BONJOUR! NON JE N'ACCAPARE PAS L'ATTENTION EN ÉCRIVANT EN MAJUSCULE, CE N'EST PAS VRAI!

*Hum* Chers lecteurs, chères lectrices, je vous remercie d'avoir poser vos yeux sur mon humble fic, et vous souhaite une agréable lecture.

Evidemment, l'univers et certains personnages sont à J.K Rowling, mais d'autres sont à moi -MON PRÉCIEUX- et le fantôme des voleurs viendra vous hanter si vous essayez de vous les accaparer! HAHAHA!

C'est sure cette note joyeuse que l'auteur vous laisse à votre plaisir préféré: la lecture!


Haricots.

Qui aurait cru que cette histoire commencerait simplement avec l'arrivée fracassante d'une lettre, en début de mois d'août, dans une assiette de haricots blancs, éclaboussant de sauce au passage, la terne vie d'Esther Grimm. Enfin, plutôt l'arrivée d'un volatile que l'on peut qualifier de rapace nocturne, soit une chouette effraie, qui manifestement, semblait plus surprise qu'effrayée par cet atterrissage, disons, mal contrôlé. Peut-être avait-t-elle été attirée par cet aliment rarement cuisiné en été, en tous cas, celle-ci portait, dans ses serres bien serrées, une lettre donc qui n'échappa pas à la vue de la famille Grimm.

La famille Grimm était composée de quatre membres. Le pater familiae se prénommait Auguste Peter Grimm, et il semblait que ce jeune père toujours dépassé par les événements de sa vie -comme son premier enfant dû à un oubli de protection qui avait entraîné son mariage à dix-neuf ans- avait pour seules passions sa collection de petites voitures de l'année 1947, dont il possédait maintenant un large nombre, et un minuscule jardin qu'il entretenait comme il pouvait dans ce pays chaud et ensoleillé qu'était l'Écosse. Il occupait un poste mineur dans la mairie de la petite ville où il vivait, et semblait s'en contenter parfaitement, ayant un caractère assez doux, et effacé. Bien qu'il ne le montrât pas, il aimait passionnément sa femme et s'il n'était pas forcément un bon père, il s'efforçait de l'être, essayant d'être le plus présent possible, multipliant les gentillesses et les concessions.

Résultat des courses, le second enfant, Romuald Auguste Grimm était devenu un vrai petit diable. Du haut de ses huit ans, il n'hésitait pas à piquer des crises à faire trembler l'humble demeure familiale. Il pleurait dès qu'on ne l'écoutait pas, ou quand on ne répondait pas à ses ordres. Les membre de sa famille étaient ses sujets, et il était le roi absolu. Il n'écoutait personne, et se montrait manipulateur de surcroît, lorsqu'il faisait sa mignonne bouille de gamin innocent pour que tout lui soit pardonné, au grand dam de ses parents qui ne savaient pas lui résister.

Sa mère, bien plus âgée que son père, était la seule qui tentait vainement d'opposer de la résistance à cet ange machiavélique, et elle se demandait parfois de qui il tenait ce caractère. Pas d'elle assurément : Mrs Angélique Clermont, qui avait conservé son nom de jeune fille française, était la figure même de la mère de famille sympathique, aimée du voisinage, femme travailleuse et spontanée, parfois calme, parfois survoltée, assez autoritaire. Enfin, pas assez pour Romuald, et malgré tous ses efforts, elle ne pouvait pas s'énerver contre son fils tout mignon et ses jolies boucles rousses, ses grands yeux verts, sa bouche en cœur et ses énormes joues constellées de taches de rousseurs.

Joues qu'Esther Dona Grimm s'amusait à étirer gentiment lorsque son frère l'embêtait trop. Elle était de quatre ans son aînée et avait fini sa sixième cette année. Tandis que son cadet ressemblait d'avantage à leur mère physiquement, la jeune Grimm elle ne ressemblait à aucun de ses parents, mais était apparemment le portrait craché d'une arrière-arrière-grande-tante du côté paternel, d'après ses aïeux. Elle était pâlotte, un peu potelée mais avait le visage fin, des cheveux noirs coupés courts et des yeux verts éteints qui ne laissait paraître aucune émotion, mis à part un ennui profond.

Car on le devinait aisément, la vie de la jeune fille était banale à pleurer. Une famille toute simple, mis à part quelques excentricités, comme cuisiner des haricots blancs en plein mois d'août lourd même en Écosse, des amis au collège insignifiants, un quotidien sans tracas particuliers. La vie d'Esther se résumait à faire disparaître cet ennui, mais la brunette se lassait facilement et avait fini par se désintéresser de tout. Elle avait même accepté l'idée que l'ensemble de son existence allait de se dérouler de cette façon, toute linéaire et sans intérêt. Mais bon, comme tout le monde, elle se faisait à ce destin, et malgré les longs soupirs qu'elle poussait à longueur de journée, ce petit train-train lui avait collé à la peau au point où il était inextricable, et que si quelqu'un essayait de le changer, cela allait être très difficile.

