[OS en réponse au 22e défi du Poney Fringant] histoire relatant l'invasion du Gondor par les des gens des chariots.
Que le géni de tolkien lui soit rendu, les lieux, les noms et tout le reste sont à lui. L'histoire est à moi, mais raçurez-vous, ce n'est que fiction.
Bonne lecture. ;)
Le calme précédant la tempête
Debout, le jeune soldat se tenait bien droit, attendant l'heure fatidique qui verrait sa vengeance s'accomplir enfin. Il avait attendu cet instant depuis de trop longues années, en rêvant la nuit lorsqu'il parvenait enfin à s'endormir. Il avait retourné des millions de fois la scène dans sa tête et savait qu'il parviendrait facilement à reconnaitre l'homme, cette bête barbare et sans pitié, qui avait assassiné son père.
Toujours aussi droit, il regardait droit devant lui, ignorant le passage des soldats plus expérimenté qui prenait place derrière les nouvelles recrues pour éviter qu'elles ne tournent les talons et ne fuient devant le danger. Mais lui n'avait pas peur. L'idée même de fuir ne lui avait pas effleuré l'esprit. Il devait se battre pour son peuple, pour ces idéaux et surtout pour l'honneur de sa famille qui avait été temporairement salie. Mais cette nuit resterait à jamais gravée dans les mémoires. Une grande bataille allait se produire et il ne trouverait le repos que lorsque l'immonde meurtrier ait péri de sa lame.
Son regard injecté de sang ne le quittait plus. Il revoyait son père lui ordonner de se cacher alors qu'il attrapait son arme. Il revoyait l'autre homme pousser la porte d'un coup de pied et débarquer, avec plusieurs autres, dans la petite maison sans même se soucier des cries que poussait sa mère alors qu'un des hommes l'attrapait par le bras et la jetait au sol. Tout comme son père qui avait été forcé de regardé, il avait vu leur chef lui arracher ses vêtements déjà en lambeau et la prendre de force. De toute sa vie, le jeune garçon n'avait jamais vu une telle brutalité. Elle hurlait, elle hurlait encore, mais il continuait encore et encore, comme s'il ne l'entendait pas, ou pire encore, comme si cela l'excitait. Les trois autres soldats lui firent la même chose. Mais lorsqu'elle n'eu plus la force de crier, de se débattre ou même de bouger, ils s'en lassèrent, l'abandonnant sur le sol.
Recroquevillé dans sa cachette, le petit n'avait pas été capable de détourné son regard. Il n'avait même pas cillé lorsqu'il avait vu son père, sous la contrainte des hommes fort nombreux, égorgée sa mère. Il n'avait pas non plus cillé lorsqu'il avait vu la tête de son père voler près de lui, encore humide de larme, alors que son corps s'affaissait sur celui de son épouse.
Le cœur battant la chamade, il écoutait avec attention le silence qu'aucun des soldats n'osaient briser. Il avait tant entendu parler de cet instant qu'elle ne le surprenait pas le moins du monde. En fait, l'émotion qu'il ressentait n'avait simplement pas de mot. Il n'était ni joyeux, ni craintif. Il avait simplement l'impression que cet endroit était le sien et qu'il était venu au monde pour combattre. Mais le plus surprenant de tout, il n'éprouvait pas non plus de haine à ce moment précis. Il savait simplement que lorsque le soleil se lèverait après la bataille, tout serait terminé, car Narmasil, roi du Gondor, serait mort de sa propre main.
Parce que tout n'est pas blanc ou noir et que les gentils le sont uniquement parce que se sont les vainceurs. Mais qu'en temps de guerre, tous les hommes peuvent être des monstres...
J'espère que vous avez aprécier et votez pour moi!
