Série : Once Upon A Time
Couple : Killian/Jefferson (Mad Hook)
Point de Vue de Jefferson.
Dans ma vie, il y a eu deux personnes que j'ai véritablement aimées. Deux uniques personnes pour lesquelles je serais prêt à tout.
Il y a déjà ma fille, Grace. Sa mère était une jeune femme pleine de vie, mais trop absente dans la vie de la petite. Elle passait son temps à droite et à gauche, jouant à des jeux d'argent, allant jusqu'à parier nos vie, et allait coucher chez des personnes inconnues et revenait ivre. Elle aimait trop la vie. Elle disait que je n'étais bon à rien, et que je rendais des autres, noires. Il est vrai que je ne souriais pas souvent, et que je portais toujours du noir. Pourtant, ma fille était la seule à me faire redonner le sourire. Mais il me manquait l'amour. Le véritable amour. Pas celui d'un père et une fille. J'en étais comblé. Mais être aimé, suivit, désiré. Et j'ai fini par le trouver d'une certaine manière.
C'était la deuxième personne. Je ne pensais pas tomber véritablement amoureux un jour. Et ça m'est arrivé. Mais cette personne était un homme. Un pirate. Un tueur. Une personne qui m'a arraché à ma fille lorsque sa mère était encore présente. Un homme qui m'a emmené à la découverte d'une terre inconnue pour piéger un jeune garçon qui lui avait volé un objet de valeur. Un homme à femme. Tout ce qui aurait pu m'obliger à l'oublier. Mais je ne pouvais pas. Je repensais à son visage. Ses yeux si clairs. Ses cheveux si noirs. Son sourire si sanguinaire. Ses mains contre mon corps. Ses lèvres contre les miennes. Il m'a emprisonné en lui. Ce qui fait que je pense à lui, même dans ce monde.
J'ai retrouvé ma fille. Grace revient vivre à la maison. Tous les habitants ont retrouvé la mémoire. Tout semble si calme. Comme avant. Mais je ne t'ai pas retrouvé. Je t'aurais reconnu si tu étais à Storybrooke. Mais aucune personne ne présente le même charisme que toi. Pourquoi n'es tu pas là ? Tu aurais dû être emmené ici avec la malédiction. Serais-tu mort ? Ca ne m'étonnerait pas d'un certain sens, tu t'es fait beaucoup d'ennemis. Comme toujours. Mais aussi beaucoup d'autres conquêtes. Te souviendras-tu de moi si tu me revois ? Ou m'aurais-tu oublié ? A moins que ton âme ne soit plus d'aucun monde et que tu sois réellement mort. Je ne vois pas d'autre possibilité.
Tu as été mon premier plus grand amour. Tu m'en as fait voir de toutes les couleurs. Je t'ai appelé de tous les noms. Tu riais. Je partais vexé. Tu me retrouvais. On se criait dessus. Je repartais. Tu me suivais. Tu partais. Je finissais par te suivre instinctivement. Tu m'as tout prit sans le savoir. Absolument tout. Tout ce que tu m'as fait endurer, je te le faisais payer à ma manière. Mais j'aimais. Ca me permettait d'être plus proche de toi. Même si deux femmes ont prit ton cœur par la suite, je ne m'y suis jamais opposé. La première, j'ai tout fait pour l'éloigner de toi. Lorsque tout fut terminé, tu en as trouvé une autre. Milah. Et là, je n'avais plus le courage de me battre pour toi.
Mais en ce moment, je rêve sans arrêt de toi. S'en est effrayant. En vingt-huit ans je pensais t'avoir oublié pour toujours, mais apparemment non. Depuis quelques jours, tu es devenu mon obsession. Tel un fantôme, tu hantes mes rêves. Il suffit que je m'assoupisse pour que tu apparaisses dans la cuisine, champagne à la main, ou que je m'endorme dans le canapé pour que tu sautes sur mon ventre, pour ensuite m'embrasser violemment. Et oui, je manque horriblement de sommeil à cause de toi. Tout ceci devient agaçant, Killian.
« Papa, tu devrais allez voir un médecin. »
Je tourne la tête vers Grace qui est revenu de l'école. Elle dépose son sac dans l'entrée, et attrape doucement mon bras.
« Pourquoi dis-tu ça ? » demandais-je en lui souriant.
« Parce que tu es malade, papa. Je le sens dans ta voix. Tu aussi pâle que moi, quand j'ai la grippe. Et je t'entends te lever en pleine nuit. » fit-elle, un air triste au fond de ses yeux clairs.
Je la sers alors dans mes bras, ses cheveux blonds me chatouillent le visage.
« Je suis désolé si je t'ai réveillé en pleine nuit, Grace. Je repense juste à un ancien ami. »
Elle se détache de moi, et me souris doucement.
« Un ami qui te manque ? »
« Je ne sais même plus. »
Alors vos impressions ? Je dois publier la suite ?
Merci d'avoir lu (: