?

Après ces quelques mots, je me dirigeai en trombe dans la salle-de-bain, je pris une douche rapide et enfilai mon uniforme. C'était une robe de soie fine bleue claire, à manches courtes, ce qui me fit grimacer. Je n'avais jamais vraiment aimé porter des robes, préférant me vêtir de jean que je trouvais plus confortable. De plus, les manches me dérangeaient, on risquait de pouvoir apercevoir la cicatrice que j'avais reçue lors de l'accident. Je soufflai résigné, enfila un petit gilet blanc par dessus et essaya de discipliner rapidement mes longues boucles brunes.

C'était le jour de la rentrée, j'étais à la fois excité et effrayé d'enfin rentrer à l'école de sorcellerie de Beaubâtons. Pourtant , quand mes grands-parents m'avaient annoncé la nouvelle, j'étais loin d'être ravie. J'aurai largement préféré étudier à Poudlard comme mes parents l'avaient fait avant moi mais cela s'était avéré impossible. Lorsque j'avais cinq ans, juste après la mort de ma mère, mes grands-parents avaient emménagé en France, pour des raisons que j'ignorais.

En vérité, j'ignorais beaucoup de choses de ma vie d'avant, une partie de mes souvenirs ayant été effacé à cause de l'accident, mamie et papy ne m'en parlaient jamais cela leurs étaient trop douloureux d'en discuter. Ils m'avaient juste raconté que mes parents étaient morts. C'était l'une des raisons qui m'avait poussé à vouloir étudier à Poudlard, c'était une manière pour moi de me rapprocher d'eux , mais je m'étais fait à l'idée que je n'irais jamais là-bas.

En arrivant dans le salon, mon grand-père me demanda:

- Alors tu es prête, tu es sûr de ne rien avoir oublié. Tu as bien pris ta baguette, tout est dans ta malle. Tu grandis si vite. Peut-être il serait préférable de faire venir un précepteur, tu serais bien plus en sécurité et tu n'aurais pas à quitter la maison.

- Voyons Paul, nous avons déjà tout vérifié au moins dix fois et tout iras bien , intervient ma grand-mère avec un regard réprobateur.

- Je sais, je sais, bien-sûr bougonna ce dernier en se replongeant dans son journal, faisant éclater de rire mamie.

Celle-ci m'accompagna à la cuisine, puis me servit mon petit-déjeuner sous le regard envieux de Patmol, je lui cédai une partie de mon assiette avant d'entamer mon assiette à mon tour , Grand-mère leva les yeux au ciel alors que je lui demandai:

- Dis mamie, c'est comment Beaubâtons ?

- Je n'y suis jamais allé ma petite chérie. Mais ton grand-père m'a dit y a été lui, selon lui c'est magnifique et il pense sincèrement que tu seras très bien là-bas , répondit-elle d'une voix douce.

Grand-père nous rejoignit à son tour dans l'immense cuisine du manoir, il dit alors :

- Ils sont arrivés, un dernier câlin à ton vieux grand-père avant de partir.

Je l'enlaçai et fit de même avec ma grand-mère avant de me diriger hésitante vers la porte d'entrée sous leurs regards encourageants. Patmol semblait m'y m'attendre, je l'étreignis lui aussi, savoir qu'il ne pourrait pas venir avec moi à Beauxbâtons me fendait le cœur mais, je savais bien que mes grands-parents en prendraient grand soin. J'ouvris la porte, et découvris avec émerveillement un immense carrosse d'une couleur bleue pastel tirée par d'immenses chevaux aillée. Ils devaient être invisible pour les moldus puisque mon voisin continué de tondre sa pelouse, sans réagir. Je fis un dernier signe de main à ma famille puis le cœur battant monta dans la calèche.

1 Septembre 1987

Beaubâtons, dans le Sud de la France.

Le trajet en carrosse était fabuleux et avait duré un peu plus de sept heures, j'avais appris par l'une de mes camarades s'appelant Julia Chamberlain que les chevaux ailés étaient en réalité des Abraxas. D'après celle-ci l'académie disposait en tout de quatre carrosses exclusivement réservés aux premières années, les élèves plus âgées se rendant à Beaubâtons par le biais portoloin. J'avais aussi rencontré aussi, une certaine Fleur Delacour, une fille blonde à l'air hautain , les rares garçons présents dans notre diligence avaient semblé comme hypnotisés par sa beauté. D'après Julia, elle avait du sang de vélane dans les veines,même si j'ignorai de quoi il s'agissait exactement. Ce qui me faisait un peu peur, je vivais avec mes grands-parents dans un quartier moldus, et je n'avais jamais vraiment cherché à en apprendre un peu plus sur la Magie. Ma grand-mère, Elizabeth étant moldu, mon grand-père ne pratiquait plus que très rarement la magie.

Notre carrosse s'était arrêté violemment à proximité de l'école, un magnifique palais argenté caché dans les montagnes, il était entouré d'un magnifique jardin à la française, des haies taillées à la perfection, d'immenses fontaines. J'avais hâte de découvrir ce nouvel environnement Dans la diligence chacun d'entre nous trépignaient littéralement d'impatience. Nous descendirent un par un de celle-ci, ébahis par tant de beauté, un peu plus loin une très grande femme nous attendait ,avec un sourire bienveillant. Elle se tenait devant une immense grille en fer forgé alors que nous nous approchions timidement d'elle, celle-ci prit la parole:

- Mes chères élèves, je vous souhaite la bienvenue à l'Académie de Beauxbâtons, je suis Olympe Maxime, directrice de l'Académie, sachez avant tout jeunes gens que Beauxbatons accorde une importance capitale à certaines valeurs tel que le respect, la loyauté, le courage et l'élégance. Il sera de votre devoir de les appliquer !