Quelle ne fut donc pas la surprise lorsque cette boule de plume brisa la glace d'une fenêtre de la maison pour pénétrer au sein même de ce que la petite fille considérait comme la chose la plus importante du midi : son repas. Romuald poussa un cri strident, de même que sa mère, et Mr Grimm essaya sans vraiment de conviction -comme d'habitude- de chasser la pauvre bête engluée dans la sauce blanchâtre des haricots. Esther, elle, semblait surprise qu'un événement incongru se déroule, mais sans plus. Lorsqu'elle remarqua l'enveloppe en même temps que sa famille, elle la décrocha des serres de l'oiseau tout naturellement, et celui-ci s'envola aussitôt en poussant un hululement de mécontentement quant à sa belle robe claire toute tachée.

« Un oiseau qui amène des lettres, voilà qui est nouveau ! » s'exclama Mrs Clermont qui s'affairait à changer l'assiette de sa fille.

Sans faire attention à la remarque de sa mère, la fillette lut le cachet, une première fois pour elle-même, puis une seconde pour sa famille.

Collège Poudlard, École de Sorcellerie

Directrice : Minerva McGonagall

Miss Welburg,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-jointe la liste des ouvrages et des équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, chère Miss Welburg, en l'expression de nos sentiments distingués.

Hommerus Flitcher,

Directeur adjoint.

Esther relut la lettre plusieurs fois ainsi que la liste données ensuite, toute aussi étrange que la missive. Un chaudron ? Théorie et pratique de la Défense contre les Forces du Mal ? Baguette magique ? Angélique rit devant l'absurdité de ces écrits, disant que c'était sûrement une farce des voisins Welburg, et sa fille rangea distraitement la lettre dans la poche gauche de sa robe.

Elle passa la fin du repas, et même de la journée à ressasser cet événement perturbateur de sa vie bien tranquille, et se décida d'aller à l'encontre des Welburg le lendemain. Ces-derniers étaient célèbres dans le voisinage et, bien que très sympathiques, ils étaient quelque peu étranges. Différents, serait l'adjectif qui correspondait le mieux. De drôles de bruits et d'odeurs se dégageaient de leur maison, mais Auguste mit cela sur le compte du travail des deux parents qui étaient chercheurs en... en quoi d'ailleurs ? Il ne savait pas trop. Leurs seuls échanges portaient sur le jardin cultivé de Mr Grimm.

La petite Welburg, Adelaïde de son prénom, allait naturellement à la même école qu'Esther jusqu'à l'année dernière, car celle-ci avait un an de plus et était maintenant au collège, et elles prenaient le même bus le matin et le soir. Seulement, elles n'avaient jamais discuté : Esther préférant le calme et Adélaïde, le moins de contact possible avec les autres enfants, ce que la première ne comprenait pas vraiment. La seule fois où elle lui avait adressé la parole, la petite blonde s'était empourprée jusqu'aux pieds et avait baragouiné un simple « Bonjour » avant de filer sans demander son reste. Depuis, plus rien car Esther n'était pas de celles qui insistaient sur les relations sociales.

Mais décidément, il fallait qu'elle se rende chez les Welburg pour donner ce cachet à sa voisine car il semblerait qu'elle lui soit adressée, si bien sûr, on gardait à l'esprit qu'une chouette avait envoyé cette lettre et qu'elle avait réussi à se tromper. Elle ne put pas s'y rendre le jour même car elle devait garder l'horrible caniche royal de sa grande-tante paternelle qui partait en voyage pour trois jours. Il fut décidé que la garderie se ferait à tour de rôle entre elle et son frère. Elle n'aimait pas du tout Princesse, mais la plaignait de se retrouver seule avec le tyrannique Romuald le lendemain.

Esther sonna à la porte de la jolie maisonnée des Welburg après avoir confié Princesse à son frère qui glapit, car elle connaissait déjà les jeux cruels du gamin. Elle attendit quelques instants avant d'entendre des petits pas précipités et l'entrée se retrouva ouverte par Adelaïde Welburg elle-même. Celle-ci était visiblement surprise car ses petits yeux bleus s'écarquillèrent et sa bouche s'entre-ouvrit. Adelaïde était une mignonne petite fille, qui avait la réputation d'être serviable, bonne à l'école et assez populaire auprès des jeunes garçons si les souvenirs d'Esther étaient bons. Par contre, elle n'avait jamais eu vraiment d'amis et sans doute à cause de cette timidité maladive qui la faisait toujours devenir rouge tomate, elle se retrouvait toujours seule à la récréation, fuyant la présence des autres enfants.

