Je n'était pas totalement sûre de ce que j'allais faire mais au fond de moi, je sentais que je devais le faire quitte à mourir … Certes, je vais laisser l'homme que j'aime derrière moi mais je préfère la mort plutôt que voir ma famille, mes amis et lui souffrir par ma faute. J'avance dans le grand tunnel, entendant son rire de dément. Il sait qu'il va gagner, il sait que je suis la plus grande faiblesse de son ennemi et, une fois qu'il m'aura tuée, il n'aura plus besoin de faire d'effort pour en finir avec mon amant.
Quelques semaines plus tôt.
La voile de lumière me fait grogner et j'ouvre difficilement les yeux alors que je vois une ombre près du lit. Mon sourire s'étire alors que je tends la main vers l'ombre. L'ombre n'est autre que mon amant, Vladislav Basarab Tepes ou celui connu sous le nom terrifiant de Dracula. Je sais ce que vous vous dite, je suis folle non ? Et bien oui, oui je suis folle, folle d'être tomber amoureuse de Vlad, folle d'avoir accepter de l'épouser et surtout, folle de rester près de lui alors que son ancien mentor veut le détruire en me tuant.
- Allez ma douce, il faut se lever.
J'aurais aimer qu'il dise autre chose que ça moi … Déjà que je le vois pas souvent vu qu'il cherche a savoir qui est avec lui et qui est contre lui et là, il veut que je me lève ? Je m'engouffre au fond de la couette en riant doucement, le sourire sauvage de Vlad me montre ses belles dents blanches et il fond sur moi, venant alors répondre à la provocation que je venais de lui lancer.
- Je n'ai pas envie de me levé maintenant, reste un peu avec moi sous la couette, comme un futur couple de mariés.
Sa main passe sur mon visage, j'aime quand il fait ça car, grâce à son pouvoir sa paume de main est chaude et pas froide. Mes yeux se ferme alors qu'il écrase sa bouche contre la mienne, mon corps devient brûlant s'accroche au sien et je me laisse emporté. Je cru percevoir un murmure de sa part, mais je fus bien trop enivré par le désir et je n'ai plus conscience de ce qui ce passe. Mais je reviens vite à moi quand il sourit et me dit :
- Le moment est venu.
Je ne comprend pas sur le moment mais il inclina alors les canines, et je sentis leurs pointes pousser contre mon cou. Leurs extrémités acérées me percèrent la peau, et mon souffle se coupa brusquement lorsqu'elles pénétrèrent profondément en moi. Il m'avait toujours dit, depuis notre première nuit, qu'un jour je raffolerais de ses morsures mais que pour le moment, il ne voulait pas me mordre. Le pire ? C'est qu'il avait raison ! Je ne peux pas décrire ce que je ressens, c'est comme si on venait de m'injecter le plus puissant des aphrodisiaques dans les veines tout en fessant l'amour. Mes ongles labour son dos alors que mes hanches donne des petits coups contre son bas ventre. Vlad émet un grognement contre ma gorge et abandonne les trous qu'il vient de me faire, léchant la plaie et il me regarde dans les yeux. Mon souffle se fait court, comme-ci je venais de courir un grand marathon sprint. Il reprend possession de mes lèvres et je peux enfin m'engouffrer dans le plaisir qu'il me procure en venant doucement en moi.
