« -Ce n'est rien deux mots » dira-t-on. « - Tu devais t'y préparer. » « - Vous êtes trop différents. » « Tu l'as abandonné. » « Tu le mérites, Castiel, tu le mérites. »

C'est faux.

Du moins pour la première phrase.

Le reste n'est qu'un tissu de vérités, toutes aussi dérangeantes les unes que les autres, auquel il se doit de faire face. Alors il se tient debout, du moins essaye, et les accepte.

Mais pas ça.

Ce n'est pas deux mots.

C'est cette étincelle de résignation dans ce regard trop vert, c'est ce sentiment inconnu qui lui serre le coeur, qui lui donne la nausée. C'est cette incompréhension soumise.

Alors il ne laissera pas dire ça.

Il ne peut pas accepter cette condescendance dans leurs yeux, ce mépris, cette douce pitié teintée. Teintée de ces mots qu'ils avaient répétés. « Nous te l'avons dit. »

Et ses yeux se lèvent, ses yeux qui commencent déjà à devenir vides, et ils fixent sans comprendre.

Ce n'est pas deux mots.

C'est deux sentiments mitigés et qu'il ne comprend pas encore qui étreignent son coeur dans une poignée mortelle. Le premier, il ne sait pas ce que c'est. Il en connait juste le nom, il en connait les effets. Mais c'est la première fois qu'il le ressent et il n'a pas le coeur à sourire. Une autre fois peut-être.

Le sentiment de trahison.

Le sentiment de tristesse.

Et une dernière fois il tente de plonger ses prunelles dans celles de Dean qui lui fait face. Parce que ce vert est devenu trop envoûtant. Parce qu'il est devenu impassible.

Parce qu'il ne comprends pas.

Ne veut pas comprendre.

Alors que ce sont simplement deux mots.

« Vas-t'en. »


Pourquoiiiiiiiiii la fin de l'épisode trois de la saison 9...

Donc du coup comme je l'ai vu hier, j'avais envie aujourd'hui d'écrire un petit truc sur Castiel lorsque Dean le fout à la porte. ( Pourquooi...)

Bisous!