Esther ne comprenait pas vraiment cela car elle était sûr qu'en dépit de cette timidité, elle aurait très bien pu se faire des amis. Pour sa part, miss Grimm était toujours très entourée car elle avait la réputation d'être clame et à l'écoute des problèmes de tout le monde, cependant, elle n'avait jamais construit une véritable amitié avec un de ses petits camarades, préférant voir les jours ennuyeux passer.

« Bonjour, j'ai reçu quelque chose qui devrait t'appartenir, je viens juste te le donner », commença Esther en tendant la lettre.

En la voyant, Adelaïde eut une expression horrifiée et toute confuse, elle fit des petits sauts sur place, baragouina un « Merci », prit la lettre, l'examina, la lut et la relut, cette fois-ci avec joie, mais n'oublia pas le regard circonspect dont Esther la dardait. La blondinette ne savait pas du tout quoi faire, en plus, sa voisine avait dû lire le contenu car la cire avait déjà été descellée. Dans un excès de panique, elle fit rentrer Esther chez elle lui proposant des croissants et un verre de jus de fruits pour la remercier. Grave erreur.

En effet, Esther remarqua que la famille Welburg était tout aussi étrange qu'elle semblait l'être. Elle n'eut que le temps de jeter un coup d'œil au salon car sa voisine l'amena rapidement dans la cuisine, mais elle vit de grandes bibliothèques remplies de livres, sans dessus dessous, des chaudrons dont une odeur douteuse émanait, et surtout elle avait entraperçut ce qui semblait être un gnome faire le ménage en sifflant. Enfin, le soleil était fort à midi et elle avait dû avoir une hallucination.

De son côté, Adelaïde se maudit dix mille fois, et maudissait ses parents qui n'avaient rien rangé en partant au Chemin de Traverse faire des emplettes. Son cœur était déchiré entre l'immense plaisir de la missive qu'elle ne croyait jamais voir venir, et la terreur que lui infligeait la présence d'une moldue dans sa maison de sorciers. Elle était complètement ailleurs quand elle se rendit compte qu'elle utilisait la magie pour remplir les verres qui lévitaient. Elle poussa un petit cri qui n'échappa à Esther qui vit le sortilège.

« Qu'est-ce qu... »

Celle-ci n'eut pas le temps de finir sa question car Adelaïde qui avait perdu tout contrôle sur ses pouvoirs laissa exploser une grande onde de choc dans toute la maison, brisant toutes les glaces de la maison et laissant tomber le lustre de la cuisine sur Esther qui se trouvait en-dessous et qui s'évanouit.

OoOoOoO

Mr et Mrs Welburg s'étaient précipités à l'intérieur de leur maison quand ils avaient vu que les fenêtres étaient brisées -pas par eux pour une fois- et avaient découvert l'intérieur de leur demeure complètement dévasté. D'un coup de baguette professionnel, ils avaient fait disparaître le chaos qui régnait quand leur fille avait couru les prendre dans ses bras, en sanglots, sans pourvoir dire quoi que ce soit, mais désignant la cuisine. Mr Welburg s'y était précipité, sa baguette toujours dans la main, mais n'y avait découvert que la pauvre Esther Grimm évanouie et qui saignait de la tête. La petite famille s'était alors rendue à l'hôpital St Mangouste en poudre de cheminette plutôt qu'en transplanant, où la brune rondelette avait reçu des soins et un sortilège d'oubliette. Depuis, ils attendaient patiemment son réveil dans sa chambre, partagée avec d'autres moldus victimes d'un sort d'oubliette.

La pauvre petite Adélaïde n'avait pas arrêté de pleurer dans les bras de sa mère en se reprochant sa bêtise. Elle n'avait jamais beaucoup parlé avec Esther mais ne voulait pas que son aînée réputée si calme et gentille soit blessée par sa faute.

Les Welburg poussèrent tous un soupir de soulagement quand la brunette ouvrit enfin les yeux, l'air hagard avec son bandage autour de la tête. Les oubliators avaient remplacé le souvenir de l'onde de choc et du lustre par un vase qui lui était tombé sur la tête. Esther s'assit sur son lit tout en dévisageant Adelaïde, un peu gênée par ce regard inquisiteur.

« Comment tu as fait pour briser les fenêtres? » demanda calmement Esther sous le visage abasourdis des Welburg.

Ceux-ci firent immédiatement appeler un médicomage et un oubliator et leur expliquèrent que le sortilège n'avait pas marché. Esther entendait tout mais ne comprenait absolument pas ce qu'ils disaient. Elle pensait avoir atterrie dans un asile pour fous, quand elle vit le visage rouge de honte de sa camarade.