Lorsqu'elle termina sa phrase, l'immense portail de fer forgé s'ouvrit. Elle nous invita à la suivre d'un geste élégant de la main , nos regards furent immédiatement attirés par la beauté du château des jardins sur lesquels nous ne pouvions pas nous empêcher de nous extasier. Une odeur florale délicieuse flottait dans l'air. Madame Maxime nous conduisit jusqu'à une petite salle qu'elle nous désigna comme étant le Boudoir, elle nous indiqua, il s'agissait ici d'un lieu exclusivement réservé aux premières années, que chaque promotion possédait le sien et pouvait le décorer à son gré. Il permettait aux élèves de s'y réunir pour un moment de détente ou de travail.

- Je vous laisse découvrir, nous viendrons vous chercher dans une demi-heure pour le dîner. Veillez à être présentable, finit madame la directrice avant de partir.

Le Boudoir était d'une taille immense et décorée avec beaucoup de goût. Nous pouvions y voir des tables de verres soigneusement alignés, un peu plus loin, nous apercevions des canapés de couleur crème d'apparence très confortable . Au fond de la pièce, une baie vitrée, nous permet d'accéder aux jardins. Peu à peu le silence se dissipa, les discussions recommencèrent de plus belle. Certains élèves se risquèrent à quelques sorts, mais seule quelques étincelles multicolores sortirent de leurs baguettes faisant éclater de rire notre joyeuse assemblée. Cette année promettait d'être magique.

8 ans plus tard

12 Août 1995 :

Londres, Royaume-Uni.

Je déambulai avec difficulté dans les rues d'un quartier bondées de Londres à la recherche de cette foutue cabine téléphonique. J'avais rendez-vous dans un peu moins de vingt minutes au ministère de la Magie anglais. N'y étant jamais allé, je ne pouvais malheureusement pas transplaner. J'étais donc entrain d'arpenter les quartiers de Londres depuis maintenant un peu plus d'une heure et commençai franchement à en avoir assez, j'avais l'impression de tourner en rond. Soudain, un homme roux accompagné d'un adolescent maigrichon attira mon attention. De la poche de son manteau dépassait un bout de bois qu'il tenait fermement, un sorcier. Je les vis pénétrer dans une rue adjacente, après une seconde de réflexion, je me décidai à les suivre.

Je pénétrai à mon tour dans la ruelle délabrée, de multiples tags recouvrent les murs, une benne à ordures renversée sur le sol dont les déchets servait de déjeuner à quelques chats errants. J'aperçois alors plus loin une cabine téléphonique dans le même état de dégradation. Soulagée, j'interpellai le rouquin et demandai :

- Excusez-moi monsieur, c'est ici l'entrée des visiteurs ?, En entendant ma voix, l'homme sursauta, il agrippa plus fermement sa baguette avant de se détendre :

- Oui, effectivement. C'est la première fois que vous allez au ministère ?, me questionna-t-il à son tour.

-Je fais partie des nouvelles recrues pour formations d'auror et je me suis un peu perdue, avouai-je piteusement .

Le sorcier me sourit franchement puis répondit :

- L'entrée des visiteurs est toujours compliquée à trouver, la première fois, venez donc avec nous je vais vous montrer comment tout cela fonctionne , il me serra énergiquement la main puis se présenta, Je suis Arthur Weasley, je travaille moi aussi au ministère, il se racle alors la gorge et regarde l'adolescent se tenant à côté de lui avant de dire, et Harry m'accompagne.

Je me présentai à mon tour, et les suivis dans la cabine étroite pendant ce temps, Mr Weasley composa un numéro sur le cadrant du téléphone. Le garçon l'accompagnant semblait pour une raison que j'ignorai de plus en plus anxieux. La cabine s'enfonça profondément sous terre puis un tintement suivit d'une voix mécanique retentit :

- Le ministère de la magie vous souhaite une bonne journée.

Je remerciai Mr Weasley rapidement puis me dirigeai vers le bureaux des Aurors. Une dizaine probablement du même âge que le mien, attendaient l'arrivée de notre instructeur. Mes camarades semblaient tout aussi stressés que je le l'étais et pour cause la formation permettant de devenir Auror était l'une des plus exigeantes et rares étaient ceux qui parvenaient à décrocher leurs diplômes. J'étais néanmoins prête à faire tout mon possible pour y arriver, je le devais.

Je m'appelle Arielle Duval. Il y a quelques années, j'ai appris que j'étais la fille d'un meurtrier et d'un fugitif, la fille de Sirius Black. Mon père faisait partit du groupe de mage noir responsable du meurtre de ma mère. Ces assassins n'avaient jamais étaient retrouvés. Depuis ce fameux jour, je n'ai plus qu'un seul but, les retrouver pour qu'enfin justice soit faite.


Alors, une petite review pour me laisser vos impressions ?