« Ne t'inquiète pas. Je vais bien. » la rassura-t-elle. « Par contre, je veux vraiment savoir comment tu as fait ça. » dit-elle en imitant l'image des verres qui flottaient.

Personne ne comprenait ce qui se passait avec Esther qui elle, était complètement maîtresse d'elle-même, attendant juste que cela se passe, comme d'habitude. On appela ses parents moldus pour leur dire que leur fille s'était blessée mais qu'elle reviendrait dans la soirée. Ces derniers voulurent aller à la rencontre de leur fille, inquiets, mais Mr Welburg leur assura qu'elle était en pleine forme, et sous sa responsabilité. Mr Grimm lui fit confiance. Après tout, c'était le voisin qui lui avait permis de manger des tomates grâce à ses conseils avisés. Les Grimm ne devaient pas venir : après tout, il aurait été étrange qu'en trois heures, leur fille ait pu se blesser à Londres alors qu'ils vivaient au nord de l'Écosse...

Les meilleurs médicomages se réunirent autour de ce cas étrange et lui firent passer toutes sortes de test aux sortilèges, mais rien à faire, aucun ne l'atteignait. Tout le monde se retrouva très surpris et un peu paniqué ; on appela les autorités.

Une heure plus tard, alors qu'un des oubliators présents avait tenté, malgré l'opposition de tous, un sort d'imperium sur la gamine qui fut toujours sans succès, le célèbre Kingsley Shacklebolt fit lui même son apparition, accompagné d'autres aurors. Ils se firent expliquer plus en détails ce qui concernait la petite Esther Grimm et essayèrent eux-mêmes de l'ensorceler, sans résultat. Évidement, l'oubliator qui avait utilisé l'un des trois sorts impardonnables avait été sévèrement puni.

« Tu n'as pas peur petite ? » interrogea finalement, l'homme noir à la voix grave.

« Pourquoi ? J'ai cru comprendre qu'il se passait ici quelque chose d'inexplicable mais qu'on me rendrait à mes parents. Vous n'allez pas demander une rançon tout de même ? » demanda Esther, plus trépidante qu'apeurée en regardant les Welburg.

Kingsley éclata de rire, disant qu'une fillette moldue pareille ne se trouvait pas partout. Bien qu'Esther ne comprenait toujours pas le sens de ce mot et que les gens autour commençaient à douter de son appartenance aux non-sorciers.

Après encore trois heures d'observation il fut néanmoins décidé de rendre la petite à ses parents, après lui avoir fait promettre de ne rien dire, car quelqu'un passerait un jour la voir, elle et sa famille. Car de toute façon, les adultes pensaient bien qu'une enfant ne pourrait pas tenir sa langue et qu'il faudrait alors tout expliquer aux parents moldus. De plus, ils étaient curieux de savoir si ses géniteurs avaient hérités des mêmes pouvoirs étranges qu'elle, qui consistaient à ne pas ressentir les effets de la magie.

Ce furent les Welburg qui la ramenèrent chez elle, lui répétant de ne rien dire à leur propos. Adelaïde regardait maintenant sa camarade d'un air tout à fait curieux, sans être génée, du moins, sauf si Esther la regardait dans les yeux.

Néanmoins, Esther tint sa promesse et même devant ses parents inquiets, elle redit le mensonge du vase. Et sans plus d'explications, prétextant la fatigue, elle monta se coucher sans même toucher à son dîner -signe qu'elle devait vraiment l'être car Esther n'aurait jamais manqué un repas- en vérité trop excitée par ce qui s'était passé.

Le lendemain, elle demanderait des explications à Adelaïde et ne la lâcherait pas avant d'en avoir eu assez, car mine de rien, quand Esther avait un objectif en tête -ce qui n'arrivait jamais- elle était très têtue.


Alors? Cela vous a-t-il plu? N'hésitez pas à laisser une review! (même si vous êtes comme moi une ingrate paresseuse... promis, je reviewerai toutes les prochaines fics que je lirai!)

Sinon, je suis désolée de la piètre qualité de ma narration qui a tendance à s'étioler dans de longues et interminables phrases comme je le fais en ce moment même! XD Et sachez que je chasse les fautes comme des petites bêtes noires nuisibles, donc n'hésitez pas à me les faire remarquer! (et hop, une review de plus!)

Toute critique est bonne à prendre, et sachez que si je supplie autant les lecteurs de laisser un commentaire, c'est pour -bon d'accord, surtout pour cette raison- avoir une petite friandise à la fin de mes chapitres, et également pour que je puisse m'améliorer et que le suite soit meilleure! C'est du donnant-donnant! ;)

Sur ceux, je tire ma révérence!